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15.1.07

Les plantes médicinales

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Vous trouverez ici les propriétés et usages de plus de 400 plantes médicinales.


Les doses recommandées le sont pour une personne adulte.Pour les enfants, on procède de la manière suivante :
- De 6 à 12 mois : 1/10 de la dose adulte.
- De 1 à 6 ans : 1/3 de la dose adulte.
- De 7 à 12 ans : la moitié de la dose adulte.

Les personnes âgées ont un métabolisme plus lent, on leur recommande alors de prendre 3/4 de la dose adulte.

Infusions, décoctions...mode d'emploi
Lexique des propriétés des plantes médicinales
Bibliographie



Cliquez sur la première lettre de la plante recherchée.
A/B/C/D/E/F/G/H/I/J/K/L/M/N/O/P/Q/R/S/T/V/W/Y/Z

Abricotier
Absinthe
Absinthe chinoise
Abutilon
Acacia &agrave cachou
Acacia d'Arabie
Acanthe
Achillée millefeuille
Aconit napel
Actée à grappes
Adonis printanière
Agar-Agar
Agave
Agripaume
Aigremoine
Ail
Ail des ours
Ailante
Alchémille
Alétris
Alfafa (luzerne)
Alkékenge
Aloe vera
Alstonia
Amarante
Ammi élevé
Anacardier
Aneth
Anémone chinoise
Anémone pulsatile
Angélique
Anis vert
Anone
Ansérine
Aralia
Arbousier commun
Arbre à Gutta
Arbre à suif
Arbre Bael
Arbre de Judée
Arbre de neige
Argémone du mexique
Argousier
Aristoloche
Armoise
Arnica
Arrow-root
Artichaut
Asclépiade tubéreuse
Asperge
Aspérule odorante
Astragale
Aubépine
Augusture
Aulne
Aunée
Aurone mâle
Avocatier
Avoine
Ayahuasca
Badamier
Badiane
Ballote
Balsamier
Bambou
Bananier
Banian
Bardane
Basilic commun
Basilic sacré
Bassia
Baumier du Canada
Baumier du Pérou
Belladone
Benjoin de Sumatra
Benjoin français
Benoîte
Beta
Bétel
B&eacutetoine
Betterave sauvage
Bidens
Bistorte
Bleuet
Bois de gaiac
Bois gentil
Bois noir
Bois piquant
Boldo
Bouillon blanc
Bouleau
Bourdaine
Bourrache
Bourse-à-pasteur
Bruyère
Bryone dioïque
Buchu
Bugle rampante
Bugrane
Buplèvre
Busserole
Cacaoyer
Cactus à grandes feuilles
Caféier
Caille-lait
Calament
Camomille allemande
Camomille romaine
Camphrier du Japon
Canneberge
Cannelle
Capillaire de Montpellier
Câprier
Capucine
Cardamome
Cardiosperme
Caroubier
Carotte
Carragaheen
Carthame
Carvi
Cassis
Cataire
Catalpa
Cèdre (du Liban)
Cèdre blanc
Céleri
Centaurée ( petite)
Cerfeuil
Chardon &agrave foulon
Chardon bénit
Chardon-Marie
Chélidoine
Cheloné glabre
Chêne
Chèvrefeuille
Chicorée sauvage
Chiendent
Chirreta
Chirette
Chou sconse
Chrysanthème des fleuristes
Chrysanthellum americanum
Ciguë (grande)
Citron
Citronnelle
Clématite
Coca
Cochléaire
Codonopsis
Cognassier
Cohosh bleu
Colchique
Coléus
Collinsonie
Colombo
Combretum
Condurango
Consoude
Contrayerve
Copahier (baume de copaïba)
Coptide chinois
Coque du levant
Coquelicot
Coriandre
Cornouiller
Cornouiller de Jamaïque
Cumin
Curry ( patta)
Cuscute
Douce-amère
Echinacea
Eclipte grimpante
Eleuthérocoque
Eglantier
Epiaire des marais
Epine-vinette
Erysimum
Estragon
Eschscholzia
Eucalyptus
Fenouil
Euphorbe
Euphraise
Fenugrec
Ficaire
Fraisier
Framboisier
Fragon
Frêne
Fucus
Galanga (petit)
Galega
Gattilier
Gelsemium
Genêt à balai
Genévrier
Gentiane
Géranium américain
Géranium Robert
Germandrée
Gingembre
Ginkgo
Ginseng
Girofle ( clou de girofle)
Glaïeul bleu
Gnaphalium
Gokulakanta
Grassette
Gratteron
Grenadier
Griffe du chat
Grindelia
Groseillier indien
Guar
Guarana
Guggul
Gui
Guimauve
Gymnema
Hamamelis
Haricot
Haronga
Harpagophytum
Héllebore noir
Hélonias
Henné
Herbe à la gravelle
Herbe sainte
Herniaire
Hortensia sauvage
Houblon
Houx
Hydrastis
Hydrocotyle asiatique
Hysope
Ibéris
Igname sauvage
Impératoire
Ipéca
Ispaghul
Jalap
Jambosier
Jasmin à grandes fleurs
Jasmin sauvage
Joubarbe
Jujube
Jusquiame
Kawa-kawa
Khella
Kolatier
Lamier blanc
Lapacho
Laurier
Lavande
Lentisque
Lichen d'Islande
Lierre grimpant
Lierre terrestre
Lilas
Lin
Linaire
Lis blanc
Liseron
Livèche
Lobélie
Lomatium
Luzerne (alfafa)
Lyciet
Lycope d'amérique
Lycopode
Lysimaque
Magnolia
Mahonia
Maïs
Mandragore
Mango-gingembre
Manioc
Manne
Marijuana
Marjolaine
Marronnier d'Inde
Marrube blanc
Maté
Matico
Matricaire
Mauve
Mélèze
Mélilot
Mélisse
Melon d'hiver
Menthe poivrée
Menthe pouliot
Ményanthe
Merisier
Mézéréon
Millefeuille
Micocoulier
Millepertuis
Momordique
Monarde
Monsonia
Mouron blanc
Mousse d'Islande
Moutarde
Muguet
Muira puama
Mûrier blanc
Mûrier sauvage
Muscadier
myrrhe
Myrte
Myrtille
Nénuphar blanc
Nerprun
Niaouli
Noisetier
Noix vomique
Noni
Noyer
Oeillet superbe
Oignon
Olivier
Onagre
Oranger amer
Orge
Origan
Orme rouge
Orthosiphon
Ortie (grande)
Ortie blanche
Palas
Panama
Panicaut maritime
Papayer
Pâquerettes
Pareire
Pariétaire
Passerage de Virginie
Passiflore
Patience sauvage
Patte d'ours
Pavot de Californie
Pavot officinal
Pêcher
pensée sauvage
Perce-pierre
Pergularia
Persil
Pervenche
Pervenche de Madagascar
Petite oseille
Petit houx
Psyllium
Peuplier
Peuplier de Galaad
Peyotl
Phytolaque
Picrorhiza
Pied-de-chat
Piloselle
Piment de Cayenne
Pin sylvestre
Pissenlit
Pivoine
Plantain
Podophylle d'Amérique
Poirier
Poivrier
Polygala de Virginie
Polymnia
Polypode commun
Pomaderris
Potentille ansérine
Pourpier
Prêle des champs
Primev&egravere
Prunelle
Prunier de Virginie
Psyllium
Pulmonaire
Pygeum africanum
Pyrèthre d'Afrique
Quassia
Quebracho
Quinquina
Quintefeuille
Radis noir
Raifort
Ratanhia
Rauwolfia
Réglisse
Rehmannia
Reine-des-prés
Renouée des oiseaux
Rhubarbe de Chine
Rocouyer
Romarin
Ronce
Rose pâle
Rosier rouge
Rue
Sabal
Sabline rouge
Sabot-de-Vénus
Safran
Salicaire
Salicorne
Salsepareille
Sanguisorbe
Sanicle
Santal blanc
Santonine
Sapin du Canada
Saponaire
Sargasse
Sarrasin
Sarriette
Sauge officinale
Sauge rouge
Sauge sclarée
Saule blanc
Saussurea
Scabieuse
Scammonée
Sceau de Salomon
Schisendra
Scolopendre
Scrofulaire
Scutellaire du Baïkal
Scutellaire de Virginie
Séné
Séneçon doré
Serpolet
Sésame
Soja
Solidago
Sorbier des oiseleurs
Souchet comestible
Souci
Stachys
Strophantus
Styrax
Sumac blanc
Sureau
Surelle
Tamarin
Tanaisie
Thé (thé vert)
Thé abyssinien (qat)
Thé de Java
Thé du new Jersey
Thévétia
Thuya
Thym
Tilleul
Tilleul sauvage du Roussillon
Trèfle d'eau
Trèfle rouge
Tormentille
Tremble
Tulsi (basilic sacré)
Tussilage
Typha (pu huang)
Valériane
Vanille
Varuna
Verge d'or
Vergerette du Canada
Véronique
Véronique de Virginie
Verveine officinale
Verveine des Indes
Verveine odorante
Vigne rouge
Violette odorante
Viorne
Viorne obier
Vipérine
Withania
Wu mei
Ylang-ylang
Yohimbe
Zédoaire























Définitions des propriétés des plantes médicinales

Adoucissant : qui adoucit les tissus irrités.
Amer : stimule l'appétit et active la digestion.
Analeptique : stimulant.
Analgésique : diminue ou supprime la douleur.
Antalgique : calme La douleur.
Anaphrodisiaque : diminue la libido.
Anthelmintique : qui agit contre les vers.
Antianémique : combat l'anémie, aide la reconstitution du sang.
Antiscorbutique : riche en vitamine C.
Antidiabétique : fait baisser le taux de sucre dans le sang.
Antidiarrhéique : combat la diarrhée.
Antifongique : empêche le développement des mycoses.
Antigoutteux : combat le taux et la formation d'acide urique.
Antihémorragique : s'oppose au saignement.
Anti-infectieux : combat l'infection.
Anti-inflammatoire : diminue l'inflammation.
Antilithiasique : s'oppose à la formation de calculs biliaires ou urinaires.
Antinauséeux-Antivomitif : combat la nausée.
Antinévralgique : combat La douleur nerveuse.
Antipyrétique : combat La fièvre.
Antiseptique : désinfecte et tue les germes microbiens.
Antispasmodique : prévient et diminue les spasmes musculaires.
Antisudoral : diminue les sueurs.
Antitussif - Béchique : calme la toux.
Antiulcéreux : combat les ulcères digestifs.
Antivomitif : voir antinauséeux.
Apéritif : ouvre l'appétit.
Aphrodisiaque : augmente le désir sexuel.
Astringent : resserre et raffermit les tissus.
Balsamique : stimule et adoucit les voies respiratoires.
Béchique : voir antitussif.
Calmant sédatif : calme les douleurs et l'activité nerveuse.
Cardiotonique : régularise et renforce le muscle cardiaque.
Carminatif : favorise l'expulsion des gaz intestinaux.
Céphalique : calme les maux de tete.
Cholagogue : augmente l'evacuation de la bile.
Cholérétique : augmente la sécrétion de bile.
Cicatrisant : augmente et favorise la cicatrisation des plaies.
Décontracturant : relaxe les muscles.
Dépuratif : purifie le sang, favorise l'é1imination des déchets.
Détersif : nettoie les plaies, provoque une meilleure cicatrisation.
Digestif : aide à La digestion.

Diurétique : augmente le volume des urines.
Emménagogue : provoque et régularise la menstruation.
Emétique : synonyme de vomitif.
Emollient : a un effet adoucissant sur la peau et les muqueuses.
Eupeptique : facilite la digestion.
Expectorant : favorise l'expulsion des sécrétions bronchiques.
Fébrifuge : calme et combat La fièvre.
Fluidifiant : rend les sécrétions bronchiques plus liquides.
Galactogogue : favorise la sécrétion de lait.
Hémostatique : stoppe l'hémorragie.
Hépatique : facilite Les fonctions du foie et de la vésicule biliaire.
Hypertenseur : provoque l'élévation de la pression sanguine.
Hypnotique : induit et favorise Le sommeil.
Hypocholestérolémiant : diminue le taux sanguin de cholestérol.
Hypoglycémiant : diminue le taux de la glycémie dans le sang.
Hypotenseur : fait baisser la pression sanguine.
Insecticide : tue les insectes.
Laxatif : facilite et augmente les selles, purge.
Ophtalmique : traite Les affections de l'oeil et des paupières.
Pectoral : calme la toux, agit sur l'appareil respiratoire.
Purgatif : fortement laxatif.
Rafraîchissant : calme La soif, diminue ta température corporelle.
Reminéralisant : apporte des sels minéraux.
Résolutif : diminue l'engorgement et l'inflammation des tissus ou des glandes.
Révulsif : décongestionne les organes internes, réchauffe la peau en usage externe.
Rubéfiant : irrite la peau en provoquant des vésicules.
Sternutatoire : fait éternuer.
Stimulant : excite le système nerveux et l'organisme en général.
Stomachique : favorise la digestion.
Vasoconstricteur : provoque le resserrement des vaisseaux sanguins.
Vasodilatateur : provoque la dilatation des vaisseaux sanguins.
Vermifuge : aide à l'expulsion des vers intestinaux.
Vésicant : voir rubéfiant.
Vulnéraire : aide à la cicatrisation des plaies et des contusions.


Source : ekopedia, "cours de phyto-aromathérapie" du Pr Lautié.

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Mode d'emploi des différentes préparations

Infusion : Mettre la quantité recommandée de parties de la plante dans une théière. Versez dessus le volume d'eau bouillante indiqué. Remettre le couvercle. Laisser infuser le temps nécessaire (variable selon la plante ou partie de celle-ci: de 3 à 5 minutes pour les plantes fraîches, et de 5 à 15 minutes pour les plantes sèches). Filtrer.

Décoction : Mettre dans une casserole (de préférence en acier inoxydable ) les quantités recommandées de parties de plante et d'eau froide. Couvrir la casserole. Porter doucement à ébullition et laisser bouillir le temps nécessaire (variable selon la plante ou partie de celle-ci). Retirer du feu. Filtrer.

Macération : Mettre la plante à froid dans un liquide (vin, eau, alcool, huile). Le temps de macération dépend de la plante, rarement plus de 10 heures en général.

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Cataplasme : Préparation de la plante assez pâteuse pour être appliquée sur la peau dans un but thérapeutique. La plante peut être broyée hachée à chaud ou à froid ou mélangée à de la farine de lin pour obtenir la bonne consistance. Le classique cataplasme à la farine de lin se prépare avec de l'eau dans laquelle on délaye à froid de la farine de lin. On fait cuire doucement en remuant constamment pour obtenir la consistance voulue. Il doit servir de support aux substances qui seront déposées à la surface au moment de l'application. (Farine de moutarde, poudre de guimauve ...)

Compresse : Application durable d'une gaze ou d'un linge sur la partie du corps à soigner. La gaze a préalablement été imbibée de la préparation qu'on veut employer.

Teinture alcoolique : On la prépare en faisant dissoudre dans de l'alcool des substances médicamenteuses. On peut aussi faire macérer des plantes dans de l'alcool . Les teintures végétales sont dosées à raison d'une partie de substance végétale pour cinq parties d'alcool.

Crème : Mélange onctueux, semi-liquide, produit naturellement par certaines plantes sous forme de latex, mais plus souvent préparé en diluant des principes actifs dans un substrat de glycérides. On étale les crèmes sur la peau et, par friction, elles pénètrent dans l'épiderme.

Emplâtre : Plus adhérente que la crème, cette présentation semi-solide se façonne selon les contours de la partie du corps où elles est appliquée. L'emplâtre contient des graisses, de la résine, parfois de la cire.

Enveloppement : Compresse qui entoure tout un membre ou une partie du corps. On le fait avec une bande de gaze imprégnée de solution médicamenteuse.

Fomentation : Variété de compresse ou de cataplasme maintenus quelques minutes seulement sur la peau.

Fumigation : Utilisation de vapeurs chargées des principes actifs de la plante. On peut ainsi faire bouillir des feuilles d'eucalyptus dans une pièce qu'on veut désinfecter. La fumée de certains végétaux qu'on brûle lentement comme de l'encens peut aussi servir aux fumigations : c'est le cas de la fumée de baies de genévrier.

Gargarisme : Préparation liquide dont on se rince la bouche, la gorge, le pharynx, les amygdales et les muqueuses. Il sert à désinfecter ou à calmer. Le gargarisme ne doit jamais être avalé.

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Huile médicinale : Les fruits et les graines de nombreuses plantes donnent, lorsqu'on les presse, de l'huile végétale, à ne pas confondre avec l'huile essentielle, qui n'est pas un corps gras. On peut y faire macérer des racines et des drogues séchées pour réaliser des huiles médicinales. Certaines sont utilisées en friction, d'autres sont absorbées par voie orale.
Voir "Les huiles médicinales".

Inhalation : Variété de fumigation dans laquelle le malade hume directement les vapeurs thérapeutiques en plaçant sa tête au-dessus du récipient où l'extrait de plante aromatique se dissout dans de l'eau presque bouillante. On fait des inhalations pour dégager les sinus et les voies respiratoires supérieures.

Injection : Introduction d'un liquide dans les cavités naturelles (oreilles, nez, vagin, etc.) soit directement, soit au moyen d'une seringue ou d'une canule. Le liquide injecté est généralement une infusion ou une décoction préalablement tiédie.

Lait : Liquide obtenu lorsqu'on pile des graines oléagineuses dans de l'eau. On fait ainsi du lait d'amandes.

Lavement : Introduction d'un liquide dans l'intestin au moyen d'une canule rectale reliée à une poire à lavement. Il a le plus souvent un effet purgatif, parfois émollient ou astringent.

Liniment : Mélange hétérogène, de consistance molle, contenant souvent de l'huile et de l'alcool. Pour soulager les rhumatismes, les douleurs musculaires et les traumatismes, on en frictionne localement la peau.

Lotion : Préparation liquide dont on lave rapidement l'épiderme aux endroits irrités. On l'applique avec de l'ouate. Il existe des lotions spéciales pour le cuir chevelu.

Onguent : Préparation crémeuse qu'on étale par friction. C'est un mélange où les principes actifs sont dissous dans des corps gras.

Parfum : On utilise les essences végétales de certaines plantes aromatiques pour préparer des parfums. Certains ont des propriétés antiseptiques.

Poudre : On la fabrique en broyant les plantes desséchées, ou leurs parties actives, à l'aide d'un moulin ou d'un mortier. Les poudres peuvent servir à faire des extraits, être délayées dans de l'eau ou être mélangées à la nourriture.

Sirop : Préparation destinée à être bue. On l'obtient en faisant cuire une infusion ou une macération à laquelle on a rajouté du sucre et parfois un aromatisant.

Solution : Mélange liquide où les principes actifs de la plante sont dissous dans un solvant approprié (eau, alcool, huile, éther, etc.).

Suc : Liquide qu'on obtient par simple écoulement de la sève à l'extérieur du tronc, ou lorsqu'on presse les fruits, les feuilles ou la tige.

Vin toniques: On prépare des vins médicinaux en faisant macérer des écorces, des racines ou des feuilles de certaines espèces dans du vin. On fait ainsi du vin de cannelle, de quinquina, de gentiane, et d'autres.

Alcoolat : Liquide incolore qu'on obtient en faisant macérer des plantes fraîches dans de l'alcool.

Alcoolature : Liquide coloré obtenu par macération de plantes fraîches dans l'alcool. L'alcoolature faite à partir de feuilles prend une couleur verte, celle qui provient des racines est brune. Les enzymes qu'elles contiennent étant toujours actifs, les alcoolatures se conservent mal et doivent être utilisées rapidement. On les préfère aux alcoolats lorsque les principes actifs de la plante ne supportent pas la chaleur de la distillation.

Elixir : On l'obtient en faisant macérer des plantes, ou des extraits de plantes, dans une solution contenant principalement de l'alcool et du sucre. Certains élixirs sont préparés à partir d'alcoolats, d'autres contiennent des vins médicinaux.

Extrait : Solution qui recueille une partie des principes actifs de la plante soumise à traitement. D'abord la plante est séchée ou réduite en poudre. On lave la drogue, ou sa poudre, avec un solvant (eau, alcool, éther) qui en retire les principes solubles. Ce procédé, qui s'appelle la lixiviation, est classiquement utilisé pour faire du café : on fait passer de la vapeur d'eau ou de l'eau bouillante au travers des graines moulues. Ensuite, on fait évaporer la solution obtenue jusqu'à la concentration désirée.

Extrait fluide : C'est un extrait où l'évaporation de la solution est arrêtée à un faible degré de concentration.

Extrait mou : L'évaporation de la solution, plus forte ici que dans l'extrait fluide, laisse comme résidu une sorte de pâte molle. Le café se sert parfois ainsi en Amérique du Sud.

Hydrolat : Liquide qu'on obtient en faisant macérer des plantes fraîches ou sèches dans de l'eau, puis en distillant la solution. L'eau de rosé, ainsi préparée par distillation, est un hydrolat.

Hydrolé : Liquide qu'on obtient en faisant dissoudre dans de l'eau une substance médicamenteuse. C'est une solution. L'eau de fleurs d'oranger, préparée par dissolution dans de l'eau d'une essence tirée de ces fleurs, est un hydrolé et non un hydrolat.

Intrait : C'est une variété d'extrait physiologique végétal. Pour le faire, on doit utiliser des plantes fraîches qu'on stabilise à la vapeur d'eau ou d'alcool et qu'on fait ensuite sécher sous vide. Ces plantes stabilisées conservent ainsi toutes leurs qualités. On leur fait ensuite subir le même traitement qu'aux drogues ordinaires : on les lave à l'eau ou à l'alcool et on soumet à évaporation la solution obtenue. L'extrait qui en résulte est appelé intrait ; il possède les qualités de la plante fraîche. C'est une préparation couramment utilisée pour la valériane, le marron d'Inde.

Mellite : Substance onctueuse qu'on prépare en faisant macérer des plantes dans du miel ou en faisant cuire un mélange de miel et d'hydrolé. Le miel rosat est une mellite : on ajoute à du miel une infusion astringente de pétales de rosés rouges ; il est employé comme gargarisme.

Mixture : Mélange de liquides médicamenteux qui agissent en synergie, chacun renforçant l'action des autres. On mélange ainsi les plantes douées des mêmes propriétés pour en faire des « espèces » : les espèces antispasmodiques, par exemple, peuvent regrouper dans une même mixture de la valériane, de la fleur d'oranger, de l'achillée millefeuille.

Pâte : C'est un mélange de consistance molle, préparé avec du sucre et de la gomme arabique. On y ajoute des principes actifs selon le but thérapeutique recherché.
Pommade : Crème épaisse où les principes actifs sont dissous dans des corps gras pour faciliter la répartition sur l'épidémie.

Source : http://www.lepetitherboriste.com

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Bibliographie principale :
-Cours de phyto-aromathérapie, professeur R. Lautié, Editions Naturazur.
-Connaître et reconnaître les plantes médicinales, professeur Loïc Girre, Editions Ouest France.
-Encyclopédie des plantes médicinales, Larousse.
-La phytothérapie rénovée, C. Bergeret, M. Tétau, Editions Maloine.
-La phytothérapie, docteur Jean Valnet.
-Guide des plantes médicinales, P.Schauenberg, F.Paris, Editions Delachaux et Niestlé.

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L'abricotier (Prunus armeniaca)On utilise le fruit, les graines, l'écorce.

Principaux constituants : le fruit contient des sucres, des vitamines et du fer.
Les graines contiennent jusqu'à 8% d'amygdaline,
glucoside cyanogénétique donnant l'acide cyanhydrique.
L'écorce contient des tanins.

Pour les propriétés de l'abricot voir les fruits et légumes.
L'écorce en décoction soulage les inflammations et les éruptions cutanées.
Bien que la graine contienne beaucoup d'acide cyanhydrique,
elle est prescite à petites doses en médecine chinoise contre la toux et l'asthme,
la production excessive de mucus et la constipation.
Un extrait des graines, le laetril, est parfois utilisé en Occident
comme remède contre les tumeurs.
La pâte produite à partir des graines traite
les infections vaginales (médecine chinoise)

La graine est très toxique. Ne pas en consommer.

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L'absinthe (Artemisia absinthium)On utilise les parties aériennes.

Principaux constituants : huile essentielle (thuyone, azulènes, terpènes),
lactones sesquiterpéniques (artabasine, anabsinthine), flavonoïdes,
composés phénoliques, lignanes.

L'absinthe contient des substances amères aromatiques qui améliorent la digestion et l'absorption des aliments.
Elles stimulent les sécrétions biliaires.
L'absinthe possède une activité hépatoprotectrice élevée.
Cette plante élimine les flatulences et les ballonnements.
La teinture d'absinthe aide le corps à retrouver sa vitalité après une longue maladie.
C' est également un vermifuge et un excellent insecticide.

On l'emploie aussi en usage externe (plaies, ulcères, piqûres d'insectes).

Ne pas utiliser sans avis médical et pas plus de 4 à 5 semaines de traitement.
Déconseillé aux femmes enceintes.

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L'absinthe chinoise (Artemisia annua)On utilise les feuilles.

Principaux constituants : lactones sesquiterpéniques (artémisine), huile essentielle
(abrotamine, bêta-bourbonène), flavonoïdes.

L'absinthe chinoise a des propriétés antipaludéennes efficace.
L'un de ses constituants, l'artémisine, a un effet antiparasitaire remarquable
(efficace dans 90% des cas d'accès de paludisme).
L'absinthe chinoise est indiquée également en cas de certains troubles provoqués par la
chaleur (fièvres, migraines, éblouissements, sensations d'étouffement pulmonaire).
Elle arrête les saignements de nez provoqués par la chaleur.

Ne pas utiliser sans avis médical, ni pendant la grossesse.

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L'abutilon (Abutilon indicum)
On utilise la racine, l'écorce, les feuilles et les graines.

Principaux constituants : mucilage, tanins, asparagine
(protéine ayant des propriétés diurétiques).

L'abutilon (mauve indienne) est originaire d'Inde et du nord de la Chine.

Elle a les mêmes indications que la guimauve.
C'est une plante mucilagineuse, elle protège les muqueuses des systèmes respiratoires et urinaires.

En décoction, la racine traite les maladies pulmonaires.
En usage externe, un cataplasme fait avec de la racine ou de l'écorce pulvérisée apaise
les blessures, les furoncles ou les abcès.
En bain de bouche, la décoction de racine soulage les maux de dents
et les gencives douloureuses et infectées.

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L'acacia à cachou (Acacia catechu)

On utilise l'écorce, les feuilles, les pousses.

Principaux constituants : catéchines, phlobotanins, gomme, flavonoïdes, résines.

Cette arbre est originaire d'Inde, de Birmanie, d'Afrique orientale.

L'extrait aqueux du bois appelé "cachou" devient solide et cassant une fois sec
(commercialisé sous cette forme).
L'acacia à cachou est un astringent puissant qui favorise la coagulation.
Il est également antiseptique.
Il diminue l'excès de sécrétions nasales, intestinales et vaginales.
Il est indiqué pour traiter l'eczéma, les hémorragies légères,
les diarrhées et les dysenteries.
Il fait baisser la tension artérielle.
En médecine ayurvédique, les décoctions à base d'écorce
apaisent les maux de gorge.
En poudre, on peut l'utiliser comme dentifrice.

Pas d'utilisation prolongée (2 ou 3 semaines).
Contre-indiqué en cas d'inflammation rénale.

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L'acacia d'Arabie (Acacia catechu)
On utilise l'écorce.

Principaux constituants : tanins, mucilage, flavonoïdes.

Cet arbre est originaire d'Afrique du nord.
L'écorce renforce les muqueuses de l'organisme
(comme l'hamamélis ou encore l'écorce de chêne).
Des préparations sont fabriquées à partir de cette écorce pour lutter
contre les saignements des gencives, en gargarisme pour calmer les
irritations de la gorge, en lotion contre l'eczéma, en bain oculaire
contre la conjonctivite, en douche vaginale en cas de pertes blanches abondantes.
La gomme fait baisser le taux de sucre sanguin.

Ne pas dépasser 3 semaines de traitement.

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L'achillée millefeuille ( Achillea millefolium)

On utilise les parties aériennes.

Principaux constituants : huile essentielle, flavonoïdes, alcaloïdes,
polyacétylènes, triterpènes, acide salicylique,
coumarines, tanins.

Cette plante est probablement l'une des plus efficaces contre les maladies de la femme, dans les troubles de la menstruation (douleurs accompagnant les règles) comme lors de la ménopause.

Elle est très efficace dans les troubles gastriques et intestinaux
( inflammations, diarrhées, flatulences, spasmes)
sur lesquels elle a des effets anti-inflammatoires, bactéricides, antispasmodiques.
Elle élimine les ballonnements et stimule la digestion.

Elle réduit la tension artérielle, améliore la circulation veineuse et peut atténuer les varices.

En usage externe, l'achillée est, sous forme d'enveloppements, de lavages et de bains un remède cicatrisant
et anti-inflammatoire pour les maladies de la peau et des muqueuses.

On utilise les sommités fleuries en infusion
(1 cuillerée à soupe pour 1/4 de litre d'eau bouillante)

Indications diverses
Appétit : contre le manque d'appétit, la mauvaise digestion et les maux d'estomac,
boire une tasse d'infusion un quart d'heure avant les repas.

Bouffées de chaleur et ménopause : 3 ou 4 tasses d'infusion par jour.

Crampes pelviennes chez les femmes : infusion 3 fois par jour.
Prendre un bain de siège : 100g de plantes séchée pour 10 litres d'eau chaude.

Crevasse du mamelon : suc de la plante fraîche.

Hémorroïdes : 3 ou 4 tasses par jour. Localement , appliquer une compresse avec une infusion concentrée.

Rage de dents : mâcher des feuilles d'achillée.

Rhume et grippe : dés les premiers signes, boire 4 infusions dans la journée.

Si l'on prend des médicaments pour la tension ou des anticoagulants, il faut éviter de prendre de l'achillée millefeuille.

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L'adonis printanière (Adonis vernalis)

On utilise les parties aériennes.

Principaux constituants : hétérosides cardiotoniques (cardénolides).

Les hétérosides cardiotoniques améliorent le fonctionnement du coeur
tout en ralentissant le rythme cardiaque.
L'adonis a un effet sédatif sur le coeur.
Elle est prescrite en cas de tension artérielle faible
et de tachycardie.
Elle est diurétique et combat la rétention d'eau.
En homéopathie, on l'utilise pour soigner les angines.

A n'utiliser que sur prescription médicale.

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L'alchémille ( Alchemilla vulgaris)

On utilise les parties aériennes et la racine.

Principaux constituants : tanins, glucoside, acide salicylique.

En raison de sa forte teneur en tanin, on accorde à cette plante
une action astringente pour les cas de diarrhées et d'hémorragies.
Cette plante peut être utile pour la préparation à la grossesse
et pour les soins d'avant et d'après l'accouchement.
Elle est également conseillée en cas d'affections des reins
et de la vessie.

Autres indications traditionnelles : anémie, diabète, spasmes de l'estomac, congestion hépatique, céphalées, rhumatismes.

Infusion. Environ 4 cuillerées à soupe par litre d'eau. Infuser 10 minutes.

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L'aconit napel (Aconitum napellus)

On utilise la racine.

Principaux constituants : alcaloïdes terpéniques, principalement de l'aconitine.

Très toxique en usage interne.
En externe, on l'applique sur la peau pour soulager les contusions.
En homéopathie, on l'utilise pour ses vertus analgésiques et sédatives.

A n'utiliser que sous contrôle médical.

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L'actée à grappes (Cimicifuga racemosa)On utilise la racine.

Principaux constituants : glucosides triterpéniques, isoflavones, acide isoférulique,
substances à propriétés oestrogéniques, tanins, résine.

L'actée à grappes provoque les règles.
Elle stimule la sécrétion des oestrogènes.
Elle soulage les règles douloureuses, les symptômes de la ménopause
(bouffées de chaleur, asthénie).
Elle est antirhumatismale, expectorante.
On la conseille contre les poussées d'arthrite.
L'actée a également des propriétés sédatives, intéressantes
dans l'hypertension artérielle, les acouphènes, l'asthme.

Déconseillé pendant la grossesse et l'allaitement.


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L'agar-agar (Gelidium amansii)

On utilise l'extrait d'algue.

Principaux constituants : polysaccharides (agarose, agaropectine).

L'agar-agar est une algue originaire des côtes pacifiques du japon et de Corée.
Cette algue est couramment utilisé comme
gélifiant dans les préparations alimentaires.
L'agar-agar est très nutritif et riche en mucilage.
Il possède des propriétés laxatives.
Dans l'intestin, il absorbe l'eau qui s'y trouve et se met à gonfler.
Il stimule la digestion ainsi que l'élimination des selles.

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L'agave (Agave americana)

On utilise la sève.

Principaux constituants : saponines stéroïdales servant à la synthèse
des hormones et des vitamines pro-A, B1, B2, C, D et K.

La sève de l'agave est émolliente, laxative et antiseptique.
Elle a un effet apaisant sur les troubles digestifs.
Elle est conseillée en cas d'ulcères de l'estomac et
d'inflammations des intestins.

Déconseillé pendant la grossesse et ne pas dépasser
la dose conseillée.
Possibles irritations cutanées en usage externe.

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L'agripaume (Leonurus cardiaca)

On utilise les parties aériennes.

Principaux constituants : glucosides dérivés de la bufénolide,
alcaloïdes, flavonoïdes, tanins, diterpénoïdes, huile essentielle.

L'agripaume est un remède du coeur et du système nerveux,
utile en cas de palpitations.
Cette plante est également antispasmodique et sédative.
Elle favorise la relaxation sans provoquer de somnolence.
Elle est conseillée également en cas de retard de règles,
de règles douloureuses et de syndrome prémenstruel favorisé
par un choc affectif ou traumatique.

Déconseillé pendant la grossesse et en cas de règles abondantes.

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L'ail des ours

On utilise le bulbe et les parties aériennes.

Principaux constituants : huile essentielle, sulfures d'alkyle, vit.C.

Les effets médicinaux de l'ail des ours sont moins prononcés
que ceux de l'ail commun.
Il fait baisser la tension artérielle et prévient l'artériosclérose.
Il soulage les douleurs d'estomac et facilite la digestion.
Il traite la diarrhée, les coliques, les flatulences, les indigestions
et stimule l'appétit.
L'ail des ours est également indiqué pour combattre les ascaris.
Il est également efficace pour traiter l'asthme, la bronchite, l'emphysème.
En stimulant la circulation sanguine, il contribue à soulager
les rhumatismes ou l'arthrite.

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L'alétris (Aletris farinosa)

On utilise le rhizome et les feuilles.

Principaux constituants : saponosides stéroïdiques, un principe amer,
de l'huile essentielle et des sucs résineux.

L'alétris est originaire de l'est de l'Amérique du nord.
Il pousse surtout dans les marécages et les forêts sablonneuses humides.

Cette plante traite certains troubles gynécologiques (action oestrogénique),
notamment pendant la ménopause.
Elle soulage les règles douloureuses et régularise les cycles féminins.
L'alétris améliore l'appétit, combat les indigestions et les flatulences.
Il peut être utile pour soigner les rhumatismes.

Ne pas utiliser sans avis médical.
Le rhizome est toxique à fortes doses.

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L'alkékenge (Physalis alkakengi)
On utilise les baies.

Principaux constituants : flavonoïdes, stérols et carotène, vitamine C.
La racine contient des alcaloïdes, de la physaline A et B.

Cette plante est un diurétique efficace.
La baie est recommandée en cas de calculs rénaux et biliaires,
de rhumatisme et pour combattre la rétention d'eau.
Elle permet également de faire baisser la fièvre.
L'alkékenge est traditionnellement utilisée pour favoriser
l'élimination d'acide urique responsable de la goutte.

Décoction : 20 à 50g de baies desséchées dans 1 litre d'eau.
Bouillir 5 minutes. Infuser 5 minutes.

Le feuillage et les fruits immatures sont toxiques et
ne doivent pas être consommés.

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L'aloe vera
On utilise les feuilles.

Principaux constituants : anthraquinones (aloine), résines
(alorésines, aloénines),tanins, polysaccharides, aloétine.

Les feuilles sécrètent un liquide amer qui, séché, est appelé suc d'aloès.
Elles renferment également un gel clair, qui est adoucissant pour la peau.

L'aloe vera est cicatrisant, apaisant.
C'est un excellent remède pour soigner les brûlures, les écorchures et
les coups de soleil.
Le gel est astringent. Il traite tous les types de peau.
Il calme également les ulcères d'estomac.
Le liquide amer des feuilles (suc d'aloès) contient des anthraquinones,
très laxative. Ces substances provoquent les contraction du côlon,
facilitant ensuite le transit intestinal.
A petites doses, cette plante stimule la digestion par ses propriétés amères.
A doses plus importantes, les suc d'aloès est laxatif et purgatif.

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L'alstonia (Alstonia spp.)
On utilise l'écorce de la tige et de la racine.

Principaux constituants : alcaloïde hypotenseur (réserpine).

Le quinquina d'Australie (alstonia constricta) est originaire
d'Australie. La dita (Alstonia scholaris) provient d'Inde.
Ces deux espèces sont communes à toutes les régions
tropicales du monde.

L'alstonia était utilisé contre les fièvres paludéennes,
mais cet effet est controversé.
On l'utilse surtout pour abaisser la tension artérielle trop élevée.
L'écorce combat les diarrhées.

Ne pas utiliser sans avis médical (toxique à haute dose).

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L'ammi élevé (Ammi majus)
On utilise les graines.

Principaux constituants : furanocoumarines (dont bergaptène), tanins.

Les graines ont un effet sédatif sur le système digestif
et sont diurétiques.
Elles aident à soigner l'asthme et l'angine.
Elles traitent le vitiligo et le psoriasis.

Cette plante peut provoquer des nausées, des vomissements,
des maux de tête ainsi que des allergies en cas
d'exposition prolongée au soleil.
A n'utiliser que sur prescription médicale.

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L'anacardier (Anacardium occidentale)
On utilise les noix, les feuilles, l'écorce, la racine, la gomme.

Principaux constituants : la gomme contient de l'acide anacardique,
antibactérien, fongicide et vermifuge. Elle tue vers et parasites.

Cet arbre est originaire des forêts et des prairies tropicales d'Amérique.
La noix de l'anacardier n'est pas très consommée, car il faut
d'abord lui ôter sa peau toxique.
Cette noix contient 45% de lipides et 20% de protéines.
Les feuilles calment les maux de dents et les gingivites.
Elles soignent le paludisme en Afrique occidentale.
On applique la gomme sur la lèpre, sur certaines
mycoses et sur les cors.
L'huile extraite du mésocarpe de la noix est caustique
et provoque des réactions inflammatoires.
Employée à doses infimes, cette huile fait disparaître
les verrues, les durillons, les teignes, les abcès.

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L'anémone chinoise (Pulsatilla chinensis)On utilise la racine.

Principaux constituants : lactones, pulsatoside et anémonol.

L'anémone chinoise est originaire d'Extrême-Orient.
Elle est conseillée en décoction contre les gastro-entérites.
La racine est aussi employée pour combattre
le paludisme et les infections vaginales.

A n'utiliser que sur avis médical.

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L'anémone pulsatile (Anemone pulsatilla).On utilise les parties aériennes séchées
(la plante fraîche est très irritante).

Principaux constituants : proto-anémonine (séchée donne l'anémonine
inactive), saponosides triterpéniques, tanins.

L'anémone pulsatile est efficace dans le traitement des troubles menstruels
(douleurs, irrégularités du cycle) et de l'anxiété.
Elle soigne également la toux.
Ses propriétés sédatives la rendent intéressantes dans l'insomnie.
Elle sert également à traiter la cataracte.

Ne pas utiliser sans avis médical.
Déconseillée pendant la grossesse.

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L'aneth ( Anethum graveloens)

On utilise les semences, l'huile essentielle et les feuilles.

Principaux constituants : huile essentielle, flavonoïdes, coumarines, xanthones, triterpènes.

L'aneth est stomachique, antispasmodique, diurétique.

Il favorise les règles et la lactation.
Il facilite la digestion et lutte contre les flatulences.
Il empêche les coliques des nourrissons.
L'aneth peut être intéressant contre la toux ou encore le rhume.

Infusion : 2 ou 3 cuillerées à café ( de semences) par litre d'eau, infuser 5 minutes.

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L'angélique ( Angelica archangelica)


On utilise la racine, les feuilles, les tiges et les semences.

Principaux constituants : huile essentielle, furanocoumarines.

L'angélique stimule la sécrétion de sucs digestifs, biliaires et pancréatiques.
Tous les symptômes d'une mauvaise digestion peuvent être
traités par de la tisane ou de la teinture d'angélique.
Elle stimule l'estomac, désinfecte l'intestin,
élimine les flatulences et a une action antispasmodique.

Autres indications traditionnelles : fatigue générale, anémie, acidité gastrique, insuffisance hépatique, troubles des règles.

En usage externe pour les affections buccales, les douleurs rhumatismales, les contusions.
On utilise la plante entière, les racines, les semences.

Infusion : 1 cuillerée à soupe par 1/4 de litre d'eau. A prendre après les repas.

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L'anis vert ( Pimpinella anisum)

On utilise les graines, l'huile essentielle.

Principaux constituants : huile essentielle, furanocoumarines, flavonoïdes, acides gras, stérols, protéines.

L'anis vert est antispasmodique, stomachique et carminatif.
C'est un stimulant général.

Il a des propriétés galactogogues (stimule la production de lait) et diurétiques.
Indiqué dans les dyspepsies, aérophagies, indigestions, vomissements, nausées...

On utilise les semences en infusion, une cuillérée à café par tasse d'eau bouillante.
Infuser 5 à 10 minutes. Après chaque repas.

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L'anone (Annona squamosa)On utilise les feuilles, l'écorce, le fruit, les graines.

Principaux constituants : sucres, mucilage et un alcaloïde cardiotonique.

Cet arbre est originaire de l'Amérique tropicale et des Antilles.

Les jeunes pousses sont utilisées pour soigner les rhumes
(en association avec la menthe poivrée).
Les feuilles font abaisser le taux d'acide urique.
L'anone est également conseillé pour combattre la dysenterie.
Il possède aussi des propriétés vermifuges.
Les graines servent à confectionner un insecticide.

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L'ansérine (Chenopodium ambrosioides)
On utilise les parties aériennes, les capitules.

Principaux constituants : huile essentielle (ascaridol, géraniol),
saponosides triterpéniques.

Cette plante est originaire d'Amérique centrale et du Sud,
ainsi que des Antilles.
Elle possède des propriétés vermifuges dues à l'ascaridol.
Elle soulage les coliques et les maux d'estomac.
Elle est également employée pour soigner les
toux spasmodiques et l'asthme.
En externe, elle est appliquée, en compresses, sur les hémorroïdes.

A n'utiliser que sous contrôle médical.
A hautes doses, l'ansérine est toxique.
Déconseillé pendant la grossesse.

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L'aralia (Aralia racemosa)
On utilise la racine.

Principaux constituants : huile essentielle, tanins, acides diterpénique.

Cette plante est originaire d'Amérique du Nord.
L'aralia stimule la transpiration, combat les rhumatismes,
l'asthme, la toux.
En cataplasme, elle traite diverses maladies de peau.

Déconseillé pendant la grossesse.

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L'arbousier commun (Arbatus unedo)On utilise les feuilles, les fruits.

Principaux constituants : arbutine (2,7%), méthyllarbutine et autres
hydroquinones, un principe amer et des tanins.

L'arbousier a des propriétés astringentes utiles en cas de diarrhée
et de dysenterie. Il est antiseptique et soigne les cystites, les urétrites.
En gargarisme, il soulage les maux de gorge.

Déconseillé pendant la grossesse et en cas d'affection rénale.

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L'arbre à Gutta (Eucomnia ulmoides)On utilise l'écorce.

Principaux constituants : alcaloïdes, flavonoïdes, iridoïdes,
lignanes, encomannes.

L'arbre à gutta est un tonique du foie et des reins.
Il réduit le besoin fréquent d'uriner.
Il fait baisser la tension artérielle.
Il agit également sur les douleurs lombaires
et sur celles des genoux.
Enfin, l'arbre à gutta réduit la sensibilité de
l'organisme aux composés mutagènes naturellement
présents dans l'alimentation.

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L'arbre à suif (Myrica cerifera)On utilise l'écorce de la racine.

Principaux constituants : triterpènes, flavonoïdes, tanins,
phénols, résines et gomme.

L'arbre à suif améliore la circulation sanguine, stimule la
transpiration et combat les infections bactériennes.
Il est efficace contre les rhumes, les rhumes, la grippe,
la toux et les maux de gorge.
Il améliore la résistance aux infections.
Il soigne les troubles digestifs (action astringente).
On l'utilise en gargarisme, contre les maux de gorge.
En infusion, il soigne les gingivites.
En application, une pâte à base d'écorce de racine en poudre
soulage les plaies et les ulcères cutanés.

Déconseillé pendant la grossesse.

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L'arbre Bael (Aegle marmelos)
On utilise le fruit, les feuilles, les racines.

Principaux constituants : coumarines, flavonoïdes,
alcaloïdes, tanins, caroténoïdes, huile essentielle.

Cet arbre est originaire d'Inde.
Lorsqu'il est à moitié mûr le fruit est astringent sur le
tube digestif et combat la diarrhée et la dysenterie.
Le fruit mûr est émollient et laxatif.
Il soulage les douleurs gastriques.
En Inde on utilise cet arbre pour soigner les otites.
Pour cela on brûle un morceau de racine trempée
dans de l'huile de margousier. L'huile brûlée est alors
introduite dans les oreilles (cette pratique rare
n'est pas à conseiller).

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L'arbre de neige (Chionanthus virginicus)On utilise l'écorce, la racine.

Principaux constituants : saponines, glucosides.

Cet arbre est originaire des Etats-Unis.

L'arbre de neige était utilisé par les Amérindiens et les colons
européens pour soigner les infections oculaires, les ulcères
de la bouche et les gencives douloureuses.
La souche de l'arbre agit sur le foie et est légèrement laxative.
On la prescrit pour soulager les douleurs de la vessies,
les calculs biliaires, la jaunisse et l'asthénie chronique.
Elle renforce les fonctions hépatiques et fortifie le
pancréas et la rate.
Elle pourrait abaisser le taux de sucre dans les urines.
L'arbre de neige a des propriétés apéritives et digestives.
La souche écrasée peut être préparée en cataplasme pour soigner
les irritations et les blessures.

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L'argémone du mexique (Argemone mexicana)
On utilise les parties aériennes,le latex, les graines.

Principaux constituants : alcaloïdes de type isoquinoléique,
semblables à ceux du pavot.

Cette plante pousse dans toutes les régions tropicales d'Amérique.
Le latex frais de l'argémone contient des constituants qui
dissolvent les protéines, ce qui le rend efficace
contre les verrues et l'herpès.
Entière, la plante calme légèrement la douleur.
A fortes doses, l'huile des graines est purgatives.
Les fleurs sont efficaces contre la toux
et d'autres affections pulmonaires.

Ne pas utiliser sans avis médical.

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L'argousier (Hippophaë rhamnoides)
On utilise les baies.

Principaux constituants : le fruits contient des flavonoïdes,
des flavones, des caroténoïdes, de l'acide ascorbique, des
vitamines A, C, E et de fortes proportions de minéraux
dont le soufre, le sélénium, le zinc et le cuivre.
Les graines contiennent de l'acide alpha-linolénique.

L'argousier accroît la résistance de l'organisme aux infections.
Légèrement astringentes, les baies sont utilisées en
décoction pour traiter les irritations et éruptions cutanées.
Les fruits, les graines, l'huile ont une action bénéfique
dans la guérison des blessures et il peuvent remédier
aux troubles circulatoires, comme dans l'artériosclérose.

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L'aristoloche (Aristolochia clematitis)
On utilise la racine, les parties aériennes.

Principaux constituants : acide aristolochique, huile essentielle et tanins.

L'aristoloche servait à soigner les plaies et les morsures de serpents.
Prescrite après l'accouchement pour empêcher les infections,
elle accélérait le retour des règles et était un abortif redoutable.
En décoction, l'aristoloche guérissait les ulcères.
Les chinois ont démontré les propriétés cicatrisantes de l'acide aristolochique.
Celui-ci est aussi cancérigène et toxique pour les reins.

En raison de sa toxicité, cette plante n'est plus employée aujourd'hui.

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L'armoise (Artemisia vulgaris)

On utilise les feuilles, les racines.

Principaux constituants : huile essentielle, lactones sesquiterpéniques, alcool triterpénique.

L'armoise est indiquée dans les règles difficiles et les digestions pénibles.
Elle est fortifiante.
Elle peut être administrée pendant une longue période à faible dose pour stimuler l'appétit et les fonctions digestives
et améliorer l'assimilation des aliments.
C'est également un excellent vermifuge.

En usage externe elle est utilisée dans les plaies infectées, les ulcères.

Infusion : 2 ou 3 cuillérées à soupe de plante par litre d'eau.
Infuser 10 minutes. 2 à 4 tasses par jour.

Comme vermifuge : une tasse 15 minutes avant le petit déjeuner 3 matins de suite, à renouveler.

Déconseillée pendant la grossesse.
Accélère l'apparition des règles.

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L'arnica ( Arnica montana)

On utilise les fleurs, les rhizomes.

Principaux constituants : lactones sesquiterpéniques, flavonoïdes et huile essentielle (thymol).

L'arnica est toxique en usage interne.

En usage externe, il soulage les contusions, les entorses, les douleurs musculaires,
les furoncles, les piqûres d'insectes, les jambes lourdes.
Il résorbe les hématomes.
On ne doit pas l'utiliser sur des plaies ouvertes.
On le retrouve incorporé à différentes pommades ou huiles de massage.

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L'asclépiade tubéreuse (Asclepias tuberosa)On utilise la racine.

Principaux constituants : cardénolides, flavonoïdes.

L'asclépiade soulage la douleur et l'inflammation de la plèvre.
Elle est efficace dans le traitement des affections respiratoires.
Elle favorise l'expectoration des mucosités, combat l'inflammation
et réduit la fièvre en stimulant la transpiration.
La racine est utilisée en cas de diarrhées et de dysenterie.

Déconseillée pendant la grossesse.

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L'artichaut ( Cynara scolymus)

On utilise les feuilles, les capitules, la racine.

Principaux constituants : acides phénols, acides alcool, cynathine hépatoprotecteur, flavonoïdes,
cynaropicrine (amer), inuline, sels de potassium et de magnésium.

L'artichaut est hépato-protecteur.
Il protège la cellule hépatique dans le cas d'hépatite, de cirrhose...
Il stimule les sécrétions digestives, en particulier la bile.
Il est efficace dans le traitement des affections biliaires, des nausées, des indigestions et des ballonnements.
Il contribue à faire baisser le taux de cholestérol sanguin.
Il régularise également le taux de sucre dans le sang. Il est pour cela indiqué dans le traitement du diabète précoce.
Il a aussi des propriétés diurétiques et antirhumatismales.

Infusion : 1 cuillerée à café de feuilles dans une tasse d'eau bouillante.
Infuser 10 minutes.
Une tasse avant les repas (préparation très amère)

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L'asperge (Asparagus officinalis)

On utilise la racine, les pousses.

Principaux constituants : glucides (fructosanes), saponoside,
asparginine, flavonoïdes.

L'asperge est un diurétique puissant, qui soigne de nombreuses
affections urinaires, dont la cystite.
Elle possède également des propriétés laxatives et sédatives.
Elle améliore les états rhumatismaux en favorisant l'évacuation
par les urines des toxines accumulées dans les articulations.

Ne pas utiliser en cas de maladies rénales.

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L'astragale (Astragalus membranaceus)
On utilise la racine.

Principaux constituants : saponines triterpéniques, isoflavonoïdes,
polysacchharides, phytostérols.

L'astragale (Huang chi, nom chinois) est originaire de la Mongolie et de la Chine.
Ses effets sont nombreux :
elle favorise la résistance au froid,
elle stimule les défenses immunitaires (utile en cas d'affections virales,
comme de simples rhumes).
Elle est diurétique, antivirale.
Etant un vasodilatateur, l'astragale diminue les sueurs excessives.
Elle est efficace contre la rétention d'eau et pour étancher la soif.
Elle permet à l'organisme de bien fonctionner.
Elle soigne les organes sujets à prolapsus, notamment l'utérus,
et se montre efficace en cas de saignements utérins.

Décoction : contre l'anémie, préparer une décoction avec 12g de racine
d'astragale et 12g d'angélique chinoise. Boire deux tasses par jour.

Racine séchée cuite : pour un effet stimulant, faire cuire chaque jour
de 5 à 10g de racine nature, ou avec une cuillerée à café de miel.

Rhumes : préparer une décoction avec 20g de racine d'astragale
et 5g de cannelle.
Boire une tasse une fois par jour.

Teinture : pour les sueurs nocturnes, prendre une cuillerée à café
avec de l'eau 1 ou 2 fois par jour.

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L'aubépine ( Crataegus oxyacatha)


On utilise les fleurs et les baies.

Principaux constituants :flavonoïdes (rutine, quercitine), triterpènes, proanthocyanes,
polyphénols (tanins), coumarines, amines (triméthylamine-uniquement dans les fleurs).

L'aubépine fortifie le coeur en cas de baisse d'activité de celui-ci et atténue la sensation de pression
et d'oppression dans la région cardiaque.
C'est un sédatif du système cardio-vasculaire.
On l'utilise en cas de stress, d'angoisse.
Elle régule la tension artérielle (hypo ou hypertension).

Autres indications : dyspepsies, athérosclérose, bourdonnements d'oreille,
lithiases urinaires et biliaires (baies), diarrhées, dysenteries (baies).

Infusion : 1 cuillerée à soupe par tasse d'eau bouillante (250 ml), infuser 10 minutes.
2 à 4 tasses par jour.

Vin à l'aubépine
1OO g de gui
50 g d'aubépine
1 litre de vin blanc
Laisser macérer une semaine.
Prendre un petit verre à goutte avant le repas (2 fois par jour)

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L'aspérule odorante ( Asperula officinalis)

On utilise les sommités fleuries ( les parties aériennes).

Principaux constituants : iridoïdes, coumarines, tanins et un peu d'anthraquinones et des flavonoïdes.

Cette plante a des propriétés diurétiques et digestives.

Elle est stimulante hépatique et calmante du système nerveux.
Elle est souvent recommandée dans les problèmes d'insomnie
( pour les adultes comme pour les enfants).
Elle peut être intéressante dans le traitement des varices
et des phlébites (propriétés anti-inflammatoires).

Il faut veiller à ne pas l'ingérer en trop grande quantité.

infusion : 1 cuillerée à café par tasse d'eau ( ne pas faire bouillir), infuser 3 à 5 minutes.
3 tasses par jour.

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L'augusture (Galipea officinalis)
On utilise l'écorce.

Principaux constituants : principes amers, alcaloïdes,
huile essentielle (1 ou 2%).

Cet arbre est originaire des Antilles et de l'Amérique du Sud tropicale.
L'augustre stimule l'estomac et l'appareil digestif en général.
L'écorce est prescrite pour traiter les digestions difficiles,
la diarrhée et la dysenterie.
Elle possède également des propriétés fébrifuges.

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L'avoine (Avena sativa)
On utilise les grains, les tiges séchées.

Principaux constituants : saponines, alcaloïdes, trigonelline,
acide silicique, amidon, protéines, vitamines B, sels minéraux.

L'avoine est très nutritive.
Elle abaisse le taux de cholestérol et fortifie l'organisme.
Elle soigne l'asthénie et un grand nombre de troubles nerveux.
Elle traite les dépressions, les états d'épuisement physiques
et mentaux et l'insomnie.
L'avoine accélère la convalescence.
Une décoction ajoutée à l'eau du bain soulage démangeaisons et eczéma.

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L'aulne ( Alnus glutinosa)

On utilise l'écorce et les feuilles, ainsi que les bourgeons (gemmothérapie)

Principaux constituants : lignanes, tanins, émodine, glucosides.

L'aulne (ou aune) a des propriétés astringentes, fébrifuges et cicatrisantes.
Il est souvent conseillé en bain de bouche ou en gargarisme pour traiter les maux de dents, des gencives ou de gorge.
Il diminuera l'inflammation.
Il est indiqué dans le traitements des hémorragies (internes et externes), et pour accélérer la guérison des blessures.
Les feuilles d'aulne peuvent atténuer les douleurs mammaires des femmes qui allaitent.

Usage interne : on utilise la poudre d'écorce.

Usage externe : décoction ( écorce) en gargarismes pour traiter les maux de gorge et les angines.

Applications de feuilles chauffées pour traiter les rhumatismes, les douleurs mammaires...

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L'aigremoine ( Agrimonia eupatoria)

On utilise les parties aériennes.

Principaux constituants : tanins, flavonoïdes, huile essentielle, polysaccharides.

L'aigremoine est une plante recommandée aux fumeurs, aux orateurs et aux chanteurs dont elle éclaircit la voix.
C'est l'un des meilleurs remèdes contre les pharyngites.

L'aigremoine est un cicatrisant de premier ordre. Elle peut arrêter l'hémorragie et accélérer la cicatrisation.

C'est un tonique des muqueuses de la bouche et de la gorge (en gargarisme en cas de maux de gorge).

Elle est efficace également contre la diarrhée.

Elle a une action positive sur la digestion.

Autres indications : lithiase rénale, diabète, asthme, rhumatismes, arthrites.

Infusion : 2 à 4 cuillerées à soupe de plante par litre d'eau frémissante.

Usage externe, faire une décoction, 3 poignées de plante par litre d'eau, bouillir 3 minutes
( pour les plaies, ou en compresses chaudes pour les entorses, les contusions)

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L'ail ( Alium sativum)

On utilise l'ail entier, les gousses, le bulbe.

Principaux constituants : huile essentielle, glucides, sélénium, vitamines A, B, C et E, composés soufrés.

Les propriétés de l'ail sont nombreuses : antiseptique intestinal et pulmonaire, tonique, stimulant général, antibiotique, hypotenseur, vermifuge, hypoglycémiant.

Il prévient (et réduit) les caillots sanguins.
Il a une action bénéfique sur les taux sanguins de triglycérides et de cholestérol.
Il fluidifie le sang.
Il diminue la tension artérielle.
Il peut être utile dans le diabète de par son action sur la glycémie (il fait baisser le taux de sucre du sang).
L'ail est à ne pas négliger dans les maladies respiratoires : bronchites, rhumes, grippes...
Il a une action très positive au niveau du système digestif ( élimination des parasites intestinaux).
On l'utilise essentiellement en cuisine, mais aussi en teinture mère, huile essentielle.

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L'ailante (Ailanthus glandulosa)

On utilise l'écorce de l'arbre et l'écorce
de la racine.

Principaux constituants : quassinoïdes (ailantine et quassine),
flavonoïdes, tanins.

L'ailante est un arbre originaire de Chine et d'Inde.
Il est utilisé pour combattre la diarrhée et la dysenterie.
Son écorce est vermifuge.
Elle diminue également les pertes vaginales et traite
la blennorragie et le paludisme.
L'ailante est aussi antispasmodique et régularise
le rythme cardiaque.

A utiliser sous contrôle médical.

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L'amarante (Amaranthus hypochondriacus)
On utilise les parties aériennes.

Principaux constituants : tanins et un pigment rouge servant
à teindre les aliments et médicaments.

L'amarante est originaire d'inde.
Elle est astringente.
Elle arrête les hémorragies et traite les diarrhées.
En décoction, elle diminue les règles trop abondantes,
régule les pertes blanches, soigne la dysenterie.
En gargarisme, elle apaise les inflammations du pharynx
et les aphtes.

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L'arrow-root (Maranta-arundinacea)
On utilise le rhizome.

Principaux constituants : amidon neutre (25 à 27%).

Aux Antilles, les Arawaks considèrent l'arrow-root comme un ingrédient
essentiel dans la diète quotidienne.
On en retrouve la trace, aussi loin que vers les années 1600.
Ils le surnomment "aru-aru," qui signifie mets entre les mets.
Ils cultivaient aussi cette plante pour ses propriétés curatives.
L'arrow-root est une fécule brute, très digeste, qui est extraite des rhizomes
ou des bulbes de certaines plantes tropicales.
On mélange souvent dans notre esprit l'arrow-root et le tapioca.
Il arrive souvent que certains manufacturiers vendent de la poudre
de tapioca sous le nom d'arrow-root, car le processus de transformation
est moins exigeant, par conséquent, son coût de revient est moins dispendieux.
L'arrow-root authentique provient de la Maranta arundinacea;
le tapioca, par contre, est extrait du rhizome du manioc ou cassava -
Manihot utilissima ou Manihot esculenta.
Seule la fécule provenant de la Maranta peut bénéficier de l'appellation "arrow-root".
Les autres provenances doivent s'appeler "fécule" suivi du produit dont elle est extraite -
fécule de maïs, de tapioca, etc.
Les grains d'arrow-root sont un peu plus gros que ceux du tapioca.

L'arrow-root est émollient et nutritif.
Il est conseillé en cas d'acidité gastrique, d'indigestion
et de colique.
Associé à des plantes antiseptiques comme la myrrhe odorante,
il est utilisé en cataplasme ou en onguent.

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L'aunée ( Inula helenium)

On utilise la racine.

Principaux constituants : inuline, huile essentielle, saponines triterpéniques, phytostérols, polyacétylènes.

L'aunée officinale est une plante aux multiples propriétés.

Elle est antiseptique, expectorante, sudorifique, tonique, stimulante de l'appétit, vermifuge, sédative.

On l'utilise dans les affections respiratoires, et bronchiques en particulier.
La plante est très efficace dans la bronchite chronique et l'asthme.
Elle facilite l'expulsion des mucosités des bronches.
La plante doit son efficacité à sa double action apaisante et expectorante sur les bronchioles.
Elle permet de combattre les infections.
L'aunée a également une action positive sur l'appétit et la digestion.
C'est aussi un vermifuge très efficace.

Décoction : 1 cuillerée à café de racine d'aunée par tasse d'eau (bouillir 5 minutes).

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L'aurone mâle (Artemisia abrotanum)On utilise les parties aériennes.

Principaux constituants : huile essentielle, abrotine, coumarines.

L'aurone est un fortifiant amer.
Elle renforce et contrôle le fonctionnement de l'appareil digestif
en stimulant la production des sécrétions gastriques et intestinales.
Cette plante est également vermifuge et favorise
ou provoque l'apparition des règles.

A éviter pendant la grossesse.
Ne convient pas aux enfants de moins de 12 ans.

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L'avocatier (Persea americana)
On utilise les feuilles, l'écorce, les graines, le fruit.

Principaux constituants : feuilles et écorce : huile essentielle,
flavonoïdes, tanins.
Pulpe : graisses insaturées, protéines, sesquiterpènes,
vitamines A, B1, B2.

Les feuilles et l'écorce sont astringentes. Elles calment la toux, favorisent
l'expulsion des gaz, stimulent le flux menstruel.
Le fruit est émollient. Il favorise l'expulsion des gaz.
Il est également vermifuge.

Les feuilles et l'écorce des jeunes tiges stimulent les menstruations
et peuvent interrompre la grossesse.
Les feuilles soignent la diarrhée, les ballonnements, les occlusions
hépatiques et calment la toux.
Elles abaissent le taux d'acide urique, responsable de la goutte.

Le fruit a un effet vermifuge.
La pulpe de l'avocat serait aphrodisiaque.
En application externe elle rafraîchit et adoucit la peau,
guérit les plaies suppurantes et accélère la pousse des cheveux.

Décoction de feuilles ou d'écorce : pour enrayer la diarrhée.
Boire une tasse 3 fois par jour.

Pulpe écrasée : pour accélérer la guérison des blessures.
Appliquer un peu de pulpe d'avocat en purée 3 fois par jour.

L'huile essentielle, extraite des graines, soigne les peaux abîmées.

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Le bassia (Madhuca spp.)

On utilise les fleurs, les feuilles, l'huile des graines.

Principaux constituants : alcaloïde, saponine et huile fixe (beurre de Mahwah).

Le bassia est un arbre originaire du centre et du nord de l'Inde.
Il a des propriétés expectorantes que l'on utilise pour traiter des affections
respiratoires comme la bronchite.
Les fleurs favorisent la montée de lait.
En cataplasme, les feuilles soignent les eczémas.
L'huile des graines est laxative. Elle calme les douleurs des hémorroïdes et,
en application, traite les prurits cutanés.

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L'ayahuasca (Banisteriopsis caapi)On utilise l'écorce.

Principaux constituants : alcaloïdes indoliques (dont l'harmine,
principal alcaloïde, l'harmaline et la tétrahydroharmine), très hallucinogènes.

Cette plante est originaire de la jungle amazonienne.
Dans les tribus amazoniennes, le chaman s'en sert pour communiquer
avec le monde des esprits, d'où provient la maladie, et intercéder
au nom du patient et de la communauté afin d'obtenir, au profit
de tous, le rétablissement de la santé et de l'harmonie.
Au-delà de ses propriétés psychotropes, l'écorce possède une action
purgative et provoque des vomissements.
A faibles doses, elle sert de dépuratif léger.

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La badiane ( Illicium verum)

On utilise le fruit ( anis étoilé).

Principaux constituants : huile essentielle (anéthol, méthyle chavicol, safrol) aux propriétés antibactériennes.

La badiane a des propriétés énergétiques, antispasmodiques, diurétiques et digestives.
Elle est indiquée contre les flatulences, les indigestions, les coliques
(également chez l'enfant).
On l'associe souvent au fenouil pour soulager les hernies douloureuses
et les spasmes, et détendre les muscles.
En Chine, on l'utilise pour soigner le rhumatismes,
les douleurs dorsales et les hernies.

On trouve parfois dans le commerce la badiane du Japon, or cette dernière est toxique.
Il faut utiliser la badiane de Chine.


On l'emploie sous forme d'infusion.

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Le badamier (Terminalia arjuna)
On utilise l'écorce.

Principaux constituants : tanins, saponines triterpéniques,
flavonoïdes, phytostérols.

On trouve le badamier dans tout le sous-continent indien.
C'est un stimulant cardiaque.
Il traite l'insuffisance cardiaque et les oedèmes.
Il abaisse le taux de cholestérol.
Il diminue la tension artérielle et améliore la circulation sanguine.
Il est efficace contre l'angine de poitrine ou les troubles coronariens.
Il stabilise le rythme cardiaque.
En Inde, le badamier est également considéré comme aphrodisiaque.

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Le balsamier (Commiphora molmol)On utilise la résine (myrrhe), l'huile essentielle.

Principaux constituants : gomme, polysaccharides, résine,
huile essentielle (heerabolène, eugénol).

La myrrhe a des propriétés astringentes, antiseptiques, antibactériennes,
anti-inflammatoires, expectorantes, antispasmodiques, stimulantes.
Elle s'utilise en poudre ou en teinture.
C'est un tonique, un aphrodisiaque et un dépuratif.
Elle a la réputation d'améliorer les facultés intellectuelles..
Elle possède une remarquable efficacité en cas de maux de gorge,
d'aphtes et de gingivites.
La teinture diluée s'emploie en bains de bouche
pour cicatriser les muqueuses.
En externe, la myrrhe est remarquable contre l'acné, les furoncles
et les inflammations bénignes de la peau.

Teinture : contre les aphtes, appliquer en petite
quantité toutes les heures.

Poudre : frotter un peu de poudre sur les
gencives douloureuses 3 fois par jour.

Huile essentielle : en cas de sinusite, diluer 3 gouttes
dans 1 cuillerée à café d'huile d'amande douce.
Masser doucement.

Bains de bouche : contre les maux de gorge, diluer 1 cuillerée
à café de teinture dans 100ml d'eau et utiliser en bain de bouche.

Gélules : en cas d'inflammation bronchique, prendre une gélule
de 300mg 2 fois par jour.

Voir aussi les huiles essentielles.

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La ballote ( Ballota foetida)

On utilise les parties aériennes.

Principaux constituants : diterpénoïdes, flavono&iumldes, tanins, saponine, huile essentielle.

la ballote possède à la fois des propriétés sédatives, anxiolytiques et antidépressives.
On peut mettre à profit les vertus de la ballote dans le traitement de la nervosité, de l'anxiété,
de l'angoisse et des troubles nerveux liés à la ménopause.
On l'utilise favorablement pour traiter les troubles de l'endormissement et du sommeil chez les plus anxieux.
Entièrement dénuée de toxicité,
la ballote s'utilise couramment chez l'enfant en remplacement des benzodiazépines.
A savoir également que la ballote calme la toux et la digestion difficile et douloureuse ; en effet cholérétique,
elle arrive à tripler le volume de bile secrétée par demi-heure et favorise alors la digestion.
La ballote poss&egrve;de des propriétés vermifuges contre les ascaridés et oxyures.
Elle est également antivomitive.
elle peut se révéler très utile quand ces nausées découlent de dysfonctionnement de l'oreille interne (
tel le syndrome de Ménière),

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Le bambou épineux (Bambusa arundinacea)On utilise la racine, les feuilles, les bourgeons.

Principaux constituants : le jus de bambou épineux contient
beaucoup de silice.

Les propriétés astringentes et rafraîchissantes de la racine
servent à soigner les douleurs articulaires et l'asthénie.
Les feuilles favorisent le flux menstruel et soulagent les règles abondantes.
Elles tonifient l'estomac et recèlent des propriétés
vermifuges et aphrodisiaques.
Les jeunes bourgeons traitent nausées, indigestions et flatulences.
En cataplasme, ils drainent les blessures infectées.
Le jus, riche en silice, consolide les tissus cartilagineux
en cas d'affections telles que l'ostéoarthrite et l'ostéoporose.

Le bambou tabashir présente des propriétés similaires.

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Le bananier (Musa spp.)
On utilise le fruit, les feuilles, la racine.

Principaux constituants : le fruit contient des flavonoïdes
et est riche en vitamines du groupe B, C et E, en potassium
sérotonine et noradrénaline.

Les bananes encore vertes sont astringentes et antidiarrhéiques.
Les feuilles séchées du bananier des Antilles servent à
préparer un sirop utilisé à Cuba pour soigner la toux
et les affections pulmonaires telles que la bronchite.
La racine, très astringente, a été prescrite contre les crachements de sang.

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Le banian (Ficus benghalensis)
On utilise le fruit, l'écorce, les feuilles,
le latex, les racines aériennes.

Principaux constituants : kétones, stérols, ficussine,
furanocoumarines (bergaptène).

Cet arbre (figuier d'Inde) pousse à l'état sauvage en Inde et au Pakistan.
Les feuilles et l'écorce traitent la diarrhée, la dysenterie et les saignements de nez.
Le latex, comme celui d'autres espèces de ficus, est appliqué sur
les hémorroïdes, les verrues et les articulations douloureuses.
Le fruit est laxatif, et on mâche les racines pour prévenir les gingivites.
L'écorce traite le diabète.

Le latex est toxique et ne doit pas être consommé par voie orale.

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La bardane ( Arctium lappa)

On utilise la racine, les feuilles, les fruits et les graines.

Principaux constituants : glucosides amers, flavonoïdes, tanins, polyacétylène, huile essentielle, inuline, lignanes, coumarines.

La bardane fait partie des grands classiques de la phytothérapie.
Elle a des propriétés antibactériennes, fongicides, hypoglycémiantes.
C'est un détoxicant tout à fait exceptionnel.
Elle élimine les déchets de l'organisme.
Elle pourrait aussi faciliter l'élimination des métaux lourds.
La bardane traite les problèmes de peau chroniques ( acné, eczéma, psoriasis, furoncles...).
Elle peut s'avérer utile également dans les rhumatismes, arthrites.
Généralement, on l'incorpore à d'autres plantes pour éviter une élimination trop importante.

Décoction (racine) : 4 cuillerées à soupe pour un litre d'eau. Bouillir 10 minutes.
Cure de trois semaines ( de préférence mélangée à d'autres plantes comme le pissenlit, la pensée sauvage...).

L'infusion de graines est utilisée en externe pour traiter l'acné et les furoncles.

On fait aussi des cataplasmes de feuilles ( abcès, furoncles).

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Le basilic commun (Ocimum basilicum)
On utilise les feuilles, les sommités fleuries, l'huile essentielle.

Principaux constituants : huile essentielle (linalol, méthyl-chavicol,ainsi
que de petites quantités de cinnamate de méthyle, de cinéol et autres terpènes).

Le basilic est efficace en cas de flatulences, de maux d'estomac, de coliques et d'indigestions.
Il prévient et soulage les nausées et vomissements.
Il possède des propriétés vermifuges.
Du fait de son action sédative légère, il est utilisé pour soigner
l'irritabilité, la dépression, l'anxiété et les troubles du sommeil.
On le prescrit également contre l'épilepsie, la migraine et la coqueluche.
En usage externe, les feuilles de basilic éloignent les insectes.
Le jus de feuilles soulage morsures et piqûres d'insectes.
Le basilic exerce une action antibactérienne.

Voir aussi l'huile essentielle de basilic.

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Le baumier du Canada (Abies balsamea)On utilise l'oléorésine et les feuilles.

Principaux constituants : oléorésine à odeur de térébenthine.

Cet arbre est originaire d'Amérique du Nord.
On récolte la résine au printemps.
Le baumier du Canada est antiseptique et stimulant.
Il est utilisé contre les sécrétions nasales abondantes, les
maladies pulmonaires (bronchites) et les infections urinaires (cystites).
En friction sur la poitrine ou appliqué en cataplasme, le baumier du canada
traitait les infections respiratoires.
Il est peu utilisé de nos jours.

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Le baumier du Pérou (Myroxylon pereirae)
On utilise l'oléorésine.

Principaux constituants : 50 à 65% d'huile essentielle
(benzoate de benzyle et cinnamate de benzyle) et résines.

Le baumier du Pérou est un antiseptique puissant.
Comme il facilite la cicatrisation, on l'emploie
pour soigner les maladies de peau.
En usage interne, il est utilisé plus particulièrement pour traiter
la bronchite, l'emphysème pulmonaire et l'asthme, ainsi
que les maux de gorge et la diarrhée.

Risques d'allergies cutanées.

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La belladone (Atropa belladona)
On utilise les feuilles séchées, fraîches, la racine.

Principaux constituants : alcaloïdes, flavonoïdes, coumarines, nicotine.

Cette plante doit son nom de "belladona" (belle dame) au fait que
les italiennes l'utilisaient pour dilater leurs pupilles et
paraître ainsi plus séduisante.

Les alcaloïdes présents dans la belladone paralysent le système
nerveux parasympathique, qui contrôle involontairement les activités
du corps, d'où une réduction de la salive, des sécrétions gastrique,
intestinale et bronchique ainsi qu'un ralentissement de l'activité
du système urinaire et des intestins.
Ils augmentent les pulsations cardiaques et dilatent les pupilles.

On prescrit la belladone pour détendre les organes contractés
et soulager les coliques et les douleurs intestinales.
Elle soigne les ulcères gastriques en réduisant la production
d'acidité et diminue les spasmes du système urinaire.
Dans le cadre de la maladie de Parkinson, la plante diminue les
tremblements, la rigidité et améliore la parole et la mobilité.

A n'utiliser que sous contrôle médical.
La belladone peut être mortelle si mal dosée.

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Le benjoin de Sumatra (Styrax benzoin et S. paralleloneurus)On utilise la résine balsamique.

Principaux constituants : esters, triterpènes dérivés de l'acide
oléanolique, acide cinnamique et benzoïque, vanilline.

Le benjoin de Sumatra est un arbrisseau originaire de l'Asie du Sud-Est.
Il pousse dans les forêt tropicales.
On récolte la gomme à partir d'incisions pratiquées dans l'écorce des
arbrisseaux âgés d'au moins 7 ans.

La gomme de benzoin de Sumatra est puissamment antiseptique et astringente.
On l'applique pour renforcer les tissus et désinfecter les blessures et les ulcères cutanés.
En usage interne, elle calme les douleurs, stimule la toux et désinfecte les voies urinaires.
On en fait également un baume antiseptique et expectorant utilisé en
inhalation contre les maux de gorge, les rhumes, l'asthme et la bronchite.

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Le benjoin français (Imperatoria ostruthium)
On utilise la racine.

Principaux constituants : huile essentielle comprenant du limonène,
du phelladrène, de l'alphapinène et un sesquiterpène et coumarines.

L' impératoire (benjoin français) n'est plus très utilisé de nos jours.
Sa racine a une action réchauffante sur l'organisme.
Tonique amer, cette plante agit efficacement sur le système digestif.
Elle soulage les flatulences et les coliques, combat les rhumes,l'asthme
et les bronchites et peut être utile contre les troubles menstruels.

Appliqué sur la peau, l'impératoire peut provoquer une
réaction allergique aux rayons du soleil.

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La benoîte (Geum urbanum)On utilise les parties aériennes, les racines.

Principaux constituants : glucosides phénoliques, tanins, huile
essentielle (eugénol) et parfois lactones sesquiterpéniques.

La benoîte est astringente.
Elle traite les affections buccales, de la gorge et de l'appareil digestif.
Elle raffermit les gencives, soigne les aphtes et, en
gargarisme, traite les affections du pharynx et du larynx.
Elle soulage les maux d'estomac, les irritations du côlon, la diarrhée et la dysenterie.
Sous forme d'onguent, elle soulage les hémorroïdes.
Elle réduit les pertes vaginales et peut faire baisser la fièvre.

Infusion : 4 cuillerées à soupe par litre d'eau. Infuser 10 minutes.
Boire 1/2 litre par jour, entre les repas.

Usage externe : décoction de 30g de plante par litre d'eau.
En lavages et compresses.

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La beta (Trillium erectum)
On utilise le rhizome.

Principaux constituants : saponines stéroïdiques, tanin, résine,
huile fixe, huile essentielle.

Cette plante est originaire d'Amérique du Nord.
Elle est efficace contre les hémorragies utérines survenant pendant ou hors du cycle menstruel.
On l'emploie pour traiter les hémorragies dues à un fibrome utérin.
On la conseille également en cas de sang dans les urines ou de crachats sanglants.
Elle facilite l'accouchement.
En douche vaginale, elle agit contre les pertes blanches et la candidose.

Fortement déconseillé pendant la grossesse.

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Le bétel (Piper betle)On utilise les feuilles, la racine, le fruit.

Principaux constituants : 1% d'huile essentielle (cadinène,
chavicol, chavibétol, cinéol).

Le bétel est une plante grimpante originaire de Malaisie et du sud de l'Inde.
Les feuilles de bétel sont stimulantes légères.
Elles provoquent une sensation de bien-être.
Elles agissent aussi sur le système digestif, en stimulant la sécrétion salivaire,
en réduisant les flatulences et en éliminant les vers.
La médecine ayurvédique leur attribue une action aphrodisiaque.
En Chine, la racine, les feuilles et les fruits sont parfois utilisés
comme tonique léger et pour améliorer le fonctionnement de l'estomac.

Ne pas mâcher la plante (risque de cancer de la bouche).

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La betterave sauvage (Beta vulgaris)On utilise la racine.

Principaux constituants : bétaïne (favorise la régénération des
cellules du foie et le métabolisme des graisses).

La betterave blanche protège le foie, les voies biliaires
et la vésicule. Elle influe sur l'assimilation des graisses
par l'organisme et abaisse le taux des lipides dans le sang.

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La bétoine ( Stachys officinalis)

On utilise la racine et les feuilles.

Principaux constituants : strachydrine, bétonicine, bétaïne, choline et tanins.

La bétoine a des propriétés toniques, stomachiques, apéritives, fébrifuges, sédatives.
Elles soulage les maux de tête, les névralgies faciales.
Elle peut être intéressante en cas de stress, d'anxiété.
Elle traite le syndrome prémenstruel et les maux de tête dus à la sinusite.
Elle améliore la digestion.

Autres indications : affections pulmonaires, goutte, rhumatismes.

On la déconseille pendant la grossesse.

Infusion : 1 cuillerée à café de feuille par tasse d'eau. Infuser 5 à 10 minutes.

Décoction de racine ( à prendre modérément car peut provoquer des vomissements ), 1 cuillerée à café par tasse d'eau, bouillir 10 minutes.

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Le bidens (Bidens tripartita)
On utilise les parties aériennes.

Principaux constituants : flavonoïdes, xanthophylles,
huile essentielle et tanins.

Le bidens pousse dans toute l'Europe et dans d'autres régions tempérées.
Il est astringent et diurétique.
Il soigne les reins et la vésicule biliaire.
Il est efficace en cas d'hémorragies utérines et de présence de sang dans les urines.
Il agit en cas d'ulcères d'estomac, de diarrhées et de coliques.
Le bidens est conseillé dans les troubles de l'appareil digestif.

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La bistorte (Polygonum bistorta)
On utilise les feuilles, le rhizome.

Principaux constituants : polyphénols (acide ellagique), tanins,
phlobaphènes, flavonoïdes et traces d'émodine.

La bistorte est fortement astringente, tonique, vulnéraire.
On l'utilise sur les blessures pour arrêter les saignements.
En bain de bouche et en gargarisme, elle raffermit les gencives
et soigne les aphtes et maux de gorge.
En application, elle désinfecte les brûlures légères et les petites plaies.
En douche vaginale, elle réduit les pertes blanches.
En onguent, elle soigne les hémorroïdes et les fissures anales.
En interne, elle traite les ulcères d'estomac, l'inflammation
du côlon, la dysenterie et les problèmes gastro-intestinaux.
On la conseille également contre certains problèmes urinaires
et contre les infection des voies respiratoires.

Décoction : 4 cuillerées (racine) par litre d'eau. Bouillir 5 minutes.
Boire 4 tasses par jour.

Usage interne : 2 poignées par litre d'eau. Bouillir 15 minutes.

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Le bleuet ( centaurea cyanus)

On utilise les fleurs, la plante entière.

Principaux constituants : flavonoïdes, chicine, un amer, anthocyanosides et composés acétyléniques.

Le bleuet est dépuratif, diurétique, antirhumatismal, fébrifuge, calmant.

Les pétales ont une action fortifiante, amère et stimulante.
Ils facilitent la digestion, renforcent l'activité du foie et la résistance
à l'infection.
Les graines servent de laxatifs légers chez l'enfant.
Les feuilles, en décoction, soulagent les douleurs rhumatismales.

Infusion : 4 cuillerées à soupe de pétales par litre d'eau, infuser 10 minutes. Boire 3 tasses par jour entre les repas.

En usage externe, on utilise le bleuet pour traiter les conjonctivites.

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Le bois de gaiac (Guaiacum offincinale)
On utilise le bois, la résine.

Principaux constituants : lignanes, résine, vanilline, terpènes.

Cet arbre est originaire d'Amérique du Sud et des Antilles.
Le bois de gaiac (bois de vie) a des propriétés anti-inflammatoires.
Il soulage les douleurs et les inflammations articulaires.
Il est diurétique et laxatif.
Il stimule la transpiration et accélère l'élimination des toxines.
Il est efficace contre la goutte.
En externe, on utilise la teinture sur les zones atteintes de rhumatismes.
On applique de la résine sur les dents douloureuses.
La décoction de copeaux est un anesthésique local qui traite les
rhumatismes articulaires et l'herpès.

Le bois de gaiac est soumis à des restrictions légales dans certains pays.

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Le mézéréon (Daphne mezereum)

On utilise la racine, l'écorce de la racine et du reste de la plante.

Principaux constituants : diterpènes, mucilage, coumarines, tanins.

Le mézéréon (bois gentil) est un arbrisseau originaire d'Europe,
d'Afrique du Nord et de l'ouest de l'Asie.
Trop toxique pour être absorbé, il est parfois utilisé comme calmant externe.
En application, il accélère la circulation sanguine et atténue les douleurs rhumatismales.

Le mézéréon ne doit pas être ingéré.
A n'utilisé que sous contrôle médical.
Ne jamais l'appliquer sur une plaie.

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Le bois noir (Albizzia lebbeck)
On utilise l'écorce des pousses, les fleurs, les graines.

Principaux constituants : saponines, glucosides cardiotoniques,
tanins et flavonoïdes.

L'écorce de bois noir a des propriétés anti-allergiques et se prend
oralement (et localement) pour soulager des problèmes d'eczéma,
d'urticaire, de rhume des foins et d'asthme.
La plante fait baisser le taux de cholestérol et est efficace pour
traiter les troubles liés aux taux d'acides gras dans le sang.
On la prend également en décoction ou en teinture.
En médecine ayurvédique, l'écorce soulage l'asthme.
Les fleurs s'utilisent contre la toux et la bronchite et les
graines contre les affections cutanées.

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Le bois piquant (Zanthoxylum americanum)On utilise l'écorce, les baies, la plante fraîche.

Principaux constituants : alcaloïdes, coumarines, lignanes.

Le bois piquant est originaire d'Amérique du Nord.
Il stimule la circulation, favorise la transpiration.
Il favorise l'expulsion des gaz, facilite la digestion.
Il est conseillé en cas de rhumatismes et d'arthrite.
Il stimule le flux sanguin, donc l'apport en oxygène et en sang frais,
dans les articulations douloureuses et raides, et en élimine les déchets.
Le bois piquant améliore la circulation en cas de claudication passagère
et de maladie de Raynaud.
En externe, on l'applique sur les ulcères de la jambe et
les inflammations pelviennes chroniques.

Décoction : en cas de troubles circulatoires, diluer 3 cuillerées
à café de gingembre et de baies de bois piquant dans 750ml d'eau.
Boire 3 tasses par jour.

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Le boldo ( Peumus boldus)

On utilise les feuilles.

Principaux constituants : alcaloïdes isoquinoléiques, huile essentielle et flavono&iumldes.

Le boldo est diurétique et stimulant général.
Il stimule l'activité hépatique et la sécrétion biliaire.
Il est indiqué en cas de douleurs de la vésicule biliaire (calculs).
On le conseille aussi dans les infections urinaires, les cystites.

Infusion : 2 cuillerées à soupe par litre d'eau. Deux tasses par jour, avant les repas.

Déconseillé chez la femme enceinte.

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Le bouillon blanc ( Verbascum thapsus)

On utilise les fleurs et les feuilles.

Principaux constituants : mucilage, flavonoïdes, saponosides triterpéniques, huile essentielle et pigment jaune.

Le bouillon blanc est très efficace pour soigner la toux, les trachéites, les bronchites.
Il est expectorant et favorise donc l'élimination des sécrétions bronchiques.
En usage externe, il possède des propriétés calmantes et cicatrisantes (brûlures, furoncles, ulcères)

Infusion : 2 à 4 cuillerées à soupe par litre d'eau. Infuser 10 minutes.
3 tasses par jour, entre les repas.

Usage externe : décoction concentrée ( 6 cuillerées à soupe par litre d'eau), bouillir 10 minutes.

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Le bouleau ( Betula alba)

On utilise les feuilles, les bourgeons, l'écorce, la sève.

Principaux constituants : saponines, flavonoïdes, tanins et huile essentielle, qui contient du salicylate de méthyle.

Le bouleau est un diurétique très efficace.
Il permet l'élimination des déchet organiques dans les urines.
Il élimine les calculs rénaux et biliaires et soigne les douleurs rhumatismales et la goutte.
Il est dépuratif et stimulant.
Il est conseillé en cas d'oedèmes.
Dans ces cas, on utilise une infusion de feuilles de bouleau.
L'écorce en décoction s'emploie pour traiter les affections cutanées chroniques.
On fait aussi des macérations d'écorce dans de l'huile pour soulager les rhumatismes.
La sève de bouleau est un diurétique et un dépuratif, utile au printemps pour nettoyer le sang et préparer l'organisme au changement de saison
Elle s'utilise avec succès chez les personnes souffrant de rétention d'eau, d'obésité, de cellulite. Elle s'emploie depuis des siècles comme dépuratif pour les surcharges diverses de l'organisme et les problèmes de peau.

Infusion de feuilles : 4 cuillerées à soupe de plante pour un litre d'eau bouillante.
Infuser 10 minutes.
3 tasses par jour, entre les repas.

Décoction d'écorce : 1 cuillerée à café par tasse.
Bouillir 5 minutes.

Voir aussi "Les huiles essentielles".

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La bourdaine ( Rhamnus frangula)

On utilise l'écorce de la tige.

Principaux constituants : dérivés anthracéniques, tanins, flavonoïdes, alcaloïdes.

La bourdaine est laxative, cholagogue, vermifuge et cicatrisante.
Elle est souvent utilisée pour traiter la constipation chronique.
Les anthraquinone agissent sur la muqueuse du côlon, et stimulent
l'action des intestins 8 à 12 heures après l'ingestion.
La bourdaine est particulièrement recommandée en cas de faiblesse des muscles du côlon, ou de production insuffisante de bile.
Elle ne doit pas être prise quand la constipation est provoquée par une tension excessive de la paroi du côlon.

Elle est généralement bien tolérée, mais il faut se méfier toutefois des trop fortes doses, et faire des pauses régulières.

Autres indications : troubles circulatoires, parasites intestinaux.

On ne doit consommer que l'écorce qui a été stockée pendant au moins un an (l'écorce fraîche est très purgative).

On la déconseille chez la femme enceinte et chez les personnes souffrant de gastralgies, de colites, d'hémorroïdes.
Décoction : 1 cuillerée à café de plante par tasse d'eau, bouillir 5 minutes et infuser 2 heures, on boit ensuite le liquide décanté après le repas du soir.

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La bourrache ( Borago officinalis)

On utilise les feuilles, les fleurs et les graines (pour l'huile).

Principaux constituants : mucilages, tanins alcaloïdes pyrrolizidiniques qui, isolés, sont toxiques pour le foie.
Les graines possèdent jusqu'à 24% d'acide gammalinolénique (GLA)

La bourrache est dépurative, diurétique( feuilles), sudorifique( fleurs).
Sous forme de jus pressé, en cataplasme ou en infusion, elle soulage les irritations cutanées.
La pésence d'alcaloïdes pyrrolizidiniques toxiques rend délicate l'utilisation de la bourrache en phytothérapie.
Son utilisation interne n'est donc pas conseillée.

Les graines donnent une huile riche en acides gras polyinsaturés ( dont l'acide gamma-linolénique).
Cette huile est conseillée dans les douleurs prémenstruelles, les rhumatismes et les affections dermatologiques d'une manière générale.
Voir aussi "Les huiles végétales".

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La bourse-à-pasteur ( Capsella bursa-pastoris)

On utilise les parties aériennes.

Principaux constituants : flavonoïdes, choline, acétylcholine, histamine, tyramine.

La bourse-à-pasteur est anti-infectieuse, diurétique, anti-inflammatoire.
Elle contient de très nombreux principes actifs dont la vitamine K et un peptide qui lui donnent des propriétés hémostatiques et cicatrisantes remarquables.
Ainsi, en tamponnant la peau avec de la bourse-à-pasteur fraîche, on arrête un saignement de nez ou une coupure.
Elle lutte contre les troubles cardiaques et régule la circulation sanguine.
C'est également un régulateur du flux menstruel.

Infusion : 4 cuillerées à soupe de plante par litre d'eau. Bouillir et infuser 10 minutes. Boire 3 tasses par jour, entre les repas.

Décoction au vin pour la circulation : faire bouillir pendant 10 minutes un mélange de 50 grammes de bourse-à-pasteur et de vigne rouge (à part égale) dans un litre de vin rouge bio. Boire un petit verre avant le déjeuner et le dîner.

Décoction au vin pour le lumbago et la sciatique : faire bouillir pendant 10 minutes un mélange de 50 grammes de bourse-à-pasteur et de prêle dans un litre de vin rouge.
Un petit verre avant le déjeuner et le dîner.

Autres indications : calculs urinaires, infections et insuffisances urinaires, varices, hémorroïdes, jambes lourdes, dysenteries, affections oculaires, ulcères gastriques.

La bourse-à-pasteur est déconseillée pendant la grossesse.

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La bruyère ( Calluna vulgaris)

On utilise les sommités fleuries.

Principaux constituants : flavonoïdes, arbutosides, tanins, éricodine. Ce composant est doté de puissants effets désinfectants.

La bruyère est un diurétique puissant.
Elle est dépurative, astringente et antirhumatismale.
C'est un antiseptique de l'appareil urinaire. Elle soigne les cystites et infections de la vésicule.
Elle est indiquée en cas de calculs rénaux et biliaires.
De part ses propriétés dépuratives et désintoxicantes elle soulage les rhumatismes, les arthrites et la goutte.

En usage externe, sous forme de cataplasmes chauds, elle soulage les engelures et les rhumatismes.

Décoction : une poignée de plante par litre d'eau. Bouillir 3 minutes et infuser 10 minutes. 3 tasses par jour.

Usage externe : bouillie de fleurs appliquée sur les articulations douloureuses.

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La bryone dioïque (Bryonia dioica)

On utilise la racine.

Principaux constituants : cucurbitacines, glucosides, huile
essentielle, tanins. Les cucurbitacines tuent les cellules
et agissent sur les tumeurs.

La bryone est un purgatif puissant.
Elle favorise aussi l'évacuation des mucosités bronchiques.
On la conseille en cas d'affections rhumatismales et inflammatoires
(ulcères du duodénum, asthme, bronchites, pleurésie.
Cette plante fait également baisser la tension artérielle.
La plante entière entière est un puissant antiviral.

La bryone est toxique.
Ne pas l'utiliser sans avis médical.

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Le buchu (Barosma betulina)On utilise les feuilles.

Principaux constituants : huile essentielle (diosphénol, menthone),
dérivés sulfurés,flavonoïdes, mucilage, résines, oxalate de calcium.

Le buchu est originaire d'Afrique du Sud.
Il est antiseptique, diurétique, stimulant.
Il est prescrit pour les infections du système urinaire (cystites aiguës).
Pris régulièrement, il prévient les crises de cystite ou d'urétrite chroniques.
Il soigne les irritations de la prostate et de la vessie.
Son principe actif, le diosphénol, est un agent diurétique et antiseptique.
Le buchu s'emploie en douche vaginale en cas de pertes blanches
ou d'inflammations vaginales.
La plante est un stimulant utérin qui contient le pulégone.
Le pulégone provoque les règles.
Par conséquent, le buchu est à déconseiller pendant la grossesse.

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La bugle rampante (Ajuga reptans)On utilise les parties aériennes

Principaux constituants : iridoïdes, principes amers diterpéniques,
duphytoecdysone, acides caféiques.

La bugle est amère, astringente et aromatique.
Elle calme la douleur.
Elle possède également des propriétés cicatrisantes.
C'est aussi un laxatif doux.

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Le buplèvre (Bupleurum chinense)
On utilise la racine.

Principaux constituants : saponines oléanènes-saikosaponines,
flavonoïdes, coumarines.

Le buplèvre pousse en Chine.
Il protège le foie.
Il est efficace en cas de dysfonctionnement aigu ou chronique du foie.
Son action anti-inflammatoire peut s'étendre à toutes les maladies hépatiques.
En médecine chinoise, il est utilisé comme tonique de la rate et de l'estomac.
Il traite les douleurs abdominales, les ballonnements,
les nausées et les indigestions.
Il peut également se révéler efficace en cas d'hémorroïdes
et de prolapsus pelvien et utérin.
Le buplèvre fait aussi baisser la fièvre.

Décoction : pour améliorer le fonctionnement du foie, faire une décoction
avec 15 gammes de buplèvre, 5 grammes de réglisse et 750 ml d'eau.
Faire bouillir 5 minutes. Infuser 10 minutes.
A boire en 3 fois durant 24 heures.

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La bugrane ( Oninis spinosa)

On utilise la racine, les feuilles et les fleurs.

Principaux constituants : la racine contient des hétérosides flavoniques, des saponines et de l'huile essentielle.

La bugrane est diurétique, sudorifique et astringente ( feuilles et fleurs).
La racine est diurétique, cholagogue et dépurative.
elle prévient la formation de calculs rénaux et biliaires.
Elle lutte contre la rétention d'eau (dans ce cas l'infusion est conseillée, car la décoction fait évaporer l'huile essentielle responsable de cette effet diurétique)
Elle est indiquée dans les affections de l'appareil urinaire.
Elle est utile aussi contre la goutte.

Infusion ( feuilles et fleurs): 4 cuillerées à soupe par litre d'eau. Infuser 5 à 10 minutes. Boire 3 tasses par jour entre les repas.

Décoction ( racine) : Un poignée par litre d'eau. Faire bouillir 5 minutes. Boire en 24 heures.

Usage externe : infusion de feuilles et fleurs, en gargarisme contre les angines.

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La busserole ( Arctostaphylos uva-ursi)On utilise les feuilles et les baies.

Principaux constituants : Les feuilles contiennent des hydroquinones (surtout de l'arbutine), des tanins,
des glucosides phénoliques et des flavonoïdes.
L'arbutine et les autres hydroquinones sont des antiseptiques de l'appareil urinaire.

La busserole est astringente, diurétique, antibactérienne, sédative et antiseptique des voies urinaires.

Elle est indiquée dans la cystite chronique et l'urétrite.

Autres indications : lithiase urinaire infectée, cystites chroniques, urétrites, diarrhées, dysenterie, incontinence et rétention d'urine, leucorrhées.

Infusion : 10 à 15 grammes de feuilles par litre d'eau. Infuser un quart d'heure.

La busserole est déconseillée pendant la grossesse et l'allaitement et en cas d'affection rénale.
On conseille des cures de courte durée, maximum 12 jours de suite.


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Le cacaoyer (Theobroma cacao)
On utilise les graines.

Principaux constituants : dans la pulpe des graines : xanthines,
flavonoïdes, huile fixe, endorphines.

Le cacao a une action stimulante sur le système nerveux.
Les graines tonifient le coeur et les reins.
Le beurre de cacao est un excipient bien connu, il
protège également les lèvres.
Selon certaines études, le cacao et ses polyphénols
sont antioxydants pour le coeur et l'estomac.

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Le cactus à grandes fleurs (Selenicereus grandiflorus)
On utilise les fleurs, les jeunes tiges.

Principaux constituants : alcaloïdes, glucosides flavoniques, pigment.

Cette plante est un remède pour le coeur.
Il augmente la puissance des battements du coeur et abaisse son rythme.
Il est conseillé dans l'angine de poitrine, abaisse la tension artérielle.
Aux Antilles, le jus de la plante est utilisé comme vermifuge, les
tiges et les fleurs traitent les douleurs rhumatismales.

A n'utiliser que sous contrôle médical.

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Le caille-lait ( Galium verum)On utilise les parties aériennes.

Principaux constituants : iridoïdes (notamment de l'aspéruloside), flvonoïdes, anthraquinones et alcanes et rennine.

Le caille-lait ( ou gaillet) est diurétique, dépuratif, antispasmodique et galactogène.

Il est indiqué dans les affectons cutanées (psoriasis par exemple).
Très utile également en cas de calculs biliaires ou rénaux ou encore pour traiter une cystite.

On l'utilisait jadis pour soigner l'épilepsie.

Infusion : 1 cuillerée à café de plante par tasse d'eau bouillante. Infuser 10 minutes. 3 tasses par jour.

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Le calament ( Calamintha officinalis)

On utilise les parties aériennes.

Principaux constituants : huile essentielle, composée de pulégone.

Le calament est stimulant, antispasmodique, digestif, carminatif.
Il favorise la sudation et fait baisser la fièvre.
Il traite les problèmes digestifs (flatulences, indigestions, douleurs gastriques).
Il est très efficace également dans les affections respiratoires bénignes ( toux, rhume).

Infusion : 1 cuillerée à café par tasse. Infuser 10 minutes.

Déconseillé pendant la grossesse.

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La camomille allemande (Matricaria recutita)
On utilise les capitules floraux, l'huile essentielle.

Principaux constituants : huile essentielle (proazulènes, farnésine, alpha-bisabolol, spiro-éther, chamazulène), flavonoïdes (anthémidine, lutéoline, rutine), glucosides amers (acides anthémique), coumarines, tanins.

La camomille allemande (matricaire) est antispasmodique, antalgique, stimulante, sudorifique, fébrifuge, cholagogue, bactéricide, vermifuge, emménagogue, anti-allergique, apéritive.

Elle est indiquée dans les troubles digestifs (douleurs abdominales, indigestions, gastrites, coliques) .
Elle soigne les hernies hiatales, les ulcères gastriques, la maladie de Crohn.
Elle est efficace contre les contractions et les douleurs musculaires, les règles douloureuses.
Elle diminue l'irritabilité et favorise le sommeil chez l'enfant.
Elle est efficace en cas de rhumes des foins ou d'asthme.

En usage externe, elle soigne les plaies, l'eczéma, les démangeaisons, les yeux irrités.

Infusion : 1 cuillerée à café par tasse d'eau. Infuser 5 minutes.

On peut également l'ajouter à l'eau du bain pour son effet relaxant.
Mettre 2 cuillerées à soupe de plante pour 2 litres d'eau. Infuser 10 minutes.

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La camomille romaine ( Chamaemelum nobile)

On utilise les fleurs, l'huile essentielle.

Principaux constituants : huile essentielle (1,75%), lactones sesquiterpéniques (nobiline), flavonoïdes,
coumarines et polyphénols.

Ses propriétés sont nombreuses. La camomille romaine ( ou noble) est tonique, antispasmodique, sédative, antalgique, apéritive, antianémique, vermifuge, fébrifuge, sudorifique, cholagogue.

La camomille romaine est un excellent remède du tube digestif.
Elle est souvent utilisée à la place de la camomille allemande (mais son infusion a une action amère plus prononcée).
C'est un très bon remède contre les nausées, les vomissements, les indigestions et les pertes d'appétit passsagères.
Elle soulage les coiques et autres douleurs abdominales d'origine digestive.
Elle calme les céphalées et les migraines, même chez les enfants.
En usage externe, elle soulage les irritations cutanées, les conjonctivites.

Autres indications : insomnies, engorgement du foie, dysménorrhées, aménorrhées, parasites intestinaux, fièvres.

Infusion : 5 à 10 "têtes" par tasse. Infuser de 5 à 10 minutes. Boire avant les repas.

Usage externe : ( conjonctivites) 1 cuillerée à soupe de fleurs par tasse. Bouillir et infuser 10 minutes. Lavages ou bains d'yeux.

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Le caféier (coffea arabica)
On utilise les grains.

Principaux constituants : 1 à 3% de caféine, un peu de théophylline,
phénols, stérols, tanins.

Le café est stimulant. Il agit sur le système nerveux.
Il renforce l'activité mentale et la tonicité musculaire.
Il améliore le fonctionnement du coeur, stimule les sécrétions
digestives et possède également des propriétés diurétiques.
En médecine ayurvédique, les graines encore vertes sont utilisées contre
les maux de tête, grillées elles soignent la diarrhée.

Éviter d'en consommer en cas d'hypertension artérielle, de palpitations,
de problème d'acidité gastrique.
En excès, le café peut affaiblir l'énergie vitale.

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Le camphrier du Japon (Cinnamomum camphora)On utilise le tronc, les racines, le bois, les feuilles,
les petites branches et l'huile essentielle.

Principaux constituants : huile essentielle (camphre, safrol, eugénol,terpinéol, lignanes.
Le safrol pourrait être cancérigène.

Le camphre a des propriétés antiseptiques, stimulantes et antispasmodiques.
C'est un onguent adoucissant et analgésique qui soulage arthrite et douleurs
rhumatismales, névralgies et maux de dos.
Il traite les affections cutanées comme l'herpès et les engelures,
ainsi qu'en friction les bronchites et autres infections des voies respiratoires.

On le déconseille en usage interne.

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La canneberge (Vaccinium macrocarpon)
On utilise la baie.

Principaux constituants : tanins, catéchines, proanthocyanines et
polyphénols), flavonoïdes et vitamine C.

La canneberge est souvent conseillée pour combattre les infections
de l'appareil urinaire. Elle prévient la cystite et l'urétrite.
Le jus de canneberge désinfecte les voies urinaires.
Il réduit le recours aux antibiotiques chez les femmes souffrant
d'infections chroniques du système urinaire.
Le jus peut également être efficace contre l'hypertrophie de la prostate
ou l'inflammation de la vessie.
En cures prolongées, la canneberge peut prévenir les calculs urinaires.

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La cannelle (Cinnamomum verum)
On utilise l'écorce.

Principaux constituants : huile essentielle (aldéhyde cinnamique 65 à 75%,
phénols 4 à 10%), tanins, coumarines, mucilages.

La cannelle a des propriétés antivirales et stimulantes.
Elle "réchauffe" l'organisme en cas de refroidissement.
Elle est recommandée en cas de fatigue.
Elle stimule la circulation, notamment périphérique (doigts et orteils).
L'aldéhyde cinnamique a des propriétés sédatives et analgésiques,
Il peut également faire baisser la fièvre.
La cannelle est efficace en cas de nausées, vomissements et diarrhées.
Elle soulage les troubles digestifs.
Enfin, elle peut favoriser l'arrivée des règles.

Infusion : contre les refroidissements, les rhumes, la grippe.
On utilise également la poudre pour stimuler la digestion.

Voir aussi "Les huiles essentielles".

Eviter toute surconsommation.

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La capillaire de Montpellier (Adiantum capillus veneris)
On utilise les parties aériennes.

Principaux constituants : flavonoïdes, terpènes, tanin,
proanthocyanines, mucilage.

La capillaire est béchique expectorante, émolliente, astringente.
Elle est conseillée en cas de toux, bronchites, trachéites, inflammations urinaires.

Infusion : une cuillerée à café par tasse.
Bouillir et infuser 30 minutes.
3 tasses par jour, entre les repas.

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Le câprier (Capparis spinosa)
On utilise les racines, l'écorce, les bourgeons.

Principaux constituants : composés phénoliques, alcaloïdes.

Les bourgeons ont des propriétés laxatives et soulagent l'estomac.
L'écorce est diurétique et stimule l'appétit.
La racine est dépurative et arrête les hémorragies.
On la conseille dans les affections cutanées, la fragilité des
vaisseaux capillaires et les hématomes.
En décoction, elle traite les vaginites.

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La capucine ( tropaeolum majus)On utilise la plante entière, les feuilles, les semences.

Principaux constituants : flavonoïdes, glucosinolate, myrosine (enzyme), acide oxalique et vitamine C.

La capucine est stimulante, expectorante, diurétique, purgative (graines).

Elle augmente la résistance aux infections bactériennes, réduit les sécrétions des muqueuses nasales et bronchiques et favorise leur évacuation.
Le jus est prescrit, en usage interne, contre la scrofule (inflammation atteignant surtout les ganglions lymphatiques du cou).
Les feuilles, les fleurs ainsi que le jus sont riches en vitamine C.
La capucine est également excellente dégustée en salade.
Les graines ont des propriétés purgatives.

Autres indications : emphysème, règles insuffisantes.

Ses propriétés antiseptiques la font recommander en usage externe ( utile aussi en cas de perte de cheveux, de pellicules).

infusion : 1 cuillerée à café par tasse d'eau. Infuser 10 minutes. 2 ou 3 tasses par jour.

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La cardamome (Eletteria cardamomum)
On utilise les graines, les cosses.

Principaux constituants : huile essentielle (bornéol, camphre, pinène,
humulène, carvone, terpinène...)

La cardamome soulage les douleurs de l'estomac, les indigestions, les flatulences, les coliques.
Elle est antispasmodique. Elle stimule la digestion.
Elle est également utilisée pour soigner l'asthme, les bronchites,
les calculs rénaux, l'anorexie, l'incontinence urinaire.
Elle permet de lutter contre la mauvaise haleine.
Enfin, certains lui prêtent des propriétés aphrodisiaques.

La plante s'utilise en infusion, après le repas, ou encore
en teinture mère ou en huile essentielle.

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Le cardiosperme (Cardiospermum spp.)
On utilise la racine, les feuilles, les graines.

Principaux constituants : glucosides cyanogénétiques.

Cette plante pousse dans les régions tropicales.
La médecine indienne utilise la racine pour provoquer les règles.
Elle soulage également les douleurs dorsales et l'arthrite.
Les feuilles activent la circulation sanguine.
Appliquée en cataplasme, elles soulagent les articulations
douloureuses (accélèrent l'évacuation des toxines).
Les graines soulage l'arthrite.
Enfin, la plante possède des propriétés sédatives.

Déconseillé pendant la grossesse.

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Le caroubier (Ceratonia siliqua)
On utilise le fruit, l'écorce.

Principaux constituants : sucres, tanins, graisses, amidon, protéines.

Les caroubes sont nourrissantes et laxatives.
On utilise la pulpe, en décoction, pour ses propriétés antidiarrhéiques.
Elle est également légèrement purifiante et soulage l'irritation du côlon.

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La carotte (Daucus carotta)
On utilise les graines, les racines, les feuilles.

Principaux constituants : graines : flavonoïdes, huile essentielle
(carotol, pinène, limonène).
Racine : sucre, pectine, carotènes, vitamines, minéraux, asparagine.
Les feuilles renferment des porphyrines.

Le jus de carotte est un excellent dépuratif, stimulant l'élimination des déchets.
Les feuilles sont diurétiques. Elles combattent les cystites.
Elles empêchent la formation de calculs et peuvent aider à
dissoudre les calculs existants.
Les graines sont aussi diurétiques et stimulent les règles.
Feuilles et graines combattent les flatulences et traitent les troubles digestifs.

Voir aussi les fruits et légumes

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Le carragaheen ( Ribes nigrum)

On utilise la plante entière.

Principaux constituants : polysaccharides, mucilages, protéines, acides aminés,
iode, brome et autres minéraux.
Il s'agit d'une algue rouge.

La mousse d'Islande ( carragaheen) est émolliente, laxative, fluidifiante, expectorante, reconstituante.

On l'utilise en cas de toux et de bronchite ( elle favorise l'élimination des mucosités).
En mélange avec d'autres plantes elle peut être utile en cas d'indigestion, de gastrite, de cystite.
Elle fluidifie également le sang.

En usage externe, elle calme les irritations cutanées.

Décoction : 1 cuillérée à soupe par litre d'eau.
Faire bouillir jusqu'à consistance d'une gelée. Prendre à volonté.

Il est recommandé de ne pas la consommer en même temps que des médicaments anticoagulants.

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Le carthame (Carthamus tinctorius)
On utilise les fleurs, les graines, l'huile des graines.

Principaux constituants : lignanes, polysaccharides,
carthamine, huile essentielle.
Acide linoléique (jusqu'à 90% dans les graines).

La médecine chinoise emploie les fleurs de carthame pour
provoquer les règles et pour soulager les douleurs abdominales.
Les fleurs sont également un bon désinfectant pour les blessures.
Elles possèdent des proprié&tés anticholestérol et protègent les artères coronaires.
Voir aussi les huiles végétales

On déconseille les fleurs et les graines pendant la grossesse.

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Le carvi (Carum carvi)
On utilise les graines, l'huile essentielle.

Principaux constituants : huile essentielle (carvone...), limonène,
flavonoïdes, polysaccharides, protéines, furanocoumarines.

Le carvi combat les flatulences et les troubles de l'appareil digestif
(notamment grâce à son action antispasmodique).
Les graines améliorent l'appétit.
Elles peuvent régulariser le rythme cardiaque quand celui-ci
est perturbé par des problèmes digestifs.
Elles soulagent également les règles douloureuses.
On les conseillent en cas de bronchites ou de toux
(propriétés expectorantes et fortifiantes).
Comme le fenouil, le carvi peut stimuler la lactation.

Voir également les huiles essentielles

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le cassis ( Ribes nigrum)

On utilise les feuilles, les baies, les bourgeons.

Principaux constituants : Les feuilles contiennent des flavonoïdes, des prodelphinidols et une huile essentielle.
Les baies contiennent des flavonoïdes, des proanthocyanidines, et des sucres (10 à 15%).
Les graines contiennent des acides linoléiques et alpha-linoléniques,
jusqu'à 18% d'acide gamma-linolénique et 9% d'acide stéaridonique.

Le cassis est un grand classique de la phytothérapie.

Ses propriétés sont nombreuses : il est diurétique ( favorise l'élimination des déchets),
antirhumatismal, anti-inflammatoire, vermifuge, antidiarrhéique,
stimulant hépatique, cicatrisant, fluidifiant sanguin.

Les feuilles font baisser la tension artérielle.
En gargarisme, elles apaisent les irritations de la gorge et soignent les aphtes.
Elles stimulent la sécrétion de cortisol par les glandes surrénnales,
ce qui augmente l'activité du système nerveux sympathique.
Le cassis est donc indiqué pour lutter contre le stress.
Les baies, riches en vitamine C, augmentent les défenses de l'organisme et
soignent les refroidissement et la grippe.
Le jus est recommandé en cas de diarrhée et d'indigestion.

Infusion : 4 cuillerées à soupe par litre d'eau.
Infuser 10 minutes. Boire 3 ou 4 tasses par jour.

Voir aussi la gemmothérapie.

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Le catalpa (Bignonia catalpa)
On utilise l'écorce, le fruit.

Principaux constituants : catalpine, acides oxybenzoïques, protocatéchétiques.

Le catalpa est originaire du sud-est des Etats-Unis.
L'écorce est légèrement sédative et narcotique.
Elle est utilisée pour soigner l'asthme, la coqueluche, la toux.
Associée à d'autres plantes (euphraise, bleuet...), elle soigne les affections oculaires.
L'eau distillée du fruit est très efficace, en bain oculaire, en cas d'infection des yeux.

Les racines sont hautement toxiques.

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Le cèdre (Cedrus spp.)
On utilise les feuilles, le bois, l'huile essentielle.

Principaux constituants : cédrène, atlantol, atlantone.

Le cèdre du Liban est antiseptique et expectorant. Il désinfecte les voies respiratoires.
La médecine ayurvédique l'emploie pour soigner le tuberculose.
Le coeur du bois en décoction traite les affections respiratoires, l'insomnie, le diabète.

Voir aussi les huiles essentielles

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La petite centaurée ( Erythraea littoralis)On utilise les parties aériennes.

Principaux constituants : principes amers (séco-iridoïdes), comme dans la gentiane.

La petite centaurée stimule l'appétit.
Elle facilite la digestion en augmentant la sécrétion des glandes salivaires,
des sucs gastriques et intestinaux et de la bile.
Une cure de plusieurs semaines est nécessaire pour en profiter pleinement.
Il faut la boire lentement pour que l'activité réflexe du
système digestif soit stimulée.

Autres indications : congestion hépatique, goutte, dermatoses.

Infusion : 4 cuillerées à soupe par litre d'eau.
Infuser 10 minutes. 3 tasses par jour avant les repas.

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Le céleri (Apium graveolens)On utilise les branches, les graines.

Principaux constituants : huile essentielle, coumarines, furanocoumarines, flavonoïdes.

Les graines de céleri sont diurétiques, antiseptiques.
Elles luttent contre les gaz intestinaux.
Elles traitent les cystites, désinfectent la vessie.
Les graines sont également conseillées en cas de goutte, de rhumatismes.
Elles favorisent les déchets et réduisent l'acidité de l'organisme.
Elles améliorent la circulation sanguine dans les muscles et les articulations.
Elles traitent certains problèmes pulmonaires (asthme, bronchite).
Enfin, on leur attribue des propriétés hypotensive.
Le jus de céleri est souvent conseillé dans les maladies chroniques.

Infusion de graines : 1,5g de graines par tasse d'eau. Infuser 10 minutes.
Boire une tasse par jour.

Voir également les propriétés des fruits et légumes>

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Le cerfeuil (Anthriscus cerefolium)
On utilise les parties aériennes.

Principaux constituants : huile essentielle, coumarines, flavonoïdes.

Le cerfeuil est diurétique et améliore la digestion.
Il épure l'organisme.
Il a une action positive sur l'hypertension artérielle.
En externe, il est appliqué sur certains problèmes de peau :
plaies, abcès, eczéma).

Voir aussi les propriétés des fruits et légumes

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Le chardon à foulon (Dipsacus fullonum)
On utilise la racine.

Principaux constituants : inuline, substances amères et scabiosine.

Cette plante est diurétique. Elle stimule l'estomac.
On l'emploie contre les maux d'estomac, les diarrhées.
Elle peut être intéressante dans les troubles hépatiques.

Comme le chardon à foulon n'est pas très utilisé en phytothérapie,
on n'en sait pas beaucoup plus sur ses propriétés.

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Le chardon bénit (Cnicus benedictus)

On utilise les sommités fleuries.

Principaux constituants : lignanes, lactones sesquiterpéniques, principes amers (cnicine),
huile essentielle, poluacétylènes, flavonoïdes,
triterpènes, phytostérols et tanins.

Le chardon bénit est tonique, apéritif, digestif, dépuratif, fébrifuge, diurétique.

Il stimule les sécrétions gastriques, intestinales et biliaires.
Il possède également des propriétés antibiotiques et anti-inflammatoires.
En usage externe, il aide à la cicatrisation des plaies.

Infusion : 1 cuillerée à café par tasse d'eau bouillante. Infuser 10 minutes.
Une tasse avant les deux repas principaux.

A haute dose, le chardon bénit peut provoquer des vomissements.

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Le chardon-Marie ( Carduus marianus)

On utilise les feuilles et les graines.

Principaux constituants : flavololignanes (silymarine, silybine),
principes amers, thyramine, histamine.

Le chardon-Marie est une plante importante dans la phytothérapie.

Il est tonique, cholagogue, stimulant gastrique, diurétique.

C'est une plante incontournable pour soigner les troubles hépatiques.
Elle protège le foie et stimule le renouvellement de ses cellules.
Elle soigne l'hépatite et la jaunisse.
Le chardon-Marie atténue les effets nocifs dus à la chimiothérapie sur le foie
et atténue les effets secondaires du traitements.

Autres indications : lithiases biliaires, dyspepsies, constipation, ménorragies.

Décoction : ( de graines, elles contiennent de la sylimarine qui protège le foie), 1 cuillerée à café par tasse.
Bouillir 5 minutes. Boire deux tasses par jour.

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Le cheloné glabre (Chelone glabra)On utilise les parties aériennes.

Principaux constituants : résines et principes amers.

Cette plante peut traiter les calculs biliaires.
Elle est cholagogue (facilite l'évacuation de la bile) et laxative.
Elle soulage les nausées et les vomissements.
Elle possède également des propriétés vermifuge.
Enfin, certains phytothérapeutes la conseillent en cas de dépression.
Cette plante convient aux enfants.

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La cataire ( Nepata cataria)
On utilise les sommités fleuries.

Principaux constituants : iridoïdes, tanins et huile essentielle.

La cataire ( herbe à chat) est stomachique, carminative, emménagogue.

Son goût agréable et son action douce la rende utile en cas de rhume,
de grippe et de fièvre de l'enfant, notamment lorsqu'elle est associée au sureau noir et sucrée avec du miel.
Elle favorise l'expulsion des gaz et est recommandée en cas d'indigestion et de coliques.
Elle agit sur les maux de tête liés aux problèmes digestifs.
La teinture appliquée en friction soulage les rhumatismes et l'arthrite.
On utilise aussi la cataire en onguent contre les hémorroïdes.

Infusion : 4 cuillerées à soupe par litre d'eau bouillante.Infuser 10 minutes. Boire 3 ou 4 tasses par jour.

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La chélidoine ( Chelidonium majus)

On utilise les parties aériennes, le latex, les racines.

Principaux constituants : alcaloïdes
(allocryptopine, berbérine, chélidonine).

La chélidoine peut être toxique en usage interne.
Néanmoins elle possède des propriétés antispasmodiques intéressantes.
Elle stimule la sécrétion de la vésicule biliaire.
Elle possède une action dépurative et
des propriétés analgésiques.

Ne pas utiliser sans avis médical.

En usage externe, elle contribue à la guérison des verrues, des teignes.

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Le chêne ( Quercus robur)

On utilise l'écorce, les feuilles, les glands, les bourgeons.

Principaux constituants : tanins (ellagiques, catéchiques et galliques).

La galle contient environ 50% de tanins.
Le chêne est tonique, antidiarrhéique, hémostatique, fébrifuge, antiseptique.

On emploie l'écorce ( en décoction) pour soigner les maux de gorges, les angines.
Dans une moindre mesure, elle soigne la diarrhée, la dysenterie, les saignements du rectum.
La poudre d'écorce est inhalée pour traiter les polypes du nez
ou appliquée sur l'eczéma pour l'assécher.
Les feuilles traitent les troubles digestifs et les affections cutanées.
Les glands ont les mêmes propriétés.

En usage externe, il peut être utile pour soigner les hémorroïdes, les fissures anales,
les petites brûlures et les affections de la peau.

Infusion (feuilles) : 4 cuillerées à soupe par litre d'eau. Infuser 10 minutes. 2 ou 3 tasses par jour.

Décoction (écorce) : 5g par litre d'eau. Bouillir 10 minutes.

Café de glands : 1 ou 2 cuillerées à café par tasse.
Infuser 5 à 10 minutes.

Pas d'usage prolongé. Maximum 4 semaines d'affilée.

Bains : 3 poignées de feuilles dans 2 litres d'eau à verser ensuite
dans le bain (hémorroïdes, dermatoses).

Voir aussi "gemmothérapie".

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Le chèvrefeuille ( Lonicera caprifolium)
On utilise les feuilles, les fleurs, l'écorce.

Principaux constituants : irido&iumldes, huile volatile et tanins.

Le chèvrefeuille est diurétique, antiseptique.

Il est indiqué dans la goutte, les troubles hépatiques, les calculs rénaux.

Mais c'est surtout sous forme de gargarisme ou de bains de bouche qu'il se révèle le plus intéressant.
Ses propriétés astringentes en font un excellent remède contre les maux de gorges et les aphtes.
Les feuilles, antitussives et antispasmodiques, traitent l'asthme.

Infusion : ( feuilles) 4 cuillérées à soupe par litre d'eau. Infuser 10 minutes.
Boire trois tasses par jour.

Décoction ( pour gargarisme), 4 cuillérées à soupe par litre d'eau, infuser 10 minutes.

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La chicorée sauvage (Cichorium intybus)

On utilise la racine, les feuilles, les fleurs.

Principaux constituants : inulase, coumarines, flavonoïdes, huile essentielle,
vitamines, minéraux.

La chicorée est bénéfique pour l'appareil digestif (elle facilite la digestion).
Elle exerce une action tonique sur le foie et le protège.
Elle possède des propriétés diurétiques et est intéressante en cas
de rhumatisme, de goutte, d'urticaire.
Elle assure un bon drainage de l'organisme.
On l'emploie également comme laxatif léger.
La chicorée est conseillée aux diabétiques (de par la présence d'inuline).

Infusion (feuilles/fleurs) : 1 cuillèrée à café par tasse (feuilles). Infuser 10 minutes. Boire 3 ou 4 tasses par jour.
Pour les fleurs, on prendra 2 cuillerées à café par tasse.

Décoction (racine) : 2 ou 3 cuillerées à soupe par litre d’eau. Bouillir 3 minutes. Infuser 10 minutes.

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Le chirreta (Andrographis paniculata)
On utilise les parties aériennes, les feuilles.

Principaux constituants : sesquiterpènes, flavonoïdes, lactones.

Cette plante est originaire d'Inde et de Chine.
Elle stimule le système immunitaire et prévient l'empoisonnement
consécutif aux morsures de serpents.
Elle est antioxydante et protège le foie.
Elle est fébrifuge et soulage les maux de gorge.

Déconseillé pendant la grossesse.
Toxique à hautes doses.

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La chirette (Swertia chirata)
On utilise la plante entière.

Principaux constituants : xanthones, iridoïdes amers, alcaloïdes, flavones.

Cette plante est originaire d'Inde.
Elle traite les insuffisances gastriques, les nausées, les indigestions, les ballonnements.
Elle calme le hoquet (mélangée à du miel).
Elle est fébrifuge et stimule la circulation sanguine.
Elle exerce une action hépatoprotectrice.

Déconseillée en cas d'hyperacidité gastrique.

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Le chou sconse (Symplocarpus foetidus)
On utilise la racine, le rhizome.

Principaux constituants : huile essentielle, sérotonine, résines.

Le chou sconse est originaire d'Amérique du nord.
Il favorise l'évacuation des sécrétions bronchiques.
Il est conseillé dans l'asthme, la bronchite, le rhume des foins.
Certains le prescrivent pour lutter contre l'épilepsie, les maux de tête,
les vertiges, les douleurs rhumatismales.

Éviter les doses excessives (peut provoquer des nausées, des vomissements).
Il peut également provoquer des irritations cutanées.

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Le chrysanthème des fleuristes (Chrysanthemum morifolium)
On utilise les fleurs, les feuilles.

Principaux constituants : alcaloïdes, huile essentielle, lactones sesquiterpéniques,
flavonoïdes, béraïne, choline, vitamine B1.

Le chrysanthème des fleuristes (Kiku) est originaire de Chine.
Il est antiseptique, fébrifuge, rafraîchissant. Il augmente la transpiration.
L'infusion de fleurs est utilisée pour soulager les yeux irrités.
Les chinois consomme cette infusion pour améliorer la vue.
Elle purifie l'organisme et combat les infections.
Elle est indiquée en cas de mauvaise haleine, de bouche sèche, de maux de tête.
Elle combat les symptômes liés à l'hypertension artérielle : vertiges, maux de tête, bourdonnements d'oreilles.
En application externe, elle soigne les furoncles et les plaies.

Infusion : 1 cuillerée à café de capitules floraux dans une tasse d'eau. Infuser 10 minutes.
Cataplasme à appliquer sur les paupières en cas d'yeux fatigués.

Cataplasme de feuilles fraîches (furoncles, plaies).

On peut également réduire des feuilles en poudre. 1 cuillerée à café à mélanger à 3 cuillerées à café d'eau,
à appliquer sur les boutons d'acné.

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Le chrysanthellum americanum (Chrysanthellum indicum)

On utilise les parties aériennes.

Principaux constituants : flavonoïdes (les maritiméines), une aurone (la maritimétine),
une chalcone (maréine), deux flavonoïdes, des saponosides et
des dérivés de l'acide caféique.

Cette plante s'utilise surtout pour son action au niveau digestif.
Son effet majeur se situe au niveau du foie.
On la conseille pour tous les problèmes hépatiques d'origines diverses et plus
particulièrement éthyliques, pour les troubles dus aux excès alimentaires
et à l'éthylisme, pré-cirrhose, cirrhose compensée et suites hépatiques.
Elle est aussi utilisée en cas de formations de lithiases de toutes origines,
d'insuffisance de la sécrétion biliaire, d'affections rétiniennes ou choroïdiennes
d'origine vasculaire, de fragilité et de perméabilité vasculaire
et en cas d'entérocolites.

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La ciguë (grande) Conium maculatum
Principaux constituants : alcaloïdes (coniine, conicéine), huile essentielle.

La grande ciguë est une plante extrêmement toxique.
10 grammes de feuilles suffisent à provoquer la mort par paralysie du système respiratoire.
Elle était jadis prescrite en cas d'épilepsie, de maladie de Parkinson.
Un de ses composants, la coniine, utilisée pure, trouve certaines applications
thérapeutiques aujourd'hui, en particulier pour calmer les douleurs cancéreuses.
La teinture homéopathique s'emploie en cas d'artériosclérose et de troubles de la prostate.
La coniine est le premier alcaloïde végétal dont on ait réalisé la synthèse (1886).

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Le citron (Citrus limon)
On utilise le fruit, l'écorce, l'huile essentielle.

Principaux constituants : huile essentielle, coumarines, flavonoïdes,
flavonoïdes, vitamines, mucilages.

Le citron a de multiples propriétés.
Il est antirhumatismal, antibactérien, antiseptique, fébrifuge, antioxydant, dépuratif.
Il est très riche en vitamine C.
C'est un tonique du foie et du pancréas.
Il prévient et traite les troubles circulatoires (fragilités capillaires, varices...)
Il est efficace en cas de rhumatismes (de par ses propriétés alcalines).
En gargarisme, il soigne les maux de gorge, les gingivites, les aphtes.

Voir aussi les fruits et légumes et les huiles essentielles.

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La clématite (Clerodendron trichotomum)On utilise les feuilles.

Principaux constituants : lactone, protoanémonine, saponines.

Les feuilles de clématite sont analgésiques (elles sont également fortement irritantes).
Elles diminuent les douleurs dues aux rhumatismes, à l'arthrite.
La clématite possède de bonnes propriétés diurétiques.

On n'emploie plus guère cette plante aujourd'hui.
L'usage interne n'est conseillé que sous contrôle médical.

La médecine chinoise utilise également la clématite de Chine dans le cas de douleurs articulaires.

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Le coca (Erythroxylum coca)
On utilise les feuilles.

Principaux constituants : cocaïne, alcaloïdes, huile essentielle, flavonoïdes.

Cette plante est originaire du Pérou et de Bolivie.
Dans ces contrées, les feuilles de coca sont mâchées, avec des cendres, pour lutter contre le froid, la fatigue, la malnutrition.
En Amérique du Sud, elles sont utilisées pour soigner les nausées,les vomissements, l'asthme.
Certains composants du coca ont des propriétés intéressantes :
La papaïne, ferment qui aide à la digestion en l'accélérant, propriétés cicatrisantes pour la peau.
La higrine qui a des vertus sur la circulation sanguine, et protège du mal des montagnes.
La quinoline qui évite la formation de caries dentaires lorsqu'elle est mélangée avec du calcium et du phosphore.
L'atropine qui possède un effet déshydratant au niveau des voies respiratoires.
La benzoine qui a un effet cicatrisant sur la peau, propriétés anti-fermentation.
La pectine qui est un absorbant au niveau intestinal, est aussi efficace comme anti-diarrhée.
La globuline qui est une protéine cardiotonique, qui optimise le travail du cœur, évitant la tachycardie et l'hypotension, qui constituent la réponse physiologique immédiate à une haute altitude supérieure à 3 000 m, c'est aussi un remède efficace et indispensable pour le traitement de la maladie des hautes altitudes (également appelé le mal aigu des montagnes).
La piridine qui stimule la circulation sanguine, facilitant l'oxygénation - particulièrement du cerveau - réduit par l'écoulement plus lent du sang, à cause de La polyglobulie, qui est la réponse physiologique immédiate aux hautes altitudes.
La réserpine qui réduit la haute-pression sanguine.
La cocamine qui possède des effets anesthésiques.
La coniine qui est un anesthésique local puissant.
L'ecgonine qui agit au niveau du métabolisme des glucides, générant de l'énergie, il est un complément aux diètes.
L'inuline rafraîchit et améliore le fonctionnement du foie, la sécrétion de la bile et son accumulation dans la vésicule ; diurétique, aide à l'élimination des substances toxiques. c'est un polysaccharide qui produit une augmentation des cellules sanguines. (Wikipédia)

La cocaïne, extraite des feuilles, est utilisée comme anesthésiant.
Consommée, elle crée une forte dépendance chez le consommateur.
Sa consommation est interdite et soumise à la législation des stupéfiants.

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Le cochléaire (Cochlearia officinalis)
On utilise les parties aériennes.

Principaux constituants : isothiocynate de butyle, huile essentielle,
principe amer, tanins, vitamine C, sels minéraux.

Le docteur Valnet disait que le cochléaire était l'antiscorbutique le plus puissant après le raifort.
Il est également antiseptique, stomachique et légèrement laxatif.
Il est souvent employé pour ses propriétés dépuratives et fortifiantes, utiles dans les problèmes dus à la malnutrition.
En bains de bouche, il est efficace contre les aphtes.

Infusion : 1 cuillerée à café par tasse d'eau bouillante. Infuser 10 minutes.
Boire 1 tasse avant chaque repas. Ne jamais faire bouillir le cochléaire.

On peut également consommer les feuilles en salade.

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Le codonopsis (Codonopsis pilosula)
On utilise la racine.

Principaux constituants : saponosides, stérols, alcaloïdes, alkényle et
alkényleglucosides, polysaccharides, phénylpropanoïdes.

Le codonopsis est originaire de Chine.
Plante très importante dans la médecine chinoise, elle est utilisée en cas
de fatigue et de problèmes digestifs (perte d'appétit, vomissements, diarrhées...).
Le codonopsis est très souvent prescrit chez les personnes souffrant de troubles dus au stress.
Il a aussi la particularité d'augmenter la production de lait chez la femme allaitante.
Enfin, on le conseille dans les problèmes respiratoires comme l'asthme.

En macération pour lutter contre la fatigue : 6 cuillerées à café de racine à faire macérer
à feu doux dans 750ml d'eau pendant 40 minutes.

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Le cognassier (Cydona oblonga)
On utilise les fruits, les graines.

Principaux constituants : fruit : tanins, pectine, acides organiques.
Graines : mucilage, glucosides cyanogéniques.

Le fruit du cognassier (coing) est astringent, et est de ce fait efficace dans les diarrhées.
Pour cela, il faut que le fruit ne soit pas encore mûr et ne pas le cuire.
En gargarisme, le jus traite les aphtes, les gingivites, les maux de gorge.
Les graines sont laxatives, mais on en déconseille l'absorption.

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Le cohosh bleu (Caulophyllum thalictroides)
On utilise la racine, le rhizome frais.

Principaux constituants : alcaloïdes, saponines stéroïdiques, résine.

Il s'agit d'une plante sauvage d'Amérique du Nord.
Cette plante étaient très utilisées auprès des Indiens.
Le colosh est antispasmodique, diurétique, antirhumatismal.
Il traite les affection urinaires et régularise les règles abondantes.

On déconseille cette plante chez la femme enceinte ou allaitante.

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La colchique (Colchicum autumnale)
On utilise le bulbe, les graines.

Principaux constituants : alcaloïdes (colchicine notamment), flavonoïdes.

La colchicine est capable de bloquer la division cellulaire, mais sa toxicité
est trop importante pour une utilisation anticancéreuse.
Son action est similaire à celle de l'arsenic, d'où son nom d'arsenic végétal.
La colchique possède des propriétés anti-inflammatoires, et est très efficace contre les crises de goutte.
Elle peut soigner certaines leucémies, mais encore une fois, même à faibles doses,
elle provoque des effets secondaires.
En application externe, elle soulage les névralgies.

A n'utiliser, bien sûr, que sous contrôle médical.

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Le coléus (Coleus forskohlii)
On utilse les feuilles, la racine.

Principaux constituants : huile essentielle, diterpènes.

Cette plante est originaire d'Inde.
Le coléus a des propriétés hypotensives, antispasmodiques, vasodilatatrices.
C'est également un bronchiodilatateur et tonique cardiaque efficace.
Il est utilisé en cas de faiblesse cardiaque et de faiblesse coronarienne.
Il assure une meilleure irrigation du cerveau.
On l'emploie aussi dans les troubles digestifs (flatulences, ballonnements...).
Il est efficace dans certains problèmes respiratoires comme l'asthme ou la bronchite.
En externe, il entre dans le traitement du glaucome.

Il est consommé sous forme de décoction (racine) ou d'infusion (feuilles).

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La collinsonie (Collinsonia canadensis)

On utilise la racine, les feuilles.

Principaux constituants : huile essentielle (citrol, géraniol), tanins, saponines.

Cette plante est originaire de l'est de l'Amérique du Nord.
Elle possède des propriétés diurétiques et fortifiantes.
Elle est conseillée en cas de calculs rénaux et traite la rétention d'eau,
l'hypertension artérielle, les hémorroïdes, les varices.
Elle est efficace dans les inflammations des troubles digestifs (colopathies).
En externe, elle soigne les plaies.

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Le colombo (Jateorhiza palmata)
On utilise l'écorce.

Principaux constituants : huile essentielle (acétate de benzyle,
acétate de linalol,acétate de linalyle, jasmone).

Le colombo est originaire de l'Afrique de l'Est.
Cette plante traite les troubles digestifs.
Elle facilite la digestion et stimule l'appétit.
Elle est utilisée pour cela dans les cas d'anorexie.
Elle est efficace également pour lutter contre la dysenterie.

Ne pas utiliser pendant la grossesse.

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Le condurango (Marsdenia condurango)
On utilise l'écorce, le latex.

Principaux constituants : glucosides, huile essentielle, phytostérols.

Il s'agit d'une liane de l'Amérique tropicale.
Elle possède des propriétés amères toniques et stomachiques.
Elle stimule les sécrétions de l'estomac.
Le condurango est souvent conseillé en Amérique du Sud pour lutter contre l'anorexie.
Il intervient favorablement sur les fonctions du foie et du pancréas.
Enfin, il favorise l'apparition des règles.

Le latex est toxique.
On l'utilise en externe pour traiter les verrues.

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La contrayerve (Dorstenia contrayerva)
On utilise le rhizome.

Cette plante est originaire de l'Amérique Latine et des Antilles.
Le rhizome est aromatique, stimulant et sudorifique.
Il traite certains troubles gastro-intestinaux (diarrhées, dysenteries).

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Le combretum ( Combretum raimbaultii)On utilise les feuilles.

Principaux constituants : tanins, bétaïne, nitrate de potasse.

Le combretum favorise la production de bile. Il est diurétique, désinfectant, purgatif.

Indications : insuffisances hépatiques, lithiase biliaire, constipation.

Décoction : 10g pour un litre d'eau. 3 tasses par jour.

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La consoude ( Symphytum officinale)On utilise la racine et les parties aériennes.

Principaux constituants : allatoïne, mucilage, triterpènes, acides phénols,
asparagine, alcaloïdes pyrrolizidiniques, tanins.

La consoude est déconseillée en usage interne.

En usage externe ( huile, pommade) on l'utilise pour traiter l'acné, les furoncles, le psoriasis.
Elle réhydrate la peau.

Elle est efficace sur les entorses, les contusions et les fractures.
Elle accélère la consolidation de ces dernières.
Sous forme de compresses, elle atténue la gravité des contusions
grâce à la présence de tanins et de mucilage.
Les feuilles coupées peuvent ecirc;tre appliquée
directement sur les furoncles.

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Le copahier (Copaifera spp.)
On utilise l'oléorésine.

Principaux constituants : huile essentielle, caryophyllènes, sesquiterpènes, diterpènes.

Le capahier est un arbre des régions tropicales d'Amérique du Sud et d'Afrique du Sud.

Le baume de copahu, plus connu sous le terme de baume de copaïba, est antiseptique, diurétique et stimulant.
On l'emploie dans les troubles respiratoires (il élimine les mucosités pulmonaires et facilite l'expectoration). Efficace contre la toux.
Il traite les affections urinaires.
Il est principalement utilisé en application externe.
Il traite certaines dermatoses grâce à ses propriétés cicatrisantes et anti-inflammatoires.
C'est également un remède de choix pour traiter les douleurs dues aux rhumatismes, arthrites, arthroses, tendinites, élongations musculaires.

Le baume de copaïba est toxique à hautes doses.

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Le coptide chinois (Coptis chinensis)
On utilise la racine.

Principaux constituants : alcaloïdes isoquinoléiques.

Cette plante est originaire de Chine.
Elle est antibactérienne, antidiarrhéique.
Elle est également fébrifuge et soulage l'irritation de yeux et les maux de gorge.
Le coptide chinois traite certains problèmes de peau comme l'acné, les furoncles
ou encore les abcès et les brûlures.
En gargarisme, il soulage les aphtes et les maux de dents.
Il est aussi utilisé en collyre pour traiter les conjonctivites.

Cette plante n'est à utiliser que sous contrôle médical.

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La coque du levant (Anamirta cocculus)On utilise le fruit.

Principaux constituants : picrotoxine, alcaloïdes.

Cet arbuste grimpant est originaire du sud-est de l'Asie et de l'est de l'Inde.
Le fruit est employé pour lutter contre les poux et traiter certaines affections cutanées.
Il soigne les abcès cutanés, les mycoses (la teigne).

Toxique en usage interne.
A n'utiliser que sous contrôle médical.

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Le coquelicot ( Papaver rhoeas)

On utilise les fleurs.

Principaux constituants : alcaloïdes (papavérine, rhéadine...), anthocyanosides,
mucilage et tanins.

Le coquelicot est un sédatif de la toux, antispasmodique,
adoucissant, sudorifique.
Il calme les toux sèches.
Il est très intéressant en pédiatrie et gériatrie
pour ses propriétés apaisantes.
Il est conseillé en cas de nervosité excessive, d'insomnie,
d'irritabilité.
Sous forme de sirop, il peut taiter l'asthme.

Infusion : 1 cuillerée à café de fleurs sèches par tasse d'eau bouillante. Infuser 10 minutes. 3 tasses par jour.

Usage externe : en cataplasme dans les afections oculaires.

Ne pas abuser de la plante en usage interne (peut présenter
des risques d'intoxication).

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La coriandre (Coriandrum sativum)
On utilise les graines, l'huile essentielle, les feuilles.

Principaux constituants : flavonoïdes, huile essentielle (linalol,
coriandrol, pinène, terpinènes.

La coriandre traite les flatulences et les ballonnements.
Elle soulage les douleurs intestinales.
Elle peut être mâchée en cas de mauvaise haleine.

Voir aussi les huiles essentielles.

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Le cornouiller officinal (Cornus officinalis)
On utilise le fruit.

Principaux constituants : glucoside iridoïde, saponines, tanins.

Le cornouiller diminue les règles abondantes.
Il est utile également en cas de transpiration excessive.
Il traite les besoins trop fréquents d'uriner,
les vertiges et les bourdonnements d'oreilles.

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Le cornouiller de Jamaïque (Piscidia erythrina)
On utilise l'écorce, la racine.

Principaux constituants : isoflavones, phytostérols, tanins,
saponines et acides organiques.

Le cornouiller de Jamaïque a des propriétés calmantes.
Il est utilisé contre l'insomnie, la nervosité.
Cette plantes est efficace en cas de courbatures, de problèmes
respiratoires (asthme, coqueluche).
Elle est recommandée également en cas de douleurs dentaires,
menstruelles et en cas de névralgies.

Contre-indiqué pendant la grossesse ou en cas de problèmes cardiaques.

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Le cumin ( Cuminum cyminum)On utilise les graines.

Principaux constituants : huile essentielle (ald&eacutehyde cuminique, pin`ne, alpha-terpinol)), flanooïdes.

Le cumin est carminatif ( élimine les gaz), digestif, sédatif,
galactogène, favorisant des règles, diurétique, vermifuge.

Il est indiqué dans les ballonnements, les spasmes de l'intestin.
Il stimule la digestion.
Il traite les flatulences tout en éliminant les spasmes de l'intestin.
Il peut être intéressant également dans les insomnies, les fièvres.
Mélangé &agrave du jus d'oignon, il forme un pâte que l'on
applique sur les piqûres de scorpion.

Les graines stimulent la lactation (comme le fenouil).

Infusion : 1 cuillérée à café par tasse d'eau. Infuser 10 minutes. Une tasse après les repas.

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Le curry ( Murraya koenigii)

On utilise les feuilles et les baies.

Principaux constituants : glucosides, 20 alcaloïdes, huile essentielle et tanins.

Les feuilles de curry ( patta) augmentent les sécrétions gastriques
et soulagent nausées, indigestion et vomissements.
Elles sont indiquées aussi contre la diarrhée et la dysenterie.
En Inde, on s'en sert pour lutter contre le blanchissement
prématuré des cheveux.
En externe, on en fait des cataplasmes contre les brûlures et les plaies.

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La cuscute ( Cuscuta epithymum)
La cuscute est une plante parasite ( du lin, du thym, des bruyères...)

On utilise les partie aériennes.

Principaux constituants : flavonoïdes, acide hydroxycinnamique, résine.

La cuscute est laxative, cholagogue, carminative.

Elle est indiquée en cas d'affections de la vésicule biliaire
et du foie.
On la conseille en cas de jaunisse.
Elle est légèrement laxative et apaise
les douleurs urinaires.
En externe, en infusion, on l'utilise pour nettoyer les plaies.

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La douce-amère ( Solanum dulcamara)
On utilise les ramilles, l'écorce des racines.

Principaux constituants : alcaloïdes stéroïdiques (solasonine, soldulcamaridine), tanins.

La douce-amère est dépurative, stimulante, diurétique, purifiante.

Elle est indiquée dans les bronchites chroniques
(favorise l'évacuation des mucosités).
Elle soigne l'asthme, les bronchites chroniques.
On la conseille dans les affections rhumatismales, la gouttes.
Ses propriétés dépuratives sont excellentes dans
les problèmes de peau : eczéma, psoriasis, démangeaisons.

Décoction : 2 à 4
cuillerées à soupe de plante par litre d'eau.
Bouillir 2 minutes. Infuser 10 minutes.
Boire 2 tasses par jour entre les repas.

Usage externe : 1 poignée de plante dans 1 litre d'eau.
Bouillir 10 minutes. En lotions sur les dartres, l'herpès.
En compresses sur les hémorroïdes non ulcérées, l'eczéma.
Feuilles fraîches écrasées sur les contusions
et abcès du sein.

Eviter les doses élevées. Déconseillé sur de longues périodes.

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L'echinacea (Echinacea augustifolia)

On utilise la racine, la fleur.

Principaux constituants : alcamides (isobutylamides), esters de l'acide caféique,
polysaccharides, huile essentielle (humulène), echinolone.

L'echinacea stimule les défenses immunitaires.
Elle est anti-inflammatoire, antiseptique, désintoxicante, favorise la
transpiration, cicatrisante, antiallergénique.

Elle stimule le tissu immunitaire situé sous la langue puis arrive à l'estomac
et à l'intestin, elle fait de même avec les plaques de Pleyer (tissus immunitaire).
Ces plaques envoient alors un signal à tous
les relais immunitaires de l'organisme.
Cette réaction à l'absorption de l'échinacea produit les effets suivants :
-Augmentation de la production de globules blancs
-Augmentation de la production de macrophages (cellules "tueuses"
de toxines et autres cellules étrangères indésirables).
-Accélération de la croissance de tissus sains et neufs.
-Protection des cellules saines.
-Augmentation de la capacité de l'organisme à se débarrasser
des bactéries et virus.
-Augmentation de la production de cortisol,
(hormone antistress et anti-inflammatoire).

L'échinacea est efficace en cas d'affections chroniques (épuisement,
rhumes, grippes, dermatoses, affections respiratoires).
En gargarisme, elle soulage les angines.
C'est également un remède efficace dans le traitement de l'asthme.

On l'emploie souvent en teinture mère.
Pour éviter une certaine accoutumance et une efficacité amoindrie,
on ne recommande pas les traitements trop longs.
D'une manière générale, 10 jours de cure, une semaine d'arrêt.
A renouveler.

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L'éclipte grimpante (Eclipta prostata)
On utilise les parties aériennes.

Principaux constituants : saponines triterpéniques.

Cette plante est utilisée en médecine chinoise et ayurvédique.
Elle tonifie le foie et le protège.
Elle est conseillée dans la prévention du vieillissement.
Elle traite également l'asthme et la bronchite, les troubles de la vision.
En usage externe, elle accélère la cicatrisation.

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L'éleuthérocoque (Eleutherococus senticosus)
On utilise la racine.

Principaux constituants : saponines, phénylpropanoïdes, lignanes, coumarines,
sucres, polysaccharides, glycanes.

Cette plante est tonique et fortifiante.
Elle accroît le tonus intellectuel et réduit le stress.
Elle est souvent conseillée aux sportifs.
Elle traite les épuisements et les asthénies.
Elle stimule les défenses immunitaires, prévient les infections.
L'éleuthérocoque est conseillée aux convalescents et aux malades chroniques.

On l'utilise le plus souvent sous forme de gélules ou de comprimés.
On déconseille la prise au-delà de six semaines, et on déconseille
également la caféine pendant son utilisation.

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L'églantier ( Rosa canina)On utilise les feuilles, les fleurs, les fruits.

Principaux constituants : vitamines C, A, B1, B2, P et K, flavonoïdes, tanins,
acides malique et citrique, caroténoïdes, huile essentielle et D-sorbitol.

Les feuilles sont toniques et cicatrisantes.

Les fleurs sont laxatives et toniques.
Elles sont indiquées en cas d'asthénie.

Le fruit est légèrement diurétique. Il est aussi intéressant contre la diarrhée.
Il apaise également les inflammations gastriques.
Il apporte à l'organisme un apport nutritif
important. Le sirop de ce fruit est recommandé aux enfants.

Quelques utilisations du fruit (frais ou sec)
-Frais, crus, broyé et mélangé avec du lait de chèvre
ou macéré dans du vin rouge (filtrer) : fatigue physique
ou intellectuelle intense, grippe, rhume...

-Frais et crus : vermifuge. A utiliser raisonnablement pour ne
pas irriter l'estomac.

-Frais, en infusion : rhumes, problèmes urinaires,
transit intestinal. Compter environ 30 baies coupées
par litre d'eau. Laisser infuser 5 minutes.
Filtrer. Boire 3 ou 4 tasses par jour.

-Frais, en confiture : fatigue physique ou intellectuelle,
grippes, rhumes.

-Sec, en décoction : grippe, fièvre...Environ 30g par litre d'eau.
Bouilir 5 minutes à petit feu. 3 tasses par jour.

-Sec, en farine (fruits séchés broyés) à mélanger à de la farine de blé.
En cas de fatigue, grippe, rhume...

Voir aussi "La gemmothérapie"

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L' épine-vinette ( Berberis vulgaris)On utilise la racine, l'écorce, les feuilles, les fruits.

Principaux constituants : alcaloïdes isoquinoléiques (berbérine, berbamine).
Ces alcaloïdes sont bactéricides et présenteraient
aussi des vertus anticancéreuses.

L'épine-vinette est tonique, apéritive, stomachique,
cholagogue, diurétique, laxative.

La berbérine est anti-amibienne et favorise
l'évacuation de la bile.
L'épine-vinette agit sur le fonctionnement de la vésicule biliaire
en accroissant la production de bile et en soulageant les affections
telles que douleurs vésiculaires, calculs biliaires et jaunisses.
Grâce à ses fortes propriétés antiseptiques, elle soigne
les dysenteries amibiennes, le choléra et autres infections
gastro-intestinales similaires.
L'écorce est astringente, antidiarrhéique et favorise la
cicatrisation du tube digestif.
L'épine-vinette est également conseillée en cas
d'eczéma et de psoriasis.
La décoction est également utilisée comme bain oculaire.

Infusion : 3 cuillerées à soupe (écorce, feuilles, fruits) par litre d'eau. Infuser 10 minutes. Boire 2 ou 3 tasses par jour.

Déconseillé pendant la grossesse.
Toxique à fortes doses.

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L'estragon ( Artemisia dracunculus)
On utilise les parties aériennes, la racine.

Principaux constituants : tanins, coumarines, flavonoïdes, huile essentielle
(dont de l'estragol, substance toxique).

L'estragon est antispasmodique, apéritif, stomachique, carminatif, emménagogue.
Il est efficace pour stimuler la digestion.
Il combat les flatulences, les lourdeurs digestives
et les douleurs gastriques.
Il peut être intéressant en cas de rhume des foins
ou autres allergies respiratoires (mâcher des feuilles fraîches).
Utile aussi pour éliminer le hoquet.
Il est également indiqué dans les troubles du sommeil ( sédatif léger).
Il est recommandé dans le retard des règles.
La racine atténue les douleurs dentaires.

Infusion : 1 cuillerée à café par tasse d'eau bouillante. Infuser 10 minutes. Boire après les repas.

Déconseillé pendant la grossesse.
Toxique à fortes doses.

Voir aussi les huiles essentielles.

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L'eucalyptus ( Eucalyptus glubulus)On utilise les feuilles.

Principaux constituants : huile essentielle (80% cinéol), flavonoïdes,
tanins, résines.

L'eucalyptus globulus est antiseptique, expectorant, rubéfiant,
balsamique, antirhumatismal, fébrifuge, vermifuge, stimulant.
Il soigne les rhumes, grippes et maux de gorge.
Il traite les infections pulmonaires (bronchites, pneumonies)
grâce à ses propriétés expectorantes.
Cette plante peut être utile contre les problèmes urinaires,
la fièvre, le diabète, la rougeole.

En usage externe il est bactéricide, antalgique, parasiticide, cicatrisant.

Infusion : Une cuillerée à café de feuilles coupées par tasse d'eau. Faire bouillir une minute et infuser 10 minutes. 3 ou 4 tasses par jour.

Voir aussi dans la section "huiles essentielles" les différentes espèces d'eucalyptus utilisées pour leurs propriétés médicinales.

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Le fenouil ( Foeniculum vulgare)On utilise les graines, les feuilles, l'huile essentielle.

Principaux constituants : huile essentielle (anéthole, fenchone, méthylchavicol,
flavonoïdes, coumarines, stérols.

Le fenouil est apéritif, digestif, tonique général, diurétique,
emménagogue, antispasmodique, galactogogue, vermifuge.

Les graines traitent les ballonnements et les maux d'estomac.
Elles stimulent l'appétit.
Elles sont également diurétiques et anti-inflammatoire.
Elles traitent les calcul biliaires et peuvent également
combattre les cystites.
L'infusion de feuilles est efficace contre les maux de gorge.
On peut en faire un sirop pour traiter les coliques
et les maux de dents des nourrissons.
Le fenouil favorise la lactation.
En bains d'yeux, il peut être très utile en cas de conjonctivite.
Les graines peuvent églement être utile dans la perte de poids.

Infusion de graines : 1 cuillerée à café par tasse, infuser 10 minutes. A boire après les repas.

Ne pas dépasser les doses conseillées.

Voir aussi l'huile essentielle de fenouil.

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L'euphorbe ( Stillingia sylvatica)On utilise la racine.

Principaux constituants : diterlènes, huile fixe, huile essentielle et tanins.

L'euphorbe traite la bronchite et les maux de gorge.
Elle peut combattre la constipation, les furoncles, l'eczéma
et la scrofule (inflammation atteignant surtout les ganglions
lymphatiques du cou).

En usage externe elle soulage les hémorroïdes, l'eczéma, le psoriasis.

Ne l'utiliser que sous contrôle médical. Eviter les fortes doses qui peuvent provoquer des vomissements.

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L'euphraise ( Euphrasia spp.)

On utilise les parties aériennes.

Principaux constituants : glucosides iridoïdes, flavonoïdes, tanins, lignanes
et acides phénoliques.

L'euphraise est astringente, analgésiante.

Elle soulage les inflammations de la paupière et de la conjonctive.
Elle soigne les infections et les allergies de l'oeil,
de l'oreille moyenne, des sinus.
Très astringente, l'euphraise agit contre les
sécrétions abondantes, mais doit être utilisée
avec précaution en cas de congestion, qu'elle est
susceptible d'aggraver.

Usage externe : 1 poignée de plante par litre d'eau. Bouillir 10 minutes.
En lavages oculaires ( conjonctivites, blépharites)
ou en lavages de nez ( corysa).

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Le fenugrec ( Trigonella foenum-graecum)On utilise les semences.

Principaux constituants : huile essentielle, alcaloïdes, saponines, flavonoïdes, mucilage, protéines,
huile fixe, vitamines A, B1, C, minéraux, glucides.

Le fenugrec est tonifiant, apéritif, stimulant du pancréas, de la digestion.
Il favorise la prise de poids ( après une anorexie par exemple).
Il est conseillé aux convalescents.
Il soigne les gastrites et les ulcères gastriques.
Les graines de fenugrec accélèrent l'accouchement
et stimule la lactation.
Elle ont une action comparble à la quinine contre le fièvre.
Elles font baisser le taux de cholestérol et ont des
propriétés antidiabétiques.

En usage externe, on les utilise pour soigner les abcès,
les ulcères, les brûlures.

Décoction : 1 cuillerée à soupe de graines pour deux tasses d'eau.
Bouillir à réduction de moitié.
Boire le matin à jeun, une semaine sur deux.

Usage externe : Décoction de 60g de semences par litre d'eau.

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La ficaire ( Ranunculus ficaria)On utilise les parties aériennes.

Principaux constituants : saponosides (20%), protoanémonine et anémonine,
tanins et vitamine C

La ficaire est originaire d'Asie mineure, d'Afrique
du Nord et d'Europe.

Cette plante est très efficace en onguent ou en
suppositoire contre les hémorroïdes.
La protoanémonine (antiseptique, irritante et toxique)
est absente de la plante après séchage.

Ne pas utiliser la ficaire en usage interne.

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Le fraisier ( Fragaria vesca)
On utilise les feuilles, les racines, le fruit.

Principaux constituants : flavonoïdes, tanins, huile essentielle.

Le fraisier est tonique, astringent, hémostatique, diurétique, antirhumatismal, apéritif.

Il est indiqué essentiellement dans les diarrhées, la dysenterie.
Le fruit est conseillé dans la goutte, l'arthrite, les rhumatismes.
Les feuilles, en gargarisme, peuvent soulager les maux de gorge.
Sous forme de lotion, elles soignent les brûlures légères
et les écorchures.
Le fruit est très utile en cas d'arthrite, de goutte ou de rhumatisme.

Décoction de feuilles : 4 cuillerées à soupe par litre d'eau. Bouillir 1 minute. Infuser 5 minutes ( en cas de diarrhées, coliques néphrétiques).

Décoction de racine : 4 cuillérées à soupe par litre d'eau. Bouillir et infuser 10 minutes. Boire 2 ou 4 tasses par jour ( en cas d'arthritisme, d'artériosclérose, d'affections urinaires, d'hypertension).

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Le framboisier ( Rubus idaeus)
On utilise les feuilles, le fruit.

Principaux constituants : dans la feuille : polypeptides, flavonoïdes, tanins.
Dans le fruit : pectine, sucres, acides, vitamines A, B1, C.

Le framboisier est astringent, diurétique, laxatif, digestif.

On conseille les feuilles du framboisier pour préparer
le travail de l'accouchement.
Leur action fortifie le muscle lisse de l'utérus,
accroissant ainsi l'amplitude des contractions.
Elles soignent également les diarrhées et, en usage externe,
elles traitent les conjonctivites, les aphtes, les ulcères, les plaies,
les pertes blanches abondantes.
Le fruit est très nutritif et est aussi un astringent léger.

Autres indications : affections de la gorge et des bronches, règles douloureuses, affections rénales.

Infusion : 1 cuillerée à café par tasse d'eau bouillante. Infuser 10 minutes. Boire 3 tasses par jour.

Décoction : 1 poignée de feuilles par litre d'eau. Bouillir 10 minutes ( en gargarisme contre les angines, stomatites)
En collyres dans les affections oculaires.

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Le frêne ( Fraxinus excelsior)

On utilise les feuilles, l'écorce, les bourgeons.

Principaux constituants : flavonoïdes, tanins, mucilages,
triterpènes, iridoïdes.

Les feuilles sont diurétiques, astringentes, laxatives,
antirhumatismales, dépuratives.
On les utilise parfois pour remplacer le séné.

L'écorce est tonique, fébrifuge, astringente,
fortifiante, anti-inflammatoire.
On l'utilise dans le traitement des rhumatismes.

Voir aussi la gemmothérapie.

Infusion (feuilles) : Une poignée par litre d'eau. Bouillir et infuser 10 minutes ( rhumatismes, gouttes).

Décoction ( écorces) : Une poignée par litre d'eau. Bouillir 5 minutes. 1 tasse avant les repas ( apéritif, stomachique).

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Le fucus ( Fucus vesiculosus)
On utilise la plante entière.

Principaux constituants : polyphénols, polysaccharides, minéraux (surtout iode).

Le fucus est une algue de couleur brune.

Elle est riche en iode et de ce fait agit sur le métabolisme en
stimulant la production d'hormones thyroïdiennes.

Elle est souvent conseillée dans les régimes amaigrissants.
Elle réduit la sensation de faim et augmente le métabolisme de base
et ainsi facilite la combustion des calories.
Elle produit également un effet reminéralisant.
On la conseille aussi contre les rhumatismes.

Déconseillée pendant la grossesse,l'allaitement et en cas d'hyperthyroïdie.

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Le petit galanga (Alpinia officinarum)On utilise le rhizome.

Principaux constituants : huile essentielle, lactones sesquiterpéniques, flavonoïdes.

Le petit galanga se cultive dans toute l'Asie tropicale.
Il est tonique digestif, fongicide, anti-inflammatoire, expectorant.
Il favorise l'expulsion des gaz, arrête les vomissements.
Il facilite la digestion gastrique.
Il traite le hoquet, la dyspepsie, les maux d'estomac, les rhumatismes articulaires et les accès de fièvre.
En infusion, la plante soulage les abcès douloureux de la bouche et l'inflammation des gencives.
Il est recommandé contre le mal de mer, comme le gingembre.
Il est également utilisé avec d'autres plantes fongicides pour éliminer la candidose intestinale.
A forte dose, le petit galanga peut être irritant.

Décoction : 1 cuillerée à café de racine hachée pour une tasse d'eau. Bouillir 5 minutes. Infuser 10 minutes. Boire par petites gorgées.

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Le galega ( Galega officinalis)
On utilise les parties aériennes.

Principaux constituants : alcaloïdes, lectines, flavonoïdes et tanins.

Le galega est antidiabétique, galactogogue, diurétique, vermifuge.

Un de ses constituants, la galégine, abaisse fortement
le taux de sucre dans le sang.
Le galéga peut être efficace aux premiers stades du diabète
chez la personne âgée.

Il favorise également la lactation.

Néanmoins, il peut présenter une certaine toxicité.
A n'utiliser que sous contrôle médicale.

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Le gattilier ( Vitex agnus-castus)On utilise les baies.

Principaux constituants : huile essentielle (cinéol), flavonoïdes (casticine),
iridoïdes (aucubine, agnoside, eurostoside).

Le gattilier est antispasmodique et stimule la montée de lait.

Il régularise la production d'hormones féminines.
En stimulant l'activité progestative, il équilibre la production
de progestérones et d'oestrogènes durant le cycle menstruel.
Il raccourcit les cycles longs et rallonge les cycles courts.

Le gattilier traite divers troubles féminins :
syndrome prémenstruel (irritabilité)
règles irrégulières ou absentes,
états dépressifs, migraine ou acné lié au cycle menstruel.
Il faut alors faire des cures qui s'étendent sur plusieurs mois.

Il pourrait aussi favoriser la conception en cas de stérilité
due à un taux de progestérone insuffisant.

On le prend le plus souvent sous forme de teinture-mère
ou de comprimés.

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Le genêt à balai ( Sarothamnus scoparius)On utilise les sommités fleuries.

Principaux constituants : alcaloïdes quinolizidiniques (spartéine,lupanine,
génistéine),
amines aromatiques, flavonoïdes, huile essentielle,
acides caféiques et p-coumarique, tanins et pigments.

Le genêt à balai est tonicardiaque, vasoconstricteur, diurétique, antitoxique, purgatif.

Un de ses alcaloïdes, la spartéine, abaisse le rythme cardiaque
( régularisation de l'activité cardiaque).

Ses propriétés diurétiques stimule la production d'urine.

Par son action contractante des muscles de l'utérus,
le genêt à balai empêche les saignements après l'accouchement.

Déconseillé pendant la grossesse et en cas de tension artérielle élevée.

Infusion (fleurs) : une cuillerée à café par tasse.
Infuser 10 minutes. Commencer par 1 tasse par jour et, si elle
est bien supportée, 2 ou 3 tasses par jour.

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Le genévrier ( Juniperus communis)On utilise les fruits, l'huile essentielle, les bourgeons.

Principaux constituants : huile essentielle, dont le myrcène, le sabinène,
des alphapinènes et bêtapinènes et du cinéol.
On y trouve également des tanins, diterp`nes, sucres,
r&eacutre;sine, amer (junipérine).

Le genévrier est tonique, diurétique.

C'est un remède efficace contre des cystites,
il facilite le drainage, mais ne doit pas être utilisé
en cas d'infection ou d'insuffisance rénale.
C'est un puissant antiseptique des voies urinaires.
Il fortifie le système digestif, soulage les coliques
et stimule l'activité de l'estomac.
Il est efficace dans le traitement des arthrites chroniques,
de la goutte et des rhumatismes.

Voir aussi les huiles essentielles et la gemmothérapie.

Ne pas utiliser pendant la grossesse ou en cas
de règles abondantes.

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La gentiane ( gentiana lutea)On utilise la racine.

Principaux constituants : principes amers (gentiopicroside, amurogentine),
gentianose, inuline, acides phénoliques.

La gentiane est apéritive, stomachique, cholagogue, cholérétique, dépurative, antirhumatismale,
fébrifuge, vermifuge.

Elle stimule l'appétit, soulage les indigestions.
Elle augmente les sécrétions gastriques, contribuant ainsi
à une meilleure assimilation des aliments.
Elle stimule également les fonctions hépatiques et biliaires.
Elle est indiquée chez la personne âgée comme tonique digestif.
Elle peut-être intéressante chez l'anorexique.
La gentiane est conseillée dans les anémies causées
par les carences en fer ( elle favorise l'assimilation du fer et de la vitamine B12.
On la conseille également lors de règles abondantes.
Enfin, elle peut être indiquée dans le traitement de
certaines dépressions ou états mélancoliques.

Décoction : Une demi-cuillerée à café par tasse d'eau ( 150 ml). Bouillir 2 minutes.
Infuser 10 minutes. Une tasse avant les repas ( très amère).

Déconseillé en cas de gastrites aiguës et d'ulcères gastro-duodénaux.

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Le géranium américain ( Geranium maculatum)
On utilise la racine et les parties aériennes

Principaux constituants : tanins (jusquà 30%).

Le géranium américain est astringent et agent coagulant.

Il est indiqué contre les irritations du côlon, les hémorroïdes
et pour arrêter les hémorragies externes.
Il est conseillé également contre les règles et
les pertes blanches trop abondantes.

Ne pas utiliser de façon prolongée.

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Le géranium robert (Geranium robertianum)

On utilise les parties aériennes, les racines.

Principaux constituants : tanins, un principe amer, traces d'huile essentielle, acide citrique.

Le géranium Robert est parfois utilisé comme le géranium américain.
Il est astringent et soigne les plaies.
Il est indiqué dans la gastro-entérite, les ulcères gastriques,
les inflammations intestinales.
En usage externe (décoction) on l'emploie pour soigner
les angines, les inflammations des gencives,
les aphtes, les ulcères cutanés.

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La germandrée ( Teucrium chamaedris)
On utilise les parties aériennes.

Principaux constituants : huile volatile, flavonoïdes, acides phénols,
tanins, iridoïdes.

La germandrée petit chêne est tonique, stomachique,
diurétique, cholagogue, antiseptique, vermifuge.

Elle est indiquée pour combattre la goutte, les rhumatismes,
les troubles gastriques, la fièvre et les mucosités abondantes.
On la conseille aussi dans les régimes amaigrissants.
En bains de bouche, elle soigne les gingivites.
En lotion, elle accélère la cicatrisation des blessures.

Comme elle peut présenter une certaine toxicité
(troubles hépatiques en utilisation prolongée)
ne l'utiliser que sous contrôle médical.

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Le gingembre ( Zingiber officinale)On utilise la racine.

Principaux constituants : huile essentielle, dérivés sesquiterpéniques,
oléorésine, phénols.

Le gingembre est apéritif, anti-inflammatoire, stomachique,
carminatif, antiseptique, stimulant, tonique, fébrifuge.
Il est indiqué en cas d'indigestions, de nausées,
de flatulences, de coliques, de mal de transports.
Ses propriétés antiseptiques le rendent intéressant
en cas d'infections intestinales.
Le gingembre améliore la circulation dans les vaisseaux capillaires
(remède efficace en cas de dégénérescence des organes
et lorsque les extrémités du corps sont mal irriguées).
Il élève la tension artérielle,
stimule la transpiration et fait baisser la fièvre.
Il est souvent conseillé dans les troubles respiratoires
( toux, rhumes, grippes).
En externe, il traite les douleurs rhumatismales.

On l'utilise frais, râpé.

Décoction : 1 cuillerée à café de racine coupée par tasse d'eau.
Bouillir 1 minute. Infuser 5 minutes.

On emploie plus souvent la teinture-mère.

Déconseillé en cas d'ulcères d'estomac.

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Le ginkgo ( Ginkgo biloba)

On utilise les feuilles.

Principaux constituants : flavonoïdes, ginkgolides, bilobalides.

Le ginkgo stimule et tonifie la circulation.

Il est antispasmodique, antiasthmatique, anti-allergique,
antioxydant, anti-inflammatoire.

Il améliore la circulation sanguine ( hémorroïdes).
Il inhibe le facteur de coagulation des plaquettes sanguines qui provoque
l'épaississement du sang et la formation de caillots.
Il a une action très nette au niveau de la circulation cérébrale.
Il est indiqué dans l'asthme.
Le ginkgo est une plante importante pour les personnes âgées
( afin de conserver la mémoire et de réduire les risques d'apoplexie).
Son efficacité dans le traitement de la démence,
y compris la maladie d'Alzheimer, la dépression, le glaucome
et l'insuffisance de la circulation artérielle est démontrée.
Les graines sont utilisées en Chine pour soigner
les troubles urinaires et les difficultés respiratoires.

Infusion : 1 cuillerée à café de feuilles par tasse d'eau.
Infuser 10 minutes. 3 tasses par jour.

On fait une décoction à partir des graines pour traiter les troubles respiratoires.

On utilise plus souvent le ginkgo sous forme d'extrait fluide
dans le traitement de l'asthme.

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Le ginseng ( Panax ginseng)

On utilise la racine.

Principaux constituants : saponines, vitamine D, polysaccharides,
huile essentielle à sesquiterpènes.

Le ginseng est tonique, adaptogène
( il aide l'organisme à mieux résister aux agressions).

C'est un stimulant immunitaire.

Il améliore le fonctionnement du foie.

Le ginseng est utilisé:
- pour obtenir un meilleur rendement physique
(sportif et intellectuel,préparation aux examens notamment).
- Pour prévenir les maladies infectieuses en général,
tout particulièrement en période d'épidémie (grippale entre autres).
- Dans le cas de fatigue ainsi que le surmenage physique et (ou) intellectuel.
- Pour prévenir le vieillissement, les troubles de la mémoire.
- Pour traiter les troubles de la ménopause
(bouffées de chaleur en particulier)
- Pour traiter l'asthénie sexuelle.

Le ginseng asiatique (Panax ginseng) tonifie l'organisme des personnes fatiguées ou affaiblies, rétablit la capacité
de travail physique et de concentration intellectuelle,
aide les convalescents à reprendre des forces.
Il agit également comme un sédatif lorsque le
corps à besoin de repos.

On déconseille le ginseng en cas d'hypertension artérielle.

On consomme généralement le ginseng sous forme de gélules
( 500 mg par jour) ou de vins médicinaux.

Les cures de ginseng ne doivent pas dépasser 6 semaines.

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Le clou de girofle ( Eugenia caryophyllata)

On utilise les boutons floraux, l'huile essentielle.

Principaux constituants : huile essentielle (85% d'eugénol), acétyl eugénol,
salicylate de méthyle, pin`ne,
vanilline,gomme, tanins.

Le clou de girofle est tonique, stimulant, antispasmodique, antiparasite,
antiseptique, stomachique, carminatif, antinévralgique, vermifuge.

Il soulage les troubles digestifs ( flatulences, coliques).
Il facilite l'expulsion des gaz.
Il apaise la toux.
Il a une action stimulante ( à la fois intellectuelle et physique) .
Ses propriétés antiseptiques sont remarquables
dans certaines affections virales.
Le clou de girofle stimule et augmente les contractions de
l'utérus lors de l'accouchement.
Il est très efficace en bains de bouche
(effet anesthésiant en cas de douleurs dentaires).

Voir aussi l'huile essentielle de clou de girofle, dont les
propriétés nombreuses en font un huile essentielle majeure.

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Le glaïeul bleu ( Iris versicolor)On utilise la racine.

Principaux constituants : triterpènes, acide salicylique et isophtalique, huile essentielle,
amidon, résine, oléo-résine et tanins.

Le glaïeul bleu a des propriétés vomitives,
purgatives et diurétiques.

Légèrement laxatif, il stimule aussi la sécrétion d'urine et de bile.
Ses propriétés dépuratives sont intéressantes
dans certaines maladies de peau : acné, eczéma.
Il soigne les affections hépatiques et gastriques.
Il soigne la constipation et les troubles biliaires.
On l'utilise également pour traiter les affections glandulaires.
A faible dose, il combat les nausées et les vomissements
( mais à doses plus élevées il provoque ces derniers).

Déconseillé pendant la grossesse.

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La grassette ( Pinguicula vulgaris)
On utilise les feuilles.

Principaux constituants : mucilage, tanins, acide benzoïque, acide cinnamique.

La grassette est une plante insectivore.
Elle est équilibrante des fonctions neurovégétatives, calmante.
Elle est indiquée pour soigner les toux chroniques, convulsives
(action similaire à celle de la drosera).
L'acide cinnamique traite efficacement les spasmes.

A utiliser sous contrôle médical.

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Le gratteron ( Galium aparine)On utilise les parties aériennes.

Principaux constituants : iridoïdes, anthraquinones (racine), acides polyphénoliques,
alcanes, tanins et flavonoïdes.

Le gratteron est diurétique, sudorifique, apéritif, dépuratif.

Il est indiqué en cas d'affections cutanées comme
la séborrhée, l'eczéma et le psoriasis.
Il traite également les oedèmes des glandes lymphatiques.
Il est conseillé comme agent purifiant dans les maladies graves.
Il fait baisser la glycémie.
On l'utilise pour soigner les troubles urinaires.
Son jus est très diurétique.

Infusion : 1 cuillerée à café dans une tasse d'eau bouillante.
Infuser 10 minutes. Boire 2 ou 3 tasses par jour.

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Le grenadier ( Punica granacum)
On utilise l'écorce de la racine et des jeunes rameaux ainsi que les fleurs.

Principaux constituants : alcaloïdes, tanins ellagiques, triterpènes.

Le grenadier est teanifuge ( taenia), astringent.
C'est un remède spécifique du vers solitaire ( taenia).
Les alcaloïdes contenus dans la peau et l'écorce contraignent
le vers à se détacher de la parois.
On utilise ensuite un laxatif pour l'expulser.
Le grenadier traite également la diarrhée.
Le jus de grenade améliore la digestion et luttre
contre les flatulences.

Les alcaloïdes contenus dans la peau et l'écorce sont toxiques.
A n'utiliser que sur avis médical.

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Le gnaphalium des marais ( Gnaphalium uliginosum)On utilise les parties aériennes.

Principaux constituants : huile essentielle, tanins.

Le gnaphalium a des propriétés astringentes et antiseptiques.
Il est indiqué en cas d'angines, d'irritations de la gorge,
d'enrouements et de sécrétions trop abondantes des sinus et du nez.
On le recommande également en cas d'hypertension artérielle.
On lui attribue des propriétés antidépressives et aphrodisiaques.

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Le gokulakanta ( Hygrophila spinosa)On utilise les parties aériennes, les racines.

Principaux constituants : mucilage, huile essentielle et un alcaloïde.

Le gokulakanta est un arbuste originaire d'Inde.

Il aurait des propriétés aphrodisiaques.
Il est diurétique. On l'emploie pour éliminer les
déchets accumulés dans l'organisme.
Il tonifie le foie dans les cas de jaunisse et d'hépatite.
La racine soulage les douleurs provoquées par les infections urinaires.

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La griffe du chat ( Uncaria tomentosa)
On utilise l'écorce de la tige.

Principaux constituants : alcaloïdes oxindole pentacycliques, tétracycliques,
glucosides triterpéniques, flavonoïdes et tanins.

La griffe du chat est anti-inflammatoire, analgésique,
antispasmodique, antirhumatismale, stimulant biliaire.
Elle renforce le système immunitaire et l'aide à
combattre infections et inflammations.
Cette plante à des propriétés antioxydantes très intéressantes.
Elle freinera la dégénérescence cellulaire.
Les affections comme le syndrome de la fatigue chronique et le sida,
les maladies inflammatoires chroniques comme l'arthrite rhumatoïde
et la rectocolite hémorragique y trouveront un précieux remède.
La plante pourrait en outre prévenir le cancer du sein et réduire
les effets secondaires de la chimiothérapie.

Déconseillé pendant la grossesse et l'allaitement.
Décoction : 1 cuillerée à café dans 1/2 litre d'eau.
Bouillir 3 minutes. Laisser reposer la nuit.
Boire en 2 ou 3 fois au cours de la journée.
Cure de 20 jours par mois. Pendant plusieurs mois.

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Le grindelia ( Grindelia robusta)

On utilise les feuilles et les sommités.

Principaux constituants : diterpènes, résines et flavonoïdes.

Le grindelia est balsamique ( adoucit les voies respiratoires), béchique
( calme la toux), antispasmodique respiratoire et gastro-intestinal.
Il est très efficace en cas d'asthme
et de difficultés respiratoires.
Il facilite l'évacuation des sécrétions bronchiques.
Il est indiqué dans les bronchites, l'emphysème
et les inflammations de la gorge et du nez.
Il ralentit le rythme cardiaque et facilite la respiration.

Autres indications : coqueluche, laryngite, rhume des foins, cystites.

En externe, il apaise les irritations cutanées et les brûlures
(il accélère la cicatrisation).

Il faut éviter les doses excessives (toxiques) et ne pas utiliser
en cas de troubles cardiaques ou rénaux.
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Le groseillier indien ( Emblica officinalis)
On utilise le fruit.

Principaux constituants : tanins, polyphénols, flavonoïdes, huile fixe
et huile essentielle.

On conseille le fruit du groseillier indien pour atténuer
les effets du vieillissement.

En médecine ayurvédique il est indiqué pour
stimuler l'activité du pancréas en cas de diabète
ainsi que pour traiter les troubles oculaires, les douleurs articulaires,
la diarrhée et la dysenterie.

Certaines études montrent qu'il peut prévenir
le cancer du foie et traiter la pancréatite.

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Le guar ( Cyamopsis tetragonoloba)
On utilise les gousses et les graines.

Principaux constituants : environ 90% de gomme (galacto-mannane).

La gomme de guar a une action laxative.
Elle retarde la digestion et ralentit ainsi l'absorption des sucres.
Cette propriété est très utile
dans les cas d'affections prédiabétiques.
Elle abaisse également le taux de cholestérol.

Il ne faut pas dépasser les doses conseillées
( risques de flatulences, distensions abdominales).


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Le guarana ( Paullinia cupana)

On utilise les graines.

Principaux constituants : dérivés xantiques (théobromine, théophylinne,
et jusqu'&agrave, 7% de caféine), tanins et saponines.

Cette plante contient de la caféine qui, associée aux tanins,
lui confère une action stimulante en douceur,
alors que les effets secondaires tels que l'insomnie et l'énervement
semblent ne pas apparaître après la consommation de guarana.
Néanmoins, il est prudent de ne pas en consommer en
trop grande quantité, car les tanins diminuent les capacité
d'absorption des éléments nutritifs de l'intestin.
Ses propriétés astringentes en font un
remèdes contre les diarrhées chroniques.
C'est un énergisant physique et intellectuel.
Il est indiqué dans les cures amincissantes.
On le conseille aussi en cas de maux de tête et de
dépression légère.

Déconseillé en cas de maladies cardio-vasculaires ou
de tension élevée, pendant la grossesse et l'allaitement.


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Le guggul ( Commiphora mukul)
On utilise la résine (le guggul est une résine huileuse).

Principaux constituants : stéroïdes liposolubles.

Le guggul a des propriétés anti-inflammatoires, anticholestérolémiantes.

C'est un fluidifiant du sang.
Il réduit l'agrégation plaquettaire et possède
une action protectrice au niveau du coeur.
Il abaisse le taux de cholestérol et régularise
le taux de graisse dans le sang.
Il est également conseillé dans le traitement de l'acné.

Ne pas prendre pendant l'allaitement.

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Le gui ( Viscum album)On utilise les feuilles, les tiges, les baies.

Principaux constituants : protéines spécifiques, flavonoïdes, acides
(dont acide caféique), lignanes, acétylcholine et,
dans les baies, polysaccharides.

Le gui est vaso-dilatateur, hypotenseur, antispasmodique,
diurétique, décongestif.
Il fait baisser la tension artérielle et
régularise le rythme cardiaque.
Il est anxiolytique et hypnotique à faible dose.
Il soulage les angoisses, maux de tête et stimule la concentration.
Il est conseillé dans l'épilepsie, les bourdonnements d'oreilles
et l'hyperactivité des enfants.
En médecine anthroposophique, il est utilisé
pour traiter le cancer.

Autres indications : asthme, néphrite chronique, symptômes de la ménopause, prostatisme.

Infusion : 1 cuillerée à café de feuilles par tasse d'eau bouillante.
Infuser 10 minutes. 2 tasses par jour, entre les repas.

Les baies de gui sont très toxiques.

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La guimauve ( Althaea officinalis)On utilise les racines, les feuilles, les fleurs.

Principaux constituants : amidon (environ 37%), mucilage (11%), pectine (11%),
glucides et 2% d'asparagine.

La guimauve est béchique, émolliente.
Elle combat l'irritation des muqueuses.
Elle diminue l'excès d'acidité gastrique
et soulage ulcères et gastrites.
Efficace également dans la colite, l'irritation du côlon.
Les feuilles sont conseillées dans la cystite
et le besoin fréquent d'uriner.
La guimauve soulage les toux sèches, l'asthme,
les sécrétions abondantes des bronches.
En externe on applique les fleurs fraîches sur les
plaies enflammées, les abcès, les furoncles.
En gargarisme, elle est recommandée dans les gingivites,
les abcès dentaires, les angines.

Infusion de feuilles ou de fleurs : Un cuillerée à café par tasse d'eau.
Bouillir une minute et infuser 10 minutes.
Boire 3 tasses par jour.

Usage externe : décoction de la racine : une poignée pour un litre d'eau.
Bouillir 10 minutes.
Infuser 3 minutes ( en gargarismes, compresses).

Faire mâcher de la racine de guimauve aux enfants
facilite la sortie des dents.


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Le gymnema ( Gymnema sylvestre)

On utilise les feuilles.

Principaux constituants : saponines (acides gymnémiques) et un polypeptide (gurmarine).

Le gymnema est précieux dans le traitement du diabète, surtout
dans les premières phases de la maladies, à l'âge de
la maturité ou de la vieillesse.
Il permet de cacher le goût du sucre, et d'en réduire ainsi le besoin.
Il "anesthésie" les cellules gustatives de la langue reconnaissant
le goût sucré et réduit temporairement l'appétit.
Une cure régulière pendant une année ou plus contribue
à enrayer l'aggravation du diabète.
Le gymnema peut régénérer les cellules pancréatiques
qui sécrètent l'insuline.

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L'hamamélis( Hamamelis virginiana)

On utilise les feuilles, l'écorce des jeunes tiges.

Principaux constituants : tanins, flavonoïdes, principes amers, huile essentielle (feuilles).

L'hamamélis est vasoconstricteur et protecteur veineux, régulateur
de la circulation, analgésique, hémostatique,
astringent, anti-infectieux.
Cette plante est très riche en tanins qui lui confèrent une
action astringente importante. Cela permet d'accroître la
résistance aux inflammations et favorise la cicatrisation.
L'hamamélis est indiqué pour traiter les dermites, les eczémas.
Il protège les zones meurtries et évite les infections.
Il est également précieux dans le traitement des couperoses,
des varices et des hémorroïdes ainsi que
dans les cas d'infections oculaires ( bain d'oeil).

En usage interne, il soulage les troubles diarrhéiques, tonifie les muqueuses intestinales
et traite tous types d'hémorragies.

Décoction : 1 cuillerée à café de feuilles coupées dans une tasse d'eau.
Bouillir 2 minutes. Infuser une minute. Boire deux tasses par jour.
Cette préparation peut s'appliquer sur les hématomes, les kystes.

On retrouve l'hamamélis dans diverses préparations
à usage externe.

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Le haricot ( Phaseolus vulgaris)On utilise les gousses, les graines.

Principaux constituants : lectines, saponines, flavonoïdes, allantoïnes,
acides aminé et sucres.

Les gousses de haricot favorisent l'élimination urinaire
et l'évacuation des toxines.
Elles agissent sur la glycémie ( elles réduisent le taux
de sucre dans le sang).
Elles sont donc souvent indiquées dans le traitement du diabète.
Moulues et saupoudrées sur l'eczéma, elles calment les démangeaisons et ass&egrave,chent la peau.

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Le chiendent ( Agropyrum repens)

On utilise les rhizomes, les graines, la racine.

Principaux constituants : polysaccharides, huile essentielle, mucilages,
éléments nutritifs.

Le chiendent est diurétique, dépuratif, émollient,
cholagogue, fébrifuge, vermifuge.

Il combat les infections des voies urinaires ( cystites, urétrites).
Il augmente le volume des urines et ainsi protège les voies urinaires
des inflammations et des irritations.
Il freine la formation des calculs rénaux.
Il est également indiqué dans l'inflammation de la prostate.

Décoction : mettre 4 cuillerées à soupe dans un litre d'eau.
Bouillir 15 minutes.
Filtrer. Boire à volonté.

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L'harongaOn utilise les feuilles et l'écorce.

Principaux constituants : l'écorce contient des pigments phénoliques, des triterpènes,
des anthraquinones et des tanins.
Les feuilles contiennent des pigments phénoliques, de l'hypéricine,
des flavonoïdes et des tanins.
L'hypéricine également présente dans le millepertuis
est antivirale.

Cette arbre est originaire de Madagascar et d'Afrique.
Il traite les indigestions et les déficiences pancréatiques.
En Afrique, il est prescrit contre les troubles digestifs,
notamment la diarrhée et la dysenterie.

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L'harpagophytum ( Harpagophytum procumbens)

On utilise le tubercule.

Principaux constituants : iridoïdes, sucres, phytostérols,
flavonoïdes, quinone (harpagoquinone).

L'harpagophytum est anti-inflammatoire, antalgique,
antirhumatismal, stimulant biliaire.

Il est efficace dans les douleurs articulaires, musculaires,
dorsales, les crises de goutte, les arthroses.
Beaucoup de troubles arthritiques s'associent à une mauvaise
digestion et à une mauvaise assimilation.
L'effet stimulant de cette plante sur l'estomac et la vésicule
biliaire contribue à sa valeur thérapeutique
comme remède anti-arthritique.
Son pouvoir antalgique fera son effet après deux ou trois semaines de cure.
Il stimule et tonifie le système digestif.

Décoction : 1 cuillerée à café dans 1/2 litre d'eau.
Faire bouillir 3 à 4 minutes. Laisser reposer la nuit.
Filtrer le lendemain matin. Boire le tout au cours de la journée,
par petite gorgée ( hors des repas).
Cure de 20 jours par mois. A renouveler.

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L'hellébore noir ( Helleborus niger)On utilisait les rhizomes, racines, feuilles.

Principaux constituants : glucosides cardiotoniques, saponosides, alcaloïdes.

L'hellébore noir a des propriétés purgatives et vermifuges.
Il était indiqué autrefois pour l'absence de règles.

En raison de sa forte toxicité, il est totalement interdit aujourd'hui.

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L'hélonias ( Helonias dioica)
On utilise la racine.

L'hélonias est d'origine nord-américaine.

Principaux constituants : saponines stéroïdiques, glucosides.

Il agit efficacement dans les troubles de l'utérus et des ovaires.
Il a un effet régulateur sur le système reproducteur de la femme.
Il est indiqué en cas d'aménorrhée ou de
règles irrégulières.
Il stimule la production ovarienne, favorisant ainsi une ovulation régulière.
Il est également efficace contre les endométrioses,
les infections utérines, les kystes ovariens et
les symptômes de la ménopause.
C'est aussi un tonique des voies digestives.
On l'utilise plus généralement sous forme de
gélules, comprimés ou teinture mère.

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Le henné ( Lawsonia inermis)
On utilise les feuilles, l'écorce.

Principaux constituants : coumarines, naphtoquinones, flavonoïdes, stérols et tanins.

Cet arbuste est utilisé depuis très longtemps
comme parfum et couleur rouge.
Mais c'est également un remède en médecine ayurvédique.
En gargarisme, les feuilles soignent les maux de gorge.
En infusion ou en décoction, elles traitent la diarrhée et la dysenterie.
Elle favorise la coagulation du sang et l'apparition des règles.
En décoction, l'écorce soigne les affections du foie.
Sous forme de cataplasme, le henné soigne les mycoses,
l'acné et les furoncles.

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L'herbe à la gravelle ( Eupatorium purpureum)On utilise la racine.

Principaux constituants : huile essentielle, flavonoïdes, résine.

Cette plante est très efficace en cas d'affections de l'appareil urinaire.
Elle prévient la formation de calculs dans la vésicule biliaire et les reins.
Elle est indiquée dans la cystite, l'urétrite,
l'inflammation de la prostate, ainsi que dans les rhumatismes et la goutte.
La racine soigne ces deux dernières affections en améliorant
l'élimination des déchets par les reins.

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L'herbe sainte ( Eriodictyon californicum)On utilise les feuilles.

Principaux constituants : huile essentielle, flavonoïdes, résine.

L'herbe sainte est un expectorant efficace, conseillé en cas
de trachéite, bronchite, asthme et autres problèmes respiratoires.

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L'herniaire ( Herniaria glabra)
On utilise les parties aériennes.

Principaux constituants : coumarines, flavonoïdes, acides phénoliques, saponines.

L'herniaire a des propriétés diurétiques.
Elle est indiquée dans les affections urinaires (cystites),
les irritations de la vessie, les calculs biliaires.
En externe, on l'utilise en cataplasmes sur les ulcères cutanés,
dont elle favorise la guérison.
Elle a une action antispasmodique sur la vessie.
A préparer seulement en macération
et non en infusion.

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L'hortensia sauvage ( Hydrangea arborescens)On utilise la racine.

Principaux constituants : flavonoïdes, un glucoside cyanogénétique,
des saponines et de l'huile esentielle.

L'hortensia sauvage est indiqué en cas de calculs rénaux et biliaires.
Cette plante favoriserait l'expulsion des calculs et la dissolution des dépôt résiduels.

Autres indications : cystites, urétrites, hypertrophie de la prostate, prostatite.

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Le houblon ( Humulus lupulus)

On utilise les tiges, les fleurs femelles.

Principaux constituants : principes amers, huile essentielle, hétérosides flavoniques,
tanins polyphénoliques, dérivés
oestrogéniques, asparagine.

Le houblon est apéritif, stomachique, sédatif,
diurétique, fébrifuge, galactogène, antispasmodique.
Les principes actifs du houblon stimulent le système digestif.
Ils augmentent les sécrétions gastriques.
Le houblon apaise spasmes et coliques.
Il est indiqué pour certains types d'asthme et les règles douloureuses.
Le houblon est très intéressant en cas de stress, anxiété, migraine.
Il relaxe les muscles.
Néanmoins, on déconseille son emploi en cas de dépression.
Il aurait aussi un effet oestrogénique.
On peut confectionner un sachet avec 100g de plante séchée
que l'on placera dans un oreiller. Cela favorisera le sommeil.

Infusion : 4 cuillerées à soupe de cônes de houblon
dans 1 litre d'eau bouillante.
Boire une tasse avant les repas.

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Le houx ( Ilex aquifolium)

On utilise les feuilles, les baies.

Principaux constituants : ilicine (principe amer), ilixanthine,
théobromine, acide caféique.

Le houx est vaso-constricteur du système neineux, antihémorroïdaire, désinfiltrant,
antioedémateux, diurétique.

Les feuilles sont diurétiques et laxatives.
Elles traitent les fièvres, les jaunisses et les rhumatismes.
Les baies purgent les intestins.
A hautes doses, elles provoquent des vomissements.
A n'utiliser les baies que sous contrôle médical.
La théobromine sert pour soigner l'asthme.

Infusion : Une poignée par litre d'eau. Bouillir 2 minutes.
Infuser 10 minutes. Boire 3 ou 4 tasses par jour.

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L'hydrastis( Hydrastis canadensis)

On utilise le rhizome.

Principaux constituants : alcaloïdes isoquinoléiques, huile essentielle, résine.

L'hydrastis du canada est vaso-constricteur, astringent, antisudoral, cholagogue,
anti-inflammatoire, antibactérien, laxatif doux, stimulant utérin.
Il arrête les hémorragies internes.

Il est très efficace pour soigner les inflammations des muqueuses
( oeil, oreille, nez, gorge, estomac, intestin, vagin).
Il est indiqué pour traiter les hémorroïdes, les varices.
On l'utilise également en bain de bouche pour soigner les aphtes.
Très efficace également en douche vaginale dans les cas
de vaginite et autres infections du vagin.
Il stimule les sécrétions gastriques et traite les inflammations.
Mais il est déconseillé d'en faire un usage prolongé
car il pourrait gêner l'assimilation d'éléments nutritifs
( vitamine B par exemple).
Au niveau gynécologique, il est utilisé pour réduire
les flux menstruels et en cas d'hémorragies après l'accouchement.
Déconseillé pendant la grossesse.

Décoction : 4 cuillerées à soupe de plante par litre d'eau.
Bouillir 2 minutes. Infuser 10 minutes. boire 2 ou 3 tasses par jour.

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L'hydrocotyle asiatique ( Centella asiatica)On utilise les parties aériennes.

Principaux constituants : saponines triterpéniques, alcaloïdes, principes amers.

Cette plante, originaire de l'Inde, est tonique, antirhumatismale,
légèrement diurétique, sédative, vasodilatatrice.

L'hydrocotyle est utilisé pour traiter les
problèmes de peau et les blessures.
Ses propriétés anti-inflammatoires sont intéressantes
dans les rhumatismes et les troubles de la circulation veineuse.
En Inde on l'emploi dans les troubles digestifs et rhumatismaux.
On donne également des feuilles fraîches aux enfants
souffrant de dysenterie.
L'hydrocotyle est efficace aussi pour lutter contre la fièvre,
les douleurs abdominales, l'asthme, la bronchite.

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L'hysope ( Hyssopus officinalis)
On utilise les sommités fleuries, l'huile essentielle.

Principaux constituants : marrubine (principe amer), flavonoïdes, huile essentielle
(pino-camphone, tuyone), tanins.

L'hysope a des propriétés toniques, sédatives et expectorantes.
Elle est efficace dans la bronchite et les affections respiratoires.
Elle est indiquée dans l'asthme
( de par ses propriétés sédatives),
aussi bien chez l'adulte que chez l'enfant.
C'est également un remède efficace contre l'indigestion,
les flatulences, les coliques.
L'hysope étant susceptible d'irriter les muqueuses, il vaut mieux
l'utiliser une fois que l'infection a régresser, de manière
à favoriser le rétablissement général du sujet.

Le pino-camphone et la thuyone, présents dans l'huile essentielle,
sont toxiques. Cell-ci pouvant provoquer des crises d'épilepsie,
on ne doit l'utiliser que sous contrôle médical.

L'hysope officinale variété couché
ne présente pas de toxicité.

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L'ibéris ( Iberis amara)
On utilise les sommités fleuries.

Principaux constituants : hétérosides sulfurés et vitamine C.

L'ibéris facilite la digestion et l'expulsion des gaz.
C'est un fortifiant au goût amer.
Il est indiqué dans la goutte, les rhumatismes, l'arthrite.
Cette plante est également riche en vitamine C.

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L'igname sauvage ( Dioscorea villosa)
On utilise la racine.

Principaux constituants : saponines stéroïdales (diosgénine et dioscine),
phytostérols (bêta-sitostérol), alcaloïdes, tanins, amidon.

En Amérique centrale, cette plante est utilisée pour soulager les
douleurs ovariennes et menstruelles ainsi que les contractions de l'accouchement.
L'igname est anti-inflammatoire, antispasmodique, diurétique.
Elle favorise la transpiration.
Elle est efficace dans le traitement de l'arthrite et des rhumatismes.
Elle soulage les crampes, les tensions musculaires, les coliques.
Elle soigne les troubles digestifs, les inflammations de la vésicules biliaire.
Traditionnellement, l'igname est utilisée pour traiter
certains symptômes de la ménopause.
Elle exerce également un effet hypotenseur.

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L'impératoire ( Imperatoria ostruthium)
On utilise la racine

Principaux constituants : huile essentielle (limonène, phellandrène,
alphapinène, sesquiterpène), coumarines.

Cette plante est plutôt délaissée de nos jours.

Elle agit sur le système digestif (tonique amer).
Elle soulages flatulences, coliques, combat les rhumes,
l'asthme et les bronchites et peut être utile contre les troubles menstruels.
Appliquée sur la peau, cette plante peut provoquer
une réaction allergique au soleil.

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L'ipéca ( Cephaelis ipecacuanha)
On utilise la racine, les rhizomes.

Principaux constituants : alcaloïdes, tanins, glucosides.

Cette plantes fait partie des émétiques les plus efficaces.
A dose modérée elle provoque le vomissement
jusqu'à ce que l'estomac soit complètement vide.
Elle est donc utilisée dans le traitement des overdoses de stupéfiants.
A plus faibles doses, l'ipéca est un expectorant puissant.
Il évacue les mucosités bronchiques.
Il entre dans la composition de médicaments contre la toux,
la bronchite et la coqueluche.
Il traite également les dysenteries d'origine amibienne.
Bien sûr, un traitement à base d'ipéca doit
être suivi par un médecin.

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Le jalap ( Ipomoea purga)
On utilise la racine.

Principaux constituants : alcaloïdes, saponines.

Le jalap est un purgatif puissant.
A faible dose, il stimule l'élimination des selles liquides abondantes,
mais à doses plus élevées il provoque des vomissements.
Cette plante est totalement déconseillée aujourd'hui.

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Le jambosier ( Eugenia jambos)
On utilise les fruits, les graines.

Principaux constituants : phénols, tanins, alcaloïdes,
triterpénoïdes, huile essentielle.

Le jambosier est astringent et diurétique.
Il favorise l'expulsion des gaz.
Il est conseillé dans la diarrhée et la dysenterie.
On le prescrit pour soulager les douleurs gastriques.
Cette plante est principalement indiquée en cas de diabète.
Ses propriétés hypoglycémiantes
sont très intéressantes.
En Asie, le Jambosier est indiqué dans le traitement de l'épilepsie.

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Le jasmin à grandes fleurs ( Jasminum grandiflorum)On utilise les fleurs, l'huile essentielle.

Principaux constituants : huile essentielle (acétate de linalol, acétate de
de linalyle et jasmone, qui donne l'odeur).

Cette plante est calmante en infusion.
Elle possède des propriétés
antidépressives et relaxantes.
En usage externe, elle calme les peaux sèches et sensibles.
Une espèce voisine, le jasmin d'Arabie, décongestionne les yeux.
Ajouté au thé, il devient le thé au jasmin.

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Le jasmin sauvage ( Gelsemium sempervirens)
On utilise le rhizome.

Principaux constituants : alcaloïdes indoliques, iridoïdes, coumarines, tanins.

Le jasmin sauvage est sédatif, antispasmodique.
On l'utilise dans les cas de névralgies faciales.
Il est indiqué contre la coqueluche, l'asthme, les migraines,
les insomnies, les maux d'estomac, l'hypertension artérielle.

Cette plante est très toxique.
Elle n'est utilisée que sous contrôle médical.

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la joubarbe ( Sempervivum tectorum)On utilise la feuille, le jus de feuille.

Principaux constituants : tanins, mucilages et acides malique et formique.

Les feuilles de joubarbe ( joubarbe des toits)
ont des propriétés astringentes.
En applications externes elles apaisent les brûlures,
les furoncles, les blessures, les cors.
La joubarbe resserre et adoucit la peau.
Les feuilles peuvent être mâchées pour soulager les maux de dents.
On instille également du jus dans le nez pour stopper les saignements.

La joubarbe n'est pas utilisée en usage interne ( risque de vomissements).

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Le jujube ( Zizyphus jujuba)On utilise le fruit.

Principaux constituants : saponines, flavonoïdes, huile essentielle, mucilage,
vitamines A, B2 et C, calcium, phosphore et fer.

Le jujube favorise la prise de poids, accroît la force musculaire
et l'énergie vitale.
Il possède également des propriétés calmantes.
Il peut être utile en cas de troubles hépatiques.

Autres indications : inflammations de la gorge et des voies respiratoires,
inflammations intestinales et urinaires, constipation.

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La jusquiame ( Hyoscyamus niger)
On utilise les feuilles, les graines.

Principaux constituants : alcaloïdes (hyoscyamine, scopolamine).

La jusquiame est antispasmodique, sédatif du système
nerveux, hypnotique, antinévralgique.
Elle apaise les douleurs de l'appareil urinaire ( calculs rénaux),
les douleurs abdominales.
Elle est indiquée en cas de maladie de Parkinson
( elle atténue les tremblements).
On la prescrit également contre l'asthme et la bronchite
( sous forme de cigarettes).
En usage externe, l'huile essentielle soulage les douleurs
névralgiques, sciatiques ou rhumatismales.
Elle réduit aussi les sécrétions des muqueuses,
de la salive et des sucs digestifs.
Comme la belladone, elle dilate les pupilles.
On l'utilise couramment comme anesthésique ou
pour lutter contre le mal des transports.

La jusquiame n'est à utiliser que sous contrôle médical
( toxique à haute dose).

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Le kawa-kawa ( Piper methysticum)On utilise la racine.

Principaux constituants : sucs résineux (kavalactones dont la kavaïne), piperméthysticine.

Le kawa-kawa a des propriétés antiseptiques.
Il prévient les infections urinaires et les inflammations de la vessie.
Il est antalgique, analgésique.
Il est efficace sur l'hypertension.
Il apaise les douleurs chroniques ( rhumatismes, arthrites, goutte).
Son action diurétique élimine les toxines
des articulations douloureuses.
Mais aujourd'hui on connaît davantage son action anxiolytique et apaisante.

En externe, sous forme de bains de bouches, le kawa soigne les aphtes et les douleurs dentaires.

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Le khella ( Ammi visnaga)On utilise les graines, l'huile essentielle.

Principaux constituants : furanochromones, coumarines, flavonoïdes,
huile essentielle, phytostérols.

Le khella est antispasmodique, vasodilatateur,
modérateur du système nerveux central, antiasthmatique.

Il est très efficace dans la bronchite, l'emphysème,
la coqueluche, l'asthme ( il diminue la fréquence des crises).
Le khella est indiqué également en cas de calculs rénaux.
En détendant les muscles de l'urètre,
il atténue la douleur causée par le calcul
et favorise son évacuation.
En relaxant les artères coronaires, le khella stimule le flux sanguin
vers le muscle cardiaque et prévient ainsi l'angine de poitrine.

Voir aussi "les huiles essentielles".

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Le kolatier ( Cola acuminata)
On utilise les graines.

Principaux constituants : caféine, théobromine, 5 à 10% de tanins,
phlobaphène, anthocyanine.

La noix de kola est stimulante, diurétique,
tonicardiaque, aphrodisiaque, digestive.
Le kola stimule le système nerveux.
Il est parfois utilisé comme antidépresseur.
Il peut être intéressant dans la convalescence,
le manque de tonus, la fatigue.
Il peut soigner les maux de tête, les migraines.
Il est efficace en cas de diarrhées, de dysenteries.
Il est contre-indiqué en cas d'ulcère gastrique
ou d'hypertension artérielle.
La noix de kola contient de la caféine ( jusqu'à 2,5%).
Elle sera donc stimulante sur le moment, mais rique d'affaiblir
plus encore l'organisme si l'on en abuse.

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Le lamier blanc (Lamium album)

On utilise les sommités fleuries.

Principaux constituants : saponine, mucilage, tanins et flavonoïdes.

Le lamier blanc ( ortie blanche) est tonique astringent, vaso-constricteur,
fébrifuge,anti-inflammatoire, dépuratif.

Son action est efficace sur l’utérus.
Il régularise les écoulements sanguins,
soulage les règles douloureuses.
Il est indiqué dans la diarrhée, de par ses
propriétés astringentes.
En externe il soulage les hémorroïdes , les varices.

Usage interne : 1 cuillerée à café de plante par tasse d’eau.
Infuser 10 minutes. Boire 2 ou 3 tasses par jour.

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Le lapacho ( Tabebuia spp.)On utilise l’écorce.

Principaux constituants : naphtoquinones, anthraquinones, coumarines,
flavonoïdes, iridoïdes, carnosol.

Le lapacho est antibactérien, antifongique, stimulant immunitaire,
anti-inflammatoire, antiseptique, tonifiant, antitumoral.
Il pourrait freiner la croissance des cellules cancéreuses
en les empêchant d’assimiler l’oxygène.
Une décoction de la plante inhibe la résistance
du staphylocoque doré.
Il est efficace contre les infections virales ou bactériennes
du nez, de la gorge ou des oreilles.
Il peut être intéressant dans le syndrome de fatigue chronique.
Il est utilisé également dans les mycoses
( candidoses), l’herpès ou les aphtes.
Enfin, le lapacho traite les inflammations
( estomac, intestin, vessie, prostate, utérus…)

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Le laurier commun ( Lauraus nobilis)On utilise les feuilles, l'huile essentielle.

Principaux constituants : huile essentielle (cinéol, linalol, alphapinène,
alphaterpénol), mucilage, tanins et huile fixe.

Le laurier commun ( noble) est antiseptique, stimulant, stomachique,
carminatif, antispasmodique, expectorant, diurétique, emménagogue.

Il est efficace dans les troubles de l'appareil digestif.
Il stimule l'appétit et la sécrétion des sucs gastriques.
Il facilite la digestion et l'assimilation des aliments.
Le laurier favorise l'apparition des règles ou
atténue les règles douloureuses.
Ajoutée à l'eau du bain, la décoction des
feuilles apaise les membres douloureux.

Infusion : 3 ou 4 feuilles dans une tasse d'eau bouillante.
Infuser 10 minutes.2 ou 3 tasses par jour.
Avant le repas : effet apéritif.
Après le repas : effet digestif, ou contre ballonnements, aigreurs.

L'huile essentielle de laurier a de nombreuses propriétés
( antibactérienne, antivirale, antalgique etc...).
Voir les huiles essentielles.

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La lavande ( lavandula augustifolia)

On utilise les fleurs, l'huile essentielle.

Principaux constituants : huile essentielle, flavonoïdes, tanins, coumarines.

La lavande est antispasmodique, analgésique, antiseptique,
cholagogue, cholérétique, tonique, tonicardiaque, antibactérienne,
calmante, antirhumatismale, antimigraineuse, vermifuge, emménagogue.
Elle soulage les contractions musculaires.
Son effet calmant est bien connu de tous.
Elle est utilisée dans l'insomnie, les maux de tête, la dépression.
Elle est indiquée dans les indigestions, coliques, ballonnements.
Elle est efficace contre divers types d'asthmes.
Elle accélère la guérison des brulûres
et des plaies, calme les inflammations dues aux piqûres d'insectes.
On l'utilise pour traiter la gale et les poux.

Infusion : 1 cuillerée à café de plante par tasse d'eau.
Infuser 10 minutes.Prendre 2 tasses par jour.

Enfin, son huile essentielle est l'une des plus importantes en aromathérapie.
Voir à ce sujet l'huile essentielle de lavande.

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Le lentisque ( Pistacia lentiscus)On utilise la résine.

Principaux constituants : la résine contient des alpha et des bêtamasticorésines,
une huile essentielle, des tanins, de la masticine et de l'acide masticique.

Elle est efficace contre les affections bronchiques, la toux, les diarrhées.
En externe contre les ulcères, les furoncles.

L'huile essentielle est bien plus souvent utilisée.
Voir à ce sujet "Les huiles essentielles".

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Le lierre grimpant ( Hedera helix)

On utilise les feuilles.

C'est un antispasmodique de l'appareil respiratoire, expectorant,
cholagogue, emménagogue.

Il est indiqué dans la coqueluche, la trachéite,
la bronchite, les règles insuffisantes.
Mais il n'est plus guère conseillé en interne
car il présente une certaine toxicité.

Indications en usage externe : cellulite, névralgies, rhumatismes, névrites,
séquelles de phlébites, plaies, brûlures, cors, durillons.

Usage externe : décoction de feuilles fraîches ( 200g pour 1 litre d'eau),
bouillir 10 minutes ( rhumatismes, cellulite).
Feuilles fraîches : Faire suer à la vapeur
pour les attendrir ( rhumatismes, sciatique).

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Le lierre terrestre ( Glechoma hederacea)On utilise les parties aériennes.

Principaux constituants : sesquiterpènes, flanonoïdes, huile essentielle, amer,
acides caféiques, tanins.

Le lierre terrestre est béchique, stimulant des bronches,
tonique, diurétique, antispasmodique.
Il est indiqué dans les affections des muqueuses de l'oreille,
de la gorge, du nez, du système digestif.
Il est très efficace en cas de bronchite, de sinusite.
Il soigne également la gastrite.
Enfin, il combat les diarrhées.

En usage externe, on l'utilise en cataplasme sur
les abcès, les furoncles.

Infusion : 1 cuillerée à café par tasse d'eau. Infuser 10 minutes.
Boire 3 ou 4 tasses par jour, entre les repas.

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Le lilas ( Syringa vulgaris)
On utilise les feuilles.

Le lilas est fébrifuge, décongestionnant
hépatique, antinévralgique ( voie externe).
Il est indiqué dans les états fébriles,
les fièvres intermittentes, les douleurs rhumatismales ( en externe).

Infusion : 6 feuilles par tasse d'eau bouillante. Infuser 10 minutes.
Prendre une tasse avant les repas.

Usage externe : Mettre 2 poignées de feuilles fraîches dans 1/2 litre d'huile d'olive.
Laisser macérer 15 jours en exposant au soleil.
En application sur les rhumatismes.

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Le lin ( Linum usitatissimum)

On utilise les graines.

Principaux constituants : huile essentielle (jusqu'à 3%), flavonoïdes, tanins, coumarines.

Les graines de lin sont adoucissantes, laxatives, antioxydantes,
phyto-oestrogènes.

Elles sont indiquées dans la constipation chronique.
Les graines absorbent les liquides intestinaux et contribuent
à ramollir les selles et à faciliter leur évacuation.
Elles ont un effet calmant et anti-inflammatoire au niveau du colon.
Elles sont donc efficaces dans les cas de colite,
d'inflammations intestinales, d'hémorroïdes.
Elles sont également efficaces contre la toux chronique,
la bronchite, la cystite chronique.
La teneur élevée en fibres alimentaires du lin est bien connue.
La gomme polysaccharide du lin ou mucilage pourrait avoir une valeur
nutritionnelle en tant que fibre alimentaire, qui semble jouer un rôle
dans la réduction des risques de diabète et de
maladies coronariennes, la prévention du cancer du côlon
et du rectum, et la réduction de l’incidence de l’obésité.
Les graines de lin sont la meilleure source d'acides gras oméga-3
d'origine végétale : deux cuillerées à soupe
de ces graines procurent plus de 140 % de l'apport quotidien recommandé !
Ce contenu élevé est important car les oméga-3 sont des
gras essentiels qui sont utilisés par nos cellules pour fabriquer l'EPA et
le DHA, des oméga-3 à longue chaîne qui jouent de
nombreux rôles positifs dans le bon fonctionnement de notre organisme.
Par exemple, ces deux gras favorisent une meilleure communication entre les
cellules du cerveau, régularisent le rythme cardiaque et
agissent également comme de puissants anti-inflammatoires.
Cette dernière activité est particulièrement
importante pour la prévention du cancer, car de nombreuses
études ont montré qu'une inflammation chronique des tissus,
qu'elle soit provoquée par une infection soutenue ou encore par
l'exposition répétée à des produits
irritants (fumée de cigarette, fibre d'amiante)
augmentait considérablement le risque de développer un cancer.

Ces bienfaits des oméga-3 de sources végétales,
comme ceux présents dans la graine de lin, dépendent
cependant de l'efficacité avec laquelle ces oméga-3
seront transformés en EPA et en DHA à l'intérieur
de nos cellules. Il s'agit d'un point extrêmement important car
cette transformation est difficile et inefficace si notre alimentation
contient en excès un autre type de gras, les acides gras oméga-6.

Ces acides gras oméga-6 sont cependant retrouvés dans un
très grand nombre d'aliments (oeufs, huiles végétales, etc.)
de sorte que le régime alimentaire moderne contient environ 25 fois plus
de gras oméga-6 que d'oméga-3 alors que pour que la transformation
des oméga-3 soit optimale, il faudrait que la quantité de ces
deux types de gras soit à peu près équivalente.
En d'autres mots, inclure la graine de lin au régime alimentaire
est une façon simple d'augmenter l'apport en oméga-3,
mais ce n'est qu'en diminuant les oméga-6 de notre alimentation
que nous pouvons tirer pleinement profit des actions positives de ces
acides gras sur la prévention du cancer.

En plus de leur contenu élevé en oméga-3,
les graines de lin contiennent des niveaux tout à fait exceptionnels
d'une classe de phyto-estrogènes appelées lignanes,
des molécules complexes qui possèdent une similitude de structure
avec les oestrogènes et peuvent donc atténuer
les effets néfastes provoqués par de trop grandes quantités
de ces hormones, en particulier dans le développement du cancer du sein.

En usage externe les cataplasmes de graines de lin calment les ulcérations et drainent le pus ( furoncle, anthrax).

Préparation : prendre une ou deux cuillerées à soupe par jour de graines concassées avec un grand verre d'eau.

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La linaire ( Linaria vulgaris)
On utilise les parties aériennes.

Principaux constituants : linarine, stérols, sucres, tanins, mucilage.

La linaire est anti-hémorroïdaire, dépurative.
Elle facilite la digestion et traite certains problèmes hépatiques.
Elle est indiquée dans la jaunisse, la constipation chronique,
les affections cutanées.
En applications externes, elle apaise les irritations et
ulcérations cutanées et les hémorroïdes.
Elle soulage également les inflammations oculaires.

On la déconseille pendant la grossesse.

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Le lis blanc ( Lilium candidum)
On utilise les fleurs, l'oignon.

Le lis blanc est topique émollient, maturatif.
Il n'est plus guère utilisé aujourd'hui en thérapeutique.
Il est indiqué en externe
( plaies, contusions, brûlures, abcès, furoncle).

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Le liseron ( Convolvulus saepium)On utilise la racine, les feuilles, la résine, le suc.

Le liseron est purgatif, cholagogue.
Il est indiqué dans la constipation, l'insuffisance hépatique,
l'excès d'urée, la cirrhose.
Le liseron des champs, ou petit liseron ( convolvulus arvenis)
a les mêmes propriétés et indications.

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La livèche ( Levisticum officinale)
On utilise les graines, la racine, les feuilles.

Principaux constituants : huile essentielle, coumarines, bêtasitostérols,
résines, alkynes, gommes.

La livèche est stimulante du tonus intestinal et des
fonctions rénales, diurétique, favorisant les
règles, stomachique, apéritive, antispasmodique.
Elle est indiquée dans la goutte, les affections rénales,
les règles insuffisantes, les troubles digestifs,
les affections cardiaques, les dermatoses, les migraines.
Elle traite l'indigestion, le manque d'appétit, les
ballonnements, la colique et les bronchites.
Elle est souvent conseillée dans les troubles de l'appareil urinaire.
Elle favorise l'apparition des règles et soulage
les douleurs menstruelles.

Déconseillée pendant la grossesse et en
cas de maladie rénale.

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La lobélie (Lobelia inflata)On utilise les parties aériennes.

Principaux constituants : alcaloïdes (lobéline notamment), acides carboxyliques.

La lobélie pousse en Amérique du Nord.
Elle est antispasmodique respiratoire, expectorante,
vomitive, tonique circulatoire, vaso-constrictive.
Elle est indiquée dans l'asthme, la bronchite chronique.
La plante détend les muscles des bronchioles, permettant
ainsi le passage de l'oxygène, facilite la respiration et
favorise l'expulsion du mucus.
En usage externe elle traite les entorses et les douleurs
dorsales d'origine musculaire.
Elle peut aussi aider les personnes à arrêter de fumer
(la lobéline, un alcaloïde, agit chimiquement comme la nicotine).
Néanmoins cette plante présentant une certaine toxicité (à forte dose)
un avis médical est indispensable pour son utilisation.

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Le lomatium (Lomatium dissectum)
On utilise la racine.

Principaux constituants : flavonoïdes, coumarines, acides trétoniques, huile essentielle.

Cette plante est originaire d'Amérique du nord.
Elle est indiquée dans les infections virales (grippe).
Elle facilite la circulation sanguine et stimule les défenses de l'organisme.
Le lomatium peut provoquer des éruptions cutanées
ainsi qu'une photosensibilisation.

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La luzerne (Medicago sativa)La luzerne est aussi appelée alfafa.

On utilise les parties aériennes, les graines germées.

Principaux constituants : isoflavones, sels minéraux, carotène,
vitamines A, C, K.

Elle est tonique, reminéralisante (fatigue générale, épreuves sportives,
prévention des claquages et crampes musculaires ), hypocholestérolémiante.

La luzerne est très riche en minéraux alcalinisants.
elle renferme d'importantes quantités de calcium, de magnésium
et de potassium. De ce fait, elle contribue à neutraliser la
tendance à l'acidification de l'organisme.
On la recommande tout particulièrement aux arthritiques,
aux rhumatisants et aux goutteux.
Ces problèmes de santé impliquent un état d'acidification
que la luzerne contribue largement à neutraliser.
De la même façon, les gens qui manquent de minéraux,
notamment dans les états de décalcification,
peuvent tirer grand profit de la luzerne.
Outre le calcium, la luzerne contient aussi du phosphore qui en fait
un supplément idéal pour fortifier les os.

La luzerne est riche en chlorophylle.
il s'agit d'une substance fort précieuse qu'on peut comparer
à l'hémoglobine du sang. Elle sert également à
purifier tous les tissus de l'organisme. Elle nettoie le tube digestif et combat
la mauvaise haleine.

Dans tous les cas où l'organisme est aux prises avec un
problème d'infection, la luzerne exerce son effet nettoyant et purifiant.
on peut la donner avantageusement dans la bronchite, l'asthme,
la prostatite, les troubles de la vessie, les maladies de la peau et
toutes maladies virales et bactériennes en général.

De part ses effets oestrogéniques, elle est efficace sur les
affections liées aux règles et à la ménopause.

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Le lyciet ( Lycium chinense)
On utilise la racine, les fruits, les feuilles.

Principaux constituants : fruits : physaline, carotène, vit. B1, B2, C.
racine : acide cinnamique, acide psyllique, kukoamine, lyciumine.

Il s'agit d'une plante très importante dans la pharmacopée chinoise.
Les fruits sont toniques et protègent le foie contre les toxines.
Ils sont également antidiabètiques.
La racine fait baisser la fièvre et a des propriétés hypotensives.
Elle stimule le système nerveux parasympathique.
Elle détend les muscles lisses, abaissant ainsi la tension artérielle.
La racine arrête les saignements de nez et les vomissements de sang.
Elle apaise la toux et les sifflements respiratoires des asthmatiques
provoqués par un "excès de chaleur".
Les baies du lyciet tonifient le sang, stimulent la circulation et
facilite l'absorption des éléments nutritifs par les cellules.
Elles sont indiquées également en cas de bourdonnements d'oreille, d'amaigrissement.
La médecine chinoise utilisent les baies pour améliorer la vision.
Dans ce cas, on hache les baies séchées et
on les fait chauffer à feu doux.

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Le lycope d'Amérique (Lycopus virginicus)
On utilise les parties aériennes.

Principaux constituants : acides phénoliques (dérivés d'acides caféiques,
chlorogénique et ellagique).

Le lycope possède une action sédative.
Il est indiqué dans les dérèglements de la thyroïde
et l'accélération du rythme cardiaque qui accompagne souvent cet état.
Il a également des propriétés astringentes et toniques.

Déconseillé pendant la grossesse.

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Le lycopode (Lycopodium clavatum)On utilise la mousse, les spores.

Principaux constituants : alcaloïdes, polyphénols, flavonoïdes, triterpènes.

Le lycopode est diurétique, antispasmodique, calmant.
Il est indiqué dans les troubles de l'appareil urinaire (très efficace).
Il est également efficace en cas de gastrite, d'indigestion.
En usage externe, les spores soulagent les démangeaisons.

Eviter les surdosages.

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La lysimaque commune (Lysimachia vulgaris)On utilise les parties aériennes.

Principaux constituants : benzoquianone, saponines triterp&eacuteniques, tanins, flavonoïdes.

La lysimaque est efficace dans les traitements des calculs rénaux et biliaires.
Ses propriétés astringentes la rendent intéressantes
pour traiter les diarrhées, les dysenteries.
Elle possède également des propriétés antihémorragiques et désinfectantes.
Elle soigne les gingivites et les aphtes (sous forme de bains de bouche).

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Le magnolia (Magnolia officinalis)

On utilise l'écorce.

Principaux constituants : huile essentielle, lignanes, magnocuranine.

L'écorce de magnolia est indiqué pour traiter
les coliques et les flatulences.
On la conseille en cas d'indigestion, de manque d'appétit,
de diarrhées, de vomissements.
Elle possède également des propriétés antimicrobiennes.

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Le mahonia (Berberis aquifolium)
On utilise la racine.

Principaux constituants : alcaloïdes isoquinoléiques.

Cette plante est originaire d'Amérique du Nord.
Elle agit sur la sphère digestive.
Le mahonia stimule les fonctions biliaires et diminue les
sécrétions trop abondantes des muqueuses.
Il soigne les gastrites et améliore la digestion.
Il est indiqué également dans l'eczéma,
l'acné, les furoncles, l'herpès, le psoriasis.

Déconseillé pendant la grossesse.

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Le maïs (Zea mays)

On utilise les stigmates (barbes) et les grains.

Principaux constituants : flavonoïdes, alcaloïdes, acides gras insaturés,
saponines, huile essentielle, mucilage, vitamine C et K, potassium.

Le maïs est diurétique, éliminateur de l'acide urique
et des phosphates, sédatif des voies urinaires, fluidifiant biliaire,
cholagogue, cholérétique, hypotenseur léger.

Le maïs est efficace dans les affections urinaires grâce
notamment à sa forte teneur en potassium.
Il augmente le volume des urines, soulage les inflammations de la vessie.
Il réduit le nombre de mictions (action d'uriner) et le résidu
post-mictionnel, responsable de la sensation de ne pas avoir
vider complètement sa vessie.
Il soulage les cystites chroniques et complète le
traitement des cystites aiguës.
Il empêche la formation des calculs rénaux.

Décoction : 1 poignée par litre d'eau. Bouillir 10 minutes.
Infuser 3 minutes. Boire dans la journée.

On fait également des décoctions de grains que l'on
applique sous forme de cataplasmes sur les plaies, ecchymoses...

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La mandragore (Mandragora officinarum)On utilise la racine.

Principaux constituants : alcaloïdes à noyau tropane (hyoscine et hyoscyamine).

La mandragore est sédative, antispasmodique, anti-inflammatoire
(en cataplasme), hypnotique et hallucinogène.
C'est une plante toxique.
Certains l'utilisent en externe sous forme de cataplasme ou d'emplâtre
pour soigner les douleurs rhumatismales et arthritiques.
Mais son emploi tant en usage interne qu'en usage externe est à proscrire,
en tout cas hors de tout contrôle médical.

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Le mango-gingembre (Curcuma amada)
On utilise le rhisome.

Principaux constituants : huile essentielle et principes amers.

Cette plante pousse dans tout le sous-continent indien.
Elle traite les flatulences, les douleurs gastriques, le manque d'appétit,
le hoquet, l'indigestion, la colique, la constipation.
Elle est indiquée également dans la toux et la bronchite.
En externe, elle soigne les plaies, contusions et foulures.

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Le manioc (Manihot esculenta)On utilise la racine.

Principaux constituants : glucosides cyanogénétiques, amidon.

Le manioc (tapioca) se présente en grains irréguliers,
durs et blancs, partiellement solubles dans l'eau.
Le rhizome dont il provient contient un jus laiteux très dangereux
dont la teneur en poison est éliminée naturellement au cours
du processus de lavage et de séchage.

La farine extraite de la racine est un aliment très digeste,
convenant particulièrement aux convalescents.
On administre parfois la vari&eacute,té amère pour soigner
la gale, la dysenterie, la diarrhée.

En usage externe, la farine de manioc assèchent les plaies purulentes.

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La manne (Fraxinus ornus)
Résine d'une variété de frêne, de petite taille,
abondant en Italie méridionale.

Le frêne à manne (Fraxinus ornus) est utilisé
pour sa sécrétion obtenue par incision de l'écorce
(la manne) aux propriétés laxatives grâce au mannitol qu'elle contient.
Il s'agit d'un purgatif doux surtout utilisé en médecine infantile.

Emploi :5 à 10g jusqu'à 15 mois.
10 à 15g jusqu'à 3 ans.
15 à 20g de 3 à 5 ans.
20 à 30g au-dessus de 5 ans.
50 à 60g chez l'adulte.
A prendre dans du lait chaud par exemple, après filtration à
travers un linge pour éliminer les impuretés.

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La marijuana (Cannabis sativa)On utilise les capitules de la fleur femelle, les graines.

Principaux constituants : le chanvre indien contient plus de soixante variétés de cnnabinoïdes,
dont le THC (tétrahydrocannabinol). Il contient également des flavonoïdes,
de l'huile essentielle. C'est la seule plante à contenir du THC, l'un des plus puissants
psychotropes. L'huile de la graine contient environ 55% d'acide linoléique,
20% d'acide alphalinoléique et 1,5% d'acide gammalinoléique.

Le chanvre indien est analgésique.
Il est susceptible de réduire l'hyperactivité
cérébrale et les spasmes musculaires.
En cas de glaucome, il diminue la tension oculaire.
Il abaisse également la tension artérielle.
Il peut soulager l'asthme, les douleurs menstruelles, ou encore celles
liées à l'accouchement, à l'arthrite et aux rhumatismes.
Il favorise également le sommeil.
Néanmoins, il faut rappeler les effets secondaires que
les fumeurs de marijuana peuvent rencontrer :
-Perte de mémoire
-Perception embrouillée
-Difficultés à penser et à résoudre des problèmes
-Faiblesses au niveau musculaire
-Palpitations cardiaques
-Anxiété
...sans oublier que la culture, la détention et l'utilisation du chanvre indien est illégale

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La marjolaine (Origanum majorana)
On utilise les parties aériennes, l'huile essentielle.

Principaux constituants : 3% d'huile essentielle (dont linalol, carvacrol...), acides caféiques et
rosmarinique, flavonoïdes, composés triterpéniques.

La marjolaine est bactéricide, antispasmodique, stimulante,
expectorante, digestive.

Elle soulage les flatulences, les coliques et les problèmes respiratoires.
Elle est indiquée dans l'anxiété, les maux de tête, l'insomnie.
C'est un fortifiant général, elle combat l'anxiété,
les maux de tête et l'insomnie.
Elle peut également stimuler la libido.

Infusion : 1 cuillerée à café de plante dans une tasse d'eau bouillante.
Infuser 10 minutes. Boire 2 ou 3 tasses par jour.

Voir aussi "Les huiles essentielles".

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Le marronnier d'Inde (Aesculus hippocastanum)
On utilise le fruit décortiqué, l'écorce, les feuilles.

Principaux constituants : environ 10% de saponides triterpéniques, polysaccharides (environ 50%),
coumarines, flavonoïdes, tanins et proanthocyanidols dans les graines, huile essentielle.

Le marronnier d'Inde est vasoconstricteur et tonique veineux, fluidifiant sanguin, astringent.
Il est indiqué dans les troubles veineux (varices, hémorroïdes), les ulcères variqueux, les engelures.
Il tonifie les parois des veines et évite ainsi la formation des varices.
Il prévient la formation d'oedèmes.
C'est également un remède efficace contre les affections pulmonaires.

Autres indications : congestion du foie, troubles de la ménopause, congestion prostatique.

Décoction : 1 poignée de copeaux d'écorce pour 1 litre d'eau. Bouillir 15 minutes.
Boire en 2 jours.

Voir également "La gemmothérapie".

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Le marrube blanc (Marrubium vulgare)
On utilise les feuilles.

Principaux constituants : lactones diterpéniques, mucilage, pectine, flavonoïdes,
alcaloïdes, stachydrine, bétonicine, sels minéraux, huile essentielle.
La marrubine est responsable de l'effet expectorant de la plante et de son pouvoir amer.
Elle régularise les battements cardiaques.

Le marrube blanc est tonique, expectorant, dépuratif, stimulant de
l'appétit, stomachique, fébrifuge, diurétique, favorisant des règles.

Il est indiqué dans les difficultés respiratoires, les bronchites,
les toux sèches, la coqueluche, les bronchectasies.
Il fluidifie les mucosités.
Il est également apéritif (tonique amer) et améliore
le fonctionnement de l'estomac.
Il régularise le rythme cardiaque.

Infusion : 1 cuillerée à café de feuilles par tasse d'eau bouillante.
Infuser 10 minutes.
Boire 1 tasse avant les repas.

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Le maté (Ilex paraguariensis)
On utilise les feuilles.

Principaux constituants : dérivés xanthiques dont environ 1,5% de caféine, environ
0,2% de théobromine, de la théophylline et jusqu'à 16% de tanins.

On cultive le maté en Argentine, en Espagne, au Portugal.
Ses propriétés sont les mêmes que celles du thé.
Le maté est énergétique, diurétique.
Il soigne les maux de tête, migraines, névralgies,
douleurs rhumatismales, fatigues, dépressions légères.
Il faut le consommer hors des repas, car certains de ses composants
peuvent entraver l'assimilation des aliments.

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Le matico (Piper augustifolia)
On utilise les feuilles.

Le matico est originaire des Andes.

Principaux constituants : huile essentielle, tanins, mucilage et résine.

Le matico est stimulant, diurétique, astringent.
Il est indiqué dans l'ulcère gastro-duodénal,
la diarrhée, la dysenterie.
Il traite les hémorragies internes, les hémorroïdes.
En usage externe, c'est un remède efficace contre les blessures,
les irritations cutanées

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La mauve (Malva sylvestris)On utilise les feuilles, les fleurs, la racine.

Principaux constituants : glucosides flavoniques, mucilage et tanins.
Les fleurs contiennent également un anthocyanoside (malvine).

La mauve est émolliente, laxative, calmante, pectorale, diurétique.
En usage interne, les feuilles atténuent l'inflammation
de l'intestin et ont un effet laxatif.
La mauve est efficace contre la toux et divers troubles respiratoires.
La racine favorise la poussée des dents chez l'enfant.
En externe, les feuilles de mauve traitent les zones sensibles de
l'épiderme, les aphtes, les piqûres d'insectes.

Infusion : (fleurs ou feuilles, ou les deux). 1 poignée par litre d'eau.
Infuser 10 minutes. Boire à volonté.

Usage externe : 1 poignée de feuilles par litre d'eau. Bouillir 10 minutes.
Infuser 3 minutes. Pour traiter les plaies infectées,
les aphtes ou en lavages oculaires.

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Le mélèze (Larix decidua)On utilise l'écorce interne, la résine.

Principaux constituants : lignanes, résines, huile essentielle.

Le mélèze est astringent, diurétique, antiseptique.
Il est indiqué dans les infections des voies urinaires
(cystites, urétrites), biliaires, respiratoires (bronchites).
En usage externe, on applique la résine (antiseptique) sur les blessures.
L'écorce en décoction apaise certaines affections
dermatologiques (eczéma, psoriasis).

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Le mélilot (Melilotus officinalis)
On utilise les parties aériennes.

Principaux constituants : flavonoïdes, mélilotoside qui se dédouble en donnant l'acide
coumarinique, qui donne lui-même de la coumarine et huile essentielle.
En pourrissant le mélilot produit du dicoumarol, un puissant anticoagulant.

Le mélilot est antispasmodique, antiseptique urinaire
et diurétique, anticoagulant.
Il est indiqué dans les varices, les hémorroïdes.
Il diminue les risques de phlébites, de thromboses.
Il est conseillé également en cas d'insomnie ou d'anxiété.

Autres indications : toux, flatulences, indigestions, affections oculaires (externe),
troubles de la ménopause, douleurs rhumatismales.

Infusion : 1 cuillerée à café de plante par tasse d'eau bouillante.
Infuser 10 minutes. Boire 2 ou 3 tasses par jour entre les repas.

Usage externe : infusion de 20g de plante par litre d'eau.
En bains d'yeux dans les conjonctivites, les blépharites.

Déconseillé en cours de traitement anticoagulant.

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La mélisse (Melissa officinalis)On utilise les sommités fleuries, les feuilles.

Principaux constituants : huile essentielle, flavonoïdes, triterpènes, polyphénols, tanins.

La mélisse (citronnelle) est antispasmodique, stomachique,
carminative, sudorifique, vermifuge.
Elle est indiquée en cas d’anxiété, de dépression légère,
de nervosité, d’irritabilité.
Elle est efficace en cas de palpitations cardiaques d’origine nerveuse.
Elle est également conseillée dans les troubles digestifs causés par l’anxiété
(indigestions, acidité, nausées, ballonnements, coliques).
La mélisse est également intéressante en cas
d’herpès, en usage interne et externe.

Infusion : 1 cuillerée à café de plante par tasse d’eau bouillante.
Infuser 10 minutes. Boire 3 tasses par jour.

En externe faire une infusion concentrée
(herpès, piqûres d’insectes).

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Le melon d’hiver (Benincasa hispida)
On utilise le fruit, les graines.

Principaux constituants : saponines, guaridine, vitamines C et B.

Cette plante est originaire des régions tropicales d’Asie et d’Afrique.

En médecine chinoise, le melon d’hiver est indiqué
dans les affections pulmonaires, les pertes blanches.
Il soigne les abcès intestinaux.
Dans la médecine ayurvédique, les graines guérissent
la toux et ont des propriétés fébrifuges.
Le fruit est utilisé en cas d’ulcère d’estomac, d’asthénie.
Le jus, mélangé à du jus de citron, peut
arrêter les hémorragies.

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La menthe poivrée (Mentha piperita)
On utilise les parties aériennes.

Principaux constituants : huile essentielle (menthol, menthone), flavonoïdes,
phénols, triterpèns.

La menthe poivrée est stimulante, stomachique, antispasmodique,
carminative, analgésique faible, emménagogue, expectorante, vermifuge.

Elle favorise l’expulsion des gaz, décontracte les muscles,
stimule la transpiration, stimule la sécrétion biliaire.
Elle atténue les nausées, les ballonnements, la colite.
Elle est efficace en cas de diarrhée ou de constipation acute;s
(grâce à son action antispasmodique).
Elle soulage les maux de tête liés à une mauvaise digestion.
En usage externe, appliquée sur la peau, elle calme la douleur.

Infusion : 1 cuillerée à café de plante par tasse d’eau bouillante.
Infuser 5 à 10 minutes.
Boire 3 tasses par jour.
Ne pas abuser, car un excès de menthe peut perturber le sommeil.

Voir aussi les huiles essentielles.

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La menthe pouliot (Mentha pulegium)
On utilise les parties aériennes.

Principaux constituants : huile essentielle (pugélone, isopugélone, menthol
et autres composés terpéniques), amers et tanins.

La menthe pouliot stimule les sécrétions gastriques,
réduit les flatulences et les coliques.
Elle est également vermifuge.
Elle fait baisser la fièvre et est indiquée dans les maux
de tête, les infections respiratoires bénignes.
Elle favorise l'apparition des règles.
En infusion, la menthe pouliot apaise les démangeaisons
et les sensations de picotement.
On la conseille également en cas de rhumatismes ou de goutte.

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Le ményanthe (Menyanthes trifoliata)
On utilise la plante entière.

Principaux constituants : glucosides sécoiridoïdes, hétérosides,
coumarines, acides phénoliques.

Le ményanthe (trèfle d'eau) est tonique, stomachique,
apéritif, dépuratif, vermifuge, purgatif.
Il stimule les sécrétions gastriques et
de ce fait ouvre l'appétit.
Il favorise la prise de poids.
Il est également indiqué dans l'arthrite à caractère
rhumatismal quand celle-ci s'accompagne d'asthénie, d'amaigrissement, de fatigue.

Déconseillé en cas de diarrhée, de dysenterie ou de colique.
Pas d'utilisation prolongée à de trop fortes doses.

Infusion : 1 cuillerée à café de plante par tasse d'eau bouillante. Infuser 10 minutes. Boire 3 tasses par jour, avant les repas.

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Le merisier (Prunus avium)On utilise les tiges, le fruit.

Principaux constituants : la tige contient des phénols (dont acide salicylique) et des tanins.
Le fruit contient de petites quantités de salycilates, de glucosides
cyanogénétiques et de vitamines A, B1, et C.
Les graines contiennent de l'amygdaline, un glucoside cyanogénétique.

Les tiges sont diurétiques et astringentes.
Elles sont indiquées dans la cystite, la néphrite,
la rétention d'urine, l'arthrite, la goutte.
Le fruit est laxatif.

Les graines sont toxiques.

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Le micocoulier (Celtis australis)
On utilise les feuilles, le fruit.

Principaux constituants : tanins, mucilage.

Le micocoulier a des propriétés astringentes.
Il est indiqué dans les règles trop abondantes
et les hémorragies utérines.
Le fruit et les feuilles sont efficaces en cas d'ulcères
de l'estomac, de diarrhées et de dysenterie.

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Le millepertuis (Hypericum perforatum)
On utilise les sommités fleuries.

Principaux constituants : composés phénoliques, naphtodianthrones, flavonoïdes,
proanthocyanines, huile essentielle.

Le millepertuis est antidépresseur, anxiolytique,
antiviral, antioxydant, cicatrisant, anti-inflammatoire.

Il est très efficace en cas de dépression légère
et moyenne, de nervosité, de troubles liés à la ménopause.
On l'emploie depuis longtemps en raison de ses effets toniques sur les
états anxieux qui provoquent tensions, insomnies et dépressions.
C'est également un tonique hépatique et biliaire.

En usage externe (macération dans de l'huile d'olive), c'est un excellent antiseptique et cicatrisant.
Efficace également contre les crampes, les névralgies.
En usage interne, cette huile calme les inflammations de l'estomac et les ulcères gastriques.

Infusion : 4 cuillerées à soupe de plante par litre d'eau.
Infuser 10 minutes.

On utilise le plus souvent les gélules ou comprimés qui
sont titrés en hyperforine, hypéricine... (principes actifs du millepertuis).

Le millepertuis peut diminuer l'action de certains
médicaments (antidépresseurs, anticoagulants...).

Déconseillé chez la femme enceinte et celle qui allaite,
ainsi que chez les enfants en bas âge.

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La momordique (Momordica charantia)On utilise les feuilles, fruit, graines, huile des graines.

Principaux constituants : huile fixe, peptide de type insuline, glucosides, alcaloïdes.

Le fruit est indiqué pour traiter le diabète non insulino-dépendant.
Il stimule la régénération des cellules pancréatiques.
Il facilite la digestion ainsi que le flux menstruel.
Il peut être efficace dans les ulcères.
Le jus est purgatif.
Il est recommandé en cas de coliques.
Les feuilles soulagent les troubles hépatiques et les colites.
L'huile des graines est cicatrisante.

Pas d'utilisation prolongée (pas plus de 4 semaines d'affilée).

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La monarde (Monarda punctata)On utilise les parties aériennes.

Principaux constituants : thymol, pour l'huile essentielle.

La monarde est indiquée dans les affections digestives et respiratoires.
C'est un antiseptique pulmonaire.
Elle soulage les nausées, indigestions, flatulences, coliques.
Elle fait baisser la fièvre, favorise la transpiration
et provoque les règles.

Déconseillé pendant la grossesse.

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La monsonia (Monsonia ovata)
On utilise les parties aériennes.

Cette plante est originaire d'Afrique du sud et de Namibie.

Elle est indiquée pour traiter la diarrhée,
la dysenterie, les colites.
Ses propriétés astringentes resserrent
et protègent les muqueuses intestinales.

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Le mouron blanc (Stellaria media)

On utilise les parties aériennes.

Principaux constituants : saponosides triterpéniques, coumarines, flavonoïdes,
acides carboxyliques et vitamine C.

Le mouron blanc est tonique, diurétique, pectoral, résolutif.
Il est indiqué dans les affections respiratoires,
les inflammations des reins et de la vessie.
A faible dose, il facilite la digestion.
En externe, il est efficace dans les affections cutanées.
Il soigne les eczémas, les ulcères de la jambes et l'urticaire.
Il favorise la cicatrisation des tissus.

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Le muguet (Convallaria majalis)
On utilise les feuilles et les fleurs.

Principaux constituants : glucosides cardiotoniques, hétérosides flavoniques.
Ces glucosides ralentissent ou, au contraire, accélèrent le rythme cardiaque.

Le muguet est indiqué en cas d'insuffisance cardiaque.
Il permettra au coeur de battre plus lentement,
plus régulièrement et plus efficacement.
C'est un puissant diurétique qui réduit le volume
sanguin et abaisse la tension artérielle.
Le muguet est mieux toléré que la digitale, car ses effets
secondaires sont moindres.
A faibles doses, il régularise le rythme et les battements
cardiaques et augmente la production d'urine.

Cette plante présente une certaine toxicité.
A n'utiliser que sous contrôle médical.

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Le muira puama (Liriosma ovata)
On utilise la racine, l'écorce, le bois.

Principaux constituants : alcaloïdes : muirapuamine.

Cette plante est originaire des forêt brésiliennes.
Le muira puama est indiqué contre l'impuissance.
L'écorce est fortement astringente.
On l'utilise en gargarisme contre les maux de gorge.
Sous forme d'infusion, elle soigne les diarrhées, la dysenterie.

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Le mûrier blanc (Morus alba)On utilise les feuilles, les rameaux, le fruit, l'écorce de racine.

Principaux constituants : flavonoïdes, anthocyanines et artocapine, dans les feuilles :
vitamines A, B1, B2 et C, dans le fruit.

Le mûrier blanc est indiqué dans les bronchites, les toux grasses,
la fièvre, les vertiges, l'irritation des yeux, les maux de gorge, les maux de tête.
Le jus du fruit est utilisé en gargarisme et en bain de bouche.
L'écorce de la racine agit contre les maux de dents.
Elle traite également les constipations.
Les rameaux combattent la rétention d'eau et
apaisent les douleurs articulaires.
Le fruit est conseillé contre le blanchissement des cheveux,
les vertiges, les bourdonnements d'oreille, les troubles de la vision et l'insomnie.

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Le muscadier (Myristica fragrans)
On utilise la noix, le macis (recouvre les enveloppes des graines), l'huile essentielle.

Principaux constituants : noix de muscade : huile essentielle (alphapinène, bêtapinène,
myristicine, élémicine, safrol), huile fixe (myristicine, butyrile).
Macis : huile essentielle.

La noix de muscade est antiseptique général et
intestinal, carminative, digestive, stimulante, antivomitive.
Elle favorise l'expulsion des gaz, augmente l'appétit,
décontracte les muscles.
Elle est indiquée dans la diarrhée, la gastro-entérite.
En cas de gastro-entérite, ajouter une pincée de noix de muscade
dans une tasse d'infusion de menthe poivrée, en boire 3 tasses par jour.
Elle posséderait également des propriétés aphrodisiaques.

En usage externe, on l'utilise pour soigner l'eczéma, les rhumatismes.
Piler une noix de muscade, mélanger 2 cuillerées à
café avec un peu d'eau, en faire une pâte et appliquer
sur la zone à traiter.

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Le myrte (Myrtus communis)On utilise les feuilles, l'huile essentielle.

Principaux constituants : tanins, flavonoïdes, huile essentielle.

Les feuilles sont astringentes, toniques, antiseptiques.
Elles traitent les troubles digestifs et urinaires.
En usage externe, elles sont indiquées pour soigner
les blessures, les ulcères.
L'huile essentielle est utilisée en cas d'affections respiratoires.

Infusion : 1 cuillerée à café de feuilles par tasse d'eau bouillante.
Infuser 10 minutes. 3 tasses par jour.

Infusion de feuilles en compresses ou lavages, dans les plaies suppurantes.

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La myrtille (Viccinium myrtillus)
On utilise les feuilles, les baies.

Principaux constituants : tanins, proanthocyanidols, flavonoïdes, acides organiques et
phénols, pectine, vitamines B, C et carotène.

La myrtille est tonique circulatoire, antioxydante, anti-inflammatoire,
astringente, antiseptique urinaire.
Elle est indiquée dans la diarrhée, les spasmes intestinaux, la colite.
Les baies ont un rôle protecteur sur la circulation périphérique et les capillaires.
Elles soulagent les crampes dues à une mauvaise circulation.
L'extrait de myrtille améliore la rétention d'eau, la vision, le diabète.
Le fruit a des propriétés antibactériennes apprécié des enfants
souffrant de diarrhée et d'indigestion.
Il stimule également la circulation des capillaires et soigne
les inflammations, les varices, les hémorroïdes,
les hématomes ainsi que les maladies où l'irrigation
des yeux est déficiente.
Les feuilles sont antiseptiques vis-à-vis de la vessie et
des voies urinaires et peuvent empêcher les infections.
Elles ont également un effet anti-diabétique.
Néanmoins l'abus de feuilles de myrtille peut provoquer l'intoxication par l'hydroquinone.
Il est conseillé alors de ne pas faire de cures de plus de 3 semaines.

Décoction : une poignée de feuilles pour un litre d'eau.
Bouillir 5 minutes, infuser 10 minutes.
Boire dans la journée (diabète, cystite, inflammation de la vessie).

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La moutarde (Sinapis nigra, alba, arvensis)On utilise les graines qui donnent la farine de moutarde.

On distingue une quarantaine de moutardes, dont la noire, la blanche...
C'est un topique révulsif et dérivatif sanguin dans les
affections respiratoires, rhumatismales, congestion céphalique, utérine...

Indications : congestion pulmonaire, bronchique, pleurite, névralgies,
douleurs rhumatismales, congestion cérébrale.

Usage externeCataplasme : Mélanger 25gr de farine de moutarde et 25 gr de son, ajouter un peu d'eau
afin d'obtenir une pâte. Puis étaler cette pâte sur
la région à soigner sans oublier de l'enduire
avant d'onguent ou de corps gras.

Gargarisme (maux de gorge) : Faire infuser quelques graines de moutarde dans une demi-tasse
d'eau bouillante pendant 10 minutes puis filtrer cette infusion.
Ne pas avaler, cette préparation a des propriétés vomitives!

Bain pour pieds fatigués
Ajouter une poignée de graines de moutarde broyées dans
une petite bassine d'eau chaude puis laisser tremper les pieds
une dizaine de minutes.

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Le nénuphar blanc (Nymphaea alba)
On utilise le rhizome, les fleurs.

Principaux constituants : le rhizome contient des alcaloïdes, de la résine,
des glucosides, des tanins.

Le rhizome est astringent, antiseptique.
Il est indiqué pour soigner la dysenterie ou la diarrhée
due à une irritation intestinale chronique.
Le nénuphar est efficace contre les sécrétions
des bronches et les douleurs rénales.
En gargarisme, il est utilisé contre les maux de gorge.
Le rhizome est employé en douche vaginale,
en cas de douleurs ou de pertes blanches.
Egalement appliqué en cataplasmes sur les furoncles et abcès.

Les fleurs de nénuphar sont calmantes, apaisantes.
Elles peuvent freiner les pulsions sexuelles.

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Le nerprun (Rhamnus catharticus)
On utilise les baies, l'écorce, les feuilles.

Le nerprun est laxatif, diurétique, vermifuge.
Il contient des anthraquinones qui sont responsables de ses propriétés laxatives.
Il est également considéré comme favorisant la production de bile.
L'écorce a un effet comparable à celle de la bourdaine, mais mieux supportée.
Elle doit avoir deux ans de séchage.

L'infusion de feuilles est indiquée pour arrêter la lactation.

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Le niaouli (Melaleuca alternifolia)
On utilise les feuilles, l'huile essentielle.

Le niaouli, arbre à thé, est antiseptique, antibactérien, fongicide, antiviral, stimulant immunitaire.
Les feuilles soignent la toux, les rhumes, certaines maladies de peau, les mycoses.
En bains de bouche, elles soignent les infections des gencives.
Le niaouli donne une huile essentielle très importante en aromathérapie.
Voir "Les huiles essentielles".

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Le noisetier (Corylus avellana)
On utilise les feuilles, l'écorce des jeunes rameaux, les chatons.

Propriétés :feuilles :interne : tonique veineux, vaso-constricteur, antihémorragique, dépuratif.
Externe : cicatrisant.

Ecorce :interne : fébrifuge
externe : cicatrisant

Chatons : amaigrissant

IndicationsLes feuilles constituent un bon tonique veineux et un bon vasoconstricteur, ce qui les rend
utiles dans le traitement des varices, des troubles circulatoires et de l'oedème des jambes.
En externe : ulcères, plaies atones, dermatoses

Ecorce: traite les états fiévreux.
En externe : soigne les plaies atones, les ulcères.

Chatons : favorisent la transpiration et sont amaigrissants.

Les feuilles se préparent en infusion à raison de 25 grammes par litre d'eau bouillante
qu'on laisse macérer toute la nuit.

L'écorce des jeunes rameaux et les chatons, se préparent en décoction,
à raison de 25 grammes par litre d'eau pour la première et
de 30 grammes par litre d'eau pour les derniers.

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La noix vomique (Strychnos nux vomica)On utilise les graines.

Principaux constituants : 3% d'alcaloïdes indoliques, loganine, acide chloragénique, huile fixe.

La noix vomique est un stimulant du système nerveux.
Elle est utilisée dans les préparations homéopathiques
pour traiter les troubles digestifs, la sensibilité
au froid, l'irritabilité, la mélancolie.
En Chine on emploie les graines de cette plante par voie externe pour
traiter les douleurs et divers types de tumeurs, ainsi que les paralysies.

La strychnine, que l'on extrait de cette plante, est un poison mortel.

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Le noni (Morinda citrifolia)
On utilise le fruit et son jus, les feuilles, l'écorce.

Principaux constituants : anthraquinones, alcaloïdes, proxéronines, stérols,
triterpènes, iridoïdes.

Le noni a une action analgésique, immuno-stimulante et anticancéreuse.
Le fruit contient d'importantes quantités de proxéronine.
Découverte en 1953, par le docteur Ralph Heinicke à l'Institut
de Recherche d'Hawaï, la proxéronine : est une enzyme
(molécule) active très fortement présent dans le oni.
Présente en faible quantité naturellement dans tous les
organismes vivants, elle est stockée dans le foie, libérée
dans le sang toutes les deux heures pour être acheminée aux cellules
de nos organes où une enzyme, la proxéroninase, la transforme en xéronine.
La xéronine est un alcaloïde métabolisé par nos
cellules et sert à réguler de nombreuses fonctions
physiologiques parmi elles, la régulation de la conformation spatiale
des protéines, leur repliement et le maintien de leur intégrité.
Les protéines étant les acteurs essentiels du bon fonctionnement cellulaire,
un certain nombre d'entre-elles sont incapables d'effectuer correctement
leur rôle (rôles d'hormones, d'anticorps, d'enzymes....)
sans un apport suffisant en xéronine.
De plus, les méthodes de cultures recourant aux pesticides, herbicides, insecticides...
ont considérablement épuiser les sols privant les récoltes
de certains nutriments qui nous sont essentiels (dont la proxéronine)
et qui ne peuvent être apportés par des fertilisants chimiques.
Ce déséquilibre favoriserait l'apparition d'un certain nombre
de difficultés physiologiques de par l'affaiblissement de nos
défenses naturelles, de par le style de vie actuel qui exige de puiser
de constamment de plus en plus de protéines à nos
corps qui ne peuvent l'assumer.
Le vieillissement est souvent associé à des carences et à
un mauvais stockage ainsi qu'à une diminution de production de xéronine.
La xéronine est donc vitale pour nos organismes.
Pour éviter l'apparition des soucis et des difficultés classiques
qui viennent avec l'âge, ...
il est nécessaire d'apporter à l'organisme toutes les molécules
lui permettant de répondre et de s'adapter aux différents désordres corporels.

Le noni est largement utilisé pour ses propriétés régénératrices
naturelles ainsi que pour la stimulation et le renforcement des défenses naturelles de l'organisme.
Parmi ces composants, citons le damnacanthal qui possède une activité
très intéressante qui s'exprime par le retour à un
état cellulaire normal des cellules "anormales" de l'organisme.
Le noni contient également du bêta-sitostérol,
un stérol de plante, qui limite l'accumulation de cholestérol
sur la paroi des vaisseaux sanguins.
D'autres composés, les polysaccharides, associés à
la stimulation de cellules spécialisées des défenses corporelles,
sont également présents dans le jus de noni .
Une autre famille de molécules aux effets reconnus est présente,
il s'agit des terpènes. Parmi elles citons l'aspéruloside.
Le fruit et le jus de noni sont intéressants dans beaucoup de
maux chroniques comme les maladies inflammatoires (arthrite...),
les troubles cardio-vasculaires.
En bain de bouche et en gargarisme, le jus du fruit soulage les
infections buccales et celles de la gorge.

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Le noyer (Juglans regia)
On utilise les feuilles, l'écorce, les bourgeons, le brou,
les chatons, le fruit.

Les feuilles de noyer ont globalement une action astringente, tonique,
stimulante sur le plan digestif et hépatique, antiseptique et vermifuge.

Indications : asthénie, diabète, anémie, goutte, rhumatismes, diarrhées.

La noix est indiquée pour combattre l'hypercholestérolémie
et prévenir les accidents cardio-vasculaires.

Elle est riche en acides gras essentiels, dont les bienfaits sont
multiples, notamment au niveau de la peau et dans le domaine de l'allergie.
L'huile de noix, si elle est de bonne qualité conserve ces propriétés.
Riche en vitamine E, la noix a une action antiradicalaire importante,
et aide à lutter contre les effets du vieillissement.
Enfin, la noix fournit des protéines, des vitamines B1, B2
pour l'équilibre du système nerveux, des fibres indispensables
au transit intestinal et à la prévention du cancer du colon,
du potassium, et surtout du magnésium.

Voir aussi "La gemmothérapie".

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L'oeillet superbe (Dianthus superbus)On utilise les parties aériennes.

Principaux constituants : huile essentielle (eugénol, benzoate, benzyle, salicylate de méthyle).

L'oeillet superbe est surtout utilisé en phytothérapie chinoise.
Cette plante traite les affections douloureuses des reins et des voies urinaires (calculs, infections).
On la conseille également contre la constipation et certains eczémas.

L'oeillet des fleuristes (Dianthus caryophyllus), d'origine méditerranéenne, est conseillé en cas de
troubles coronaires et nerveux.

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L'oignon (Allium cepia)
On utilise le bulbe.

Principaux constituants : huile essentielle (allicine, alliine), flavonoïdes, dérivés
polyphénoliques, stérols.

L'oignon est stimulant général, diurétique,
antirhumatismal, antiseptique, anti-infectieux, digestif, hypoglycémiant, vermifuge.

Il soulage la douleur et stimule la circulation.
Il est indiqué pour combattre le rhume, la toux, la grippe.
L'oignon diminue la fréquence des angines et prévient l'artériosclérose.
En externe, appliqué chaud, le jus d'oignon
atténue les maux d'oreilles.

Voir aussi "Fruits et légumes".

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L'olivier (Olea europaea)
On utilise les feuilles, l'écorce, l'huile.

Principaux constituants : un amer (oléoropine), oleuroproside (feuilles).
L'huile contient 75% environ d'acide oléique.

L'olivier est hypotenseur, diurétique, antidiabétique,
facilite les fonctions hépatiques, fébrifuge.

Les feuilles abaissent la tension artérielle et améliorent la circulation.
Elles diminuent le taux de glucose dans le sang, et sont ainsi conseillées aux diabétiques.
Elles soignent les cystites.

Infusion : 4 cuillerées à soupe par litre d'eau bouillante. Infuser 10 minutes.
Boire 3 tasses par jour, avant les repas.

Voir aussi l'huile d'olive dans "Les huiles végétales".

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L'onagre (Oenothera biennis)
On utilise les feuilles, l'écorce de la tige, les fleurs, les graines.

Principaux constituants : acides gras essentiels (linoléique, gammalinolénique).

Les feuilles, les fleurs, l'écorce de la tige ont des propriétés astringentes et calmantes.
On les emploie pour soigner la coqueluche.
L'onagre est également efficace en cas de troubles digestifs, d'asthme.
En usage externe, les cataplasmes soulagent les douleurs rhumatismales.
L'huile traite l'eczéma et certains prurits.
Elle soulage les seins douloureux.
En interne, l'huile d'onagre est conseillée dans les troubles prémenstruels.

Voir aussi l'huile d'onagre dans "Les huiles végétales".

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L'oranger amer (Citrus aurantium)
On utilise le fruit et son écorce, les fleurs, les graines, l'huile
essentielle.

Principaux constituants : huile essentielle, flavonoïdes, coumarines, triterpènes,
vitamine C, carotène, pectine.

L'oranger amer est un arbuste originaire d'Inde et de Chine.
L'écorce de l'orange amère est riche en flavonoïdes.
Les flavonoïdes sont anti-inflammatoires, antibactériens et fongicides.
Le fruit très acide de l'oranger facilite la digestion et soulage les flatulences.
Néanmoins de par sa forte acidité il est conseillé de ne pas en abuser (peut favoriser l'arthrite).
L'orange amère a des propriétés anti-inflammatoires, sédatives
et permet une stimulation des défenses naturelles de l'organisme.
Elle a également une forte activité antioxydante.
Elle est surtout utilisée dns les affections à composante hormonale
ou hormono-dépendante. Elle favorise aussi la perte de poids.

Indications :
-Affections néoplasiques hormono-sensibles (sein et prostate en particulier).
-Fibromyalgie, spasmophilie.
-Hépatites
-Nervosité, troubles du sommeil, dyspepsie.
-Régimes amaigrissants.

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L'orge (Hordeum vulgare)
On utilise les graines.

Principaux constituants : polysaccharides, protéines, sucres, graisses, vitamines B, E.

L'orge apaise les irritations de la gorge et fournit à l'organisme des éléments nutritifs faciles à assimiler.
Grâce à ses qualités émollientes, elle apaise les inflammations des appareils digestifs et urinaires.
Elle facilite la digestion du lait. Chez les bébés, elle prévient l'apparition des caillots dans l'estomac.
L'orge est indiquée chez les enfants souffrants d'affections mineures ou de diarrhées.

Selon certaines études, l'orge aide aux traitements de l'hépatite et du diabète.
Le son peut faire baisser un taux de cholestérol trop élevé.

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L'origan (Origanum vulgare)On utilise les parties aériennes, l'huile essentielle.

Principaux constituants : huile essentielle (carvacrol, thymol, linalol, bornéol...),
tanins, acides phénoliques, flavonoïdes.

L'origan combat les flatulences et stimulent les sécrétions biliaires.
Il a des propriétés antiseptiques et antifongiques.
Il soigne les bronchites, toux, angines, asthme.
Il favorise l'apparition des règles.

Voir aussi " Les huiles essentielles "

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L'orme rouge (Ulmus rubra)
On utilise l'écorce.

Principaux constituants : mucilage, amidon, tanins.

L'orme rouge est adoucissant, émollient, laxatif.
Il est indiqué en cas de convalescence et de fatigue.
Il traite la diarrhée, la gastro-entérite, les coliques,
les inflammations intestinales, la constipation, les hémorroïdes.
L'orme est efficace en cas de problèmes urinaires, de cystites chroniques.
Il soigne également la toux, la bronchite, la pleurésie.

En usage externe (ajouter quelques gouttes de teinture mère de souci à de
la poudre d'écorce) cette plante adoucit et protège la peau.
En cataplasme, c'est un excellent antalgique en cas de furoncles.

Principaux constituants : Deacute;coction : 30 grammes d'écorce dans 1,2 litre d'eau.
Bouillir et réduire à 1 litre. Passer.
Boire 3 tasses par jour, avant ou après les repas.

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L'orthosiphon (Orthosiphon stamineus)On utilise les feuilles.

L'orthosiphon (thé de java) est diurétique, cholagogue.

Principaux constituants : flavones, glucoside, huile essentielle et potassium.

L'orthosiphon favorise l'élimination des déchets par les reins.
Il est indiqué en cas de calculs rénaux, d'infections ou de dysfonctionnements des reins.
On le conseille également en cas de cystites et d'urétrites.

Infusion : 10 à 15g de plante par litre d'eau.
Infuser 10 minutes. Boire 1/2 litre par jour.

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La grande ortie (Urtica dioïca)
On utilise les parties aériennes, la racine.

La grande ortie peut atteindre 1,50 mètre.
La petite ortie (urtica urens) atteint 0,50 mètre.

Principaux constituants : flavonoïdes, lignanes, amines, chlorophylle,
calcium, potassium, fer...phytostérols (racine)

La grande ortie est diurétique, tonique, astringente,
anti-allergique, réduit l'hypertrophie de la prostate, anti-inflammatoire.

Au niveau du système sanguin, c’est un excellent hypotenseur, hémostatique et vasoconstricteur.
Elle se révèle bénéfique dans le cadre
d’une insuffisance hépatique ou d’une lithiase biliaire et généralement
dans tous les états pléthoriques et congestifs de l'organisme.
L’ortie est conseillée en cas d’oedèmes généralisés ou locaux,
d’excès pondéral, de cellulite mais aussi de rhumatismes
articulaires, d’arthrose de périarthrite.
On la préconise lors de l’allaitement du nourrisson,
car elle stimule la production de lait.
L’ortie est un antianémique et un reminéralisant recommandé
en cas d’anémie, de déminéralisation, de
faiblesse générale, mais aussi lors de la croissance.
Ses propriétés dépuratives sont importantes.
Elle est recommandée pour lutter contre les dermatoses.
Elle arrête les saignements de nez ou des plaies et réduit
le flux menstruel trop abondant.
L'ortie soulage également le rhume des foins, l'asthme,
les piqûres d'insecte, les démangeaisons.
Les feuilles combattent l'anémie et stimulent la montée de lait.
La racine est indiquée pour traiter l'hypertrophie de la prostate.

En usage externe on utilise les racines (bouillies dans du vinaigre de cidre par exemple)
comme tonique du cuir chevelu.

Enfin, l'ortie est également un aliment, les jeunes feuilles sont revitalisantes.

Infusion de feuilles et racine : 4 cuillerées à soupe pour 1 litre d'eau.
Bouillir 2 à 3 minutes. Infuser 20 minutes.
Boire dans la journée.

Les racines, bouillies dans du vinaigre, tonifient le cuir chevelu.

Feuilles et racine + racine de bardane + thym : en décoction pour activer
la pousse des cheveux.

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Le palas (Butea monosperma)on utilise l'écorce, les fleurs, les feuilles, la gomme, les graines.

Le palas est originaire de l'Inde et de Malaisie.

Principaux constituants : tanins, flavones.

La gomme est légèrement astringente.
Le palas est indiqué en cas d'indigestion, de diarrhée, de dysenterie.
En gargarisme, il soigne les irritations de la gorge.
En douche vaginale, il soigne les vaginites.
Les décoctions de feuilles et de fleurs traitent les diarrhées,
les règles trop abondantes, les fièvres.
Elles posséderaient aussi des vertus aphrodisiaques.

Déconseillé pendant la grossesse.

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Le panama (Quillaja saponaria)
On utilise l'écorce interne.

Principaux constituants : saponosides triterpénique (10%), oxalate de calcium, tanins.

Le bois de panama est indiqué dans les maladies respiratoires.
Il fluidifie les mucosités des voies respiratoires,
facilitant leur évacuation par la toux.
On l'utilise également dans les toux grasses
(mais pas dans les toux sèches).
On le retrouve dans les ingrédients de certains shampooings anti-pelliculaires.

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Le panicaut maritime (Eryngium maritimum)On utilise la racine.

Principaux ingrédients : saponines, coumarines, flavonoïdes et acides.

Le panicaut maritime est diurétique.
Il est indiqué en cas de cystite, d'urétrite, de calculs rénaux
(il retarde la formation de calculs rénaux).
Il traite également l'augmentation et l'inflammation de la prostate.

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Le papayer (Carica papaya)
On utilise le fruit, le latex, les feuilles, les fleurs, les graines.

Principaux constituants : enzymes protéolitiques (papaïne, facilite la digestion des protéines...), alcaloïde (carpaïne).

Les feuilles et fruits de papaye facilitent la digestion.
Les graines sont purgatives et vermifuges.
Les fleurs favorisent l'apparition des règles.
Les fruits mûrs sont efficaces pour soigner les diarrhées et la
dysenterie chez l'enfant. Ils sont également légèrement laxatifs.
Le latex est utilisé en externe pour hâter la guérison des plaies, ulcères, furoncles....
La papaye est utilisée pour soulager ou guérir les névralgies
du nerf sciatique résultant d'une compression par hernie discale.
On la conseille aussi dans les régimes amincissants chez les personnes
souffrant de cellulite douloureuse, de digestion difficile.
On utilise la papaye, entre autres, pour faire disparaître les hernies
discales provoquant des sciatiques douloureuses ou invalidantes et pour aider
à digérer les viandes quand il y a insuffisance des sécrétions digestives.

La papaye lacto-fermentée possède une activité anti-oxydante et une capacité immunostimulante.
Elle agit comme anti-inflammatoire et chélateur des métaux lourds.

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La pareire (Chondrodendron tomentosum)On utilise la racine et la tige.

Principaux constituants : alcaloïdes, L-curarine.

La pareire fait partie des composants de base du carare.
Ce dernier est un poison paralysant.
On peut administrer la plante par voie orale à condition qu'il n'y ait
aucune plaie dans la bouche du patient (s'il y a plaie,
les composants toxiques iraient directement dans le sang).

La racine et la tige de la pareire (vigne sauvage) sont
légèrement diurétiques, laxatives et toniques.
Elles soignent les inflammations chroniques des voies urinaires.
Elles provoquent l'apparition des règles.

Comme cette plante est hautement toxique, on ne l'utilise que
sous contrôle médical.

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La pariétaire (Parietaria officinalis)On utilise la plante entière.

Principaux constituants : flavonoïdes et tanins.

La pariétaire est diurétique, dépurative, émolliente.
Elle empêche la formation de calculs rénaux.
Elle est conseillée en cas de néphrites, de coliques néphrétiques, de cystites, d'oedèmes.
Elle est également laxative.

Infusion : 1 cuillerée à café par tasse d'eau bouillante.
Infuser 10 minutes. Boire 3 tasses par jour.

En usage externe, on en fait des cataplasmes émollients
pour traiter les hémorroïdes, les contusions.

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La passerage de Virginie (Lepidium virginicum)On utilise les feuilles, la racine.

Principaux constituants : vitamine C.

Cette plante est originaire de l’est de l’Amérique du Nord et des Antilles.
Elle est nutritive et laxative.
Elle soigne le diabète et expulse les vers intestinaux.
Elle soulage les douleurs rhumatismales
(grâce à ses propriétés diurétiques).
La racine élimine l’excès de mucosités dans les voies respiratoires.

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La passiflore(Passiflora incarnata)
On utilise les parties aériennes.

Principaux constituants : flavonnoïdes, maltol, glucosides
cyanogénétiques, alcaloïdes indoliques.

La passiflore est sédative, antispasmodique, tranquillisante.
Elle est indiquée dans l’insomnie.
Elle améliore la qualité du sommeil.
Elle est efficace en cas d’anxiété, d’excès d’émotivité.
Ses propriétés tranquillisantes n’entraînent pas d’accoutumance.
Elle apaise les rages de dents, les douleurs menstruelles, les maux de tête.
Elle est utile dans l’asthme, les palpitations, l’hypertension, les crampes musculaires.
La passiflore est indiquée pour n'importe quel type de douleur : troubles
gastriques d'origine nerveuse, coliques biliaires, intestinales ou
néphrétiques, dysménorrhée, palpitations, névralgies...
Elle exerce en outre une action régulatrice en cas de troubles cardiovasculaires et d'hypertension modérée.
L'administration de passiflore pendant les premiers jours de cure de désintoxication de l'alcool, de tabac, de l'héroïne,
de cannabis et autres drogues,permet au syndrome d'abstinence, appelé "manque", d'être mieux toléré et
d'avoir moins de répercussions physiques sur l'organisme. (Isabelle Cornette).

Infusion : 1 cuillerée à café par tasse d’eau bouillante.
Infuser 10 minutes. Boire 2 ou 3 tasses par jour entre les repas.

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La patience (Rumex crispus)On utilise la racine.

Principaux constituants : anthraquinones, tanins, flavonoïdes, oxalates.

La patience sauvage est diurétique et laxative.
En stimulant le côlon, elle permet une élimination plus
facile des selles et une réabsorption faible des déchets.
Elle stimule les secrétions de la bile et contribue ainsi
à éliminer les déchets par les voies biliaires.
On la conseille également pour combattre l'acné, l'eczéma,
les infections mycosiques, l'arthrite.

Décoction : 20 à 30g de racine coupée dans 1 litre d'eau.
Bouillir 2 minutes. Infuser 10 minutes.
Boire en 2 jours (trè amer).

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L'acanthe (Acanthus mollis)
On utilise les feuilles, la racine.

Principaux constituants : mucilage, tanins.

L'acanthe (patte d'ours) soigne les traumatismes articulaires et les brûlures.
La pâte d'acanthe, appliquée en cataplasme sur les membres
luxés ou sur les entorses, exerce une action sur les muscles et
les ligaments, qui rétablit l'articulation.
L'acanthe apaise l'inflammation des muqueuses des appareils digestifs et urinaires.

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Le pavot de Californie (Eschscholzia californica)
On utilise la plante entière.

Principaux constituants : alcaloïdes isoquinoléiques, glucosides flavoniques.

Le pavot de Californie (eschscholzia) normalise les fonctions psychologiques.
Il a des propriétés antispasmodiques, sédatives et analgésiques.
L'eschscholzia est très souvent conseillé en cas d'insomnie.
Il est indiqué chez l'enfant.
Il pourrait être intéressant en cas d'incontinence nocturne.
Il ne possède pas de toxicité.

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Le pavot officinal (Papaver somniferum)
On utilise le latex (opium).

Principaux constituants : le pavot off. contient plus de 40 alcaloïdes dont la morphine,
la narcotine, la codéine et la papavérine.
On y trouve également de l'acide méconique, du mucilage,
des sucres, de la résine et de la cire.

La morphine est couramment prescrite par la médecine moderne pour lutter contre la douleur.
La codéine est un analgésique plus léger (maux de tête, douleurs diverses...).
La consommation d'opium génère un état de dépendance important.
L'opium (le latex séché) a des propriétés
narcotiques, analgésiques et antispasmodiques puissantes.

Le pavot officinal appartient à la législation des stupéfiants.

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Le pêcher (Amygdalus persica)
On utilise les fleurs, les feuilles.

Principaux constituants : huile essentielle, amygdaline.

Le pêcher est laxatif doux, antispasmodique, vermifuge, diurétique.

Il est indiqué en cas de constipation, coqueluche,
arthritisme, goutte, parasites intestinaux.

Infusion : 1 cuillerée à café par tasse d'eau bouillante.
Infuser 10 minutes.

Décoction de feuilles fraîches : 60g par litre d'eau (purgatif).

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La pensée sauvage (Viola tricolor)
On utilise les parties aériennes.

Principaux constituants : flavonoïdes, salicylate de méthyle, mucilage,
gommes, résine, saponine.

La pensée sauvage exerce une action purifiante.
Elle est souvent conseillée dans les affections dermatologiques
comme l'eczéma, l'acné, le psoriasis...
Elle possède également des propriétés expectorantes
qui la rendent efficaces dans la bronchite, la coqueluche.
Enfin, comme elle est diurétique, elle est indiquée
dans les rhumatismes, cystites, rétentions urinaires.

Infusion : 1 cuillerée à café de plante par tasse d'eau bouillante.
Infuser 10 minutes. Boire 3 tasses par jour entre les repas.

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La perce-pierre (Aphanes arvensis)On utilise les parties aériennes.

Principaux constituants : tanins.

La perce-pierre est astringente, diurétique et émolliente.
Elle est indiquée en cas d'affections des reins et de la vessie, de calculs urinaires.
On la conseille également pour traiter la cystite, les infections urinaires.

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La pergularia (Pergularia extensa)
On utilise les parties aériennes.

Principaux constituants : résine, principes amers et stérols.

La pergularia est originaire de l'Inde.
Elle est digestive, expectorante, diurétique et laxative.
Elle réduit les saignements utérins.
Le suc des feuilles est employé pour résorber les kystes
et atténuer l'inflammation des articulations.
En usage interne, le suc, associé à du gingembre
permet également de soigner les rhumatismes.

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Le persil (Petrosilinum crispum)On utilise les feuilles, la racine, les graines.

Principaux constituants : huile essentielle, flavonoïdes, phtalides, coumarines, vitamines A, C, E, fer.

Le persil est anti-inflammatoire, antioxydant, diurétique.
On utilise les graines dans le traitement de la goutte, des rhumatismes, de l'arthrite.
La racine est indiquée contre les flatulences, la cystite, les rhumatismes.
Le persil provoque les règles et soulage les douleurs menstruelles.
A fortes doses, les graines sont toxiques.

Déconseillé en cas de grossesse, de maladie rénale, de cirrhose.

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La pervenche (petite) (Vinca minor)
On utilise les feuilles.

Principaux constituants : alcaloïdes indoliques (vincamine...) (7%), alcaloïde bisindolique, tanins.

La petite pervenche est tonique, apéritive, hémostatique, astringente, antidiabétique.
Elle est très efficace en bains de bouche contre les maux de gorge, les gingivites, les aphtes.
Elle enraye les hémorragies internes, utérines, les saignements de nez.
Elle stimule la circulation cérébrale en augmentant la consommation
du cerveau en oxygène et en glucose et agit également comme
un vasodilatateur donc en hypotenseur.
C'est un complément nutritionnel idéal pour les personnes âgées.
Elle aide la mémoire, la vision, l'audition et diminue les vertiges, les pertes d'équilibre.
On l'utilise aussi contre les diarrhées, les règles abondantes
et pour lutter contre la nervosité.

Décoction : 4 cuillerées à soupe dans 1 litre d'eau. Bouillir 2 minutes.
Infuser 2 minutes. Boire 2 à 4 tasses par jour entre les repas.

Déconseillée pendant la grossesse.

La grande pervenche (Vinca major) a des vertus astringentes similaires.

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La pervenche de Madagascar (Vinca rosea)On utilise les parties aériennes, la racine.

Principaux contituants : 70% alcaloïdes indoliques (vinblastine, vincristine, alstonine...)

La pervenche de Madagascar est utilisée dans le traitement du diabète.
Elle abaisse le taux de glucose dans le sang.
Elle possède également des propriétés anticancéreuses (vincristine, vinblastine).
La vincristine traite la maladie de Hodgkin et la vinblastine les leucémies de l'enfant.

N'utiliser la pervenche de Madagascar que sous contrôle médical.

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Le fragon -petit houx-Ruscus aculeatus
On utilise les parties aériennes, le rhizome.

Principaux constituants : saponosides stéroïdiques. Ces substances ont une structure comparable à celle
de la diosgénine, que l'on trouve dans l'igname sauvage.

Le fragon, petit houx, est indiqué dans les troubles veineux.
Il est efficace dans le traitements des varices et des hémorroïdes.
Autres indications : crampes des membres inférieurs, troubles de la ménopause, lithiases urinaires,
urémie, goutte, adénites.

Décoction : 1 poignée par litre d'eau. Bouillir 2 minutes.
Infuser 10 minutes. Boire dans la journée.

Il est déconseillé en cas de tension artérielle élevée.

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La pâquerette (Bellis perennis)On utilise les feuilles, les fleurs.

La pâquerette est dépurative, diurétique, sudorifique, expectorante, fébrifuge.
Elle est indiquée dans les rhumatismes, la goutte, l'insuffisance hépatique
et rénale, les traumatismes, les hématomes, les dermatoses.
En externe, elle résorbe les ecchymoses (huile de pâquerettes).
Elle traite les torticolis, courbatures, maladies de peau.

Infusion : 1 cuillerée à café par tasse. Bouillir et infuser 10 minutes.
Boire 3 tasses par jour entre les repas.

Préparation de l'huile pâquerette :Faire macérer pendant 2 semaines 750 g de fleurs de pâquerette
dans 500 ml d'huile végétale. Filtrer.

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Le peuplier (Populus nigra)
On utilise les bourgeons, le bois.

Principaux constituants : huile essentielle, tanin, salicine, populine...
(l'ingestion de bourgeons entraîne la formation d'acide salicylique à l'état naissant).

Le peuplier est diurétique, sudorifique, tonique,
vulnéraire, aseptisant et fluidifiant des sécrétions bronchiques.
Indications : rhumatismes, gouttes, névralgies, affections urinaires, bronchites chroniques,
dermatoses, plaies, ulcères atones.

Infusion de bourgeons : 2 cuillerées à soupe dans 1/2 litre d'eau bouillante.
Infuser 15 minutes. Boire 3 tasses par jour.

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Le peuplier de Galaad (Populus candicans)
On utilise les bourgeons, l'écorce.

Principaux constituants : flavonoïdes, glucosides phénoliques
(dont la salicine, effets similaires à ceux de l'aspirine), acides gras.

Le peuplier de Galaad facilite l'expulsion des mucosités bronchiques,
apaise les douleurs et élimine les bactéries.
Il est indiqué pour soigner les irritations de la gorge, les toux,
bronchites et autres affections respiratoires.
En externe, il soigne les petites plaies, les écorchures, les gerçures et irritations cutanées,
les coups de soleil, les hémorroïdes, les rhumatismes articulaires.

Déconseillé pendant l'allaitement et en cas d'allergie à l'aspirine.

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Le peyotl (Lophophora williamsii)On utilise la plante entière.

Principaux constituants : alcaloïdes (principalement de la mescaline, un puissant hallucinogène).

Le peyotl est une plante consommée lors de rituels chamaniques, en Amérique du Nord.
Il était destiné à assurer une communion plus profonde avec le monde spirituel
et à resserrer le lien social au sein des sociétés amérindiennes.
On l'utilise également pour soigner les fièvres, les rhumatismes,
les paralysies et pour faciliter les vomissements.
On l'applique, en cataplasme, sur les fractures, les plaies et les morsures de serpents.

Le peyotl est soumis à la législation sur les stupéfiants.

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Le phytolaque (Phytolaca decandra)
On utilise la racine.

Principaux constituants : saponosides triterpéniques, lectines, protéines, pigments rouges.

Le phytolaque traite les rhumatismes et l'arthrite.
La racine soigne les maux de gorge, les angines et autres infections
des voies respiratoires, ainsi que l'inflammation des ganglions.
Le phytolaque agit comme un décongestionnant lymphatique et favorise l'élimination des toxines.
En cataplasme ou en onguent, on l'applique sur les mamelons irrités et les boutons d'acné.
Cette plante soigne également les folliculites, les mycoses et la gale.

Toxique à fortes doses.
A n'utiliser que sous contrôle médical.

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Le picrorhiza (Picrorhiza kurroa)
On utilise le rhizome.

Cette plante est originaire des montagne de l'Inde, du Népal et du Tibet.

Principaux constituants : glucosides iridoïdiques, iridoïdes.

Le picrorhiza est un tonique amer.
Il est indiqué pour soigner les affections digestives,
hépatiques (indigestion, jaunisse, hépatite, cirrhose, constipation).
Il est également utilisé contre l'asthme, les infections
aiguës ou chroniques, les maladies auto-immunes, le psoriasis, le vitiligo.

A n'utiliser que sous surveillance médicale.

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Le pied-de-chat (Gnaphalium dioicum)On utilise les fleurs.

Principaux constituants : nitrate de potasse.

Cette plante est béchique, antinévralgique, cholagogue.
Indications : toux, trachéites, bronchites chroniques, lombalgies, sciatiques,
névralgies rhumatismales, règles douloureuses.

Infusion : 1 pincée de fleurs par tasse d'eau bouillante. 2 ou 3 tasses par jour.

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La piloselle (Hieracium pilosella)On utilise les parties aériennes.

Principaux constituants : coumarine, flavonoïdes, acide caféique, inuline.

La piloselle est diurétique, astringente, stimulante, hypocholestérolémiante.
Elle stimule la toux et freine la production de mucosités.
Elle est efficace en cas d'asthme, coqueluche, difficultés respiratoires chroniques ou non.
On la retrouve souvent conseillée pour ses propriétés diurétiques.
En externe, elle facilite la cicatrisation des blessures.

Infusion : 1 cuillerée à café de plante par tasse d'eau. Bouillir 1 minute.
Infuser 10 minutes. Boire 3 ou 3 tasses par jour.

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Le piment de Cayenne (Capsicum frutescens)On utilise les fruits.

Principaux constituants : composés phénoliques, caroténoïdes, flavonoïdes, huile essentielle, acide ascorbique.

Le piment de Cayenne est efficace pour les personnes ayant une mauvaise circulation.
Il stimule la circulation du sang vers les mains, les pieds et les organes centraux.
L'un de ses composants, la capsaicine, stimule la circulation sanguine et régule la température du corps.
Appliquée sur la peau, elle désensibilise les terminaisons nerveuses (autrefois utilisée comme analgésique locale).
La capsaicine peut traiter le psoriasis, les névralgies, les maux de tête, l'arthrite et diverses douleurs.
Le piment de Cayenne soulage l'aérophagie et les coliques, stimule la sécrétion des sucs gastriques.
Il permet de prévenir les infections du système digestifs.

En gargarisme, il soulage les maux de gorge. Pour cela on met une pincée de poudre
dans un verre d'eau chaude additionnée de jus de citron et sucrée au miel (lavande).

Usage externe (contre douleurs diverses) : ajouter 100g de piment de Cayenne haché à
5OOml d'huile d'olive, cuire à petit feu (pas de température trop élevée).

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Le pin sylvestre (Pinus sylvestris)
On utilise les feuilles, branches, tiges, graines, huile essentielle.

Principaux constituants : huile essentielle, résine, principes amers.

Le bourgeon de pin est un désinfectant des bronches, on l'utilise donc contre la toux, la grippe, le rhume. Il facilite l'expectoration.
Egalement en usage externe : Maladie de la peau, sinusite, antisudoral pour les pieds, soins des cheveux, douleurs rhumatismales.
Les feuilles de pin sylvestre sont antiseptiques des voies respiratoires et des voies urinaires.
L'huile essentielle est efficace contre l'asthme et la bronchite.
Les feuilles sont indiquées également en cas d'arthrites, de rhumatismes.
Les branches et tiges fournissent une résine qui désinfectent les voies respiratoires.
Les graines fournissent une huile essentielle qui facilite la respiration.
On les conseille en cas de bronchite et d'infection urinaire.

Décoction : une cuillère à soupe pour 1/4 de litre d'eau froide,
faire bouillir 3 minutes et laisser infuser 10 minutes.

Voir aussi "les huiles essentielles".

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Le pissenlit (Taraxacum officinalis)On utilise les feuilles, la racine.

Principaux constituants : amer, triterpènes, vitamines A, B, C, D.
Feuilles :acides aminés, caroténoïdes, minéraux (potassium).
Racine seule : taraxacoside, sucres, minéraux (potassium, calcium).

Le pissenlit est diurétique, dépuratif, tonique amer.
Les feuilles abaissent la tension artérielle en épurant le sang.
La racine est un puissant dépuratif.
Elle facilite l'élimination des racines par les reins
(toxines d'origine infectieuse et celles qui proviennent de la pollution).
Elle est indiquée en cas de constipation, d'artériosclérose, d'hypercholestérolémie,
de problèmes cutanés (acné, eczéma, psoriasis) ou rhumatismaux (goutte, arthrite).
Les racines et les feuilles ont une action efficace sur la vésicule
biliaire et empêche la formation des calculs.La feuille facilite la dissolution des calculs déjà constitués.

Décoction : une poignée de racine pour un litre d'eau, faire bouillir 2 minutes.
Infuser 10 minutes. 1 tasse avant chaque repas.

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La pivoine (Paeonia officinalis)
On utilise la racine.

Principaux constituants : paenolol, huile essentielle, paeoniflorine.

La pivoine est antispasmodique et calmantes.
La racine est indiquée dans la coqueluche et l'irritabilité.
Elle entre dans la composition de suppositoires qui soulagent les douleurs anales et intestinales.

Ne pas utiliser pendant la grossesse.

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Le plantain (Plantago major)
On utilise les feuilles.

Principaux constituants : iridoïdes, flavonoïdes, tanins, mucilages.

Le grand plantain est purificateur du sang, astringent, émollient, augmente la coagulabilité sanguine.
Le plantain est diurétique et favorise l'élimination des mucosités bronchiques.
On le conseille pour soigner la gastrite, l'ulcère gastro-duodénal, la diarrhée, la dysenterie,
la colite, la bronchite aiguë, l'extinction de voix, les hémorragies urinaires.

En usage externe, il arrête rapidement les saignements et favorise la cicatrisation.

Infusion : 1 cuillerée à café par tasse d'eau. Infuser 10 minutes.
Boire 2 à 4 tasses par jour.

Le plantain lancéolé (Plantago lanceolata) a les mêmes propriétés que le grand plantain.

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Le podophylle d'Amérique (Podophyllum peltatum)On utilise le rhizome.

Principaux constituants : lignanes, flavonoïdes, résine et gomme.

Le podophylle est cholagogue, purgatif.
Il était indiqué dans la constipation, la lithiase biliaire.

Cette plante n'est plus utilisée aujourd'hui en raison de sa toxicité.

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Le poivrier (Piper nigrum)
On utilise le fruit, l'huile essentielle.

Principaux constituants : huile essentielle, alcaloïdes, protéines, sels minéraux.

Le poivre est stimulant et antiseptique.
Il améliore la digestion en cas de nausées, flatulences, ballonnements, constipation, manque d'appétit.
L'huile essentielle est antiseptique, antibactérienne, fébrifuge.
Elle soulage les douleurs rhumatismales et dentaires, mais aussi
les angines, laryngites et bronchites chroniques.

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Le polygala de Virginie (Polygala senega)On utilise la racine.

Principaux constituants : saponosides triterpéniques, acides phénoliques, salicylate de méthyle, phytostérols.

Le polygala est originaire d'Amérique du Nord.
Il est expectorant, indiqué dans l'asthme, la bronchite chronique, la coqueluche.
La racine favorise l'élimination des sécrétions abondantes, facilitant ainsi la respiration.
A fortes doses, la racine peut provoquer des vomissements.

Déconseillé pendant la grossesse.

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Le polymnia (uvedalia)
On utilise la racine.

Le polymnia fortifie les cheveux. Il entre dans la composition de lotions capillaires.
En interne, il est utilisé pour traiter la mastite.
Il est efficace en cas d'affections de l'estomac, du foie et de la rate.
Il traite également les indigestions.
Il est laxatif et soulage la douleur.

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Le poirier (Pirus communis)
On utilise les feuilles de jeunes rameaux, l'écorce.

Principaux constituants : arbutine.

Les feuilles de poirier sont diurétiques, éliminateur de l'acide urique, antiputride, sédatives des voies urinaires.
Elles sont indiquées en cas de rhumatismes goutteux, d'oliguries, d'infections urinaires, de lithiases urinaires.

Décoction : 4 cuillerées à soupe de feuilles par litre d'eau. Bouillir 2 minutes. Infuser 20 minutes. Boire 2 à 4 tasses par jour.

Usage externe : décoction de l'écorce : 50g par litre, en lavages et pansements des ulcères et plaies atones.

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Le polypode commun (Polypodium vulgare)On utilise le rhizome.

Principaux constituants : saponines, phloroglucines, huile essentielle, huile fixe et tanins.

Le polypode de chêne est laxatif léger, cholagogue, vermifuge, expectorant.

On le conseille pour soigner la jaunisse, l'hépatite, l'indigestion, la perte d'appétit.
Chez les enfants, on le prescrit en cas de constipation.
Le rhizome, de part ses propriétés expectorantes, stimulent les voies respiratoires.
On le conseille également en cas de bronchites, pleurésies, toux irritantes.

En applications externes, le polypode peut provoquer de l'urticaire.

Décoction : 1 poignée par litre d'eau. Bouillir 2 minutes. Infuser 10 minutes. Boire en 2 jours.

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Le pomaderris (Pomaderris elliptica)
On utilise les parties aériennes.

Le pomaderris est originaire de Nouvelle-Zélande.

Il s'agit d'un ancien remède maori.
Cette plante est indiquée en cas d'affections de l'appareil respiratoire (bronchite, asthme).
On la conseille aussi en cas d'indigestion, d'aigreurs d'estomac, de diabète, de troubles rénaux.
Le pomaderris a des propriétés purifiantes.
Les feuilles et fleurs sont aussi utilisées contre les éruptions et lésions cutanées.

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La potentille ansérine (Potentilla anserina)On utilise les parties aériennes, les racines.

Principaux constituants : 2 à 10% de tanins ellagiques, flavonoïdes, choline et principes amères.

La potentille ansérine (argentine) est astringente, tonique, antispasmodique, stomachique.
En gargarisme, cette plante soigne les maux de gorge.
Elle est également efficace contre les diarrhées.
En usage externe, elle soigne les hémorroïdes.

Autres indications : pertes blanches, incontinence d'urine.

Infusion : 1 poignée de plante par litre d'eau. Infuser 10 minutes. Boire 3 tasses par jour entre les repas.

Usage externe : 2 poignées par litre. Bouillir 15 minutes (injections vaginales).

La racine, mâchée de temps en temps, raffermit les gencives.

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Le pourpier (Portulaca oleracea)
On utilise les parties aériennes.

Principaux constituants : mucilages, acides, sucres, vitamines A, B1, C, calcium, magnésium.

Le pourpier est diurétique, il favorise le fonctionnement de la vessie et la fréquence des urines.
Il est indiqué dans le traitement des troubles de l'appareil digestif comme la dysenterie ou la diarrhée (de par ses mucilages).
Sous forme de jus ou de décoction, il traite les pustules et les furoncles et combat la fièvre.

Déconseillé pendant la grossesse.

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La prêle des champs (Equisetum arvense)On utilise les parties aériennes.

Principaux constituants : acide silicique et silicates, flavonoïdes, saponosides, alcaloïdes (nicotine).

La prêle des champs est diurétique, hémostatique, astringente, reminéralisante, favorisant des règles, cicatrisante.

Cette plante est riche en silice, celle-ci aide à la régénération des tissus conjonctifs.
La prêle de champs est efficace en cas de saignements, de cystites, de prostatites.
Elle contribue à accélérer la cicatrisation des tissus conjonctifs en améliorant leur résistance et leur élasticité.
Elle traite également les problèmes arthritiques et rhumatismaux, le gonflement des jambes, les affections respiratoires (emphysème).
Prise en tisane avant les repas, elle calme les brûlures d’estomac et aide en cas d’hémorragies digestives.
Elle renforce les cheveux, les ongles.

Une décoction de cette plante ajoutée à l'eau du bain accélère la guérison des fractures et des entorses et apaise certaines irritations cutanées comme l'eczéma.

Lors de sa consommation, on recommande de se supplémenter en vitamines du groupe B (la prêle détruit la vitamine B1).

Décoction : une poignée pour un litre d'eau. Bouillir 2 minutes puis laisser infuser 10 minutes. Boire à volonté.

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La primevère (Primula veris)On utilise les fleurs, feuilles, racine.

Principaux constituants : saponines triterpéniques, flavonoïdes, glucosides phénoliques, tanins, traces d'huile essentielle.

La primevère est antispasmodique, analgésique, expectorante, diurétique, vermifuge.
La racine est utilisée pour fluidifier les mucosités bronchiques et favoriser leur évacuation.
Elle est indiquée dans les toux chroniques très grasses et la bronchite.

Les feuilles ont une action similaire mais atténuée.

Les fleurs sont sédatives. Elles sont recommandées en cas de surmenage ou d'insomnie chez l'enfant.
Elles sont également indiquées en cas d'asthme et d'allergies.

Décoction de racine : 1 cuillerée à café par tasse d'eau.
Bouillir 2 minutes. Infuser 10 minutes. 3 tasses par jour entre les repas.

Infusion de plante coupée ou de fleurs : 1 cuillerée à café
par tasse d'eau bouillante. Infuser 10 minutes. 1 tasse après les repas.

Déconseillé pendant la grossesse, en cas d'allergie à l'aspirine et pendant le traitement d'un traitement anticoagulant.
Peut provoquer des diarrhées et des vomissements à fortes doses.

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La prunelle (Prunelle vulgaris)
On utilise les parties aériennes.

Principaux constituants : triterpènes entacycliques, tanins, acides caféiques et rosmariniques, vitamines B1, C et K.

La prunelle est astringente. Elle soigne les blessures en prodiguant un effet tonifiant.
Elle a un pouvoir antioxydant et protecteur des tissus.
Elle est efficace contre les maux de gorge, les infections intestinales, la diarrhée, les hémorragies internes.
Elle peut faire baisser une tension artérielle trop élevée.

En médecine chinoise, la prunelle se prend avec du ju hua pour lutter contre les fièvres, les migraines, les vertiges.
En usage externe, elle traite les pertes blanches (leucorrhées).

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Le prunier de Virginie (Prunus serotina)
On utilise l'écorce interne.

Principaux constituants : prunasine (antitussif naturel), benzaldéhyde, acide eudesmique, coumarines, tanins.

Le prunier de Virginie soulage les toux d'irritation et les gorges sèches.
Il soigne l'asthme, la coqueluche.
L'écorce, astringente, est conseillée en cas d'indigestion, d'irritation chronique de l'intestin.

A hautes doses, l'écorce de cette arbre est toxique.

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Le psyllium (Plantago afra)
On utilise les graines, les cosses.

Principaux constituants : mucilage galactoronique, acides gras linoléique, oléique et palmitique, aucubine.

Le psyllium (ispaghul) est émollient, laxatif, antidiarrhéique.
Il est indiqué en cas de constipation. Il permet de rééduquer le transit intestinal.
Les fibres contenues dans les graines vont gonfler au contact de l'eau. Elles deviennent gélatineuses.
Elles augmenteront le volume et l'hydratation des selles, facilitant ainsi leur évacuation.
Le psyllium est efficace également dans certains troubles intestinaux :
inflammation du côlon, colite ulcérative, maladie de crohn, dysenterie.
Il soulage également les hémorroïdes : en ramollissant les selles il permet de soulager l'irritation des veines dilatées.
Le psyllium absorbe les toxines qui sont rejetées avec les graines et les cosses dans les selles.
Il panse les ulcères de l'estomac et du duodénum et réduit l'acidité gastrique.
L'action émolliente du psyllium s'étend à l'appareil urinaire.
Un infusion de graines soigne l'urétrite.

En usage externe, les cosses de psyllium désinfectent les furoncles, les abcès, les panaris.

Macération à froid : mettre 1 cuillerée à soupe dans un demi-verre d'eau.
Laisser macérer pendant quelques heures. Prendre un demi-heure avant le repas du soir.

Cataplasme : mélanger 5 g de cosses pilées avec une infusion de souci et en faire
une pâte. Appliquer 3 fois par jour.

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La pulmonaire (Pulmonaria officinalis)On utilise les feuilles.

Principaux constituants : allantoïnes, flavonoïdes, tanins, mucilage, saponine, vitamine C, acide silicique, sels minéraux.

La pulmonaire est sudorifique, pectorale, adoucissante, émolliente, astringente.
Elle est indiquée dans les pathologies respiratoires (bronchite chronique).
Elle est efficace contre la toux, la coqueluche, l'asthme.
Les feuilles, astringentes, arrêtent les saignements.

Infusion : 1 poignée de feuilles dans 1 litre d'eau. Infuser 10 minutes. Boire 3 tasses par jour.

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Le pygeum africanum
On utilise l'écorce.

Principaux constituants : phytostérols, triterpènes, alcool, tanins.

L'écorce de pygeum permet de lutter contre l'hypertrophie de la prostate.
En décoction, elle soulage l'inflammation chronique de cette glande, et peut contribuer à soigner la stérilité masculine
lorsque celle-ci à pour cause l'insuffisance des sécrétions prostatiques.
Cette plante abaisse également le taux de cholestérol dans le sang.

A utiliser sur avis médical.

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Le pyrèthre d'Afrique (Anacyclus pyrethrum)On utilise la racine, l'huile essentielle.

Principaux constituants : anacycline, inuline, huile essentielle, pellitorine (résine).

La racine de pyrèthre d'Afrique apaise les rages de dents (mâchée).
Il possède des propriétés vermifuges.
En gargarisme, la décoction calme les maux de gorge.

Ne pas utiliser l'huile essentielle sans avis médical.

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Le quassia (Picrasma excelsa)
On utilise l'écorce.

Principaux constituants : principes amers ou quassinoïdes, une coumarine (scopolétine) et de la vitamine B1.

Le quassia est tonique, apéritif, stomachique, diurétique.
Il facilite la digestion.
Il stimule les sécrétions biliaires, salivaires et l'acidité stomacale.
Il peut être efficace dans le traitement de l'anorexie.
Cette plante est également efficace pour soigner le paludisme, la dysenterie.
Elle est aussi vermifuge (lavements à base d'extrait d'écorce).

Le quassia à hautes doses peut provoquer des vomissements.

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Le quebracho (Aspidosperma quebracho-blanco)
On utilise l'écorce.

Principaux constituants : alcaloïdes indoliques, tanins.

Cet arbre est originaire d'Amérique du sud.

Le quebracho traite l'asthme et l'emphysème (propriétés antispasmodiques).
Il fait baisser la fièvre et possède également des propriétés fortifiantes.
En usage externe, il soigne les blessures.

A dose excessive le quebracho est toxique.

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Le quinquina (Cinchona spp.)
On utilise l'écorce.

Principaux constituants : alcaloïdes (de type quinine), glucosides triterpéniques amers,
anthraquinones, acides quiniques et cinchotannique.

Le quinquina fait baisser la fièvre, stimule l'appétit.
Il est antispasmodique, antipaludéen, astringent, antibactérien.
On le prescrit pour stimuler la digestion.
Il soulage les crampes et les douleurs de l'arthrite.
En gargarisme, le quinquina soulage irritations et infections de la gorge.

Le quinquina et, surtout, la quinine ont été les principaux traitements du paludisme jusqu'en 1914.
A partir des années 1960, la résistance du parasite au produit de synthèse qu'est la chloroquine
a remis la quinine au premier plan pour la prévention et le traitement du paludisme.

Ne prendre que sur prescription médicale.
La surconsommation provoque le "quinisme" qui peut entraîner un coma mortel.

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La quintefeuille (Potentilla reptans)On utilise la racine.

La quintefeuille est astringente, fébrifuge, cicatrisante.
Elle est indiquée pour soigner les diarrhées, les états fébriles.
En usage externe, elle soigne les angines, les aphtes, les ulcérations de la bouche.

Décoction : 20 à 30 grammes par litre.
Bouillir 10 minutes. Boire 3 tasses par jour.

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Le radis noir (Raphanus sativus var. niger)On utilise la racine, les graines.

Principaux constituants : huile essentielle sulfurée, vitamine C, raphanine (antibactérien) et hétéroside soufré.

Le radis noir stimule l'appétit et facilite la digestion.
Il est laxatif et tonique.
Il traite les ballonnements et la constipation.
Il favorise l'élimination des toxines en stimulant la sécrétion de bile.
Il est efficace dans les affections du foie.
En usage externe, il calme les coups de soleil et les érythèmes.
La racine du radis noir, séchée et frite, est utilisée en cas de maladies respiratoires.

A éviter en cas de gastrite, d'ulcère à l'estomac ou d'affections de la thyroïde.

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Le raifort (Armoracia rusticana)On utilise la racine, les feuilles.

Principaux constituants : hétérosides sulfurés, résine, flavonoïdes, vitamine C.

Le raifort stimule l'appétit et la digestion, augmente la sécrétion urinaire, favorise la transpiration.
Il combat la fièvre et est efficace contre les rhumes et la grippe.
Légèrement antibiotique, il traite certaine affections respiratoires et urinaires.
Râpée, la racine est une remède simple contre le rhume des foins et, en cataplasme elle peut soulager les engelures.

A consommer avec consommation (risque d'irritation gastro-intestinale).
A éviter chez les personnes souffrant de problèmes de thyroïde.

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Le ratanhia (Krameria triandra)On utilise la racine.

Principaux constituants : 10 à 20% de tanins.

Le ratanhia est astringent, antimicrobien.
Il soigne les affections du système gastro-intestinal.
Il est conseillé en cas de diarrhées et de dysenterie.
En bain de douche et en gargarisme, il soulage les gingivites et les parodontites,
les ulcères buccaux et les irritations de la gorge.
Son forme de suppositoire ou de lotion, il traite les hémorroïdes.
En externe, il soigne les plaies.

Décoction : 4 cuillerées à soupe de racine par litre. Bouillir 2 minutes. Infuser 10 minutes. 3 tasses Par jour.

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Le rauwolfia (Rauwolfia serpentina)On utilise la racine.

Principaux constituants : mélange complexe de 30 alcaloïdes (réserpine, ajmaline, serpetine), phytostérols.

Le rauwolfia est hypotenseur, sédatif nerveux et psychique.
Il est indiqué contre l'hypertension et les crise d'angoisse.
La racine est sédative. Cette action est due à la présence d'ajmaline qui régularise le rythme cardiaque.
On le conseille également en cas d'insomnie, de même que dans le cadre de maladies mentales comme la psychose.
Le rauwolfia a un effet à long terme.

A n'utiliser que sur prescription médicale.

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La réglisse (Glycyrrhiza glabra)On utilise la racine.

Principaux constituants : saponines triterpéniques, isoflavones, polysaccharides, phytostérols, coumarines, asparagine.

La réglisse est antispasmodique, pectorale, digestive, diurétique, dépurative.
Elle soulage les inflammations du système digestif (gastrites, aphtes), ainsi que les affections pulmonaires,
les inflammations articulaires comme l'arthrite et certains troubles cutanés.
La réglisse concourt aussi au traitement de la maladie d'Addison, qui est due à
une insuffisance des sécrétions hormonales des glandes surrénales.
Elle possède également une action laxative douce.

Une étude — portant sur 82 personnes, suivies pendant deux ans pour des ulcères gastriques — a montré
qu'un extrait de réglisse était aussi efficace qu’un médicament
employé pour traiter un ulcère gastrique (la cimétidine).
La réglisse stimule la production de sécrétions dans l’estomac et le protège de l'ulcère.
Une récente étude a montré que l’extrait de réglisse (0,1 g par jour) abaissait
le taux de cholestérol et de lipides sanguins de sujets souffrant de problèmes cardiovasculaires.
La glycyrrhizine et l'acide glycyrrhétinique ralentissent le développement des virus.

Un excès de consommation de réglisse (jusqu’à 50 g jour, ce qui est énorme)
sur une longue durée (plus de 6 semaines) peut entraîner une sorte d’intoxication avec des symptômes
plus ou moins graves : hypertension, maux de tête, léthargie, rétention d'eau et de sodium, fuite de potassium.
C’est pourquoi, dans les traitements longs et pour l’hypertension ou les gastrites chroniques,
il est souvent prescrit des extraits déglycyrrhizinés.

En règle générale, il faut éviter les prises répétées de réglisse
en cas de : hypertension artérielle, hypertonie (exagération du tonus musculaire),
insuffisance en potassium, insuffisance rénale, grossesse.
Certains médecins déconseillent aussi la réglisse pour certaines intoxications hépatiques.

Infusion : racines séchées : .2 g à 4 g de racines séchées dans 150 ml d'eau.
Ne pas dépasser 12 g par jour. 3 fois par jour, après les repas.

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Le rehmannia (Rehmannia glutinosa)
Cette plante est originaire de Chine.

On utilise la racine.

Principaux constituants : iridoïdes, phytostérols.

Le rehmannia est tonique, anti-inflammatoire, tonique rénal, hypotenseur.
Il protège le foie.
La racine est également fébrifuge.
Elle est recommandée aux personnes âgées pour prévenir la sénilité.

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La reine-des-prés (Spiraea ulmaria)On utilise les sommités fleuries.

Principaux constituants : hétérosides flavonoliques, glucosides phénoliques, huile essentielle, tanins.

La reine-des-prés est anti-inflammatoire, antirhumatismale, astringente, diurétique. Elle favorise la digestion gastrique.
La reine-des-prés est un antiacide gastrique, qui réduit et neutralise l'acidité.
L'inhibition de l'acidité gastrique contribue à réduire le
niveau d'acidité dans l'organisme tout entier et à traiter des affections articulaires.
On retrouve également des salicylates. Ces substances de type"aspirine" ont
des propriétés anti-inflammatoires et analgésiques efficaces
contre l'arthrite, sans fluidifier le sang comme le fait l'aspirine.
La reine-des-prés traite les diarrhées, même chez les enfants.

Infusion : 1 cuillerée à café de plante par tasse d'eau bouillante. Infuser 10 minutes.
Boire 3 à 5 tasses par jour, entre les repas.

Usage externe : écraser des feuilles fraîches.
Les appliquer sur coupures, brûlures, ulcères.

Applications chaudes sur rhumatismes :2 poignées de plante par litre. Bouillir 15 minutes.
Egalement en compresses sur les plaies et ulcères.

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La renouée des oiseaux (Polygonum aviculare)On utilise les parties aériennes, la racine.

Principaux constituants : tanins, flavonoïdes, polyphénols, acide silicique, mucilage.

La renouée est tonique, astringente, antidiabétique, dépurative, diurétique.
Elle soigne les diarrhées, les dysenteries, les hémorroïdes, expulse les vers, régularise les règles, stoppe les saignements de nez.
La renouée traite les maladies pulmonaires (l'acide silicique fortifie le tissu cellulaire des poumons).

Infusion : 1 cuillerée à café par tasse d'eau. Infuser 10 minutes. 2 à 4 tasses par jour.

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La rhubarbe de Chine (Rheum palmatum)
On utilise le rhisome.

Principaux constituants : anthraquinones, flavonoïdes, polyphénols, tanins.

La rhubarbe de Chine est laxative à haute dose, anti-inflammatoire, astringente, antibactérienne, tonique.

A petite dose, la racine soulage les inflammations des muqueuses intestinales.
A forte dose, le rhyzome est purgatif, mais à des dosages plus faibles il provoque à l'inverse un effet astringent et antidiarrhéique.

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Le rocouyer (Bixa orellana)On utilise les graines, les feuilles, les racines.

Principaux constituants : les graines contiennent des principes colorants caroténoïdes (bixine) et de l'huile essentielle.

Les feuilles et les racines sont utilisées sous forme d'infusion astringente pour soigner la fièvre, l'épilepsie et la dysenterie.
Appliquée sur les brûlures, la pulpe des graines réduit les cloques.

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Le romarin (Rosmarinus officinalis)
On utilise les feuilles, l'huile essentielle.

Principaux constituants : huile essentielle, flavonoïdes, tanins, acide rosmarinique, diterpènes, rosmaricine.

Le romarin est stimulant général, cicatrisant, astringent, stimulant de la sécrétion biliaire, anti-inflammatoire, antioxydant.

Il décongestionne les voies hépatiques.
Il facilite le travail de l'estomac, atténue les sensations de ballonnement et de pesanteur.
Il tonifie la production de sucs gastriques. C'est en plus un tonique général
qui aide à combattre la fatigue due aux digestions difficiles.
Il stimule la circulation cérébrale, améliore la concentration et la mémoire.
Il soulage céphalées et migraines.
Il favorise la pousse des cheveux en stimulant l'irrigation du cuir chevelu.
Il accélère la convalescence à la suite de maladies
chroniques ou de stress prolongés.
Il traite l'asthénie.
Le romarin est une plante antioxydante puissante : les diterpènes et les flavonoïdes réduisent
les effets des radicaux libres, notamment la dégradation des tissus adipeux.

Infusion : 1 cuillerée à café pour une tasse d'eau bouillante.
Infuser 10 minutes, une tasse après chaque repas.

Dans un litre de vin rouge, faire macérer 200 g de feuilles fraîches
ou 60 g de feuilles séchées pendant 15 jours, en agitant.
Filtrer et sucrer. Prendre un petit verre avant les repas.

Usage externeUne poignée pour un litre d'eau, faire bouillir 10 minutes.
En compresses chaudes sur les rhumatismes.

Voir aussi les huiles essentielles

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La rose pâle (Rosa damascena)
On utilise les pétales.

Les pétales de rose pâle sont laxatifs doux.
Ils sont indiqués en cas de constipation (chez l'enfant comme chez l'adulte).

Infusion : 30g pour 1/2 litre d'eau bouillante.
Infuser 10 minutes. 2 ou 3 tasses par jour.

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Le rosier rouge (Rosa gallica)On utilise les fleurs, l'huile essentielle.

Principaux constituants : huile essentielle (géraniol, nérol, citronnellol, acide géranique) et tanins.

Les pétales sont astringents grâce aux tanins.
Ils traitent les diarrhées.
Ils sont utilisés en gargarisme.
Ils diminuent le taux de cholestérol.
L'eau de rose est aussi légèrement astringente et constitue une lotion efficace en cas d'irritations de l'oeil.

Usage interneInfusion : 20g par litre d'eau. Infuser 10 minutes.
3 tasses par jour avant les repas.

Usage externe2 ou 3 pincées de pétales pour 1 tasse d'eau bouillante. Infuser 10 minutes.
En lavages oculaires, compresses sur les plaies atones, ulcères et en bains de bouche (angines...)

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Le mûrier sauvage (Rubus fructicosus)
On utilise les feuilles, les baies.

Principaux constituants : dans les feuilles : tanins, flavonoïdes, acide gallique.
Dans le fruit : anthocianes, pectine, acide et vitamine C.

Le mûrier sauvage, ou ronce, est astringent, hémostatique, antidiabétique, diurétique.

Les feuilles traitent les aphtes et fortifient les gencives.
En gargarisme, elles soignent les maux de gorge.
En décoction, elles traitent la diarrhée et calment les hémorroïdes.

Décoction : 25g de feuilles par litre d'eau. En gargarisme (angines, gingivites),
injections vaginales (leucorrhées), en compresses sur les ulcères et plaies atones.

En décoctions plus concentrées pour les bains de bouche, contre les névralgies dentaires.

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La rue (Rata graveolens)
On utilise les parties aériennes.

Principaux constituants : 0,5% d'huile essentielle, flavonoïdes (dont rutine), furanocoumarines,
environ 1,4% d'alcaloïdes quinoléiques (dont fagarine, arborinine, skimmianine).

La rue régularise l'apparition des règles, car elle a un effet stimulant sur les muscles de l'utérus.
Elle soigne le vertige, la colique, l'épilepsie, les parasites intestinaux.
On la prescrit aussi dans la sclérose en plaques et la paralysie de Bell.
La rutine a pour particularité de renforcer les parois des vaisseaux sanguins et d'abaisser la tension.

Attention, car la rue est toxique à fortes doses.
Ne pas utiliser pendant la grossesse et hors contrôle médical.
En usage interne, la rue provoque des allergies en cas d'exposition au soleil.

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Le sabal (Sabal serrulata)
On utilise les baies.

Principaux constituants : lipide, phytostérols, flavonoïdes, polysaccharides.

Le sabal (palmier de Floride) est anti-inflammatoire, antispasmodique, anti-androgène, diurétique.

Il contribue à résorber l'hypertrophie de la prostate.
Les extraits de la plante agissent sur la rétention d'urine et facilite l'écoulement urinaire.
Le sabal semble inhiber les androgènes (hormones sexuelles mâles), notamment au niveau de la prostate.
La plante a aussi une action anti-oestrogénique.
Elle contribue à la bonne assimilation des aliments par l'organisme et peut favoriser ainsi la prise de poids.
La pulpe des fruits ou la teinture est prescrite contre l'amaigrissement, l'asthénie et le manque de tonus.

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La sabline (Arenaria rubra)
On utilise les parties aériennes.

La sabline rouge est diurétique, apaisante des voies urinaires.
En infusion, elle soigne les calculs rénaux, les cystites aiguës, les coliques néphrétiques et d'autres affections de la vessie.

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Le sabot-de-VénusOn utilise le rhizome.

Principaux constituants : huile essentielle, résines, glucosides et tanins.

Cette plante est originaire de l'est de l'Amérique du Nord.
Elle est sédative et relaxante.
Elle soigne l'anxiété, les troubles liés au stress tels que les palpitations, les maux de tête, les courbatures,
les crises d'angoisse et les affections névrotiques en général.
Le sabot-de-Vénus est peu utilisé en raison de sa rareté et de son coût.

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Le safran (Crocus sativus)
On utilise les stigmates et styles.

Principaux constituants : huile essentielle, glucosides amers, caroténoïdes, vitamines B1, B2.

Le safran stimule l'appétit. Il est emménagogue et sédatif.
Mais il peut devenir toxique et provoquer des hémorragies violentes.
La dose mortelle pour l'homme est de quelques grammes.
Dans certaines régions du monde, il est utilisé comme abortif.
Le safran est délaissé aujourd'hui en phytothérapie
à cause de son prix exorbitant.
On l'emploie aussi comme correcteur de goût et comme colorant.


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La salicorne (Salicorna herbacea)

Principaux constituants : iode, phosphore, calcium, silice, zinc, manganèse ainsi qu'en vitamines A, C et D.

La salicorne est diurétique et dépurative.
Elle est utilisée en salade contre les affections du système urinaire.
Mais aujourd'hui, la plante n'a plus vraiment d'usage médicinal.

"Les tiges tendres et charnues de la jeune salicorne récoltée en mai ou juin, croquantes et salées, peuvent se consommer crues, nature ou en vinaigrette, seules ou en salade avec d’autres ingrédients. La saison avançant, la salicorne devient un peu amère et il est préférable de la blanchir. Quelques minutes dans l’eau bouillante suffisent à lui ôter son amertume et le sel en excès"
http://plantes.sauvages.free.fr


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La salicaire (Lythrum salicaria)On utilise les parties aériennes.

Principaux constituants : salicarine, glucoside, tanins, huile essentielle, mucilage et phytostérols.

La salicaire est astringente, antidiarrhéique, hémostatique, antiseptique, antibiotique.

Elle traite la diarrhée et la dysenterie (propriétés antibiotiques).
Elle régularise le transit intestinal et bloque les diarrhées survenant chez les nourrissons encore alimentés au lait maternel.
Cette plante est également prescrite dans le traitements des hémorragies de l'appareil génito-urinaire féminin.
En externe, elle traite les blessures, les ulcères de la jambes et les eczémas.
On la conseille aussi pour soigner les pertes blanches et les prurits vulvaires.

Infusion : 1 poignée pour 1 litre d'eau bouillante. Infuser 10 minutes. Prendre en 2 jours entre les repas.

Usage externe : décoction : 2 poignées par litre d'eau. Bouillir 5 minutes. En injections vaginales, lavages des ulcères et dermatoses.

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La salsepareille (Smilax spp.)
On utilise la racine.

Principaux constituants : 1 à 3% de saponines stéroïdiques, phytostérols, 50% d'amidon, résine, acide sarsapique et sels minéraux.

La salsepareille est diurétique, dépurative.
Elle traite les affections cutanées telles que l'eczéma, le psoriasis,
les démangeaisons courantes et contribue au traitement des rhumatismes, de l'arthrose et de la goutte.
Chez la femme, elle stimule la production de progestérone et traite le syndrome prémenstruel
ainsi que les troubles liés à la ménopause, comme l'asthénie et la dépression.

Décoction : 4 cuillerées à soupe par litre d'eau. Bouillir 10 minutes et infuser 10 minutes. 3 tasses par jour avant les repas.

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La sanguisorbe (Sanguisorba officinalis)
On utilise les parties aériennes, la racine.

Principaux constituants : tanins, acide phénolique, amidon, oxalate de calcium et huile essentielle.

Cette plante est indiquée en cas d'hémorragies et de règles abondantes.
En lotion ou onguent, on l'applique sur les hémorroïdes, les blessures et l'eczéma.
Elle est également utilisée comme astringent et pour soigner les troubles de l'appareil digestif comme la diarrhée, la dysenterie, la colite.

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La sanicle (Sanicula europaea)
On utilise les parties aériennes.

Principaux constituants : saponines (13%), allantoïne, huile essentielle, tanin,
acide chlorogénique et rosmarinique, mucilage et vitamine C.

La sanicle cicatrise les blessures et arrête les hémorragies internes.
L'allantoïne favorise la guérison des tissus endommagés.
L'acide rosmarinique est anti-inflammatoire.
On conseille la sanicle en cas de saignements intestinaux ou stomacaux, de crachats de sang ou de saignements de nez.
On peut également l'employer pour soigner la diarrhée, la dysenterie, les affections des bronches ou de la gorge et la bronchite.
Cette plante est purgative.
Sous forme de cataplasme on l'utilise pour traiter les blessures, les brûlures, les engelures, les hémorroïdes et les inflammations de la peau.

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Le santal blanc (Santalum album)On utilise le bois, l'huile essentielle.

Principaux constituants : 3 à 6% d'huile essentielle, résines et tanins.

Le santal est employé pour soigner les pathologies de l'appareil génito-urinaire, comme la cystite et la blennorragie.
En médecine ayurvédique on utilise une pâte de bois de santal contre l'urticaire.
En Chine, cet arbre à la réputation d'apaiser les douleurs pulmonaires et abdominales.

Ne pas utiliser l'huile essentielle en usage interne.

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La santonine (Artemisia cina)On utilise les capitules.

Principaux constituants : santonine, huile essentielle.

La santonine est originaire d'Asie centrale.
Elle est vermifuge et facilite la digestion.

A n'utiliser que sous contrôle médical.

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Le sapin du canada (Tsuga canadensis)On utilise l'écorce.

Principaux constituants : huile essentielle, tanins, résine.

L'écorce est astringente et antiseptique.
En décoction, elle traite les diarrhées, les colites, les diverticuloses et les cystites.
Par voie externe et en douche vaginale, elle soigne les pertes blanches, les candidoses et le prolapsus de l'utérus.
En bain de bouche et gargarisme, elle soigne les gingivites et les maux de gorge.
En lotion, elle désinfecte et cicatrise les plaies.

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La saponaire (Saponaria officinalis)On utilise la racine, les parties aériennes.

Principaux constituants : saponines, résine, huile essentielle.

Les médecins de la Grêce antique faisaient un grand usage de la saponaire.
La saponaire est expectorante.
Elle stimule la toux et fluidifie les mucosités des voies respiratoires.
Elle traite également l'asthme et la bronchite.
Elle est conseillée en cas de douleurs rhumatismales et arthritiques
ainsi que pour soigner l'eczéma et les affections dermatologiques.

Cette plante est potentiellement toxique.
A n'utiliser que sous contrôle médical.

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La sargasse (Sargassum fusiforme)On utilise la plante entière.

Principaux constituants : acide alginique, polysaccharides, potassium et iode.

Cette plante est originaire de la Chine et du Japon.
On la prescrit principalement pour traiter les affections thyroïdiennes provoquées par des carences en iode.
On la recommande aussi dans la maladie d'Hashimoto.
La sargasse a aussi une action antifongique et anticoagulante.

A utiliser sous contrôle médical.

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Le sarrasin (Fagpyrum esculentum)
On utilise les feuilles, les fleurs.

Principaux constituants : flavonoïdes (rutoside, un antioxydant puissant).

Le sarrasin fortifie les vaisseaux fragiles grâce à la rutine qu'il contient.
Il traite les varices et les engelures.
C'est également un excellent remède contre l'hémorragie de la rétine.
On le conseille également en cas de tension artérielle trop élevée.

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La sarriette (Satureja montana)
On utilise les fleurs, l'huile essentielle.

Principaux constituants : environ 1,6% d'huile essentielle (carvacrol, thymol).

La sarriette des montagnes combat les flatulences, stimule la digestion, traite les coliques.
Elle a un effet réchauffant et on la préconise en cas d'infections des voies respiratoires (bronchite).
L'huile essentielle est un bactéricide puissant qui permet de traiter les infections dermatologiques (candidoses) ou les mycoses.
On trouve également la sarriette des jardins (satureja hortensis) qui a des propriétés similaires.
Voir aussi "Les huiles essentielles".

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La sauge (Salvia officinalis)
On utilise les feuilles.

Principaux constituants : huile essentielle, diterpènes, composés phénoliques, tanins.

La sauge est astringente, antiseptique, anti-inflammatoire, fébrifuge, tonique.
Elle sert de tonique des voies digestives et du système nerveux,
elle stimule les fonctions de l'estomac et du foie, calme les douleurs et les nausées.
On s'en sert pour préparer à l'accouchement dont elle
réduit les douleurs grâce à son action tonique sur l'utérus.
Elle combat les sueurs nocturnes et la transpiration excessive.
Elle soulage les douleurs menstruelles et régularise le cycle menstruel.
La sauge est la plante des convalescents et des asthéniques, des tendus
et des bourreaux de travail, de tous ceux qui souffrent d'épuisement physique ou mental.
Elle est hypoglycémiante et convient donc particulièrement aux diabétiques.
C'est également un cicatrisant des plaies et des ulcères,
des aphtes et des ulcérations de la bouche.
Elle peut prévenir la formation d'un abcès dentaire et
réduire les problèmes de gencives irritées et sensibles.
Elle clarifie les bronches, régule la transpiration.
Elle atténue les bouffées de chaleur et aide l'organisme
à s'adapter aux modifications hormonales.
Elle peut calmer les crises de la maladie d'Alzheimer.
Elle a une activité tranquillisante.
C'est également un remède contre l'asthme.
Utilisée en gargarisme, c' est un remède efficace
contre les maux de gorge.
En bains de bouche, elle est recommandée pour l'hygiène
buccale (gingivite, pharyngite, aphtes, après une ablation dentaire...)
On en fait aussi des lotions pour tonifier le cuir chevelu.

Il est néanmoins déconseillé de prendre la sauge en
continu et de manière excessive pendant plus d'un mois
(son huile essentielle peut devenir épileptisante).

Infusion : 1 cuillerée à café par tasse d'eau bouillante.
Infuser 10 minutes. Boire 3 tasses par jour.

Usage externe : décoction : 1 poignée pour un litre d'eau.
Faire bouillir 10 minutes. En bain de bouche pour les gencives ou les aphtes,
en gargarisme pour le mal de gorge, en compresses sur les ulcères.
Les feuilles de sauge fraîches sont également
précieuses en applications sur les piqûres.

Voici quelques "recettes" à base de sauge (Isabelle Cornette).
-Pour désodoriser et purifier l'air ambiant, faire bouillir une poignée de feuilles dans une casserole.
-Cosmétique : une infusion (20g/litre) de sauge en rinçage après un shampoing donne de jolis reflets aux cheveux gris
ou foncés et évite les pellicules.
-Pour les gourmands qui souhaitent vivre vieux, voici une recette de l'aigo-boulido
(soupe à l'ail) : faire blanchir 8 gousses d'ail écrasées dans
3 cuillerées à soupe d'huile d'olive.
Ajouter 1,5 litre d'eau, 1 feuille de laurier, 1 grosse branche de thym,
10 feuilles de sauge, saler, poivrer et laisser bouillir 10 minutes.
Servir bien chaud avec des toasts sur lesquels on aura frotté
de l'ail avant de les badigeonner d'huile d'olive.
-Une cuillerée à café de sauge infusée 5 minutes
dans une tasse de lait peut faire avorter le rhume à son début.

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La sauge rouge (Salvia miltiorrhiza)
On utilise la racine.

Principaux constituants : diterpènes, composés phénoliques, huile essentielle, vitamine E.

Cette plante est originaire de Chine.
Elle a une action stimulante sur la circulation sanguine.
Elle améliore la circulation artérielle en dilatant les artères coronaires.
Elle est indiquée en cas d'insuffisance coronarienne.
Bien que la sauge rouge ne fasse pas baisser la tension artérielle, elle améliore la circulation dans l'ensemble de l'organisme.
Elle traite également les affections causées par une mauvaise circulation dans l'utérus (aménorrhées, règles douloureuses et fibromes).
La sauge rouge calme les nerfs. Elle est efficace dans le traitement de l'angine de poitrine, aggravée par l'angoisse et le stress.
Elle est aussi conseillée en cas d'irritabilité et d'insomnie.
En usage externe, elle soulage les inflammations cutanées (abcès, furoncles, ulcères).

A utiliser sous contrôle médical.

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La sauge sclarée (Salvia sclarea)On utilise les parties aériennes.

Principaux constituants : huile essenrtielle (linalol, acétate de linalyle), diterpènes, tanins.

La sauge sclarée est aromatique et antispasmodique.
Elle est indiquée en cas d'indigestion ou de flatulences.
C'est un antalgique léger en cas de règles douloureuses.
Elle a une action stimulante sur l'ovulation. On la recommande en cas d'insuffisance hormonale.
La sauge sclarée est également efficace en cas de troubles liés à la ménopause.
Déconseillé pendant la grossesse.

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Le saule blanc (Salix alba)
On utilise l'écorce, les feuilles.

Principaux constituants : glucosides-phénoliques, flavonoïdes, tanins.

Le saule blanc est anti-inflammatoire, sédatif génital, antinévralgique, antispasmodique,
calmant nerveux, antirhumatismal, astringent, tonique digestif.

C'est un remède efficace en cas d'arthrite et de rhumatismes dorsaux et articulaires (genoux et hanche).
Il accroît la souplesse des articulations.
Il est recommandé en cas de fortes fièvres, d'état grippal.
Il prévient les sueurs nocturnes et les bouffées de chaleur.

Infusion : 1 cuillerée à café de feuilles (ou chatons, fleurs mâles) par tasse d'eau. Infuser 10 minutes.
Boire 3 tasses par jour avant ou entre les repas (antispasmodique, hypnotique).

Décoction : 20g d'écorce par litre d'eau. Bouillir 5 minutes. Infuser 10 minutes.
Boire 2 ou 3 tasses par jour.

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Le saussurea (Saussurea lappa)
On utilise la racine, l'huile essentielle.

Principaux constituants : huile essentielle, alcaloïde (saussarine), résine.
La saussarine apaise le système nerveux parasympathique.

Cette plante est originaire du sous-continent indien.

En médecine ayurvédique, on conseille le saussurea comme tonique, antiseptique et stimulant.
La racine est prescrite dans certaines pathologies respiratoires (bronchite, toux ou asthme) ou contre le choléra.

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La scabieuse (Scabiosa succisa)On utilise la racine, les feuilles, les fleurs.

La scabieuse est expectorante, dépurative, sudorifique, stomachique, apéritive, digestive.
Elle augmente les sécrétions salivaires.
Elle est indiquée en cas de bronchites, broncho-pneumonie, grippe, asthme.
En usage externe, elle est conseillée dans certaines dermatoses
(dartres, teigne, gale) et pour traiter les aphtes.

Infusions de feuilles : 1 cuillerée à café par tasse d'eau froide. Faire bouillir quelques secondes.
Infuser 10 minutes. 3 tasses par jour entre les repas.

Décoction de racine : 20g par litre d'eau. Bouillir 5 minutes. 2 tasses par jour.

Usage externe : 1 poignée de plante par litre d'eau. Bouillir 10 minutes.
En gargarismes (aphtes), compresses, lotions. Calme les démangeaisons.

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Le sceau de Salomon (Polygonatum vulgare)
On utilise le rhizome.

Principaux constituants : saponines stéroïdales, flavonoïdes, vitamine A, allantoïne et mucilage.

Le sceau de Salomon atténue les marques de contusion et stimule la reconstitution des tissus.
En cataplasme, le rhizome possède une action astringente et calmante qui accélère la cicatrisation.
Il est également recommandé en cas de troubles menstruels.
Il soulage les affections des voies respiratoires (maux de gorge, toux sèches).

A n'utiliser que sur avis médical.
Les parties aériennes sont nocives lorsqu'on les absorbe.

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La scammonée (Convolvulus scammonia)On utilise le suc résineux de la racine.

Cette plante est un purgatif drastique.
Elle est également cholagogue.

Elle n'est plus utilisée aujourd'hui en raison de sa toxicité.

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Le schisandra (Schisandra chinensis)
On utilise les baies.

Principaux constituants : lignanes, triterpènes, huile essentielle, vitamines C et E.

Le schisandra est originaire de Chine.
Il stimule le système nerveux, accroît la vitesse des réflexes et améliore la lucidité.
Il facilite la résistance au stress et protège le foie.
Il est prescrit dans le traitement des hépatites.
Le schisendra stimule l'utérus et accélère le rythme des contractions.
Il est également connu comme stimulant sexuel, aussi bien féminin que masculin (amélioration de la libido).
En Chine, les baies sont traditionnellement prescrites pour soigner les névroses, les pertes de mémoires et l'irritabilité.
Le schisendra tonifie et fortifie les fonctions rénales.
Il régularise les fonctions de l'organisme ce qui en fait un remède efficace en cas de sueurs nocturnes,
pour apaiser la soif et réduire le besoin fréquent d'uriner.
Il traite l'urticaire et l'eczéma, mais encore la diarrhée et l'eczéma.

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La scille (Urginea maritima)On utilise le bulbe.

Principaux constituants : glucosides cardiotonique, flavonoïdes, stigmastérols, anthocyanosides et mucilage.

La scille est diurétique, tonicardiaque, expectorante.
On la conseille dans la rétention d'eau.
A faibles doses, elle évacue efficacement les mucosités bronchiques.
A doses plus élevées, elle présente des propriétés vomitives.
On l'utilise aussi en homéopathie.

A n'utiliser que sur avis médical (toxique à hautes doses).

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La scolopendre (Scolopendrium vulgare)
On utilise les frondes.

Principaux constituants : tanins, mucilages, flavonoïdes, vitamine C.

Cette plante est conseillée en tant qu'astringent léger.
On la prescrit contre la diarrhée ou les colites.
Elle agit sur le foie et la rate.
Elle favorise l'évacuation des mucosités et est aussi légèrement diurétique.
Elle est émolliente et décongestionnante.

Infusion : 10 à 20g de plante pour 1/2 litre d'eau. 3 tasses par jour.

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La scrofulaire(Srophularia nodosa)On utilise les parties aériennes, la racine.

Principaux constituants : iridoïdes, flavonoïdes, glucosides cardiotoniques, acides phénoliques.

Cette plante possède des propriétés purgatives.
Elle traite certaines pathologies dermatologiques comme l'eczéma ou le psoriasis.
En application elle soulage les brûlures, les hémorroïdes et les ulcères.
Elle est également vermifuge.

Ne pas consommer de scrofulaire en cas de problèmes cardiaques.

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la scutellaire du Baïkal (Scutellaria baicalensis)
On utilise la racine.

Principaux constituants : flavonoïdes, stérols, acide benzoïque.

La scutellaire du Baïkal pousse en Chine, au Japon, en Corée, en Mongolie et en russie.

Elle est sédative, antiallergique, antibactérienne, anti-inflammatoire.
Elle traite les maladies allergiques comme l'asthme, le rhume des foins, l'eczéma et l'urticaire.
Les flavonoïdes inhibent dans l'organisme les processus inflammatoires provoquant les réactions allergiques.
La scutellaire est un bon remède des troubles de la circulation. Associée à d'autres plantes, elles sert à traiter la tension artérielle élevée,
l'artériosclérose, les varices et les contusions bénignes.
Elle peut être efficace en cas de complications du diabète, telles que la cataracte.
Elle est également intéressante dans le traitement d'affections comme la bronchite,
la dysenterie, l'hypertension, l'hépatite chronique et la rhinite allergique.

En applications cutanées, elles soigne les écorchures et furoncles.

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La scutellaire de Virginie (Scutellaria lateriflora)On utilise les parties aériennes.

Principaux constituants : flavonoïdes, iridoïdes amers, huile essentielle, tanins.

Cette plante est originaire d'Amérique du Nord.
Les Cherokee l'utilisaient pour stimuler le cycle menstruel, soulager les douleurs des seins et faciliter l'expulsion du placenta.

La scutellaire de Virginie est sédative, tonique du système nerveux, antispasmodique, tonique amer léger.
Elle apaise le stress et l'angoisse.
Son action antispasmodique en fait un remède efficace contre les contractions musculaires.

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Le séné (Cassia augustifolia, cassia sena)
On utilise les folioles ( dites feuilles) et les fruits (dits follicules).

Le cassia angustifolia est originaire du Soudan et de la corne de l'Afrique, le cassia senna est originaire d'Afrique tropicale.
Les feuilles et les gousses des deux espèces ont une composition voisine.

Principaux constituants : glucosides anthraquinoniques (sennosides, émodine, rhéine), mucilage, flavonoïdes.

Le séné est stimulant, laxatif et purgatif.
C' est un laxatif puissant. Il est indiqué pour obtenir des selles molles, par exemple en cas de fissures anales.
Le traitement ne doit pas dépasser 10 jours pour ne pas affaiblir excessivement les muscles du côlon
(l'utiliser si les autres plantes plus "douces" n'ont pas donné de bons résultats).

Les sennosides irritent les parois du gros intestin en provoquant des contractions qui entraînent l'émission d'une selle environ 10 heures après l'ingestion de la plante. Ils retiennent également l'eau dans le côlon, contribuant ainsi à ramollir les selles.

Une prise prolongée de laxatif provoque la "maladie des laxatifs" et une situation de dépendance avec nécessité d'augmenter les doses, l'opposé de l'effet recherché. Enfin ce type de laxatif modifie la composition des électrolytes dans le côlon avec notamment une excrétion et donc une fuite du potassium, d'où le risque d'interaction médicamenteuse avec des produits hypokaliémants ou dont l'action est modifiée par une hypokaliémie : digitaliques, diurétiques, corticoïdes, certains antibiotiques, anti-arythmiques.

Du fait de son action très fortement laxative, le séné peut provoquer des coliques.
C'est pourquoi on l'associe généralement à des plantes aromatiques
qui évacuent les gaz et détendent les muscles intestinaux.

Décoction : laisser macérer 3 à 6 gousses (follicules) dans une tasse d'eau bouillie pendant 6 à 12 heures.
Filtrer avant de boire. A prendre le soir.

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Le séneçon doré (Senecio aureus)
On utilise les parties aériennes.

Principaux constituants : huile essentielle, alcaloïdes pyrrolizidiniques, tanins, résine.

Le séneçon était employé pour provoquer les règles et soigner les troubles liés à la ménopause.
Mais de par sa toxicité, il n'est plus aujourd'hui utilisé qu'en usage externe, sous forme de douche vaginale, pour traiter les pertes blanches.

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Le serpolet (Thymus serpyllum)
On utilise les sommités fleuries.

Principaux constituants : huile essentielle, flavonoïdes, acide caféique, tanins, résine.
Les propriétés de l'huile essentielle sont proches de celle de l'huile de thym, mais moins puissantes.

Le serpolet est fortement antiseptique et antifongique.
Il soigne les grippes, rhumes, maux de gorge, toux, coqueluches, infections pulmonaires, bronchites.
Grâce à son action sur les sécrétions nasales, le serpolet soulage le nez bouché, la sinusite et l'otite.
Il est également vermifuge (expulse les gaz intestinaux).
Il est antispasmodique, il soulage les règles douloureuses.
On l'applique en cataplasme pour soigner les mastites et en lotion pour cicatriser plaies et ulcères.
Autres indications : Insuffisance hépatique, météorisme, rhumatisme, douleurs gastriques, constipation des nourrissons.

Infusions : quelques branches pour une tasse d'eau bouillante, laisser infuser 10 minutes . 3 tasses par jour

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Le sésame (Sesamum indicum)
On utilise les graines, l'huile des graines, la racine.

Principaux constituants : acides gras insaturés (graines), protéines, provitamine A, acide folique, sels minéraux (dont calcium), lignane.

Le sésame permet de rééquilibrer les états de déficiences, notamment hépatiques et rénaux.
On conseille les graines dans les troubles tels qu'étourdissements, bourdonnements d'oreilles ou vision trouble (provoquée par l'anémie), ainsi qu'en cas de constipation "sèche", en raison de leur pouvoir lubrifiant sur l'appareil digestif.
Ces graines stimulent la lactation.

Voir aussi "Les huiles végétales".

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Le soja (Glycine max)On utilise les fèves, les germes.

Principaux constituants : La fève contient des protéines, de l'huile fixe, de la lécithine, des acides gras insaturés, des isoflavones, du coumestrol, des stérols, des saponines, des vitamines et des minéraux.

Le soja a été un aliment principal dans les pays asiatiques pendant beaucoup d'années.
C'est est une source appréciable de protéines (36 %), de glucides (30 %), de lipides (18 %) et de minéraux et vitamines.
Le soja est faible en gras saturés et riche en gras insaturés (gras polyinsaturés et monoinsaturés).
Chacun des huit acides aminés de bases sont présents dans le soja, qui fait que sa protéine est une protéine complète.
C’est pourquoi les dérivés du soja sont largement consommés par les personnes végétariennes ou végétaliennes.
Le soja convient tout particulièrement aux régimes sans substance laitière.

Le soja augmente le taux de bon cholestérol (H. D. L) et diminue le taux de mauvais cholestérol (L. D. L.),
il favorise l'élimination par le foie du cholestérol en excès.
Il contient la vitamine E, qui est un antioxydant puissant et un hypolipémiant (diminue le taux de lipides dans le sang).
Les isoflavones, les stérols, les saponines et les fibres contribuent à l'action préventive du soja contre le cancer.
Les isoflavones, le coumestrol et les stérols sont des phyto-oestrogènes.
Ils semblent réduire le taux d'ostrogènes dans le corps quand il est trop élevé
(comme lors des troubles menstruels) et le compenser quand il est faible (comme durant la ménopause).

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Le sorbier des oiseleurs (Sorbus aucuparia)On utilise le fruit.

Principaux constituants : dans le fruit : tanins, sorbitol, acides organiques, sucres, vitamines C et acide parasorbique. Dans les graines : glucosides cyanogénétiques qui, au contact de l'eau, produisent l'acide prussique, très toxique.

Le Sorbier des oiseleurs est un arbre qui mesure environ 8 m de haut.
Les fruits frais ne sont pas comestibles. Ils contiennent notamment des acides sorbique, malique et parasorbique (ce dernier étant toxique), ainsi que différents sucres dont saccharose, dextrose et du sorbitol.
Ce sucre, qui fut découvert dans les baies du sorbier, est désormais synthétisé et utilisé
comme édulcorant, indiqué notamment pour les diabétiques.
Le noyau contient un hétéroside toxique (amygdaloside).

Les fruits deviennent comestibles lorsqu'ils sont bien mûrs, blets, et à condition d'être cuits.
Ils servent parfois à préparer des confitures, et aussi à fabriquer,
par distillation, une boisson alcoolisée du type kirsch.

Le sorbier est astringent, il soigne les diarrhées, les hémorroïdes.
Les infusions traitent les maux de gorge (gargarismes), en lavement les hémorroïdes, en douches vaginales les pertes blanches.

Veiller à ôter les graines toxiques avant d'utiliser le fruit.

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Le souchet comestible (Cyperus esculentus)On utilise les tubercules.

Principaux constituants : huile fixe (20 à 36%).

Cette plante facilite la digestion.
Elle atténue les flatulences, augmente le volume des urines et provoque les règles.
Son jus soigne les aphtes buccaux.
En médecine ayurvédique, les amandes sont digestives et aphrodisiaques.

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Le souci (Calendula officinalis)
On utilise les fleurs.

Principaux constituants : triterpènes, mucilages, résines, glucosides amers, huile essentielle,
phytostérols, flavonoïdes, carotènes, saponines.

Le souci est régulateur des règles et calmant de leurs douleurs,
dépuratif, sudorifique, diurétique, hypotenseur, stimulant,
astringent, arrête les hémorragies, purifiant.

Le souci est antiseptique.
Il a une action cicatrisante sur les capillaires,
ce qui explique son efficacité en cas de coupures,
de brûlures, de varices et de diverses inflammations.

Cette plante soigne les problèmes de peau.
Elle est efficace contre l'acné et les éruptions cutanées.
Elle soigne le pied d'athlète, les candidoses, la teigne, les érythèmes fessiers
des nourrissons et apaise les douleurs des mamelons dues à l'allaitement.

Le souci traite les inflammations du système digestif,
comme la gastrite ou l'ulcère gastrique.

Il contribue à éliminer les déchets et à
rétablir le fonctionnement du foie et de la vésicule biliaire.
Il stimule légèrement la production d'oestrogènes.
Il soulage les douleurs menstruelles et régularise le cycle féminin.

Infusion : 1 cuillerée à café pour une tasse d'eau bouillante. Infuser 10 minutes.
Prendre 1 tasse avant les repas
(pour les phénomènes menstruels, donner une semaine avant les règles).

Usage externe : 2 poignées par litre. Bouillir 10 minutes.
En bains ou en compresses pour plaies, brûlures, engelures, furoncles, acné.
Feuilles fraîches écrasées, appliquées sur les verrues et les cors.

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Le stachys (Stachys palustris)

le stachys est appelé également "épiaire des marais".

On utilise les sommités fleuries.

Principaux constituants : huile volatile.

Propriétés : favorisant des règles, sédatif pelvien, antispasmodique.

Indications : absences de règles, douleurs intermenstruelles, spasmes.

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Le strophantus (Strophantus kombe)On utilise les graines.

Principaux constituants : 10% d'alcaloïdes cardiotoniques (strophantine et ouabaïne).

Comme la plupart des plantes contenant des glucosides cardiotoniques, le strophantus est prescrit en cas d'affections cardiaques.
Il ralentit les battements du coeur et améliore son fonctionnement.
Il est également très diurétique.

De par sa toxicité (même à faibles doses la strophantine est un poison violent),
cette plante n'est utilisée que son contrôle médical.

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Le styrax (Liquidambar orientalis)
On utilise l'extrait d'écorce.

Principaux constituants : acide cinnamique, cinnamate de cinnamyle, cinnamate phénylpropélique,
acides triterpéniques et huile essentielle.

Le styrax pousse dans le sud-ouest de la Turquie.
Le baume de styrax est un expectorant qui libère les voies respiratoires.
Il entre dans la composition du baume de Friard (préparation pour stimuler la toux).
En application, il favorise la guérison des affections cutanées (gales, blessures, ulcères).
En Chine, il est utilisé comme décongestionnant, ainsi que pour dégager les voies respiratores et pour soulager les douleurs.

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Le sumac blanc (Rhus glabra)On utilise l'écorce des racines, les baies.

Principaux constituants : tanins, composés phénoliques.

L'écorce est astringente.
Elle soulage la douleur causée par les diarrhées ou la dysenterie.
En application, elle diminue les pertes vaginales ainsi que les éruptions cutanées.
En gargarisme, elle soulage les irritations de la gorge.
Les baies sont diurétiques, combattent la fièvre et peuvent être efficaces contre les diabètes tardifs.
Les baies sont astringentes, en gargarisme, elles soulagent les maux de gorge ou de la bouche.

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Le sureau (Sambuscus nigra)
On utilise les fleurs, les baies, les sommités fleuries, la seconde écorce.

Principaux constituants : fleurs : flavonoïdes (rutine), acides phénoliques, stérols, huile essentielle, mucilage, tanins.
Feuilles : glucosides cyanogéniques. Baies : flavonoïdes, anthocyanides, vitamines A et C.

Les infusions de fleurs traitent la toux, les rhumes, la grippe.
Elles sont relaxantes et augmentent légèrement la transpiration, ce qui fait baisser la fièvre.
Elles soignent les bronchites chroniques, les otites, les allergies et les candidoses.
Mélangées à d'autres plantes, elles préviennent le rhume des foins.

Les décoctions de fleurs sont diurétiques et stimulent la transpiration.
Efficaces en cas d'arthrite, elles favorisent l'élimination des déchets.

Les baies sont riches en vitamine C. Elles sont conseillées en cas de rhumatismes.
Légèrement laxatives, elles sont efficaces en cas de constipation.

Décoction (seconde écorce) : mettre 2 poignées de plante par litre d'eau.
Réduire de moitié. A boire dans la journée (rhumatismes, goutte).

Infusion (fleurs) : 1 poignée par litre d'eau bouillante.
Infuser 10 minutes. Boire à volonté.

Usage externe2 poignées de fleurs dans 1 litre d'eau bouillante. Infuser 10 minutes.
Compresses adoucissantes et bains chauds pour engelures.
Bains d'yeux pour les affections occulaires.

Les masques de beauté à l'argile délayée dans
une infusion de sureau sont particulièrement recommandés.

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La surelle (Rumex acetosella)On utilise les feuilles.

Principaux constituants : oxalates, anthraquinones (chrysophanol, émodine, physcione, rhéine).

La surelle (la petite oseille) a un effet purgatif.
Son jus est un puissant diurétique.
C'est un laxatif léger grâce aux anthraquinones contenues dans la plante.
Cette plante possède une certaine efficacité en cas de traitements prolongés,
en particulier pour les maladies chroniques de l'appareil digestif.

La petite oseille ne doit pas être consommée par des personnes souffrant de calculs rénaux.

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Le tamarin (Tamarindus indica)
On utilise les fruits.

Principaux constituants : 16 à 18% d'acides organiques (citrique, malique, ninotinique),
trace d'huile essentielle, sels minéraux, sucres, pectine, (0,8% de potassium).

Le tamarin est un arbre originaire d'Inde.

Son fruit améliore la digestion, diminue les flatulences,
apaise les maux de gorge et agit comme un laxatif léger.
Dans la médecine ayurvédique, on le recommande pour stimuler
l'appétit, tonifier l'estomac et combattre la constipation.
Mélangé à du cumin et à du sucre, ce fruit agit contre la dysenterie.
Dans le sud de l'Inde, la soupe de tamarin sert de remède contre les rhumes
et d'autres affections entraînant une production abondante de mucosité.
En Chine, on conseille ce fruit pour stimuler l'appétit, arrêter les nausées
et les vomissements provoqués par la grossesse, et traiter la constipation.

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La tanaisie (Tanacetum vulgare)
On utilise les sommités fleuries.

Principaux constituants : huile essentielle (thujone, camphre), lactones sesquiterpéniques, flavonoïdes et amers.

La tanaisie est vermifuge, antispasmodique, favorisant des règles, tonique, fébrifuge, antiseptique.
Son huile essentielle favorise le flux menstruel ou encore déclencher les règles.
En usage externe, elle permet d'éliminer les parasites, les puces et les poux.

En raison de sa toxicité, la tanaisie n'est utilisée que sous contrôle médical.

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Le thé (Camellia sinensis)On utilise les feuilles, les bourgeons.

Principaux constituants : xanthines, caféines, théobromine, tanins, polyphénols, flavonoïdes, vitamine C.
Le thé vert contient une teneur élevée de polyphénols. Le thé noir, produit de la fermentation, en contient moins.

Ses effets astringents rendent le thé efficace dans les infections digestives, car il retend les muqueuses intestinales.
La caféine du thé contribue à soulage les migraines.
Le the vert est une boisson plus saine que le thé noir.

Le thé vertLes principaux composants du thé vert qui lui confèrent des principes actifs stimulants sont la théophylline, la théobromine, l'acide gallique, la caféine et la théine. La caféine favorise l'élimination des graisses par stimulation enzymatique.

Il contient également des flavonoïdes, des catéchines, des polyphénols, du fluor, du zinc et des vitamines A, B1, B2, B12, C, E, K, et PP et des tanins. Les composés phénoliques vont à la fois permettre une libération progressive de la caféine et diminuer l'assimilation des glucides et des lipides alimentaires, limitant ainsi le nombre de calories absorbées. Le zinc, quant à lui, se révèle très actif dans les réactions inflammatoires ou allergiques de l'épiderme.

Compte tenu de ses différents principes actifs, le thé vert est à consommer dans les cas suivants :

- Obésité, surcharge pondérale : ce sont les jeunes feuilles et les boutons de thé vert, non fermentés pour garder l'intégralité des substances actives, qui sont utilisés dans le cadre des régimes amincissants. On utilise le thé vert dans certaines crèmes minceur pour ses qualités désinfiltrantes et lipolytiques permettant de restructurer en profondeur les tissus infiltrés et d'améliorer la circulation. Il agit souvent en synergie avec la caféine et d'autres actifs végétaux.

- Effets cutanés du vieillissement : les tanins, qui ont la réputation d'être plus actifs que la vitamine E, neutralisent les radicaux libres, responsables du vieillissement cutané.

- Fatigue : Le thé vert est stimulant grâce au rôle antiasthénique de la caféine. Il a une action tonique et excitante pour lutter contre la fatigue notamment dans le cadre des régimes amincissants qui engendre souvent une baisse de forme.

- Prévention des maladies cardiovasculaires : le rôle antioxydant du thé vert dû principalement aux catéchines, le destine tout particulièrement à la prévention de des maladies cardio-vasculaires et de l'artériosclérose par son action sur le niveau du cholestérol et des triglycérides.

- Amélioration des fonctions cognitive : La caféine présente en concentrations variant de 2 à 4% en moyenne dans le thé vert, serait responsable de l'amélioration des fonctions cognitives par stimulation du système nerveux central.

- Diarrhée : Les tanins, quant à eux, auraient des propriétés anti-diarrhéiques pouvant être utiles dans certains cas de diarrhée chronique.

En quantité modérée, le thé vert ne comporte pas d'effets secondaires significatifs. Dans les cultures asiatiques où il est consommé quotidiennement, ce n'est qu'avec la consommation de plus de 300 mg de caféine par jour, soit 5 tasses de thé vert, que des effets secondaires pourraient survenir.

Le thé peut traiter l'hépatite et prévenir la formation des caries.

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Le thé de Java (Orthosiphon staminueus)On utilise les feuilles.

Principaux constituants : flavones, glucoside, huile essentielle et potassium.

Le thé de Java est originaire d'Asie du sud-est et d'Australie.
Il favorise l'élimination des déchets azotés par les reins.
Il est diurétique et dissout les calculs rénaux.
Il soigne les infections et les dysfonctionnements des reins liés à des néphrites chroniques.
On le conseille également en cas de cystites et d'urétrites.

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Le thé du New Jersey (Ceanothus americanus)
On utilise la racine, les feuilles.

Principaux constituants : tanins, alcaloïdes, résine et principe coagulant.

Le thé de New Jersey pousse à l'est de L'Amérique du nord.

Les amérindiens utilisaient la racine et la souche pour soigner les fièvres et les affections des muqueuses
(sécrétions abondantes et irritations de la gorge).
Les Cherokees traitent le cancer de la peau avec une lotion fabriquée à partir de la racine.
Durant la guerre d'Indépendance américaine, on utilisa les feuilles comme ersatz de thé.
Cette plante est astringente, expectorante et antispasmodique.
Elle sert à traiter l'asthme, la bronchite, la toux.
Elle soigne la diarrhée et la dysenterie.
Elle pourrait également faire baisser la tension artérielle.

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Le thé abyssinien (Catha edulis)On utilise les feuilles, les rameaux.

Principaux constituants : norpseudoéphédrine, éphédrine, khatamine, cathinone, tanins et huile essentielle.
L'éphédrine est un puissant stimulant du système nerveux.
Elle est également antiallergique et stimule l'appétit.

Le thé abyssinien (aussi appelé qat) est originaire du Moyent-Orient et de la corne de l'Afrique.
Dans ces régions, il sert de stimulant, de fortifiant et diminue l'appétit.
En infusion, fumé ou mâché, il produit des effets semblables à ceux des feuilles de coca.
Utilisé comme drogue rituel, le qat est aussi mâché frais ou consommé en infusion pour soigner des maladies comme le paludisme.
En Afrique il sert à stimuler les fonctions mentales des personnes âgées.
En Allemagne, il est associé au traitement de l'obésité.

En cas d'abus ou de prises prolongées, cette plante peut provoquer des migraines et augmenter la tension artérielle.
Déconseillé pendant la grossesse.
Dans certains pays, le qat est considéré comme stupéfiant.

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Le thévétia (Thevetia neriifolia)
On utilise les feuilles, les fruits

Principaux constituant : thévine, thévésérine, saponine.

Cette plante est un tonicardiaque : elle renforce et ralentit le coeur.

De par sa toxicité, le thévétia n'est utilisé que sous contrôle médical.

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Le thuya (Thuya occidentalis)On utilise les feuilles.

Principaux constituants : huile essentielle, flavonoïdes, cire, mucilage et tanins.

Le thuya (cèdre blanc du Canada) est un arbre (conifère voisin du cyprès) originaire des Etats-Unis.

Doté d'une ativité antivirale, il contribuerait également au traitement des tumeurs, notamment celles de l'utérus.
Recommandé contre les sécrétions abondantes, il soigne les bronchites aiguës.
On le prescrit aussi en cas de retard menstruel, mais il est déconseillé en cas de règles douloureuses.
Diurétique, le cèdre blanc soigne les cystites aiguës et l'énurésie chez l'enfant.
Anti-inflammatoires, antalgiques et décontractants, les extraits de cette plante soulagent les articulations et
les muscles douloureux (en badigeon).
En externe, on utilise l'huile essentielle ou la teinture mère pour traiter les verrues.

Le thuya n'est à utiliser que sous contrôle médical pour son usage interne
(l'huile essentielle qui contient de la thuyone peut être mortelle à fortes doses).

Voir aussi les huiles essentielles

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Le thym (Thymus vulgaris)
On utilise les feuilles, les parties aériennes.

Principaux constituants : huile essentielle (thymol, carvacrol, linalol), flavonoïdes, acides phénoliques.

Le thym est stimulant général, physique et psychique, tonique nervin, apéritif, antispasmodique, expectorant,
antiseptique, décontractant musculaire, vermifuge, antioxydant, emménagogue, carminatif.

Le thym est excellent contre la bronchite, la coqueluche, la pleurésie.
Il traite les infections de la gorge et des bronches.
Il est conseillé aux enfants asthmatiques.
Il est efficace en cas de rhume des foins.
Il est prescrit aux enfants comme vermifuge.
Appliqué sur la peau, il soulage les piqûres d'insecte.
On l'utilise en cas de douleurs sciatique ou rhumatismales.
Il soigne l'herpès, le pied d'athlète, les aphtes, les mycoses, la gale et les poux.

Autres indications : asthénie physique et psychique, hypotension, digestions lentes, furonculoses, troubles circulatoires, leucorrhées.

Infusion : 1 branche par tasse ou 1 cuillerée à café de plante.
Faire bouillir 2 ou 3 secondes et infuser 10 minutes.
3 tasses par jour entre ou après les repas.


Quelques préparations :

-Contre les douleurs rhumatismales, hacher du thym, le faire chauffer dans un récipient, le mettre dans une gaze et appliquer chaud.

-Bain aromatique : 500g de thym bouillis dans 4 litres d'eau, ajoutés à l'eau du bain (arthritisme, goutte, rhumatismes, asthénie, facilite l'expectoration).

Tonique du cuir chevelu : décoction concentrée, 1 poignée pour 1 litre d'eau. Bouillir à réduction de moitié.

Voir aussi "Les huiles essentielles".

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Le tilleul (Tilia spp.)
On utilise les fleurs et bractées.

Principaux constituants : flavonoïdes, acides, mucilage, tanins, huile essentielle et composés de type benzodiazépine à l'état de traces.

Le tilleul est antispasmodique et sédatif.
Il soulage les tensions et les maux de tête causés par les sinusites.
Il calme et favorise le sommeil.
Il combat le stress et l'angoisse ainsi que les palpitations d'origine nerveuse.
Les fleurs traitent les rhumes et la grippe en réduisant les sécrétions nasales.
En stimulant la transpiration, elles font baisser la fièvre.
Elles diminuent la tension artérielle.
Les fleurs calment les maux de reins, les courbatures et le mal de tête typique des refroidissements.

Les fleurs sont également utilisées en externe.-Un infusion concentrée, versée dans le bain, calme les enfants et favorise leur sommeil.
Ce bain est même conseillé en cas de fièvre et de convulsions.
-Un infusion concentrée imbibera les compresses pour soulager les ulcères aux jambes,
les problèmes de peau, les brûlures, le dartre et les rhumatismes.
-Une infusion légère peut servir de lotion démaquillante et apaisante.
Pour éliminer les cernes ou calmer les yeux fatigués,
mettre des compresses imbibées sur les paupières.
-Utilisée après chaque shampoing,
cette même infusion rendra les cheveux plus souples, plus brillants.

Infusion (usage interne ou externe) : environ 10 à 20g par litre d'eau.
Infuser 10 minutes.

Usage externe (bain): Laisser infuser 80g de fleurs dans 3 litres d'eau qui a frémit
(mais qui n'a pas bouilli). Filtrer et ajouter à l'eau du bain.

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Le tilleul sauvage du Roussillon (Tilia sylvestris)On utilise l'aubier (bois tendre situé entre le coeur et l'écorce).

La tisane d'aubier de tilleul a la propriété d'accélérer l'élimination des toxines et des impuretés.
Elle est diurétique, draineur hépato-biliaire et urinaire, dissolvant de l'acide urique, antispasmodique, hypotenseur.
On la conseille dans les cas suivants : coliques néphrétiques, rhumatismes, gouttes, problèmes hépatiques, albuminurie, excès alimentaires, hypertension.
Des cures régulières sont excellentes pour éviter les calculs rénaux (2 ou 3 fois par année).

Décoction : mettre 3 ou 4 cuillerées à soupe d'aubier de tilleul par litre d'eau.
Laisser à feu doux durant 20 minutes. On obtient ainsi 3/4 de litre d'eau à boire en 1 ou 2 jours, chaud ou froid.
Cures de 10 à 20 jours, 2 à 4 fois par an.

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La tormentille (Potentilla tormentilla)
On utilise les parties aériennes, la racine.

Principaux constituants : 10 à 20% de tanins catéchiques et ellagiques et phlobaphène.

La tormentille est très astringente.
En gargarisme, elle soigne les inflammations de la gorge et, en bains de bouche, les aphtes et les infections des gencives.
Elle prévient la diarrhée en cas d'irritation chronique de l'intestin, de colite, de colite ulcérante, de dysenterie et de saignement du rectum.
En applications, elle apaise les hémorroïdes très douloureuses, surtout dans les cas d'hémorragies.
Appliquer sous forme de lotion, elle arrête les saignements de plaies, calme les brülures et cicatrise les blessures.

Décoction (racine) : 3 ou 4 cuillerées à soupe par litre d'eau. Bouillir et infuser 10 minutes. Boire en 2 jours.

Usage externe : 50g pour 1 litre d'eau. Bouillir 10 minutes. Infuser 5 minutes.
En injections vaginales (leucorrhées), compresses (contusions, brûlures...), gargarisme, (aphtes, ulcérations de la bouche).

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Le trèfle rouge (Trifolium pratense)On utilise les capitules.

Principaux constituants : huile essentielle, isoflavones, coumarines, glucosides cyanogéniques.

Présents à doses élevées, les isoflavones favorisent la production des oestrogènes.
Ils sont indiqués dans le traitement de la ménopause (ils réduisent les effets de la chutes des oestrogènes).
Ils ont également un rôle de protection au niveau cardiaque et circulatoire chez la femme ménopausée.
La similitude des isoflavones avec les oestrogènes humains laisse penser que le trèfle rouge est capital dans la prévention et le traitement du cancer du sein.

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Le tremble (Populus tremula)
On utilise l'écorce.

Principaux constituants : glucosides phénoliques (dont salicine et populine), tanins.

Le tremble est un arbre originaire d'Amérique du Nord.

La salicine et la populine sont des salycilates, substances efficaces contre la fièvre, les douleurs et les états inflammatoires : leurs effets sont voisins de ceux de l'aspirine.
L'écorce du temble soulage les douleurs arthritiques et rhumatismales.
Stimulante pour l'organisme, elle est efficace contre l'anorexie et d'autres états de faiblesse.
On utilise les propriétés astringentes et antiseptiques de l'écorce pour traiter les diarrhées et les colites, mais aussi les infections de l'appareil urinaire.

A éviter en cas d'allergie à l'aspirine.

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Le basilic sacré (Ocimum sanctum)
On utilise les parties aériennes.

Principaux constituants : huile essentielle, flavonoïdes, triterpènes.

Le basilic sacré est originaire de l'Inde.
Son nom indien est 'tulsi".
Il est hypoglycémiant, antispasmodique, hypotenseur, fébrifuge, anti-inflammatoire.
Le basilic sacré possède également des propriétés revitalisantes.

Il a un effet bénéfique sur le coeur, en abaissant la tension artérielle et le taux de cholestérol.
Il est considéré comme un adaptogène : il aide le corps à résister au stress.
Il stabilise la glycémie, d'où son ation antidiabétique.
Il soigne les maladies respiratoires (rhumes, toux, bronchites, pleurésies) et l'asthme.

Le jus de basilic sacré s'applique sur les morsures d'insectes, la teigne et les affections de la peau. Il est aussi utilisé en gouttes contre les otites.
Le jus ou la poudre de cette plante accélèrent la guérison des aphtes.

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Le tussilage (Tussilago farfara)

On utilise les feuilles, les fleurs.

Principaux constituants : flavonoïdes, mucilage (environ 8%), tanins, alcaloïdes pyrrolizidiniques, vitamine et zinc.

Le tussilage a des propriétés calmantes et expectorante.
Il traite efficacement les affections respiratoires (bronchites, laryngites, toux).
Toxiques pour le foie, les alcaloïdes pyrrolozidiniques sont détruits lorsque l'on fait bouillir la plante pour faire une décoction.
Les flavonoïdes contenus dans la plante sont anti-inflammatoires et antispasmodiques.
Sous forme de sirop, le tussilage soulage l'asthme et traite les toux spasmodiques.

En usage externe, il traite les dermatoses, plaies, brûlures. On l'utilise également pour soigner le cuir chevelu.

Décoction (feuilles) : 1 cuillerée à café pour 1 tasse d'eau. Bouillir 2 minutes. Infuser 5 minutes. 3 ou 4 tasses par jour entre les repas.

Ne pas utiliser les fleurs du tussilage en interne. Ne pas consommer les feuilles pendant plus de 3 à 4 semaines consécutives.
Déconseillé pendant la grossesse et l'allaitement.
Cette plante ne convient pas aux enfants de moins de 6 ans et est déconseillée en cas de maladie du foie.

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Le typha (Typha augustifolia)

On utilise le pollen.

Principaux constituants : isorhamnétine, pentacosane, stérols.

Le typha (pu huang) pousse dans les marécages, les étangs et autres lieux humides, mais il est également cutivé. Le pollen est disséminé à partir de la plante en fleur.

En Chine, on utilise essentiellement le pollen astringent du pu huang pour ses vertus hémostatiques.
Ce pollen, mélangé à du miel, est appliqué sur les plaies et les irritations, ou encore absorbé afin de réduire toutes sortes d'hémorragies internes, comme les saignements de nez, les hémorragies utérines ou l'émission de sang dans les urines.
Il entre dans le traitement de l'angine de poitrine (douleurs dans la poitrine ou dans le bras causés par le manque d'oxygénation du muscles cardiaques).

Déconseillé pendant la grossesse.

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La valériane (Valeriana officinalis)On utilise la racine et le rhizome.

Principaux constituants : huile essentielle, valépotriates ( effets sédatifs), alcaloïdes.

La valériane est sédative, relaxante, antispasmodique.
Elle soulage les crampes et abaisse la tension artérielle.
Elle réduit l'activité nerveuse en empêchant de façon prolongée la transmission de l'influx nerveux.

C'est avant tout pour les difficultés de sommeil que la valériane est utilisée, car elle est considérée comme étant l'un des meilleurs sédatifs naturels.
On peut également en tirer profit en cas de nervosité, de maux d'estomac et comme modérateur d'appétit.

La valériane tempère l'hystérie cérébrale et nerveuse. Elle traite la plupart des troubles liés au stress.
Elle a en général un effet calmant plutôt que directement sédatif sur le système nerveux.

Elle soulage divers symptômes de l'anxiété, comme les tremblements, la panique, les palpitations et la transpiration.

Elle détend les muscles des épaules et du cou et soigne l'asthme, les coliques, l'irritation du côlon, les douleurs menstruelles et les crampes.

Macération : 2 à 4 cuillerées à soupe de plante par litre d'eau tiède. Laisser macérer 12 heures. 1 à 3 tasses par jour, entre les repas.
Comme cette préparation n'est pas très agréable à boire, on lui préfère souvent les gélules.

La prise de valériane peut provoquer une certaine somnolence. Il est déconseillé d'en prendre quand on prend déjà des somnifères.
Il faut commencer par des doses légères, car la valériane peut avoir, chez certaines personnes, un effet inverse à celui recherché

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La vanille (Vanilla planifolia)
La vanille est la gousse d'une orchidée grimpante originaire du Mexique et cultivée à la Réunion, Madagascar, Tahiti...

Principaux constituants : vanilline.

La vanille est stimulante et antiseptique.

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Le varuna (Crataeva nurvula)
On utilise l'écorce, les feuilles.

Principaux constituants : saponines, flavonoïdes, stérols végétaux, glucosinolates.

En médecine ayurvédique, le varuna soigne les affections des reins et de la vessie.
Son écorce soigne de nombreuses affections dont l'asthme, la bronchite et les maladies de la peau.
Elle est également employée contre la fièvre, les gastrites et les vomissements.
Les feuilles fraîche, mélangées à du vinaigre, soulagent les douleurs articulaires.

Aujourd'hui le varuna est surtout utilisé dans le traitement et la prévention des calculs rénaux (il empêche la formation de ceux-ci).
Associés à des plantes antiseptiques et stimulant les défenses de l'organisme, le varuna est efficace dans le traitements des affections urinaires, notamment les cystites.
Il contribue en outre à améliorer le tonus de la vessie, donc à traiter l'incontinence et les troubles de la prostate.

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La verge d'or (Solidago virgaurea)On utilise les parties aériennes.

Principaux constituants : huile essentielle, flavonoïdes, saponosides, acides phénoliques, diterpènes, tanins.

La verge d'or (aussi appelée solidago) est astringente, antidiabétique, diurétique, sédative des voies urinaires, antitoxique, facilite l'élimination des déchets.

C'est un bon remède contre les troubles de l'appareil urinaire (cystite, urétrite).
Elle combat les calculs biliaires et rénaux.
Elle agit également sur l'élimination digestive.
Grâce aux saponosides qu'elle contient, la verge dor combat les champignons candida, responsables des infections de la vulve et du vagin.
Elle est aussi conseillée contre les maux de gorges et contre les sécrétions nasales chroniques et les diarrhées.
Elle est efficace pour soigner les gastro-entérites chez l'enfant.
Elle combat l'excès d'urée et de cholestérol.

Décoction : 1 poignée de plante pour 1 litre d'eau. bouillir 2 minutes. Infuser 10 minutes. Boire en 1 ou 2 jours.

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L'érysimum (Sisymbrium officinalis)
On utilise la plante entière.

Principaux constituants : essence allylique.

L'érysimum provoque les sécrétions laryngées, pharyngées, bronchiques.
Il est expectorant et antispasmodique des voies respiratoires et biliaires.

Il est indiqué pour traiter les toux, laryngites, pharyngites, trachéo-bronchites, bronchites chroniques.

Infusion : 1 cuillerée à dessert par tasse d'eau bouillante. infuser 20 minutes. 3 ou 4 tasses par jour entre les repas.

Sirop : mettre une poignée de feuilles et 1 poignée de fleurs ainsi que 10g de réglisse dans 1 litre d'eau. Bouillir et réduire d'un tiers. Ajouter 200g de miel. Faire un bain-marie bouillant jusqu'à consistance de sirop. 2 ou 3 cuillerées à soupe dans la journée.

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La vergerette du canada (Erigeron candensis)
On utilise la plante entière.

Principaux constituants : huile essentielle, tanin, matières résineuses.

La vergerette du Canada est diurétique, astringente, anti-inflammatoire, antirhumatismale.
Elle soulage les douleurs articulaires (rhumatismes, arthrose), les tendinites et les foulures.
Ses propriétés diurétiques sont intéressantes en cas de rétention d'eau et d'oedème ainsi que pour favoriser l'élimination de l'acide urique.

Autres indications : goutte, néphrites, diarrhées, pertes blanches.

Infusion : 1 cuillerée à café de plante par tasse d'eau. Bouillir 2 minutes. Infuser 10 minutes. 3 tasses par jour.

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La véronique (Veronica officinalis)On utilise les parties aériennes.

Principaux constituants : aucubine, flavonoïdes et un principe amer.

La véronique est tonique, diurétique,expectorante, stomachique.

On l'utilisait pour traiter la toux, les rhumes, les affections cutanées chroniques, le surmenage physique ou intellectuel.
Aujourd'hui cette plante est un peu délaissée car son action thérapeutique est plutôt faible.
De plus, la présence d'aucuboside peut provoquer des diarrhées.

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La véronique de Virginie (Leptandra virginica)On utilise la racine.

Principaux constituants : huile volatile, saponosides, sucres et tanins.

Cette plante est employée, à faibles doses, comme laxatif, mais aussi pour soigner les troubles hépato-biliaires et les affections cutanées qui en découlent, les flatulences et les ballonnements, les hémorroïdes, la constipation et le prolapsus du rectum.

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La verveine des Indes (Cymbopogon citratus)
On utilise les feuilles et l'huile essentielle.

Principaux constituants : huile essentielle (citral, citronnellal qui sont de puissants sédatifs).

La verveine des Indes traite les troubles digestifs. C'est un antispasmodique de l'estomac et des intestins.
Elle réduit les crampes et les flatulences.
Aux Antilles, elle est utilisée pour faire baisser la fièvre.
En cataplasme ou sous forme d'huile essentielle diluée, elle soulage les douleurs articulaires dues à l'arthrite.
En Inde,, on traite la teigne avec une pâte composée de ses feuilles.

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La verveine officinale (Verbena officinalis)
On utilise les parties aériennes.

Principaux constituants : iridoïdes (verbénone, verbénaline), huile essentielle, mucilage, tanins.

La verveine est sédative, antispasmodique, antinévralgique, digestive, expectorante, galactogène.

La verveine facilite la digestion.
Elle apaise la tension nerveuse et exerce une action régénératrice sur les nerfs.
Elle est légèrement antidépressive.
Elle est indiquée dans l'anxiété et la fatigue nerveuse.
La verveine est tonique et est pour cela conseillée aux personnes qui relèvent de maladies chroniques.
Elle soulage les maux de tête.

Autres indications : douleurs gastriques, rhumatismes, névralgies, cellulites douloureuses, préparation à l'accouchement, insuffisance lactée des nourrices.

Infusion : 1 cuillerée à café de plante coupée pour une tasse d'eau. Bouillir et infuser 10 minutes. 2 ou 3 tasses par jour.

Usage externe : 1 poignée pour 1 litre d'eau (ou du vinaigre de cidre). Bouillir 10 minutes. En compresses chaudes sur les contusions, entorses, plaies, névralgies.

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La verveine odorante (Lippia citriodora)
On utilise les feuilles.

Principaux constituants : huile essentielle (citral, cinéol, limonème, géraniol), mucilage, tanins et flavonoïdes.

La verveine odorante est originaire d'Amérique du Sud.
Elle a des propriétés similaires à la mélisse.
Elle est calmante,digestive et légèrement sédative.
Elle apaise les douleurs et lourdeurs d'estomac.
Son action tonique peut contribuer à combattre les états dépressifs et la mélancolie.

Infusion : 15g par litre d'eau.

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La vigne rouge (Vitis vinifera)
On utilise les feuilles, le fruit, la sève.

Principaux constituants : flavonoïdes, tanins, tartrates, inositol, carotènes, choline et sucre. Dans le fruit : acide tartrique et malique, sucre, pectine, tanin, glucoside flavones, anthocyanosides (dans les feuilles et le raisin rouge), vitamines A, B1, B2, C et minéraux.

La vigne rouge est un tonique veineux et capillaire, régulateur de la circulation sanguine.
Elle est astringente, diurétique, rafraîchissante, anti-inflammatoire.
Les feuilles traitent les varices, les hémorroïdes, les jambes lourdes, la couperose et la fragilité capillaire.
Elles tonifient la circulation en général.
Aux personnes qui doivent rester longtemps debout, qui ont souvent les jambes enflées et douloureuses le soir venu, notamment les femmes qui supportent ces lourdeurs, la vigne rouge apportera une aide certaine, surtout en été, périodes où ces désagréments sont accentués par la chaleur.
Les feuilles soignent également les diarrhées, les règles abondantes, les hémorragies utérines.
En bains de bouche, elles traitent les aphtes et en douches vaginales les pertes blanches.
On utilise la sève des sarments en bains d'yeux.

Infusion : 1 cuillerée à café (pleine) pour 1 tasse d'eau. Bouillir et infuser 10 minutes. 2 à 4 tasses par jour, entre les repas.

Usage externe : 2 poignées pour 1 litre d'eau. Bouillir 15 minutes. Ajouter à l'eau d'un bain de pieds ou de mains.
Bains de 10 à 15 minutes, pour favoriser la menstruation, la circulation.

Lavages oculaires (conjonctivites) : 10 à 20g de feuilles pour 1 litre d'eau.

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La violette odorante (Viola odorata)On utilise les fleurs, les feuilles, la racine.

Principaux constituants : glucosides phénoliques (gaulthérine...), saponines (myrosine et violine), alcaloïde (odoratine), mucilage.

Les fleurs et les feuilles ont une action expectorante et calmante.
On les utilise en infusion ou en sirop contre la toux et les mucosités bronchiques et, en cataplasme, contre les gerçures des seins.
Elles stimulent la transpiration.
La racine est également expectorante, mais vomitive à doses plus élevées.

On utilise également les fleurs pour traiter les inflammations du tube digestif, des voies urinaires, de l'ulcère gastrique ou duodénal.

Infusion : 1 cuillerée à café de fleurs par tasse. Bouillir et infuser 10 minutes. 2 à 4 tasses par jour.

Usage externe : feuilles cuites dans de l'eau : cataplasme contre les gerçures des seins, ou feuilles fraîches broyées.

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Le viorne (Viburnum prunifolium)On utilise l'écorce, l'écorce de racines.

Principaux constituants : coumarines (scopolétol, esculétol), salicine, amer (viburnine), acides organiques, huile essentielle à l'état de trace et tanins.

Le viorne est antispasmodique et astringent. Il est considéré comme le remède spécifique des règles douloureuses.
L'écorce soigne d'autres troubles gynécologiques (prolapsus de l'utérus, régles abondantes, nausées matinales).
Le viorne agit lorsque les spasmes du côlon et les crampes douloureuses affectent les canaux biliaires, les voies digestives ou l'appareil urinaire.

Son emploi est déconseillé en cas d'allergie à l'aspirine.

Décoction : 30g pour 1 litre d'eau. 2 ou 3 tasses par jour.

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La viorne obier (Viburnum opulus)

On utilise l'écorce.

Principaux constituants : hydroquinones (arbutine), coumarines (scopoletine), tanins, résine.

La viorne obier est antispasmodique, sédative, astringente, tonique du système nerveux.

Elle soulage les contractions musculaires.
Elle traite la gêne respiratoire liée à l'asthme et les douleurs menstruelles dues aux contractions de l'utérus.
La viorne obier traite aussi la contipation, les coliques, les irritations du côlon et les troubles d'origine nerveuse.
Elle décontracte les muscles raidis par l'inflammation et la dégénérescence des articulations.
En stimulant la circulation sanguine dans les parties malades, elle permet l'élimination des déchets tels que l'acide lactique.
Cette action accélère la guérison.
La vione obier est également utilisée pour faire baisser la tension artérielle et pour d'autres troubles respiratoires.
En externe, sous forme de lotion, elle soulage les douleurs musculaires.

Décoction : 1 cuillerée à café d'écorce par tasse d'eau. Bouillir 3 minutes. Infuser 10 minutes.
Boire 1/2 tasse toutes les 3 heures en cas de douleurs menstruelles.

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La vipérine (Echium vulgare)On utilise les capitules.

Principaux constituants : alcaloïdes pyrrolizidiniques (allantoïne, alkannines) et mucilage. Quand ils sont isolés, les alcaloïdes pyrrolizidiniques sont toxiques pour le foie.

La vipérine est diurétique et stimule la transpiration.
On l'utilise dans les affections respiratoires (son mucilage atténue les toux sèches et facilite l'expectoration).
Elle traite également certaines maladies de la peau. Appliquée en cataplasme ou en pansement, c'est un baume efficace contre les brûlures et les furoncles.

Neanmoins, à cause de ses alcaloïdes, on la déconseille fortement en usage interne.

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Le withania (Withania somnifera)On utilise les feuilles, la racine, les baies.

Principaux constituants : alcaloïdes, lactones stéroïdales, fer.

Le withania est originaire d'Inde.
Il est tonique, sédatif, antiseptique.
Il est utilisé en cas de surmenage, de fatigue nerveuse.
Il est recommandé aux personnes âgées et en cas de maladies chroniques.
Il favorise le repos et la relaxation.
Il peut être utile en cas d'anémie grâce à sa forte teneur en fer.

Décoction : faire bouillir 5 grammes de racine dans 100ml d'eau et prendre 2 fois par jour (en cas de stress).

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Le wu mei(Prunus mume)
On utilise les fruit.

Principaux constituants : acides de fruit, sucres, vitamines C et stérols.

Le wu mei est originaire de Chine.
Il est employé en médecine chinoise contre la diarrhée et la dysenterie, les saignements et la toux.
Il sert aussi à expulser les ankylostomes (parasites).
En emplâtre, le fruit est appliqué sur la peau, pour accélérer sa cicatrisation, après que l'on en a retiré les verrues et les grains de beauté.
Il possède également des propriétés antibiotiques.

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L'ylang-ylang (Canaga odorata)
On utilise les fleurs, l'huile essentielle.

Principaux constituants : huile essentielle (linalol, safrol, eugénol, géraniol, sesquiterpènes-dont 15 à 25% de germacrène)

L'ylang-ylang est originaire d'Indonésie et des Philippines.

Les fleurs et l'huile essentielle ont des propriétés sédatives, antimicrobiennes et antioxydantes.
L'huile essentielle a une action calmante : elle ralentit le rythme cadiaque et diminue la tension artérielle.
Voir "Les huiles essentielles".

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Le yohimbe (Pausinystalia yohimbe)On utilise l'écorce.

Principaux constituants : alcaloïdes indoliques, pigments et tanins.

Le yohimbe est originaire des forêts d'Afrique occidentale.
Il possède des propriétés aphrodisiaques.
C'est un remède contre les problèmes d'érection.
Il n'est utilisé que sous contrôle médicale du fait de sa toxicité.
C'est une plante légèrement hallucinogène.

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La zédoaire (Curcuma zedoaria)
On utilise le rhizome.

Principaux constituants : huile essentielle, curdione, sesquiterpènes, curcumine, curcumol.

La zédoaire est très répandue en Inde et dans l'est de l'Asie.

Cette plante aurait des propriétés anticancérigènes : elle limiterait la progression du cancer du col de l'utérus, renforçant l'efficacité de la radiothérapie et de la chimiothérapie.

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