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8.1.07

Alimentation. Fruits et légumes. Huiles végétales






Pour connaître les propriétés des fruits et des légumes, cliquez ici
Pour connaître les propriétés des huiles végétales, cliquez ici










L'alimentation saine

Si vous n'avez pas le temps de lire tous ces chapitres aujourd'hui, lisez alors les "25 clés" pour avoir une alimentation saine, véritable alimentation de santé.
Autant de conseils pour conserver, ou améliorer, votre bien-être.
Ces conseils ont été rédigés par la naturopathe Yollande Buyse.
Pour accéder à ce chapitre, cliquez ICI


Introduction
La composition des aliments
Les protéines
L'oeuf
Les glucides
Les céréales complètes
Les lipides
Le cholestérol
Vitamines et minéraux
L'aliment naturel
Bien mâcher ses aliments
fruits et légumes
Cuisson des aliments
Les graines germées
L'équilibre alimentaire
Le lait
Les rations alimentaires
Les combinaisons alimentaires
Maigrir naturellement
La gestion du poids
Les repas en pratique
L'exercice physique
Teneur en matières grasses des aliments


Introduction

Se nourrir est l'un des besoins fondamentaux de l'homme.
il n'est pas étonnant dés lors de découvrir sur les étagères des librairies tant de livres traitant d'alimentation.
Mais comment s'y retrouver parmi les innombrables théories alimentaires proposées?

Je dirais pour ma part qu'en faisant preuve d'un peu de bon sens, on peut puiser, çà et là, des enseignements très utiles.

Par exemple, la diététique classique nous rappelle l'importance de l'équilibre alimentaire (entre protéines, glucides et lipides notamment).
Le végétarisme nous apprend que les fruits et légumes interviennent dans la prévention de nombreuses maladies.
L'alimentation dissociée nous révèle que certains mélanges entravent les processus d'une bonne digestion.
Fletcher insistait sur la nécessité de bien mâcher ses aliments.
En fait, les grandes règles d'hygiène alimentaire seront identiques pour tous, mais pour atteindre l'alimentation idéale chacun devra prendre en compte son hérédité, sa constitution, son âge, son état de santé, le climat (terrestre et humain ) dans lequel il évolue, son activité physique ou encore sa sédentarité.

Avec tout cela il pourra alors concevoir une véritable alimentation de santé.

Cela demandera peut-être au début un peu de persévérance ( nous avons tant de mauvaises habitudes alimentaires!) et de sens critique ( on choisira des aliments de bonnes qualité).

Mais la santé n'est-elle pas le bien le plus précieux?

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La composition des aliments


Et si l'on commençait par un peu de théorie?

Mais rassurez-vous, il n'est pas besoin d'écrire un traité de 800 pages dans un langage compliqué pour faire comprendre ces lois naturelles qu'un enfant de 5 ans est capable de mettre en pratique.
Néanmoins quelques notions de base seront fort utiles pour vous faire découvrir cette science et art majeurs : la diététique (du latin "diaita" signifiant "art de vivre en bonne santé").

Que recèlent nos aliments?

Nos aliments apportent des protéines, des glucides, des lipides, des vitamines et des sels minéraux, sans oublier l'eau, qui représente plus de 60% de notre poids corporel.

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les proteines

Ce sont les "briques" de notre organisme.
Les protéines servent de matériaux de construction et de réparation des cellules lors de la croissance et pour le remplacement des cellules usées ou endommagées.

L'organisme humain doit synthétiser plus de 60000 protéines différentes. Leurs rôles physiologiques sont nombreux : elles constituent la peau, les poils. Elles forment la matière contractile des muscles. Elles constituent des enzymes, des anticorps, des hormones.

Les protéines sont formées par l'assemblage d'acides aminés. Huit d'entre eux (sur une vingtaine recensée) ne peuvent être synthétisés par l'organisme. Ils devront donc être apportés par l'alimentation.

Tous les acides aminés doivent être présents au moment où se forment la protéine.
Si l'un d'entre eux est en quantité insuffisante, il constitue un "facteur limitant", c'est-à-dire que la synthèse ne peut utiliser les autres acides aminés que dans la limite du moins abondant.
Une comparaison toute simple vous permettra de mieux comprendre cette notion : supposons que vous deviez faire des drapeaux tricolores en disposant de bandes noires, jaunes et rouges. Mais vous n'avez que 10 bandes noires. Vous ne pourrez faire dans ce cas que 10 drapeaux quel que soit le nombre supérieur de bandes jaunes et rouges.

Les facteurs limitant les plus usuels sont :
La cystéine et la méthionine pour la viande, les produits laitiers, les légumineuses.
Le tryptophane pour le poisson.
La lysine pour les céréales.

Pour éviter les carences, il faudra donc diversifier son alimentation.
Mais cela n'est pas bien compliqué, et c'est ce qui est d'ailleurs généralement fait de par le monde.
D'une manière générale, les sous-produits animaux (oeufs, fromages...) supplémentent bien les céréales. La valeur biologique de l'ensemble sera considérablement augmenté.

On peut aussi parler du classique céréales + légumineuses : maïs + haricots, riz + pois, millet + arachide ou soja. Mais il y a encore d'autres associations de grande valeur : tournesol + poix chiches, blé + maïs + soja.

Pour obtenir environ 20g de protéines de haute valeur biologique, nous pouvons associer :
80g de pain complet + 40g de gruyère
80g de semoule de blé + 55g de pois chiches
70g de pâtes + 1 oeuf + 15g de gruyère
120g de riz + 40g de lentilles
Nous voyons qu'il n'est pas nécessaire de quantités énormes pour équilibrer un repas.

Les protéines animales sont généralement absorbées plus rapidement que les protéines d'origine végétale.
Ces dernières sont accompagnées de cellulose qui accélère le transit intestinal et piège une partie des protéines que les enzymes ne peuvent plus attaquer.

Mais néanmoins, nous avons grandement besoin de fibres. Outre le fait qu'elles permettent d'éviter la constipation, elles participent à la prévention des cancers intestinaux et des maladies cardio-vasculaires.

On peut estimer à 35% la place des protéines animales dans la ration totale des protéines. Ce pourcentage est souvent beaucoup plus élevé dans notre société.

Un adulte de 70 kg aura besoin, selon son activité, de 30 à 70g de protéines par jour.
120g de viande apporte déjà 25g de protéines. L'homme et la femme "modernes" sont donc bien souvent en excès protéiques.
Mais cet excès risque fort d'être préjudiciable à terme.


Quelques explications.

La dégradation des protéines animales aboutit à des acides minéraux forts qui seront éliminés par les reins.
L'excès de protéines conduira à une surcharge en différents toxiques (acide urique, acide phosphorique...) que les reins ne pourront plus éliminer.

Ces acides iront donc "encrasser" l'organisme. Il en résultera des troubles rénaux, hépatiques, arthritiques, cardiovasculaires, digestifs (cancers de l'intestin et particulièrement du colon)...sans oublier une acidification tissulaire responsable de nombreux maux : fatigabilité, perturbation du sommeil et de l'appétit, constipation, migraine, peau grasse...

De plus une alimentation riche en protéines animales est généralement pauvre en fibres, ralentissant de ce fait le transit intestinal.

On sait aussi que l'excès de telles protéines (viande en particulier) est associée à une perte de calcium dans les urines, d'où la diminution de la densité osseuse et l'ostéoporose.

De cela découlera un conseil important : ne consommez de la viande qu'avec parcimonie.
De nombreux cancérologues et cardiologues ne la recommandent par plus de deux ou trois fois par semaine.

"La viande est une source importante d'acides gras saturés, cause majeure de l'athérome, du cancer, de l'obésité et du diabète". (Professeur Joyeux)

Et ce même cancérologue poursuit : "Le régime à tendance végétarienne est certainement le plus logique et le meilleur pour la santé que l'on puisse conseiller".

Je parlerai du végétarisme dans un prochain article.

Mais si l'excès de protéines est l'un des abus qui se paie le plus cher, la carence peut être aussi néfaste.
On peut rencontrer alors divers troubles tels que retard de croissance, fatigue, amaigrissement, faiblesse immunitaire (le corps ne se défend plus correctement contre les agresseurs, microbes ou autres).

Le manque de protéines peut entraîner aussi un état dépressif, que l'on rencontre parfois chez des personnes suivant un régime amaigrissant "hypocalorique"(avec restriction de la ration protéique).

On veillera, d'une manière générale, à apporter des protéines deux fois par jour.
Celles-ci seront fournies par les oeufs, les produits laitiers (sans excès) et, pour ceux qui en consomment, le poisson et la viande.

Sans oublier les protéines d'excellente qualité provenant du monde végétal : les algues, les légumineuses (lentille, soja, pois etc...), les céréales, les oléagineux...La germination pourra encore en développer les qualités, nous y reviendrons.

Comme déjà souligné plus haut, 100g de viande ou 140g de poisson apportent plus de 20g de protéines. on évitera donc de cumuler les sources protéiques à un même repas : viande + fromage par exemple.

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L'oeuf

Dans les aliments riches en protéines d'excellente qualité, nous trouvons l'oeuf (tous les acides aminés essentiels sont présents dans des proportions idéales).
Or celui-ci n'a pas toujours bonne presse.
Cela est bien souvent injustifié, car s'il n'est pas bien toléré par certains, les méthodes de cuisson en sont bien souvent responsables : oeufs cuits dans des matières grasses surchauffées.
On dit que l'oeuf apporte beaucoup de cholestérol.
C'est exact, 300 mg par oeuf.
Mais il faut dire aussi qu'il contient de la lécithine et que celle-ci permet la solubilisation de ce cholestérol en microparticules dans le sang et son élimination biliaire.
De toute manière le cholestérol qui peut causer problème est celui fabriqué par l'organisme lui-même et non celui venant de l'alimentation.
C'est ce cholestérol endogène qui s'accumulera dans les plaques d'athéromes ( dépôts graisseux et de cristaux de cholestérol au niveau de la paroi des artères).

Une personne ne présentant pas de problème particulier pourra profiter pleinement d'une consommation régulière d'oeufs.

L'oeuf de qualité, biologique, cuit correctement, sera aussi très bien supporté par les foies "délicats".

L'oeuf est d'ailleurs un des meilleurs régénérateurs dans les troubles hépatiques et cardiaques.

Les produits laitiers sont également source intéressante de protéines.
Et si l'on sait les choisir "bio", ceux-ci seront moins riches en acides gras saturés que leurs homologues industriels.

Il faut savoir que la teneur en matière grasse indiquée sur l'étiquette correspond en fait à la matière sèche, et comme les fromages ont une teneur en eau variant de 40 à 80%, les graisses seront peu importantes.
100 g de fromage blanc frais à 40% ne contiennent jamais plus de 7 g de matières grasses.
Néanmoins, il faudra consommer des produits laitiers sans excès, car ceux-ci peuvent entretenir chez certaines personnes des troubles ORL notamment (des sinusites chroniques peuvent être améliorées ou guéries par la seule diminution ou suppression des produits laitiers, lait en particulier)

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Les glucides

Les glucides (ou hydrates de carbone) tirent leur nom de "glucis" qui signifie doux.Et le problème est bien là, car nous abusons bien souvent de "douceurs"!
Les glucides comprennent :
-Les sucres simples : glucose, fructose, galactose..
-Les sucres doubles : lactose, saccharose...
-Les polysaccharides (constitués par de longues chaînes de molécules de glucose, comme l'amidon par exemple)

Le produit fondamentale du catabolisme des glucides est le glucose, qui constituera la principale source d'énergie pour tous les types de cellules corporels.

Les glucides fournissent à eux seuls 55% des calories de la ration totale quotidienne.
Ils proviennent essentiellement des céréales (blé, orge, avoine, seigle, riz, maïs...), des fruits et légumes et, malheureusement, du sucre blanc chez beaucoup de nos contemporains.
Sucre que l'on retrouve en grande quantité dans certains jus de fruits, dans les sodas, le coca et autres boissons "énergétiques", mais encore dans les pâtisseries, les biscuits, les yaourts...

L'insuffisance de glucides peut conduire à de la fatigue, à un manque de résistance à l'effort physique, à l'hypoglycémie.

Il y aura aussi automatiquement une mauvaise assimilation des graisses et des protéines pouvant conduire à une acidocétose (augmentation du taux sanguin des corps cétoniques - toxiques - provenant de la dégradation des graisses dans le foie).

Mais comme il a été dit précédemment, l'excès est plutôt la règle.
Et cet excès glucidique conduira à une acidification de l'organisme( comme pour les protéines) et à un "encrassement" des émonctoires.
Cela pourra conduire au surmenage hépatique, au diabète, aux problèmes de peau, aux maladies cardio-vasculaires et articulaires.

Pour la distinction entre sucres lents et rapides, reportez-vous au chapitre "Index glycémique des aliments".

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Les céréales complètes

Tout le monde est d'accord aujourd'hui pour reconnaître que les céréales complètes sont préférables aux céréales raffinées.

Pour ne parler que du blé, la farine extraite à 98% contient plus de protéines que la farine blanche, mais surtout 8 fois plus de vitamines B1, l'une des vitamines les plus absentes de notre alimentation.
C'est la vitamine du stress, mais encore elle aide à la digestion des glucides, au traitement de l'herpès.
Elle protège le système cardio-vasculaire.

La farine complète a également 7 fois plus de fibres qu'une farine extraite à 75%.

Le taux d'extraction représente la quantité de farine obtenue à partir de 100 kg de blé.
Un taux d'extraction de 85% (pain bis) signifie qu'avec 100 kg de blé on produit 85 kg de farine et 25 kg d'issues : son, germe, farines basses etc...

Cela montre donc la supériorité du pain complet sur le pain blanc (ou gris, ou demi-gris, dans ce cas du son a simplement été rajouté à la farine blanche, mais l'addition de son peut être irritant pour la muqueuse gastro-intestinale).

Mais attention, il faut choisir du pain complet au levain : la farine complète est riche en acide phytique, molécule qui empêche l'assimilation du calcium, mais les enzymes du levain détruisent une partie importante de cet acide phytique.

Il faudra aussi ne pas abuser de pâtes complètes, présentant le même problème : la richesse en acide phytique.

Les fibres contenues dans la farine complète pourraient être trop irritantes chez certaines personnes, elles préfèreront alors un pain "bis" (farine blutée à 80-85%)

Sachons aussi que trop de céréales complètes fourniront un excès de fibres qui, en activant trop le transit, pourront produire l'inflammation du grêle et du colon.

Sachons donc trouver la juste mesure.
Recherchons le véritable pain au levain, dont la farine sera véritablement biologique (les pesticides et fongicides utilisés lors de la culture du blé s'accumulent à la périphérie du grain).

Soyons attentifs à tous les aliments que nous consommons.
L'engouement actuel du "naturel" profite à certaines personnes peu scrupuleuses, guidées plus par l'appas du gain que par altruisme.

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Les lipides

Les lipides (matières grasses animales ou végétales) sont essentiellement constitués de triglycérides ou lipides neutres (trois acides gras sont "fixés" sur une molécule de glycérol).

Les acides gras vont servir, pour la plupart d'entre eux, à fournir de l'énergie à l'organisme, d'autres interviendront dans certains processus métaboliques vitaux.

Chimiquement, on distingue les acides gras saturés (que l'on trouve dans la viande, les charcuteries etc...) et les acides gras insaturés (mono- et poly insaturés des huiles végétales et du poisson notamment).

Les acides gras poly insaturés sont appelés essentiels car l'organisme ne peut les synthétiser. L'alimentation doit donc les apporter (il s'agit des acides linoléiques et alpha-linoléniques).

Les acides gras insaturés interviennent dans la constitution des tissus organiques et des membranes cellulaires. Ils permettent aux cellules de recevoir et de transmettre correctement les informations.

Leur carence encourage de nombreuses maladies : allergies, maladies rhumatismales, inflammations, maladies auto-immunes, diabète, infections virales chroniques, hypertension...

Enfin, rappelons que beaucoup d'éléments vitaux de notre organisme sont constitués en grande partie de substances dérivées de corps gras : la moelle épinière, la moelle osseuse, les fibres nerveuses, la rétine...


Où trouve-t'on les acides gras insaturés?

Pour l'acide oléique (mono-insaturé) dans l'huile d'olive en particulier.
Pour l'acide linoléique (chaîne oméga 6), on le trouvera dans l'huile d'onagre, de bourrache, de tournesol, de carthame...
Pour l'acide alpha-linolénique (chaîne oméga 3), celui-ci sera présent dans les végétaux verts, certaines "algues" (spiruline), les produits de la mer ainsi que dans certaines huiles végétales (noix, soja...)

Il faudra varier les sources pour éviter les déséquilibres.
A côté de la classique huile d'olive (les pays qui en consomment régulièrement ont un taux plus faible de maladies cardio-vasculaires) on utilisera en assaisonnement des huiles riches en l'un ou l'autre des acides gras poly-insaturés.

Dans le cadre d'une alimentation normale, deux cuillerées à soupe peuvent être recommandées quotidiennement.

On veillera à consommer les huiles végétales crues, car si une huile est chauffée au-delà d'une certaine température, ses acides gras insaturés se transforment en acides gras saturés perdant ainsi toutes leurs qualités ( cette huile deviendra alors nocive comme nous le verrons lors de la cuisson des aliments).

Enfin, là encore, il faudra lire les étiquettes et ne rechercher que les huiles de premières pression à froid...et de qualité biologique.

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Quelques mots à propos du cholestérol

Que n'a-t-on pas dit ou écrit au sujet de ce pauvre diable! On l'accuse de tous les maux.
Bien sûr il peut nuire véritablement, mais sachons qu'il remplit dans l'organisme diverses fonctions essentielles :
-Il entre dans la constitution de la plupart des membranes cellulaires
-C'est un précurseur de toutes les hormones stéroïdes (hormones des glandes sexuelles et de la glande corticosurrénale)
-Il entre dans la composition des sels biliaires.
-Il intervient dans la synthèse de la vitamine D.

On l'accuse notamment d'être responsable des maladies cardio-vasculaires, mais la cause véritable vient essentiellement de l'excès de graisse et de sucre présents dans l'alimentation.
Lorsque les graisses saturées sont décomposées dans l'organisme, le foie utilise une partie des produits de décomposition pour produire du cholestérol.
Les graisses saturées peuvent augmenter jusqu'à 25% le taux de cholestérol sanguin.

Le cholestérol est un lipide complexe fabriqué essentiellement par le foie (environ 700 mg par jour).
N'étant pas hydrosoluble (soluble dans l'eau), il ne peut pas circuler dans le sang sous cette forme. Il devra pour cela s'unir à des protéines appelées lipoprotéines.

Pour résumer, il existe deux principaux types de lipoprotéines : les "LDL" et les "HDL". Les HDL sont très importantes car elles recueillent le cholestérol des cellules et le transportent au foie, où il sera éliminé.
Le manque d'exercice physique et le tabac augmentent le "mauvais" cholestérol (LDL).
En revanche les acides gras insaturés (provenant des huiles de soja, de noix, du poisson...) diminuent le taux de cholestérol sanguin et le taux des "LDL" (ces lipoprotéines peuvent, dans certaines conditions, déposer le cholestérol au niveau des artères).

Mais pour de nombreux chercheurs, le niveau des antioxydants est bien plus important que le niveau de cholestérol sanguin.

Sans compliquer les choses inutilement, nous dirons que les antioxydants luttent contre les radicaux libres. Ils peuvent être des enzymes, des vitamines (C,E, bétacarotène), des minéraux (zinc, sélénium etc...)
Les radicaux libres sont des molécules très instables n'ayant qu'une idée : rendre à leur tour instables les molécules qui les entourent.
Les radicaux libres proviennent de l'organisme lui-même (produits lors des innombrables réactions chimiques) mais encore de la suralimentation, des aliments trop cuits, des additifs chimiques, de la fumée du tabac, de l'exposition prolongée au soleil, de la pollution...

D'une manière générale, l'organisme arrive à réguler les radicaux libres, mais s'ils sont en excès des dégâts sont à prévoir, et l'un des plus évidents est l'accélération du processus de vieillissement ( que l'on peut visualiser par la pomme se "ratatinant").

Mais revenons quelque peu à notre cholestérol.

Tour d'abord résumons très brièvement le processus de l'athérome.
Si, pour une raison ou une autre les tissus des artères s'endommagent, notamment en cas d'hypertension, du cholestérol pourra venir se colmater dans les interstices.
Si ce cholestérol s'oxyde, par manque d'antioxydants, des macrophages (cellule du système immunitaire) en feront une sorte de bouillie qui adhèrera fortement aux parois des vaisseaux, créant un obstacle au passage du sang.
Des phénomènes de coagulation apparaîtront également.
Le coeur pourra ainsi être privé d'oxygène.
Cela est extrêmement simplifié, mais nous pouvons retenir qu'au-delà du cholestérol,l'intégrité des vaisseaux sanguins est bien plus importante à prendre à considération.

Il s'agira donc de limiter fortement les toxiques (alcool, tabac, médicaments...) qui peuvent être responsables de "micro irritations" au niveau vasculaire et, comme nous l'avons dit, être le point de départ d'un athérome.
Il nous faudra aussi favoriser les aliments riches en anti-oxydants : fruits, légumes, huiles végétales crues pour prévenir les maladies cardio-vasculaires.

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Vitamines et minéraux

Les vitamines sont des substances organiques indispensables à l'organisme, agissant à très faibles doses. Leurs carences ont provoqué jadis, et encore aujourd'hui dans certaines contrées défavorisées, des maladies comme le scorbut (carence en Vitamine C), le béribéri (B1), la pellagre (B3) .

En 1910, Funk, un chercheur, donne à une substance isolée de l'enveloppe des grains de riz le nom de vitamine. Celle-ci (baptisée plus tard "thiamine" ouB1) permet de prévenir et de guérir le béribéri.

Les vitamines sont scindées en deux groupes : Les vitamines hydrosolubles (solubles dans l'eau), nous trouvons les vitamines du groupe B et la vitamine C.
Les vitamines liposolubles (solubles dans les graisses), il s'agit des vitamines A, D, E, K.

L'alimentation devra apporter ces substances en quantités suffisantes car l'organisme ne peut en faire la synthèse (sauf pour certaines d'entre elles, en quantité limitée).

Les minéraux sont des substances inorganiques.
Ils entrent dans la composition de l'organisme.
Certains ne sont présents qu'en très faibles quantités (les oligo-éléments), mais interviennent spécifiquement dans des réactions enzymatiques.
Un organisme contient environ : 1100 g de calcium- 700 g de phosphore - 25 g de magnésium, 4 g de fer - 2 ou 3 g de zinc...Et des quantités beaucoup plus faibles d'oligo-éléments.

Là encore minéraux et oligo-éléments doivent être apportés par l'alimentation. Comme pour les vitamines, ils sont absolument indispensables à de nombreux processus biochimiques.

Une alimentation naturelle (riche en fruits, légumes, céréales, produits laitiers, oeufs...) y pourvoira largement.

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L'aliment naturel

Aujourd'hui on utilise 15 fois plus de pesticides que depuis l'après-guerre.

Mais la nature a toujours le dernier mot!

C'est ainsi que les insectes apprennent à lutter contre ces produits et deviennent résistants. On peut dénombrer aujourd'hui 512 espèces d'insectes résistantes.

Que fait alors l'agriculture moderne? Elle augmente les doses ou découvre de nouveaux produits chimiques toujours plus toxiques.
C'est un véritable cercle vicieux.

Les produits parasitaires en tous genres ont augmenté de 6OO% ces 15 dernières années.

Mais tous ces produits sont dangereux, non seulement pour l'homme, mais pour la Vie toute entière.

Pourtant, les solutions existent : les produits écologiques et l'agriculture biologique.

Une fertilisation excessive conduit à la dégradation des sols par destruction des micro-organismes. Ceux-ci détruits, la terre devient stérile et il faudra recourir à des doses croissantes d'engrais chimiques.

Mais les végétaux qui auront poussé sur de telles terres seront fragilisé et se défendront mal contre les parasites et les champignons.

Sans oublier le pourcentage non négligeable de substances toxiques que de tels végétaux partent en eux.

Choisir l'agriculture biologique sera sans conteste la plus sage des décisions.

De plus, cette dernière ne recourra jamais aux O.G.M! Manipulations plus que douteuses que le simple bon sens devrait faire fuir.

Il en ira de même pour les produits et sous-produits animaux ( lait-fromage-oeufs-poisson-viande). Il s'agira de les choisir de la meilleure qualité possible.

Et pour ceux qui mangent de la viande, la choisir "Bio", c'est non seulement être certains que les animaux n'ont pas été « nourris » aux antibiotiques et autres hormones, mais aussi de savoir que ces animaux ont été élevés "humainement" et qu'ils ne proviennent pas d'élevages concentrationnaires.

Un aliment naturel se doit également d'être exempt de tout additif chimique (conservateurs, colorants, antioxydants...)

Certains de ces additifs sont d'origine naturelle et ne présente aucun danger (ex : E162, rouge de betterave). Mais d'autres seront beaucoup plus suspects.

Certains conservateurs (E200 par exemple, acide sorbique) peuvent réagir avec les nitrites et donner des produits mutagènes (on les trouve dans les préparations de fruits et de légumes, dans les fromages fondus etc...)
Le colorant E102 (Tartrazine) peut donner des réactions allergiques (on le trouve dans les glaces, pâtisseries, confiseries, fromages...)
Et bien sûr, la liste est encore longue.

On nous dit que les additifs utilisés dans l'industrie alimentaire sont soumis à des tests approfondis, visant à déterminer leur toxicité et leur effet sur la santé. Soit. Mais qu'en est-il des "interactions"?
Qui peut dire ce que deux substances chimiques (et à plus forte raison plus de deux) en relation l'une avec l'autre peuvent produire dans l'organisme? Personne!

Les scandales alimentaires réguliers sont là pour nous rappeler d'être très prudent avant de croire sur parole.

Maintenant que nous avons défini les premiers critères d'un aliments sains, il nous reste à connaître les grandes règles de diététique et de cuisine qui nous permettront de profiter pleinement des bienfaits de notre alimentation.

Mais avant toute chose, il nous faut aborder un acte essentiel en matière d'hygiène alimentaire :

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La mastication

De nombreux troubles de santé proviennent simplement du fait que l'on ne mâche pas suffisamment ses aliments.
Or, la digestion (des amidons) commence déjà dans la bouche.
Une mastication insuffisante, ne réduisant pas les aliments en particules assez fines, prolonge beaucoup la période de digestion et exige donc de la part de l'estomac un effort supplémentaire ( pouvant mener à la longue à la dyspepsie).
De nombreux maux d'estomac proviennent de cette négligence.
Une mastication insuffisante peut conduire à une gastro-entérite : des aliments non digérés sont évacués de l'estomac vers l'intestin, celui-ci souffre également.

Au cours de nombreuses maladies la sécrétion des ferments digestifs est ralenties. Il faut soulager le travail de digestion en n'introduisant dans l'estomac que des aliments finement divisés" Jean Lederer.

Bien mâcher ses aliments permet de plus d'en apprécier pleinement les saveurs.
Alors, prenons le temps.

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Des légumes et des fruits

Ces végétaux seront une source importante de vitamines, d'oligo-éléments et de minéraux.

Chacun apportera-fruit et légume- un soutien précieux pour aider l'organisme à maintenir-ou à recouvrer- un bon état de santé.

Les légumes verts devraient occuper une place de choix dans notre assiette.

Ils sont très riches en chlorophylle, celle-ci est une source abondante de magnésium assimilable.

Les carences en magnésium sont nombreuses aujourd'hui, de par l'alimentation raffinée notamment.

Il va de soi que l'on ne négligera pas pour autant les autres légumes colorés différemment ( carotte, tomate, potiron...) qui apporteront notamment le précieux carotène ( précurseur de la vitamine A)

Débuter un repas par des crudités ne pourra être que profitable à tous points de vue ( mais ne pas le faire systématiquement, en hiver notamment, ou lorsque l'on a froid ou que l'on a certains troubles digestifs- les prendre alors au milieu du repas).

Les aliments crus évitent la leucocytose digestive>.
Sans entrer dans les détails, nous dirons simplement que ce phénomène avait déjà été remarqué par un physiologiste ( Danders) vers 1850.

Il avait observé que le nombre de leucocytes dans le sang augmentait dès la fin du repas.
Par la suite d'autres chercheurs se sont penchés sur ce problème.

Etrange phénomène que celui-ci : le corps étant très circonspect quant à la qualité du repas ingéré, il déclenche sa défense leucocytaire.
Pour rappel, les leucocytes sont là pour défendre l'organisme contre les bactéries, virus et autres corps étrangers.

Le simple petit déjeuner tartine + confiture et bol de lait au chocolat cause déjà une leucocytose des plus manifestes. En effet, après une demi-heure, les globules blancs sont passés à 12000 par mm³! Le nombre normal étant de 5000 à 8000 par mm³.

Il est bien évident que si cela se reproduit à chaque repas, nous aurons un gaspillage énergétique considérable.

Les aliments les plus susceptibles de causer une leucocytose sont les fritures, le café au lait, les graisses cuites, les sauces grasses et, d'une manière générale, tous les aliments cuits.

Mais, une fois de plus, l'alimentation saine vient à notre secours : la leucocytose sera faible voir très faible avec les crudités, les fruits mûrs, les huiles végétales (crues).Elle sera également plus ou moins importante selon le mode de cuisson utilisé (la cuisson à la vapeur, à l'étouffée donnent lieu à une leucocytose très faible).

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Ce qui nous amène tout naturellement à aborder cette question brûlante : Comment faut-il cuire nos aliments?

Les aliments, même biologiques, perdront beaucoup de leurs qualités après avoir subi une cuisson destructrice.

Voici quelques faits bien établis :

-de 45° à 75°C, les enzymes sont détruites.
Il s'agit des enzymes nutritives apportées par les aliments eux-mêmes.
Ces enzymes interviendront dans la digestion et permettront de ne pas gaspiller notre potentiel enzymatique.

Nos propres enzymes digestives seront sécrétées modérément.

Cela permettra un allègement considérable du travail du pancréas en particulier.

L'énergie ainsi épargnée sera mise à profit pour assurer l'ensemble des métabolismes de notre corps.

- à partir de 60°C disparaît la vitamine C.
- à 100 °C les minéraux sont précipités et deviennent inassimilables.
- à 110°C disparaissent les vitamines liposolubles.
- à 120°C apparaissent des goudrons cancérigènes formés à partir des graisses.
- à 200°C formation d'hydrocarbures cancérigènes d'acroléïne. Il s'agit d'un liquide volatile bleu provenant de la décomposition de la glycérine.
Il est très irritant pour les muqueuses. D'ailleurs, on trouve l'acroléïne dans les grenades lacrymogènes!

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Voici quelques modes de cuissons parmi les plus nocifs.

On les utilisera donc exceptionnellement.

- Les grillades ( barbecue)
Les viandes donnent une croûte noire, brûlée, qui contient des suies cancérigènes - les benzopyrènes- formées à partir des graisses dénaturées par des températures de cuisson supérieures à 250°C.

- Les frituresLà encore on peut arriver à des températures très élevées et ainsi donner naissance à l'acroléïne, si toxique pour le foie. Les huiles utilisées pour les fritures ne devraient jamais servir plus de trois fois.

-Cuisson à la poêle
Mêmes dangers que ceux cités précédemment.
Mais si l'on tient à ce mode de cuisson, une fois n'est pas coutume, utiliser une huile adaptée pour cela.

Autres cuissons plus recommandables, mais pas encore idéales.
- Cuisson dans l'eauInconvénients : les vitamines et sels minéraux se retrouvent dans l'eau de cuisson.
Il s'agira d'une perte importante en éléments vitalisants.

Si les légumes sont biologiques, on pourra récupérer l'eau pour en faire des potages, des sauces etc...
Mais sans abus, pour éviter les surcharges minérales.

- Cuisson à l'étouffée
Cette cuisson est trop longue, il y aura une perte importante en vitamines. Mais l'avantage sera une température ne dépassant pas 80° si le réglage est correcte.

- Cuisson sous pression

La température monte très vite à 105° ( jusqu'à 120°). Pertes vitaminique et minérales.

Mais voici peut-être le mode de cuisson idéale : La cuisson à la vapeur

Il s'agira d'une cuisson douce, ne dépassant pas 95°C. On pourra l'utiliser pour l'ensemble des aliments ( céréales, légumes, poissons, viande).

Elle préservera en grande partie les qualités gustatives de l'aliment. Ce dernier ne sera pas dénaturé, sa saveur originelle sera maintenue ( cela permettra de plus de ne pas ou peu saler les plats).

La cuisson à la vapeur permettra aussi l'élimination de certaines toxines et de l'excès de graisse.

Les légumes seront cuits le plus souvent avec leur peau.

La cuisson à la vapeur permet bien souvent d'éliminer les lourdeurs après les repas, les ballonnements, la constipation, les maux d'estomac...

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Nous avons passés en revue les principaux aliments de santé - fruits, légumes, céréales complètes, huiles végétales- nous allons maintenant aborder d'autres aliments de vitalité :

Les graines germées


Voilà une épuisable richesse vitaminique, minérale et vitalisante.
Et , avantage certain, nous sommes producteurs de ce que nous mangeons.
Les graines germées représentent de plus une source considérable d'économie.

Les graines les plus variées peuvent être consommées après germination : blé, luzerne, lentille, tournesol, amande, orge, seigle, radis, potiron, capucine, soja...

Lors de la germination, on peut constater une augmentation importante des vitamines du groupe B, du carotène, de la vitamine C. Le fer devient beaucoup plus assimilable.

La digestibilité est grandement améliorée en phytates neutres non déminéralisants.


Matériel nécessaire pour la germination.

Un germoir (c'est plus pratique qu'un bocal, bien que certaines personnes préfèrent ce dernier).
Il nous faudra de l'eau de bonne qualité (éviter l'eau du robinet) et des graines ( biologiques, cela va de soi).

On procédera dans une pièce suffisamment chaude : le froid ralentit la germination.

Les graines auront préalablement trempé dans l'eau pendant environ 12 heures.

Le temps de germination diffère selon la graine ( le tournesol par exemple germe très vite).

Pour le blé et les céréales le germe peut avoir de 1 à 3 mm de longueur.
Les petites graines ( radis, choux...) peuvent être consommées jusqu'à ce que le germe ait 2 ou 3 cm.
Pour le tournesol, la luzerne, le soja, les germes peuvent avoir de 6 à 7 cm.

On pourra consommer d'une à trois cuillerées à soupe de graines germées le matin ou le midi ( éviter d'en prendre le soir car elles sont plutôt excitantes).

Précautions à prendre concernant les légumineuses

Les légumineuses présentent de nombreux facteurs antinutritionnels qui pour la majorité d'entre eux seront détruits par la cuisson.

Il s'agit notamment :
- des inhibiteurs de protéases, ralentissant ou arrêtant la digestion des protéines.
- des hémagglutinines, provoquant une agglutination de globules rouges.
- de l'antivitamine E, empêchant l'absorption et l'utilisation de la vitamine E du repas.
- de substances guatrigènes (provoquant l'apparition de goitre)

Et encore de l'acide phytique empêchant l'absorption du fer et du calcium.
(Source : les protéines végétales D. CHERNET)

Cela fait donc quelques bonnes raisons de ne jamais consommer de légumineuses crues.

Mais il n'y aura plus rien à craindre dès qu'elles seront cuites.
Il faudra aussi tenir compte de ces facteurs antinutritionnels et les neutraliser si nous voulons consommer des légumineuses germées (il serait dommage de s'en priver).

Pour cela on versera de l'eau bouillante sur les germinations pendant 30 secondes environ.Les graines germées "mi-crues" perdront très peu de leurs qualités nutritives.

Rappelons que cela ne vaut que pour les légumineuses, c'est-à-dire pois, lentilles, pois chiches, haricots, fenugrec, soja...

Les autres graines se mangeront telles quelles.

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l'équilibre alimentaire

Sans nous encombrer l'esprit avec le nombre de calories, de grammes de protéines ou de glucides nécessaires à chaque repas, des règles simples seront néanmoins utiles si l'on veut établir notre propre alimentation de santé.

Si manger est un besoin fondamental, c'est également un plaisir. Et il faudra toujours tenir compte de cette notion essentielle dans l'établissement d'un programme alimentaire.

L'alimentation ne doit être ni austère ni monotone.
Cela conduit inévitablement aux échecs.
C'est pour cela que les régimes amaigrissants donnent de piètres résultats (à long terme).

Nombre et importance des repas.

Voilà encore un problème bien délicat, du moins en apparence car ce< serait relativement simple si l'on tenait compte dans tout "réglage" alimentaire de la constitution, du tempérament, de l'âge...de chacun.

Le travailleur manuel pourra avoir besoin d'un solide petit déjeuner tandis que le sédentaire sera plus "sobre".

Le repas du matin

On dit que c'est le repas le plus important. Il apporte tous les éléments énergétiques nécessaires pour affronter une nouvelle journée.

Mais nous n'avons toujours pas faim le matin.
Peut-être parce que le repas de la veille au soir a été trop copieux.
Dans ce cas, on s'abstiendra simplement de petit déjeuner.

Il faut apprendre à écouter son corps et ne pas manger machinalement parce que c'est l'heure.

"Le corps sait", formule très chère à A. Passebecq

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Le muesli est souvent conseillé pour débuter la journée.

Pourtant, de part le mélange de céréales, de lait et de fruits, ce petit déjeuner n'est pas toujours très bien toléré.

Tout d'abord, les acides des fruits (citriques, maliques) risquent fort d'empêcher toute action de la ptyaline ( enzyme contenue dans la salive, provoquant la dégradation de l'amidon, c'est-à-dire sa digestion).

Cette acidité gênera la digestion des farineux.

Le bol alimentaire restera plus longtemps dans l'estomac et l'intestin, cela aura pour conséquence la fermentation des farineux et la putréfaction des protéines avec, en fin de compte, des flatulences, des ballonnements voire une colite.

Quant au lait beaucoup de personnes ne le supportent pas, ne possédant plus la lactase (enzyme permettant de "digérer" le lactose, sucre du lait).

Cela aura aussi pour conséquences divers troubles : ballonnements, douleurs abdominales, diarrhées etc...

Dans l'intestin le lactose fermente sous l'action des bactéries et produit des acides organiques et de l'alcool.

Comme ces acides organiques doivent être neutralisés, cela peut conduire à une déminéralisation ( paradoxe quand on dit que le lait est un recalcifiant majeur).

Certaines pathologies ORL peuvent aussi être imputées au lait.

On recommande souvent le lait comme source importante de calcium. Mais voici ce qu'en dit Jacques Asciencio, naturopathe : "La caséine du lait englue le calcium, le rendant ainsi inassimilable. Elle se dépose sur la paroi intestinale sous forme de film, comme de la colle, en accumulant les déchets qui, à terme, seront très incrustés (cause de catarrhe).
De plus le rapport calcium-phosphore du lait de vache est très inadapté pour l'homme avec une teneur en phosphore trop importante causant une acidification du pH sanguin, obligeant l'organisme à pomper dans les réserves naturelles que sont les os, après avoir utilisé le calcium présent dans l'alimentation si cela est possible (problème de la caséine)."

Ainsi, pour de nombreuses personnes, le lait ne sera pas l'aliment idéal pour recalcifier, bien au contraire.En revanche le calcium des végétaux - algues, fruits oléagineux, graines germées- a une biodisponibilité très grande et sera très bien intégré par notre organisme.

Dès que nous souffrons de problèmes digestifs, il peut être intéressant de supprimer, au moins transitoirement, le lait de notre alimentation.

Mais si l'on veut malgré tout d'un petit déjeuner se rapprochant du muësli, des variantes sont possibles : bouillie de blé, flocons d'avoine, millet...que l'on accompagnera de quelques raisins secs - qui auront préalablement trempés.

Le lait sera remplacé par du "lait" de soja, d'amande, de riz ou encore du jus de pomme.

Des fruits frais et du fromage blanc ou caillé pourront aussi constituer un petit déjeuner sympathique.

L'hiver, ou lorsqu'il fait froid, les personnes souffrant de "frilosité"- personnes longilignes- se méfieront des fruits acides pris le matin.Quant aux personnes désirant un repas plus substantiel, elles pourront se tourner vers le pain au levain, le fromage ou les oeufs ( attention aux méthodes de cuisson pour ces derniers!).

Bien sûr, il conviendra de varier la formule et de ne rien manger si l'appétit n'est pas là.

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Les repas du midi et du soir seront conçus sur un même modèle :
- Légumes crus et cuits
- Glucides : pommes de terre, pain, céréales, pâtes...
- Protéines : oeufs, poisson, fromage, viande...ou encore légumineuses...

Il est évident que les portions varieront.

Le repas de midi tiendra compte du petit déjeuner.

Le repas du soir sera élaboré en fonction des deux repas précédents.
Il sera digeste pour ne pas ralentir les processus de nettoyage des déchets métaboliques acides qui auront lieu pendant la nuit.

Cela permettra au foie de soulager son activité nocturne de détoxification.


Importance de la ration

Comme déjà souligné, les rations alimentaires devront toujours tenir compte des facteurs individuels : âge, activité, forme...

Au début du 20ième siècle un médecin naturothérapeute, le docteur Lindhlar, à conçu une règle diététique simple et efficace : la formule 60/20/20.

60/20/20/ cela veut dire combiner à chaque repas ( ou tout au moins au deux repas principaux) 60% de légumes et de fruits, 20% de glucides et 20% de protéines (en poids).

Exemple pour un repas de 400g

240g de légumes crus et cuits (60%)
80g de glucides ( pommes de terre, céréales, pains, pâtes...)
80g de protéines ( oeufs, fromage, légumineuses, poisson...)

Nous n'avons pas parlé des matières grasses (huiles, beurre...) entrant dans la composition des repas.

Le beurre sera consommé en petite quantité ( il est néanmoins riche en vitamine A).

Quant aux huiles (olive, colza, noix...), nous avons déjà mentionné que deux cuillerées à soupe par jour peuvent être recommandées.

Et si l'on tient à un petit dessert, celui-ci créera beaucoup moins de problème s'il est pris, en quantité raisonnable, à la fin du repas en non une ou deux heures après.

Ainsi, d'une manière générale, nous aurons nos trois repas quotidiens, que nous pouvons résumer comme suit :
- un petit déjeuner rassasiant, non alourdissant.
- un repas du midi consistant, mais digeste.
- un repas du soir léger.

Il est évident que selon les disponibilités de chacun, ces repas pourront être intervertis. Notamment les repas du midi et du soir.
Dans ce cas, le repas du soir sera pris suffisamment loin du coucher, comme dit précédemment.

Certaines personnes n'ont jamais faim le midi. Généralement, c'est souvent parce que le repas du soir est trop riche - difficile à digérer- et pris trop tard.

Mais certains se trouvent très bien par la prise de deux repas quotidiens avec, entre ces deux repas, une collation composée de fruits ou de yaourts par exemple.

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Petites mises au point sur les combinaisons alimentairesVoilà encore un sujet qui attise les passions.
Selon certains auteurs ( Shelton, Atkins, Mérien... et plus récemment Montignac), il faudrait tenir compte des compatibilités alimentaires.

Il est vrai qu'un illustre précurseur en matière d'alimentation a dit : "Dans le corps, certains aliments se font la guerre" ( Hippocrate).

Les régimes dissociés les plus sévères séparent les glucides des protéines.
Ce type de régimes est souvent préconisé pour maigrir et, c'est vrai, ça marche!

Malheureusement, à brève échéance, l'alimentation dissociée conduira à divers problèmes dont le plus sérieux sera la dénutrition.
En effet, l'organisme ne peut utiliser correctement les acides aminés - pour l'élaboration des tissus notamment - que si ces derniers ont été absorbés avec du glucose.

Les adeptes d'une telle alimentation souffriront tôt ou tard d'affaiblissement, de maigreur, bref ils seront "dénutris".

Néanmoins on peut envisager une tel régime sous forme de diètes, lors de troubles digestifs, de maladie de "pléthore".
Cela permettra de soulager la digestion.

Un repas composé uniquement de légumes et de quelques fruits oléagineux ( noix, noisettes, amandes...) sera beaucoup plus digeste qu'un repas composé de frites et de viande!

L'énergie nécessaire pour la transformation des aliments en nutriments est considérable.
Il est donc intéressant régulièrement de la mobiliser vers d'autres tâches ( lors de problèmes physiologiques divers).

Ainsi, si l'alimentation dissociée n'est pas favorable à une santé optimum - si le régime a été suivi trop longtemps - il y a certains mélanges dont il faudra se méfier.

Je vous ai déjà parlé de la combinaison amidons-fruits acides ( voir "le lait"). Là encore tout est affaire d'adaptation.

Les personnes mangeant souvent des fruits lors des repas vont créer les enzymes nécessaires pour permettre une bonne digestion.

A notre avis, la "dose" est importante, ainsi que la plus ou moins grande "acidité" du fruit.

Une pomme douce mangée en dessert créera beaucoup moins de problèmes qu'un grand verre de jus d'orange accompagnant les céréales du matin.

Sachons aussi que les fruits cuits sont plus digestes que les fruits crus ( néanmoins ces derniers recèlent plus de vitamines).

Mais voici un mélange pouvant causer des problèmes bien réels.
Il s'agit de la combinaison sucre-amidon-protéines.

D'une manière générale, les sucres se digèrent dans l'intestin grêle.
S'ils sont consommés avec d'autres aliments, ils auront tendance à fermenter très vite, étant obligés d'attendre la digestion des autres aliments.

C'est ainsi que l'on rencontre fréquemment de nos jours : acidité stomacale, éructations, aigreurs ou encore le "brûlant" : dans l'estomac, l'acide chlorhydrique commence à scinder le saccharose. S'il y a trop de sucre, il y aura une secrétion importante d'acide chlorhydrique.

Ainsi les desserts pris en trop grande quantité ne favorisent pas une bonne digestion, et par là même une bonne santé.

Mais là encore, tout est question d'adaptation personnelle.

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Maigrir naturellement

Les régimes amaigrissants sont nombreux de nos jours.

Mais existe-t-il une méthode véritablement efficace?

Tout d'abord, passons en revue deux méthodes classiques traditionnellement utilisées pour maigrir :

-Les régimes hypocaloriques

Perdre du poids en mangeant peu, cela marche les premier temps, mais ensuite le corps s'adapte et il faudra se rendre à l'évidence, on ne maigrit plus.

Pourquoi? Tout simplement parce que l'organisme va réduire son train de vie, c'est-à-dire brûler moins de calories pour maintenir son activité physiologique ( le taux métabolique de base diminue).

Comme les repas sont moins copieux, la digestion demandera moins d'énergie.

Les régimes hypocaloriques font chuter le glycogène ( sucre de réserve), ce qui se traduit généralement par de la fatigue.

S'il est bon régulièrement de prendre des repas légers, il vaut mieux éviter les régimes basses calories à temps plein!


Les régimes hyperprotéinés

Est-ce bien naturel de se doper aux protéines?

Si ces régimes démontrent une efficacité certaine, ils peuvent aussi se révéler dangereux ( relire le chapitre consacré à l'excès de protéines).

Ces régimes augmentent l'acidité sanguine, le corps devra alors pour rétablir le pH sanguin puiser dans ses réserves alcalines ( calcium notamment). Cela entraînera une déminéralisation et l'ostéoporose à long terme.

Comme nous l'avons déjà dit, le corps a besoin de glucose pour pouvoir utiliser correctement les protéines.

Si ces régimes favorisent la perte graisseuse, ils favorisent aussi la perte musculaire, et là, c'est plus embêtant!

Perdre du poids est une chose, perdre la santé en est une autre.

Les graisses saturées et le sucre raffiné sont les principaux responsables de la prise de poids.

Il s'agira donc de limiter les aliments très riches en sucre et en graisse.
Dites-vous simplement que vous allez remplacer quelques mauvaises habitudes par d'autres plus saines.

Aucun aliment n'est interdit, il s'agit avant tout de surveiller la qualité, les quantités et les modes de préparation ( et de cuisson).

Dans son livre " La révolution des vitamines" Thierry Souccar écrit : "Les gens minces mangent plus de glucides".
En effet, nous sommes génétiquement "programmés" à nous satisfaire d'un régime où les glucides prédominent ( fruits, légumes, céréales...).
Quant aux protéines, celles-ci ne devraient pas fournir plus de 15% des calories nécessaires quotidiennement ( et les lipides de 15 à 25%).

Il est faux de croire que le pain ( complet), les pommes de terre, les pâtes favorisent l'obésité ( consommés dans les limites du raisonnable!).

Il faudrait plutôt incriminer les accompagnements : charcuterie, beurre, fromage gras, sauces, viandes grasses...

L'organisme transforme peu de glucides en tissus graisseux.
En revanche, il stocke facilement les excès de graisses alimentaires, surtout si le repas est à dominante sucrée ( nous verrons pourquoi plus loin).

Les personnes en surpoids devront veiller aussi à la régularité de leurs repas.

Les irrégularités favorisent en effet la capacité des cellules adipeuses à stocker tout excès.

On remarque bien souvent que les personnes obèses ne font pas de petits déjeuners et négligent régulièrement des repas.

Sauter des repas en croyant que cela fera maigrir est une très mauvaise stratégie.

Le corps se "rattrapera" au repas suivant et mettra les bouchées doubles!

On remarque également qu'à un même nombre de calories on ne maigrit pas de la même façon si l'on fait trois ou quatre repas quotidiens que si l'on en fait deux seulement.

Conclusion : il faudra toujours privilégier les repas légers, digestes et équilibrés.

Le grignotage continuel> favorise aussi la prise de poids, et bien d'autres problèmes.
L'estomac est sans cesse sollicité, il n'a pas de répits.
Les centre délicats de notre biologie censés réguler l'appétit risquent bien vite de perdre la boussole!

Ce n'est plus alors la faim qui commande l'acte de se nourrir, mais d'obscures perturbations physiologiques ( et psychologiques).

De plus le grignotage risque de perturber les processus biochimiques de la digestion induisant à la longue une sorte d'indigestion chronique.

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Vers une meilleure gestion du poids

Pour atteindre vos objectifs de minceur, il vous faudra absolument prendre en considération deux facteurs principaux :

1. L'index glycémique des aliments.

Aujourd'hui on délaisse quelque peu la distinction entre glucides complexes et simples, mais on parle plutôt de glucides à index glycémique bas, moyen ou élevé.

En effet, certains aliments sont plus susceptibles que d'autres d'élever rapidement le taux de glucose sanguin. Or cela aura une répercussion sur le stockage des graisses : si le taux de sucre sanguin augmente, le pancréas sécrétera une quantité d'insuline plus importante.
Cette insuline permet non seulement une utilisation adéquate du glucose par les cellules, mais favorise aussi grandement le stockage des graisses du repas.

C'est pour cela qu'il faudra limiter les graisses ( saturées en particulier) et consommer des aliments à index glycémique bas ou moyen qui éviteront les "pics" d'insuline après un repas mal équilibré.

La glycémie, taux de sucre dans le sang, sera ainsi constante.

La référence est le glucose, index glycémique (IG) 100Un aliment à IG faible se sanguin en dessous de 55
Un aliment à IG moyen se situe entre 55 et 70
Un aliment à IG fort au-dessous de 70

Mais rassurez-vous, tout cela est très simple à mettre en application!

D'une manière générale, les fruits, féculents, yaourts, pâtes et céréales complètes ont un index glycémique faible ou moyen.Le pain blanc, le riz blanc ont des index glycémiques plus élevés que leurs homologues complets.
Une raison de plus pour se tourner vers les céréales non raffinées.On recommande de ne pas manger de pain ou de pommes de terre au repas du soir ( IG élevés. Ce repas est le plus lipogène, c'est-à-dire favorisant le stockage des graisses.

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2. La teneur en matière grasse des aliments

Il s'agit du deuxième élément à prendre en compte.

Nous avons dit que le corps transforme peu ( mais il le fait tout de même) de glucides en graisses.
En revanche tout excès de graisses est très facilement stocké.

Que faire alors? La solution est simple : il faudra être intransigeant vis-à-vis des matières grasses.
Celles-ci ne devront pas dépasser 40g par jour ( pour une alimentation à visée amincissante. En temps normal, la moyenne est de 40 à 60g).Mais il peut être dangereux de descendre en dessous de 30g par jour : le corps a besoin de graisses ( saturées et insaturées).

Voici un exemple qui vous montrera que l'on arrive facilement à ces 40g :
Supposons que votre ration lipidique du jour se soit composée de :
1 cuillerée à soupe d'huile ( de 20 ml), cela donne 20g de matière grasse
1 cuillerée à café de beurre : 4g
40g de fromage : 10g
2 petites tranches de rôti sans gras : 4g
Cela donne déjà un total de 38g de matières grasses.

Comme vous pouvez le remarquer, les excès sont fréquents si l'on n'y prend garde.

Il est important d'apprendre à cuisiner sans matière grasse.
Cela est possible en utilisant des modes de cuisson adaptés ( cuisson à la vapeur) et du matériel de cuisson adéquat.


Mettons maintenant en pratique ces notions théoriques.

voici un exemple courant de repas

Pain blanc + beurre
+ fromage ou viande ou charcuterie
+ dessert sucré
+café

Evidemment ce repas n'est pas à recommander si l'on veut maigrir : les matières grasses sont trop importantes.

Quant à l'index glycémique moyen du repas, celui-ci sera élevé de part le pain blanc et le dessert.

Le café, quant à lui, outre le fait qu'il perturbera la digestion s'il est pris au lait, favorisera une sécrétion accrue d'insuline.

Nous aurons donc, suite à ce repas, un taux de sucre sanguin qui s'élèvera rapidement.
L'insuline sera sécrétée alors en conséquence, pour aider les cellules à utiliser le glucose.
Mais l'insuline favorise aussi le stockage des graisses.
Pour rendre ce repas plus équilibré, quelques petites corrections seront apportées.

-Du pain "bis" ( farine blutée à 85%)
-Des crudités ( carottes râpées, salade...)
-Avoir la main légère sur le beurre
-Une portion de fromage ( 40g)
ou une tranche de viande froide ou de jambon
-Dessert, une fruit doux ( si bien toléré)
-Et comme boisson, une infusion de plantes ou un succédané de café.

Ce repas, moins gras, aura aussi un index glycémique plus bas et permettra ainsi de vous seconder sans vous frustrer dans votre projet d'amincissement.
Sans oublier qu'il vous apportera plus de fibres, de vitamines, d'enzymes et de minéraux.

Pour connaître la teneur en matières grasses des aliments ainsi que l'index glycémique des aliments riches en glucides, veuillez cliquer ici.

Les repas en pratique

Matin
Fromage blanc écrémé ( 100g)
avec fruits doux en morceaux
Ou petite banane ( écrasée)
Ne pas sucrer, ou très légèrement.

ou Flocons d'avoine ou muesli non sucré
avec lait écrémé (si le lait est bien supporté)
ou jus de pomme ( laisser alors tremper les flocons ou le muesli toute
la nuit dans le jus de pomme)

Pour les personnes préférant un petit déjeuner plus "consistant", elles pourront faire intervenir le pain complet avec, de temps à autre, un morceau de fromage ( une portion de 30-40g)
ou encore une tranche de jambon ou un oeuf.

Le beurre (en petite quantité), la confiture ou le miel peuvent aussi intervenir lors de ce repas.
Mais il s'agira plutôt d'extra à manier avec prudence.


Midi

S'il n'y a pas eu de pain le matin, il pourra être présent lors de ce repas.
+ crudités
+ jambon( pour les non végétariens) ou fromage ( 40g max)
ou poulet
ou poisson
ou encore tofu, soja, légumineuses germées.
Terminer par un fruit doux si celui-ci ne perturbe pas la digestion.


Repas du soir

Il est préférable de le prendre au moins 3 ou 4 heures avant le coucher.
On évitera à ce repas le pain et les pommes de terre ( s'il s'agit de maigrir)
On n'oubliera pas les crudités diverses, ainsi que des légumes cuits.

Et même s'il s'agit de matière grasse, il est important que vous consommiez une cuillerée à soupe d'huile de première pression à froid par jour.
Les acides gras mono et polyinsaturés vous sont absolument indispensables.
Utilisez l'huile d'olive, de colza, de noix...

A ce repas vous apporterez également des céréales complètes ainsi que des protéines.

Lors des collations ( vers 11 heures et 17 heures), vous pourrez consommer un yaourt ou un fruit ou quelques abricots secs.

Il est important aussi de boire suffisamment d'eau, environ 1,5 litre d'eau par jour.

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Vers le mouvement


Si dans tout programme d'amincissement l'alimentation occupe le premier plan, il ne faudra pas pour autant sous-estimer un autre facteur essentiel favorisant la perte de poids - ou permettant de ne pas en prendre - l'exercice physique.

En effet dès que l'on bouge on brûle des calories.

L'activité physique mobilise non seulement les réserves de sucres ( glycogène) mais surtout celles des graisses.

Dans un célèbre livre de physiologie, il est écrit : " Toute personne peut toujours améliorer sa condition physique, et cela quel que soit son âge, en effectuant régulièrement une activité physique".

Procédez selon vos capacités.
Allez petit à petit, à votre rythme surtout si cela fait longtemps que votre mode de vie vous éloignait du mouvement.
L'activité physique, à côté de celle de maintenir un poids idéal, a également beaucoup d'autres propriétés.
Elle augmente le taux des lipoprotéines de haute masse volumique ( c'est-à-dire augmente le "bon" cholestérol).

Elle va permettre d'augmenter la capacité de l'organisme à dissoudre les caillots sanguins.
Elle fortifie les os et est l'un des meilleurs moyens pour prévenir l'ostéoporose.

Enfin, et ce n'est pas son moindre mérite, les personnes souffrant de stress, de déprime, profiteront grandement de toute activité physique : les taux d'endorphines augmentent - ce sont des analgésiques naturels de l'organisme - ce qui explique l'euphorie que l'on peut ressentir après un entraînement.

Le sport ( pour soi, pas pour la compétition) est le plus fidèle allié du régime alimentaire.

Alors marchez, courez, nagez, prenez l'escalier plutôt que l'ascenseur, baladez-vous en forêt, faites du vélo, respirez!
Mais attention, ne faites pas tout cela à la fois!
L'excès de sport favorise l'ostéoporose.

On revient constamment à cette grande règle universelle : la juste mesure en toute chose.

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Teneur en matières grasses des aliments

Produits laitiers
Yaourt entier............................... 3g
Yaourt écrémé............................ 0g
Fromage emmenthal ................. 30g
Fromage type Chimay ...............28g
Fromage tartiner........................ 30g
Crème fraîche
1 cuillerée à soupe
entière......................... 8g
allégée .........................4g

Huile, beurre et matières grasses
Tous types d(huiles 1 cuillerées à soupe...... 20g
Mayonnaise 1 cuillerée à soupe....................... 7g
Margarine 1 cuillerée à soupe........................ 16g
Beurre 1 cuillerée à café.................................. 4g

Viandes, poissons
Boeuf maigre ( 100g)................................... 4g
haché, 160g, cuit et sans jus .......................15g
Saucisse grillée ( 80g)................................. 14g
Viande de porc maigre 100g ......................3,5g
1 tranche jambon sans gras........................ 2g
Poulet ( blanc sans peau)............................. 1g
Cabillaud ( 100g) ..........................................1g
Saumon ( 100g) ...........................................10g


Autres
Fruits oléagineux ( noix...) 100g............ 60g
Chips ( 50g) ........................................16g
Frites, ration moyenne ..............................20g
Pizza ( 100g) .......................................25g






Les fruits et les légumes


Les fruits et les légumes ont des propriétés thérapeutiques remarquables.
Ils représentent la base même d'une alimentation saine, véritable alimentation de santé.
Tous les fruits et légumes sont bons pour notre santé. Des études récentes (2000-2004) ont mis en valeur le pouvoir
antioxydant des fruits et légumes, ainsi que leurs propriétés à empêcher la prolifération des cellules cancéreuses.
Certains légumes sembleraient neutraliser les enzymes qui activent les agents déclencheurs de cancer dans le corps et augmenteraient l’activité
d'autres enzymes qui diminuent la présence de ces éléments
cancérigènes.
Des études épidémiologiques ont depuis longtemps suggéré cette relation entre les légumes et la résistance au cancer.
La consommation de fruits et légumes est aussi associée à une réduction des risques reliés aux maladies chroniques, tels certains types de cancers, les maladies cardiovasculaires, incluant les accidents vasculaires
cérébraux (AVC).
Le World Cancer Research Fund et l'American Institute for Cancer Research estiment qu'une alimentation riche en légumes et fruits (plus de 400 gr par jour) peut prévenir au moins 20% de tous les cancers).

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Chou/Ciboulette/Citron/Citrouille (et potiron)/Coing/Courge et courgette/Concombres et cornichons/Cresson/Datte/Endive/Epinard/Fenouil/fève/figue/Fraise/Framboise/Gingembre/Grenade/
Groseille/Haricot/Kaki/Laitue/Lentille/Luzerne/mâche/Maitaké/mandarine/Melon/Mûre /Navet/N&egravefle/
Noisette/Noix/Noix de coco/Noix de muscade/Oignon/Orange/Ortie/Oseille/Pamplemousse/Panais/Pastèque/Pêche/Persil/Pignon/Pissenlit/
Pistache/Poire/Poireau/Pois/Pois chiche/Poivron/Pomme/Pomme de terre/Prune/Radis noir/Radis rose/Raifort/Raisin/Rhubarbe/Roquette/Rutabaga/Salsifis/Sésame/Shiitaké/Soja/Tétragone/Tomate/
Topinambour





L'abricot

L'abricot est très nutritif. Il est auto-immunisant, rafraîchissant, apéritif, astringent, antianémique, calmant, régénérateur tissulaire , laxatif ( abricot sec).

Il augmente la résistance de l'organisme et favorise la croissance.

La grande diversité de substances complexes benefiques contenues dans l'abricot font de ce fruit un allié puissant dans la lutte contre les maladies cardio-vasculaires.

Il est riche en lycopène, qui est un antioxydant puissant ( protection cellulaire contre le vieillissement prématuré).

Il est riche également en bêtacarotène ( protection des yeux).

Trois abricots apportent plus de la moitié de la vitamine A conseillé par jour ( le bêtacarotène est convertit en vitamine A dans l'organisme).
Il est très digeste s'il est cueilli à maturité.
Eviter à tout prix les abricots secs souffrés.

L'huile de noyau d'abricot a des propriétés cosmétiques tout-à-fait exceptionnelles.
Voir les huiles végétales.

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L'ail

L'ail est incontournable dans une alimentation saine.

Ses propriétés sont nombreuses : antiseptique intestinal et pulmonaire, expectorant, cholagogue, vermifuge, hypotenseur, révulsif, antiscléreux, préventif du cancer, antiarthritique, fébrifuge, apéritif, carminatif, diurétique, stimulant circulatoire, antispasmodique, stomachique.

Les nombreuses vertus de l'ail sont dues à sa richesse en sels minéraux, en vitamines et en principes antibiotiques qui en font un nutriment apte à éviter bien des carences et soucis de santé.

Ses indications sont aussi très nombreuses : toutes affections pulmonaires, asthénie, spasmes intestinaux, hypertension artérielle, troubles circulatoires, rhumatismes, vers intestinaux, mauvaise digestion...

L'ail abaisse le taux de cholestérol et liquéfie le sang, ce qui peut contribuer à prévenir l'hypertension artérielle, les maladies cardio-vasculaires et les accidents vasculaires cérébraux.

Il contribue à stimuler l'immunité et diminuer la glycémie.

Il peut également soulager l'asthme et préserver la vigueur et la santé des cellules ( il peut retarder ou empêcher certains troubles liés à l'âge).

De nombreux travaux montrent qu'il peut contribuer à prévenir le cancer.

Il faut éviter de trop le cuire. Une cuisson trop prolongée risque de détruire certaines substances complexes fragiles dans l'ail.

Il serait donc dommage de ne pas profiter de ce véritable concentré de santé qu'est l'ail, d'autant plus qu'il accompagne très bien toutes les préparations de salades, légumes, légumineuses, potages...

Manger 1 ou 2 gousses d'ail par jour est tout à fait salutaire.

Néanmoins l'ail est déconseillé aux sujets atteints de dermatoses, d'irritations de l'estomac et des intestins, aux personnes souffrant de problèmes congestifs pulmonaires.
Il est déconseillé également aux femmes allaitantes ( il altère le lait et donne des coliques aux nourrissons).

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L'amande

L'amande est nutritive, énergétique, reminéralisante, antiseptique intestinal.

Elle est indiquée dans les inflammations du gros intestin, des voies respiratoires, génito-urinaires, dans les maladies nerveuses et infectieuses.

Elle est recommandée pour la croissance et les convalescences.

Elle est plus digeste sèche que fraîche.

Elle doit se déguster en petite quantité, car elle est très nutritive, très riche en matières grasses.
Voir aussi l'huile d'amande douce.

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L'ananas

L'ananas est très nutritif, rafraîchissant, stomachique, désintoxicant, diurétique.

Il est très riche en manganèse, et de ce fait peu contribuer à une bonne ossature.

Il soulage la digestion grâce à la bromélaïne, enzyme qui décompose les protéines.
Il est préférable pour cela de le manger frais, car la chaleur intense du processus de mise en conserve détruit la bromélaïne.

Il est également riche en vitamine C
100g d'ananas apportent plus de 40% de l'apport journalier recommandé .

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L'artichaut

L'artichaut est nutritif, énergétique, apéritif, stimulant, diurétique, antitoxique, cholagogue, dépuratif du sang.

Il est riche en silymarine, qui est un antioxydant puissant.
Les antioxydants contribuent à prévenir les cancers, le vieillissement prématuré de l'organisme.

L'artichaut est riche en fibres. Celles-ci luttent contre l'excès de cholestérol, les maladies cardio-vasculaires.

Il est également une bonne source de magnésium, ce dernier contribue à maîtriser l'hypertension artérielle et à maintenir la souplesse des muscles.
L'artichaut est également une excellente source de folate, connu pour son importance dans le développement de l'embryon, mais aussi dans le bon fonctionnement nerveux.

Il est également riche en vitamine C.

Les jeunes artichauts crus sont conseillés dans le traitement des diarrhées chroniques.

Les feuilles sont utilisées en phytothérapies. Leurs propriétés sont nombreuses. Voir les plantes médicinales.

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L'asperge

L'asperge est diurétique, dépurative, sédative, laxative, reminéralisante, fluidifiant sanguin, draineur rénal et hépatique.

Elle est très riche en folate, une vitamine du groupe B essentielle pour aider les cellules à se régénérer.La femme enceinte ne doit donc pas s'en priver, car cette vitamine est importante pour un bon développement de l'embryon, mais permet aussi à chacun de nous de mieux se protéger contre les maladies cardio-vasculaires.

L'asperge est riche également en glutathion, petite protéine qui est aussi un puissant antioxydant ( lutte contre le vieillissement ).
L'asperge est un légume fragile qu'il est inutile de faire bouillir à feu vif.
Il est préférable de cuire les asperges en les plaçant debout, dans un récipient haut, plutôt que de les empiler au fond d'un plat à gratin.
Verser dans la casserole une dizaine de centimètres d'eau, placez le couvercle et amener doucement à ébulition.
En maintenant les pointes hors de l'eau de cuisson, non seulement on conservera davantage de nutriments, mais la cuisson des tiges se fera plus rapidement et de manière plus uniforme.

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L'aubergine

L’aubergine est connue depuis plus de 2 500 ans, mais elle a connu ses premiers balbutiements il y a 4 000 ans dans la région d’Assam et la Birmanie.

Emportée par les grandes caravanes arabes, elle gagna ensuite l’Afrique du Nord où elle fût adoptée très rapidement par ces peuples de la Méditerranée.

Ce légume tente la curiosité du roi Louis XIV qui demande à son jardinier d’en faire la culture, mais il faut attendre le XIXe siècle pour le voir apparaître dans les livres de cuisine.


L'aubergine est diurétique, calmante, laxative et stimulante du foie et du pancréas.
Ses feuilles furent utilisées en cataplasme émollients sur les brûlures, dartres, abcès et hémorroïdes.

Elle est riche en potassium et en vitamines ( A, B1, B3, B5, C et provitamine A).
Elle est peu énergétique et peut donc être conseillée dans les régimes amaigrissants.


L'aubergine contribue à renforcer l'alimentation en composés utiles (minéraux, fibres, vitamines), sans pour autant augmenter notablement l'apport
énergétique.
Elle possède en effet une densité nutritionnelle élevée en ces éléments. Pour bénéficier au maximum de cette propriété, il est préférable évidemment de la cuisiner avec un minimum de corps gras.

Consommée « nature », simplement cuite à la vapeur ou à l'étuvée, et éventuellement réduite en purée, l'aubergine est très digeste.
Ses fibres (à dominante de pectines) sont en effet bien tolérées par les intestins, dont elles facilitent -en douceur- le bon fonctionnement.

Additionnée d'une pointe d'ail et d'un soupçon d'huile d'olive, l'aubergine affirme son appartenance à la « diète méditerranéenne », réputée particulièrement bénéfique pour la santé.

Des études réalisées aux Etats-Unis et en Autriche ont montré que l'aubergine était capable de limiter l'augmentation des lipides et du cholestérol sanguins , augmentation qui suit habituellement l'absorption de corps gras (et d'aliments riches en graisse).

Selon des chercheurs, l'aubergine renfermerait des substances (fibres particulières, composés spécifiques ) ayant la propriété de maintenir le cholestérol dans la lumière de l'intestin.
Cela permettrait au cholestérol d'être expulsé sans avoir été réabsorbé par la muqueuse, puis entraîné dans la circulation sanguine.

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L'avocat

L'avocat est très nutritif, énergétique, calmant, favorisant l'acidité urinaire.

L'avocat est une excellente source de folate ( prévient les malformations congénitales chez l'embryon et participe à l'équilibre nerveux) et de potassium.
En outre il contient de grandes quantités de fibres et de matières grasses monoinsaturées.
Il est donc très intéressant pour les personnes menacées par le diabète ou qui se soucient de la santé de leur coeur.

L'avocat est riche en acide oléique, ce dernier contribue à faire baisser le taux de cholestérol.Sa richesse en potassium le rende bénéfique pour le coeur.
Une alimentation riche en potassium diminue les risques d'hypertension artérielle.

Il est également indiqué dans les maladies gastriques, hépato-biliaires, intestinales, surmenage, nervosisme, croissance.

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La banane

La banane est très nutritive, reminéralisante, vivifiante, antirachitique, antiasthénique, recalcifiante, préventive de la sénescence.

Elle est riche en potassium, ce dernier permet de lutter contre l'hypertension artérielle.
La banane apporte une protection efficace contre l'athérosclérose ( durcissement des artères).
Elle peut avoir un rôle dans la prévention et le traitement des ulcères.
Elle contient des agents chimiques appelés inhibiteurs des protéases, qui semble avoir la capacité de détruire les bactéries nuisibles suceptibles de provoquer un ulcère avant qu'elles n'aient pu faire de dégâts.
D'autre part, la banane stimule la production de mucus ( couche protectrice qui contribue à ampêcher les acides d'entrer en contact avec la muqueuse de l'estomac).
La banane est tout-à-fait indiquée après une diarrhée aiguë.
C'est une excellente source d'électrolytes et notamment de potassium remplaçant ceux que nous avons perdus en nous déshydratant.
De plus elle contient une faible quantité de pectine, une fibre soluble qui joue le rôle d'une éponge dans le tube digestif, absorbant les fluides et contribuant ainsi à soulager la diarrhée.
Il est préférable de la choisir de culture biologique, car la banane du commerce subit d'importants traitements chimiques.

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La bette

La bette est émolliente, laxative, diurétique, rafraîchissante.

Elle contient du calcium en grande quantité.
Elle est également riche en potassium, fer, bétacarotène.

Elle est indiquée dans la constipation, les hémorroïdes, les dermatoses.
L’eau de cuisson de la bette aide à résoudre les inflammations urinaires.

Ce légume contient en fortes proportions de l’acide oxalique et sera donc déconseillé aux personnes souffrant de lithiase.

En externe, on l'utilise pour les brûlures, les furoncles, les abcès.

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La betterave

La betterave est très nutritive, revitalisante, apéritive, équilibrante.

Elle fournit un large éventail de minéraux ( assez riche en fer) et contribue en particulier à la recharge de l’organisme en potassium, qui intervient pour régler la pression artérielle et permettre la transmission de l’influx nerveux.

Elle participe également à la couverture du besoin de magnésium, une portion de 100 g de betterave assure 6 à 7 % de l’apport quotidien conseillé.
A noter que du fait de sa richesse naturelle en sodium, elle doit être consommée avec modération dans un régime hyposodé très strict.

Riche en fibres, la betterave aide à lutter contre la paresse intestinale : ses celluloses et hémicelluloses sont en effet très efficaces pour stimuler le fonctionnement des intestins.

Les fibres de la betterave ont aussi la propriété de ralentir et régulariser l’assimilation des glucides, qui seront ainsi métabolisés plus progressivement

Certains chercheurs pensent que la substance complexe appelée béta-cyanine, qui donne à la betterave son teint rouge sombre, est un puissant antitumoral.
Elle intervient dans la prévention des mutations cellulaires pouvant dégénérer en cancer.

La betterave est également une bonne source de folate.
Cette vitamine du groupe B favorise une croissance osseuse normale et peut protéger des maladies cardio-vasculaires et de certains cancers.
Le folate protège également l'enfant à naître contre les malformations congénitales.

La cuisson affecte les propriétés de la betterave.
La consommer le plus souvent crue pour profiter de ses nombreux bienfaits.

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La cacahuete

La cacahuete est très nutritive, énergétique.

Dans des portions modérées elle est recommandée pendant la grossesse pour son contenu en acide folique.
Son grand apport en soufre en fait un désinfectant des voies respiratoires.
Elle agit comme antioxydant des membranes cellulaires par son apport en vitamine E.
50g de cacahuètes couvrent le quart des nécessités quotidiennes en protéines.
Son pourcentage en Magnésium aide à synthétiser correctement les protéines qu’elle nous offre.

Elle est plus digeste grillée que fraîche.
Néanmoins le processus de cuisson pourrait jouer un rôle important dans l’augmentation des propriétés allergéniques de l’arachide.

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Le brocoli

Le brocoli contient deux substances complexes pouvant être intéressantes dans la lutte contre le cancer.
Ces substances ( le 13C et le sulforaphane) contribuent à évacuer les substances cancérigènes avant qu'elles n'aient eu le temps de causer des dégâts.
Le composé 13C est particulièrement efficace contre le cancer du sein.
Le sulforaphane stimule la production d'enzymes capables d'inhiber le cancer.

Le brocoli et les légumes de la famille des choux sont particulièrement bénéfiques dans la prévention des cancers du colon, du sein et de la prostate.Le brocoli est riche également en bétacarotène.
Ce nutriment que l'organisme transforme en vitamine A appartient à la catégorie des antioxydants, c'est-à-dire qu'il contribue à prévenir la maladie en neutralisant les molécules d'oxygène nocives ( appelés radicaux libres) qui s'accumulent dans l'organisme, et endommagent les cellules saines.
Une alimentation riche en antioxydants diminue fortement divers troubles comme la crise cardiaque, certains cancers et les cataractes.

Le brocoli est également riche en vitamine C, en calcium, en folate, en fibres.

Pour profiter pleinement de ce légume précieux, il est préférable de le cuire à la vapeur.

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La carotte

La carotte a de multiples propriétés.
Elle est très nutritive, tonique, reminéralisante, antianémique, cicatrisante gastrique, dépurative, antidiarrhéique, fluidifiante biliaire, rajeunissante tissulaire et cutané, galactogogue.

La carotte est un aliment à ranger parmi les meilleurs ( avec le chou, citron, ail, ortie...).
Elle est très riche en vitamines, sels minéraux.
Ses sucres sont aisément assimilables et en font un aliment conseillé aux diabétiques.

C'est une excellente source de bêtacarotène, une substance complexe antioxydante capable de lutter contre les radicaux libres, des molécules instables dans l'organisme qui sont à l'origine de troubles très divers ( maladies cardio-vasculaires, cancer, dégénérescence rétinienne).

Le bêtacarotène des carottes se transforme en vitamine A dans l'organisme.
La vitamine A protège la vue en formant un pigment pourpre dont l'oeil a besoin pour être en mesure de voir dans l'obscurité relative.

Consommer régulièrement des carottes, ainsi que d'autres fruits et légumes riches en bêtacarotènes fait aussi baisser le risque d'accidents cardiovasculaires.

La carotte possède la propriété de traiter de graves affections intestinales, en cicatrisant et protégeant les parois de l'intestin, évitant même des hémorragies. Ces propriétés cicatrisantes sont également fort utiles dans les cas d'ulcères de l'estomac ou du duodénum.

Elle possède également cette double particularité d'être utile en cas de diarrhée, grâce à ses pectines et à son action antiseptique, et d'être également efficace en cas de constipation en stimulant à la fois les intestins et le foie.
Dans les cas de diarrhée (particulièrement chez les jeunes enfants) la soupe de carotte est un remède très efficace. Elle a également la propriété de fluidifier la bile et est utile dans toutes les affections du foie.

La carotte est efficace dans l'acétonémie, la colibacillose ainsi que dans les rhumatismes et la goutte. Elle augmente la teneur en hémoglobine dans le sang et est donc efficace dans certains cas d'anémies. Tout comme de nombreux autres végétaux ou plantes, la carotte possède une action parfaitement régulatrice. Elle ramène l'équilibre dans l'organe atteint.

La carotte est très intéressante sous forme de jus, car en passant à la centrifugeuse, les fibres se déchirent et libèrent ainsi davantage de bêtacarotène..
Une cuisson légère contribue aussi à libérer le bêtacarotène emprisonné dans les cellules fibreuses.

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Le cassisLe cassis est nutritif, rafraîchissant, diurétique, antirhumatismal, tonique, cicatrisant, antihémorragique, antidiarrhéique, stimulant du foie, de la rate et des reins.

Les arthritiques, les rhumatisants, les hépatiques incluront avec profit les baies de cassis dans leur alimentation.

Le cassis est très riche en vitamine C.
100g en apportent en moyenne 150mg, soit plus de 2 fois de l'apport journalier conseillé.

Il contient une substance, l'acide ellagique, contribuant à neutraliser les radicaux libres.
Cette substance peut inhiber les effets d'agents chimiques cancérigènes dans l'organisme, tout en stimulant l'activité des enzymes qui luttent contre la prolifération cancéreuse.

La plupart des baies ( cassis, groseilles) sont une bonne source de fibres.
Les fibres ne servent pas seulement à maîtriser les troubles digestifs tels que la constipation ou les hémorroïdes.
Elles permettent également d'éviter des troubles plus graves comme l'excès de cholestérol et les maladies cardio-vasculaires.

La groseille possède les mêmes propriétés.

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Le céleri

Les céleris ( raves, en branches) sont nutritifs, apéritifs, toniques, reminéralisants, dépuratifs, diurétiques, antirhumatismaux, draineurs hépatiques et pulmonaires, régénérateurs sanguins, cicatrisants.

Ils sont indiqués dans les digestions difficiles, l'asthénie, les déminéralisations, la goutte.

Le céleri peut être favorable dans l'hypertension artérielle.
Mais comme il est riche en sodium il ne faut pas en abuser (il produirait alors l'effet contraire).
Ce légume contient également un certain nombre de substances complexes qui pourraient empêcher la prolifération des cellules cancéreuses.

Si les tiges de céleri sont aussi agréables que bénéfiques, ses feuilles sont plus riches en potassium, vitamine C et calcium.
La cuisson n'en altère pas la qualité.

Les graines de céleri sont aussi très intéressantes.
Une cuillerée à soupe contient 3mg de fer, soit 17% de l'apport journalier recommandé.

Le jus de céleri a des effets favorables chez les rhumatisants, les arthritiques.

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Le cerfeuil
Le cerfeuil est stimulant, diurétique, apéritif, dépuratif, cholagogue, emménagogue, stomachique, laxatif, antiseptique des voies respiratoires.

Il est indiqué dans la lithiase rénale, l’hépatisme, la goutte, les rhumatismes, le scorbut, les affections chroniques des voies pulmonaires, les laryngites.

En usage externe il est utile contre les hémorroïdes, pour les soins du visage, contre les dermatoses, les piqûres d’insectes.

Décoction : les sommités fleuries et semences, en cataplasme tiède sur les reins ou sur les engorgements de seins.
- Feuilles écrasées (en cataplasme) : avec du vinaigre et du sel pour les contusions.
- Suc frais avec du souci, pour les ulcères et les plaies qui ne guérissent pas.

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La cerise

La cerise est diurétique, reminéralisante, anti-infectieuse, sédative des nerfs, dépurative, énergétique, détoxicante, antirhumatismale, laxative, régulateur gastrique et hépatique.

Elle contient une substance appelée alcool périllyle. Ce dernier appartient à un groupe de substances complexes : les mono terpènes
Des études ont montré que ces complexes inhibaient la formation de divers cancers, notamment ceux du sein, des poumons, de l’estomac, du foie et de la peau.

La cerise est riche en potassium, vitamine C, mais aussi en provitamine A et vitamine E.

Enfin, les cerises contiennent de la quercétine, un antioxydant qui contribue à stopper les dégâts causés par les radicaux libres, qui sont des molécules d’oxygène instables en circulation dans le corps.
Diverses études ont montré que la quercétine et d’autres complexes similaires pouvaient diminuer de manière significative le risque d’accident vasculaire cérébral et de cancer.

La queue de cerise est connue en phytothérapie pour ses propriétés diurétiques.

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Les champignons

Les champignons sont nutritifs, énergétiques, reminéralisants, stimulants organiques et cérébraux.

Le champignon de Paris est riche en vitamine du groupe B.
Il est également très riche en protéines.
Il est indiqué dans la fatigue, la déminéralisation, l'alimentation végétarienne.
Ses fibres aident au bon fonctionnement de l'intestin.


Le shiitakéCe champignon contient un polysaccharide ( sucre complexe) appelé lentinan.
Les polysaccharides sont des molécules de grande taille dont la structure ressemble à celle des bactéries.
Lorsque nous mangeons des champignons shii-také, notre système immunitaire se constitue une réserve de cellules capables de lutter contre l'infection.
Ces champignons trompent en quelque sorte le système immunitaire qui se croit "obligé" d'entrer en action.
Notre système de défense se trouve ainsi renforcé.
Le shiitaké peut prévenir les problèmes cardio-vasculaires, aider à lutter contre l'excès de cholestérol ainsi que les affections virales bénignes (rhumes, grippes...).
C'est un excellent complément nutritionnel à prendre en cure en automne.
Ce champignon est très pauvre en calories et très riche en fibres.
Il a une forte teneur en protéines et contient très peu de lipides.
Il contient de l'ergostérol, très bon pour la solidité des os, ainsi que de nombreuses vitamines du groupe B.
On note également la présence de potassium, de phosphore et de très nombreux oligo-éléments.

Le maitakéUn autre champignon, le maitaké, se révèle également très intéressant pour stimuler le système immunitaire.
Traditionnellement utilisé en Asie pour préserver la jeunesse, pour assurer une bonne santé et prolonger la longévité, il a été soumis à de nombreuses études préliminaires in vitro ayant fait apparaître ses diverses propriétés.

Il pourrait présenter une aide thérapeutique pour les traitements des cancers, des symptômes liés au SIDA, en particulier le sarcome de Kaposi, de l'hypertension et dans une moindre mesure du diabète et du cholestérol.

Le maïtaké lutte contre les infections, l'hypertension artérielle, l'hypercholestérolémie et préserve de l'athérome en stimulant le système immunitaire du corps.

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La châtaigne

La châtaigne est énergétique, nutritive, tonique, antianémique, antiseptique, stomachique, reminéralisante.

Riche en amidon, la châtaigne se présente comme un aliment très énergétique.
Ses glucides ont une excellente digestibilité après cuisson, et ils présentent l'intérêt de libérer progressivement leur énergie.
De ce fait, on évite une élévation rapide de la glycémie (le taux de sucre dans le sang).
La châtaigne est riche en vitamines du groupe B (et en particulier de vitamine B1), ce qui permet une excellente assimilation des glucides par l'organisme.
Elle est également riche en fibres, en potassium, en fer, en magnésium.

100 g de châtaignes permettent d'assurer 10 à 15 % de l'apport quotidien recommandé en magnésium.
Il en est de même pour le manganèse et le cuivre : 100 g de châtaigne apportent respectivement 15 à 20 %, et 10 % des apports quotidiens recommandés.

Enfin, plusieurs des caractéristiques nutritionnelles de la châtaigne s'avèrent bénéfiques dans l'optique d'une prévention alimentaire des maladies cardio-vasculaires, et de certains cancers. C'est le cas notamment de :
-son profil énergétique, avec une forte proportion des calories venant des glucides complexes. la présence en petites proportions seulement de lipides, avec une majorité d'acides gras insaturés, et la présence de phytostérols.
-sa richesse en fibres.
-sa teneur intéressante en magnésium, en cuivre et en vitamine E.

La châtaigne se déguste grillée, cuite à la vapeur, ou bouillie au naturel, en potage, en légume ou en purée, en desserts.
La châtaigne permet de diversifier très agréablement les menus d'hiver.

Châtaigne ou marron ? Les deux fruits proviennent d'un même arbre, le châtaignier (le marronnier ne donne, lui, aucun fruit comestible).La vraie châtaigne (châtaigne "domestique") comporte normalement plusieurs fruits à l'intérieur de sa bogue (l'épaisse enveloppe épineuse qui s'ouvre à maturité).
On dit que le fruit est cloisonné. Il est de taille variable selon les variétés, aplati d'un côté, et son écorce marron sombre est bien brillante.

Le marron est un fruit unique, non cloisonné, issu de châtaigniers améliorés par sélections et hybridation.

Il est généralement assez gros, en forme de coeur, avec une écorce brillante brun-roux.

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La chicorée
La chicorée est nutritive, reminéralisante, antianémique, apéritive, tonique amer, stomachique, cholérétique, diurétique, légèrement laxative, dépurative, fébrifuge, vermifuge.

On extrait l'inuline de la racine de chicorée, un glucide largement utilisé comme agent de texture et comme substitut de gras ou de sucre dans les aliments préparés. Depuis quelques années, on emploie également l'inuline pour ses effets prébiotiques : certains fabricants en ajoutent au pain ou au yogourt, par exemple. Dans certains pays, l'ajout d'inuline en quantité suffisante à un aliment permet d'afficher une allégation à l'effet que le produit contribue au maintien d'une flore intestinale équilibrée.

La chicorée est considérée depuis longtemps comme l'un des meilleurs agents épurateurs du sang.

La consommation de chicorée sous forme de décoctions, à l’occasion de maladies hépatiques, permet de stimuler la sécrétion de bile et de sucs gastriques. L’action diurétique et laxative de cette plante est généralement employée pour soulager les inflammations des voies urinaires.

Voir également la chicorée sauvage dans " Les plantes médicinales".

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Le chou

Le chou ( vert, rouge, chou fleur) est l'un des aliments les plus intéressants sur le plan nutritionnel.

Il est nutritif, reminéralisant, antianémique, revitalisant, énergétique, rééquilibrant nerveux, désinfectant, cicatrisant, antidiabétique.

On recommande la consommation de chou de façon régulière car sa haute teneur en bêta-carotène et autres substances complexes diminue les risques de cancer.
Le soufre et l'histidine contenus dans le chou diminue la croissance de tumeurs, détoxine et accroît le système immunitaire.

Les Romains disaient que le chou chassait la mélancolie. Très riche en vitamines et sels minéraux, le chou apporte les éléments indispensables pour affronter la mauvaise saison.

5 tasses de chou cru ou cuit, deux fois par semaine, permet de stabiliser la fonction du colon et de régulariser les intestins.

125 ml de jus de chou cru, pris matin et soir, est un anti-acide très efficace pour combattre les ulcères d'estomac.

Chez la femme allaitante, lorsque la montée de lait est douloureuse et que les seins sont anormalement gonflés, on peut appliquer une feuille de chou dans laquelle on a pratiqué une incision au centre pour la sortie du mamelon.
On garde la feuille de chou entre 10 et 20 minutes maximum, 2 fois/jour.

En externe, il est aussi efficace que l'argile.
On le débarrasse de ses nervures trop épaisses ( chou vert ou rouge), et on le passe au rouleau à pâtisserie afin d'en exprimer le jus.
On fait des compresses de 2 ou 3 feuilles d'épaisseur.
On recouvre d'un tissus.
On laisse en place plusieurs heures ( ou la nuit).
Très efficace dans les cas de plaies, de brûlures, de problèmes hépatiques, de règles douloureuses, de douleurs articulaires.

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La ciboulette
La ciboulette est apéritive, digestive, antiputride, stimulante, ani-infectieuse, diurétique, antirhumatismale.

Elle est indiquée pour combattre les fermentations intestinales, les atonies digestives.
Elle abaisse le taux de sucre dans le sang.
Ses apports en vitamine C et bêtacarotène ne sont pas à négliger.

Finement ciselée, elle rehausse les salades, les œufs brouillés et les omelettes, le fromage blanc et les sauces.
Esthétique, elle sert aussi à décorer les plats.
La ciboulette fait partie des fines herbes avec le persil, l’estragon et le cerfeuil.

La ciboulette supporte mal la cuisson prolongée. Elle perd ainsi sa forme et ses propriétés gustatives. Ajoutez-la donc à la dernière minute de cuisson pour relever adéquatement les mets.

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le citronLe citron a de multiples propriétés : antiseptique, antirhumatismal, bactéricide, vermifuge, carminatif, tonique, dépuratif, fluidifiant sanguin, tonique veineux, diurétique, alcalinisant, anti-acide gastrique, favorisant les sécrétions pancréatiques et gastro-hépatiques, cicatrisant, antiprurigineux.

La pulpe et le jus de citron contiennent beaucoup de vitamine C.
Un gros citron en contient environ 45 mg.
La vitamine C joue un rôle important dans le développement des os et des dents, dans l'intégrité du tissu sanguin et des capillaires; elle tend à normaliser la pression sanguine et le taux de sucre dans le sang; elle protège le cristallin et stimule la surrénale et la fonction ovarienne. Elle est un puissant antioxydant et permet également de contrer favorablement les effets néfastes du stress.

Le Dr Ed Bertholet écrivait ceci à propos du citron : "les citrates de soude et de potasse ont un pouvoir dépurateur remarquable; ils diminuent la viscosité sanguine, en débarrassant le sérum des substances mucoïdes qui l'encrassent et qui diminuent sa vitalité ainsi que sa capacité de fournir la thrombine (ferment coagulent), utile pour la cicatrisation et l'oblitération des vaisseaux lésés. Le sang ayant perdu sa viscosité anormale, devient plus fluide et circule plus aisément dans les vaisseaux sanguins, d'où rapide diminution de la pression artérielle; son sérum peut alors filtrer plus librement au travers des parois capillaires, ce qui permet un apport plus régulier et plus abondant de substances nutritives aux cellules constitutives des organes dont les fonctions biologiques s'accomplissent alors avec beaucoup plus de facilité." En d'autres termes, le citron contribue favorablement à améliorer la qualité et la circulation du sang dans l'organisme, ce qui a pour effet de nourrir adéquatement les cellules de l'organisme.

Mais le citron contient également d'autres substances complexes comme la limonine et le limonène, cette dernière pourrait avoir la capacité d'inhiber certaines des modifications cellulaires susceptibles de dégénérer en cancer.

On déconseille parfois le citron pour son acidité, en l'accusant de déminéraliser l'organisme. Cette condamnation n'est pas fondée. Il est établi que les citrates sont brûlés dans l'organisme et laissent un résidu moyennement alcalin. Les sels acides des acides organiques perdent par oxydation, au cours du métabolisme, leur acidité primitive et donnent lieu à la formation de carbohydrates alcalins possédant les propriétés et les caractéristiques des bases. Loin de décalcifier l'organisme, de nuire au squelette, l'acide citrique a un effet déterminant dans la rétention du calcium. De plus, il est établi que le calcium a besoin d'acidité pour être assimilé.

Puissant antiseptique, le citron combattrait efficacement une vingtaine de germes. Il est donc très utile pour combattre toutes infections, particulièrement les refroidissements, grippes, rhumes. Il contribue à abaisser la fièvre par son action sudorifique. Ce pouvoir antiseptique est également efficace dans les problèmes d'infections urinaire, vésicales et rénales. Son action diurétique accélère également l'élimination des toxines. Il préserve l'appareil digestif des infections, dont les diarrhées.

Au niveau du système circulatoire, le citron contribue à abaisser le taux de cholestérol.
Il a également la propriété d'améliorer très rapidement la majorité des syndromes hémorragiques.
Le citron est, par exemple, très efficace contre les saignements de nez.


Quelques applications

La peauLe citron possède une action adoucissante sur la peau. Vous avez les coudes, les genoux ou les talons rugueux? Coupez un citron en deux, frottez doucement le citron sur les parties rugueuses pendant quelques minutes.

Un morceau de citron appliqué sur des piqûres d'insectes calmera la douleur et la démangeaison en quelques minutes.
Pour la peau grasse, ou pour se débarrasser plus rapidement des comédons, pressez un citron sur une boule d’ouate que vous passez ensuite sur les endroits affectés. Astringent, le citron a également la propriété de resserrer les pores de la peau.

Les dentsPour avoir des dents plus blanches, brossez-les deux fois par semaine avec un mélange de jus de citron, de citron vert (lime) et de pamplemousse non dilué. Cette solution permet aussi de réduire le tartre. Il faut cependant éviter de sucer une rondelle de citron à cause de sa concentration en acide citrique dommageable pour l'émail des dents.

Les cheveuxPour donner de l'éclat aux cheveux, rincez-les avec un peu de jus de citron après le shampooing.

La migraineAppliquer une compresse de jus de citron ou appliquez quelques tranches de citron sur vos tempes.

Les piedsPieds endoloris ? Pour soulager la douleur, frottez la voûte plantaire avec du jus de citron.

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La citrouille (et le potiron)
La citrouille et le potiron ont la même composition et les mêmes propriétés.
Ils sont riches en vitamines et minéraux, ainsi qu'en fibres.

Ils sont nutritifs, rafraîchissants, sédatifs, laxatifs, diurétiques, émollients.

La citrouille et le potiron sont des courges (Cucurbita), vaste genre comprenant de nombreuses espèces et variétés aux multiples formes, couleurs et textures. Les courges sont des fruits, mêmes si on les cuisine généralement comme des légumes. Tandis que la citrouille se présente sous une forme ronde et de couleur orangée, on connaît quelques variétés de potiron, plus ou moins aplaties et dont la couleur va d'un orange rougeâtre au vert foncé.

La chair de la citrouille et du potiron est une excellente source de vitamine A. Cette vitamine joue un rôle essentiel dans la vision, la croissance des os et la reproduction. Elle participe à la synthèse des protéines et à la régulation du système immunitaire, et contribue aussi à la santé de la peau.

Les graines sont très riches en magnésium, cuivre, phosphore, zinc.

La citrouille et le potiron possèdent également une teneur élevée en bêtacarotène.
les caroténoïdes sont de puissants antioxydants reconnus pour aider à prévenir les maladies reliées au vieillissement, comme les cataractes, les maladies cardiovasculaires et certains cancers.

Le fer y est également abondant.
3O grammes de graines de citrouille apportent 4O% de l'apport journalier conseillé en fer.

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Courge et courgette

La courge est une excellente source de vitamine C et de bêtacarotène, deux vitamines antioxydantes dont diverses études ont montré qu'elles contribuaient à prévenir le cancer, les maladies cardio-vasculaires et divers problèmes liés au vieillissement comme certains troubles des yeux.

Voir également l'huile de pépin de courge dans "Les huiles végétales".


La courgette est un des légumes les plus riches en minéraux. De ce fait, elle contribue très efficacement à améliorer la qualité nutritionnelle d'un plat, puisqu'elle renforce l'apport minéral sans aucun risque de surcharge énergétique.

La courgette est, comme la plupart des végétaux, particulièrement riche en potassium et pauvre en sodium. Ces propriétés minérales lui attribuent potentiellement
une action antihypertensive reconnue, intéressante en prévention ou en traitement des maladies cardio-vasculaires.

Mais, pour bénéficier au maximum de son apport minéral (et également de son apport vitaminique, en particulier, en vitamine B9), il est conseillé de la cuire à la vapeur, ou à l'étuvée et non de la griller ou de la baigner d'huile. Les pertes sont alors quasiment
inexistantes.
Accommodée de cette façon, avec des herbes aromatiques et des épices, elle supporte parfaitement l'absence de sel...

Les fibres de la courgette, composées de pectines solubles et de fibres
insolubles (cellulose et hémicellulose), sont bien tolérées par les intestins.
Elle est d'autant plus digeste qu'elle est consommée jeune : elle est alors
plus riche en fibres tendres, moins chargée en cellulose fibreuse, et pratiquement dépourvue de petites graines centrales.

C'est ainsi qu'il faut la choisir pour les convives au système digestif délicat : jeunes enfants, convalescents, personnes souffrant de colon irritable…

La courgette aime cependant l'huile et, comme l'aubergine, a tendance à se
comporter comme une éponge. Mieux vaut donc ajouter de la matière grasse avec parcimonie, ce qui la rend également plus digeste.

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Le coingLe coing est hépatique, stomachique, apéritif, astringent.

Le coing se présente comme un fruit ayant la forme d'une poire arrondie, recouvert d'une peau jaune légèrement duveteuse, et dont la chair très ferme et agréablement parfumée n'est comestible que cuite.

Il s'agit d'un fruit assez peu chargé en glucides (ou sucres).

Les fibres sont très abondantes dans le coing, puisqu'elles dépassent 6 g aux 100 g (dans les fruits, on en trouve habituellement 1,5 à 2,5 g aux 100 g). Pour plus de 75 % du total, il s'agit de fibres insolubles, cellulose et lignine notamment.

La chair du coing renferme de nombreux minéraux et oligo-éléments : du potassium en abondance (200 mg aux 100 g), du phosphore, du calcium, du magnésium, du fer et du cuivre, et des traces de zinc, de cuivre, de manganèse, de fluor. La teneur globale en minéraux est de 0,44 g aux 100 g, ce qui, compte tenu de l'apport calorique modeste du coing, donne à ce fruit une densité minérale intéressante : 1,6 g de minéraux pour 100 kcalories.

Les vitamines du coing sont bien diversifiées. Le taux de vitamine C , la vitamine caractéristique des végétaux frais, est de 15 mg en moyenne, ce qui situe ce fruit au niveau de la cerise, et nettement au-dessus de la pêche, de la poire ou de la pomme. Mais on cuit le coing pour le consommer - sa vitamine C est alors en grande partie détruite par la chaleur (et ceci d'autant plus que la cuisson se prolonge). Des vitamines du groupe B sont également présentes, à des taux dans l'ensemble assez proches de ceux des autres fruits frais (0,02 mg aux 100 g pour la vitamine B1 et la vitamine B2, 0,2 mg pour la vitamine B3, 0,04 mg pour la vitamine B6). Enfin, il faut noter la présence, en très petite quantité, de provitamine A (0,03 mg aux 100 g).

Consommé sous forme de gelée ou de pâte, le coing possède une action bénéfique et protectrice pour les intestins. Ses propriétés anti-diarrhéiques sont reconnues. En effet, le coing est riche en tanins, qui ralentissent le péristaltisme intestinal, et ses pectines sont capables de retenir une grande quantité d'eau : ces deux actions concourent à atténuer la diarrhée.

De plus, du fait de leur action astringente , les tanins du coing jouent un rôle protecteur sur la muqueuse intestinale : ils resserrent les tissus, ce qui rend les couches muqueuses superficielles moins fragiles, tout en protègeant les couches sous-jacentes.
Enfin, autres actions bénéfiques du coing : ses pectines peuvent adsorber et inhiber les toxines, et ses tanins possèdent une action antiseptique.
Des effets intéressants pour lutter contre des bactéries ou des germes indésirables, souvent présents en cas de diarrhée.

Grâce à sa composition originale, le coing peut exercer une action régularisatrice sur différents métabolismes.

Il est riche en pectines qui, gélifiées par la cuisson, permettent d'abaisser l'index glycémique.
Il a une teneur élevée en fibres insolubles, capables d'entraîner une diminution de la sécrétion d'insuline. Ces deux phénomènes associés vont dans le sens d'une meilleure tolérance aux glucides .
Les pectines et les fibres insolubles peuvent aussi favoriser une baisse du taux du cholestérol sanguin (par ralentissement de l'absorption des lipides, et augmentation de leur élimination).

Il semble enfin que la présence de tanins et de fibres abondantes pourrait réduire la concentration et la stagnation de substances potentiellement carcinogènes dans le côlon, ce qui diminuerait le risque de cancer colique et du système digestif.

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Concombres et cornichons
Les concombres et cornichons sont rafraîchissants, diurétiques, dépuratifs, dissolvants de l'acide urique, teanifuges (graines), adoucissant pour la peau (concombre).

Le concombre doit être épluché, car sa peau, assez amère, contient des principes irritants.

Le cornichon est un concombre cueilli petit et obtenu par l'absence de taille du feuillage.
Il est déconseillé de l'absorber confit dans du vinaigre mais simplement conservé dans de l'eau additionnée de sel marin et de sommités fleuries de fenouil.

L'eau de constitution du concombre renferme de nombreux minéraux et oligo-éléments : outre le potassium (l'élément dominant), on y trouve du chlore, du phosphore, du calcium, du magnésium, du fer et du zinc, et des traces de cuivre, manganèse, fluor, nickel, chrome, sélénium, iode, etc. La teneur globale en minéraux avoisine 0,6 g aux 100 g, ce qui, compte tenu de l'apport calorique modeste du concombre, donne à cet aliment une densité minérale élevée : 6 g pour 100 kcalories (la densité minérale moyenne des légumes frais est de l'ordre de 2 à 4 g pour 100 kcalories).

Les vitamines du concombre sont modérément abondantes, mais très diversifiées.
Le taux de vitamine C , la vitamine caractéristique des végétaux frais, est de 8 mg en moyenne (ce qui situe le concombre au niveau du potiron, de l'endive ou de la carotte).
Les vitamines du groupe B sont toutes présentes, à des taux dans l'ensemble légèrement plus faibles que dans les autres légumes frais, mais qui restent néanmoins significatifs (la vitamine B3 atteint 0,23 mg aux 100 g, et la vitamine B5 : 0,26 mg).
Enfin, à noter la teneur relativement élevée de la provitamine A : 0,2 mg aux 100 g (concentrée dans la « peau » verte externe du concombre), et la présence d'un peu de vitamine E anti-oxydante (0,1 mg aux 100 g).

Du fait de sa teneur élevée en potassium, et de son très faible taux en sodium, le concombre favorise le drainage de l'organisme, et la bonne élimination rénale : un rapport potassium/sodium élevé est en effet diurétique. Cette action est accentuée par la présence de certains sucres (pentosanes, hexosanes).

Le concombre contribue par ailleurs efficacement à couvrir le besoin minéral, et cela de façon très équilibrée : de nombreux minéraux sont dissous dans son eau de constitution, et présents à des taux physiologiquement utiles.

En dermatologie, le concombre est adoucissant, et on l'utilise traditionnellement (sous forme de cataplasme ou de lotion) pour lutter contre les rougeurs, les dartres et les démangeaisons.


Exemples d'utilisations en cosmétologieMasque pour peau grasseDans un bol plastique (pas de métal), délayez deux cuillères à soupe d'argile verte surfine à du suc de concombre, obtenu en passant des morceaux au mixer. Vous devez obtenir une pâte bien onctueuse.
Ajoutez quelques gouttes d'huile d'amande douce ou de jojoba et appliquez sur la peau parfaitement démaquillée.
Rincez à l'eau minérale, puis tonifiez.
Un masque par semaine durant un mois devrait vous requinquer la peau et atténuer les pores dilatés.


Masque astringent
Réduire la chair d'un concombre en pulpe au robot culinaire;
déposer sur le visage une lingette ou un coton ajouré; couvrir de pulpe et laisser agir 15 minutes;
rincer à l'eau claire et fraîche.


Masque hydratantSi la peau pèle sur le front, c'est signe que la peau a soif !
Réduire en purée 1/2 concombre pelé et épépiné;
mélanger à 45 ml de yogourt nature;
appliquer sur le visage et le cou; laisser agir 15 minutes;
rincer à l'eau claire et fraîche.


Masque pour peau couperosée
Réduire en purée 1/2 concombre pelé et épépiné;
mélanger à 1/4 de jus de citron, 1 c. à thé d'huile d'amande douce;
appliquer sur le visage et le cou; laisser agir 15 minutes;
enlever avec un coton imbibé d'eau de rose.

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Le cressonLe cresson est nutritif, reminéralisant, antiscorbutique, hypoglycémiant, tonique, apéritif, antianémique, diurétique, stomachique, dépuratif, vermifuge, sudorifique.

Riche en vitamine C, iode, calcium, le cresson est très intéressant surtout en hiver.

Il favorise l'élimination urinaire et la digestion.

Dans son livre "Les Aliments contre le cancer", le chercheur en oncologie Richard Béliveau suggère d’en consommer au moins une demi-tasse par jour parce qu’il a le pouvoir de tuer dans l’œuf les tumeurs cancéreuses.
Le nombre exceptionnellement élevé de composés phytochimiques qu’il renferme empêche l’activation des substances cancérigènes.

Le cresson est très riche en chlorophylle, en lutéine et en bêta-carotène. Ces substances aident à protéger notre vision contre le développement des cataractes et sont aussi excellentes pour la santé cardiovasculaire grâce aux flavonoïdes qu’elles contiennent : elles permettent de réduire de 31 % le risque d’accidents vasculaires cérébraux lorsque consommées de façon régulière.

D’après les chercheurs, ces effets bénéfiques seraient attribuables notamment aux saponines, des substances chimiques qui s’attachent au cholestérol dans le système digestif et le transportent, ce qui empêche son absorption. Ils agiraient donc comme un détergent sur les molécules de gras en les dissolvant dans l’estomac.

Il est fortement déconseillé de manger du cresson sauvage, celui-ci pouvant abriter la douve, dangereux parasite à l'origine d'une grave maladie du foie : la distomatose.

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La datte
La datte est énergétique, reminéralisante, tonique des muscles et des nerfs, préventive du cancer et de la sénescence.

Elle est riche en glucides, magnésium, fer.

La datte se consomme fraîche ou sèchée. Elle est très nutritive.

Elle fournit de précieuses fibres, souvent insuffisantes dans l'alimentation occidentale.
Elle possède une forte concentration en antioxydants, capables de neutraliser les radicaux libres néfastes pour nos cellules.

Ce fruit est extrêmement traité, mais on la trouve facilement de culture biologique en magasins de produits naturels ou dans certaines grandes surfaces.

Enfin, la datte est pectorale. Pour soigner un rhume ou des maux de gorge, infuser 100 g de datte dans 1 litre de lait bouilli. Boire en infusion ou utiliser comme gargarisme.

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L'endive
C'est au Belge Brézier (botaniste) que l'on doit l'endive telle qu'on la consomme aujourd'hui. Il développa l'endive à partir d'une chicorée à café, ayant une petite racine. Les marchés de la capitale commencèrent à présenter ce nouveau légume en 1846 et on le surnomma tout de suite l'endive de Bruxelles.

L'endive (chicon en Belgique) est digestive, laxative, diurétique.

Il s'agit d'un aliment très riche en eau (près de 95 %), dans lequel les substances énergétiques sont peu abondantes. En effet, l'endive ne renferme que des traces de lipides (ou graisses), très peu de protéines (1 à 2 %), et son taux de glucides (ou hydrates de carbone) ne dépasse pratiquement jamais 3 à 4 % (ils sont constitués essentiellement par du saccharose, du fructose et un peu de glucose).

Sa richesse en fibres est à noter : on en trouve en moyenne 2,2 % dans l'endive, composées surtout de cellulose et d'hémicelluloses tendres. Elles donnent
à l'endive sa texture ferme et croquante.

L'apport en minéraux et oligo-éléments est assez important : le taux de potassium (205 mg/100 g) est plus élevé que dans la plupart des légumes frais. Cette caractéristique, associée à une faible teneur en sodium (4 mg/100 g), confère à l'endive de bonnes propriétés diurétiques.

Sont également bien représentés : le chlore, le magnésium, le fer (accompagnés de cuivre, ce qui favorise sa bonne assimilation).

Parmi les oligo-éléments, on remarque le manganèse (0,2 mg), le zinc (0,15 mg), l'iode, et surtout le sélénium (0,013 mg/100 g, alors que le besoin quotidien moyen est estimé à 0,060 mg).

Parmi les vitamines du groupe B, l'acide folique atteint un taux intéressant (0,05 mg - besoin quotidien : 0,3 mg).
Le carotène (ou provitamine A) est très peu abondant (en effet, il est généralement lié aux pigments colorés des végétaux ; or, l'endive qui pousse à l'abri de la lumière, est très peu colorée).
La teneur en vitamine C se situe aux alentours de 5 à 10 mg aux 100 g (apport quotidien conseillé : 80 mg).

Enfin, l'endive est un bon aliment de régime (cuit à l'eau) durant les crises hépatiques.

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L'épinard
L'épinard est nutritif, revitalisant, antianémique, antiscorbutique, draineur des voies digestives, activateur de la fonction pancréatique, tonicardiaque.

Il est peu énergétique, mais riche en fibres, minéraux, provitamine A et vitamines C et E.
Pour conserver au maximum ses qualités nutritionnelles, il doit être choisi aussi frais que possible, cuit très vite, de préférence à l'étuvée, et consommée juste après sa préparation.

La teneur en vitamines C de l'épinard peut varier considérablement, selon la saison et les variétés: par exemple, au printemps, on a relevé des taux moyens de 40mg, à l'automne de 72mg et en hiver de 120 mg.

Durant le stockage, la diminution de la teneur en vitamine C en raison de l'oxydation due à l'oxygène de l'air: à température ambiante, la perte est de l'ordre de 30% au bout de 24 heures, et de plus de 70% aprés 48 heures.
Dés que l'aspect des feuilles est défraichi, la teneur en vitamine C est trés diminuée.
Enfin, à la cuisson, les pertes varient entre 30% et 50%: 30% pour une cuisson sans eau, 38% pour une cuisson à l'autocuiseur, 50% pour une cuisson à l'eau en casserole et de plus peu satisfaisante sur le plan gastronomique.

La teneur moyenne en vitamine C de l'épinard cuit est de 15 à 20 mg au 100g.

L'épinard, comme d'autres légumes frais, peut renfermer des quantités relativement élevées de nitrate, de l'ordre de 80 à 100 mg au 100 grammes (avec des variations importantes, de 20 à 200 mg: le taux augmente avec l'utilisation d'engrais azoté); Lors de la cuisson, et surtout de l'égouttage, on peut éliminer jusqu'à 30% de ces nitrates.
L'apport des nitrates alimentaires doit être limité, en raison du risque de transformation de nitrates en nitrites, sous l'action de micro-organismes (dans l'aliment, ou le tube digestif).
Pour éviter la formation de ces nitrites, préjudiciables à la santé, on choisira l'épinard aussi frais que possible, on le lavera sans le laisser tremper, on le préparera sans attendre, on le consommera rapidement après cuisson (en évitant surtout de le garder longtemps au chaud).
Lithiasiques s'abstenir: on trouve dans l'épinard 400 à 600 mg d'acide oxalique aux 100 grammes, et 70 mg d'acide urique. De ce fait, c'est un aliment déconseillé aux personnes qui souffrent de calculs oxaliques ou uriques, et de goutte.

Des flavonoides utiles: Outre la chlorophylle (pigment vert) et les caroténoides (pigment jaune et orangé dont fait partie la provitamine A), l'épinard renferme des flavonoides - la spinacétine et la palutétine- aux propriétés vitaminiques intéressantes: les flavonoides (ou vitamines P) augmentent la résistance des petits vaisseaux sanguins (les capillaires), et agissent en synérgie avec la vitamine C dans son action anti-scorbutique.

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Le fenouil
Le fenouil est diurétique, tonique, apéritif, vermifuge, galactogène, emménagogue, carminatif, antiputride.

Il s'agit d'un nutriment extrêmement aromatique qui stimule bien l'appétit et permet, de par ses vertus antiputrides, une digestion plus aisée des aliments.

Indications : migraines, vertiges, asthénie, vomissements nerveux, flatulences, règles insuffisantes, douleurs gastriques, atonie digestive...

Il donne un excellent goût aux préparations sucrées ou salées.
On le consomme frais et râpé ou émincé ou bien encore simplement coupé en tranches minces dans les salades vertes.

Voir aussi les plantes médicinales et les huiles essentielles.

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La fève
La fève est très nutritive, adoucissante, astringente.

Elle est riche en glucide (10g aux 100g), en fibres et en protéines (5g aux 100g).

Les lipides sont très peu abondants (0,3 à 0,6g aux 100g), constitués essentiellement
par des acides gras insaturés.
La fève fournit des quantités non négligeables de minéraux . Et notamment du potassium (210 mg aux 100 g cuits), du calcium (24 mg aux 100 g cuits) et du magnésium (18 mg). Elle est enfin une source appréciable de vitamines : non seulement de vitamine C (son taux s'élève à 28 mg aux 100 g dans la fève crue, et atteint encore 12 mg après cuisson), mais aussi de vitamines du groupe B (dont les teneurs sont en général plus élevées que dans les autres légumes frais), et même de vitamine E (avec un taux de intéressant 0,5 mg aux 100 g cuits).
On utilise également la fève par voie externe (cataplasmes) contre abcès et furoncles.

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La figue
La figue est nutritive, laxative, diurétique, pectorale, tonifiante, tonique.

Elle est riche en fibres.
Trois figues fournissent environ 5 grammes de fibres, soit 20% de l'apport journalier recommandé.
Les fibres sont très importantes pour la santé. Elles augmentent le poids des selles et aident ainsi à éliminer les déchets avec plus de rapidité et d'efficacité.
Elles contribuent également à prévenir le cancer du côlon et les maladies cardio-vasculaires.
Comme le pruneau, la figue est recommandée pour lutter contre la constipation.

Les figues sont également une bonne source de potassium, un minéral important pour maîtriser la pression artérielle.
On retrouve aussi du calcium, du phosphore, du magnésium, du fer en bonne quantité.

Elles renferment une quantité intéressante de vitamines B, souvent déficitaires, et contient notamment des pigments (aussi appelé vitamine P) aux propriétés protectrices sur les petits vaisseaux sanguins.

En usage externe, elle est très efficace en cas d'abcès dentaire.
Pour cela on coupe la figue en deux et on la pose de chaque côté des gencives.
On la change toutes les heures.

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La fraise
Les propriétés de la fraise sont nombreuses.
Elle est nutritive, reminéralisante, tonique, diurétique, antigoutteuse, dépurative, bactéricide, laxative, revitalisante, astringente.

Elle possède également des propriétés antioxydantes tout à fait intéressantes.
Elle stimule les défenses immunitaires.

Elle est riche en vitamines C, B9, en bêtacarotène, en magnésium et en calcium.

On la déconseille dans les dyspepsies et les tendances à l'urticaire et à l'eczéma.

Les allergies alimentaires aux fraises sont fréquentes. Chez l'enfant, on déconseille l'introduction de ce fruit dans l'alimentation avant l'âge de six mois.

Sa racine et ses feuilles sont utilisées comme anti-rhumatismales, astringentes et en cas d'insuffisance hépatique.

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La framboise
La framboise est peu nutitive, tonique, dépurative, diurétique, laxative, stomachique, antiscorbutique, sudorifique.

Son sucre (lévulose) permet de la recommander aux diabétiques.
On la conseille également aux rhumatisants, dyspeptiques.

Elle contient notamment de la vitamine E, de la vitamine C, des sels minéraux, en particulier du potassium (200 mg aux 100 g). C'est un fruit peu sucré.

C'est le fruit connu pour être le plus riche en acide ellagique, un polyphénol antioxydant qui aiderait à prévenir certains cancers. Elle contient aussi des anthocyanines (antioxydant) et de la quercétine au taux moyen de 3mg/100g.

Ses petits " grains " riches en cellulose accélèrent le transit, et luttent efficacement contre la constipation. Anciennement, on utilisait le jus de framboise pour régulariser le flux menstruel. Avec les mûres, les framboises sont, de tous les petits fruits, les plus riches en fibres.

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La grenade
La grenade est rafraîchissante, tonicardiaque, astringente.

elle soigne les toux persistantes, elle est efficace en cas de fièvre, de diarrhées, de coliques.

Son écorce de racine est le meilleur teanifuge naturel connu, mais déconseillé chez la femme enceinte, le jeune enfant, les personnes déprimées.

Les fibres de la grenade, majoritairement insolubles, sont irritants et donc contre-indiqués aux personnes souffrant de diverticules ou d'irritation colique.

La grenade (extrait de peau de la grenade) contient de puissants antioxydants polyphénoliques qui semblent inhiber le développement de l'athérosclérose, réduire le risque de maladie cardio-vasculaire et influer sur l'hypertension. L'extrait de peau de grenade a également montré des propriétés susceptibles d'aider à freiner la croissance de certains cancers.

Le Dr Allan Pantuck, chercheur au Jonsson Cancer Center de l’Université de Californie a recruté 46 hommes soignés pour un cancer de la prostate. Il leur a prescrit un verre de jus de grenade quotidien et a suivi tous les trois mois l’évolution de leur cancer. Comment ? En mesurant le taux d’antigènes spécifiques de la prostate, les PSA, des marqueurs de la maladie. Quand leur taux double rapidement c’est une signal d’alerte : le cancer progresse.
Au début de l’étude, les patients présentaient un temps de doublement de PSA de 15 mois. Avec le régime « jus de grenade », ce délai est passé à 54 mois ! Soit un ralentissement important de l'évolution du cancer.
La grenade a réitéré ses exploits en tube à essai : diminution de la prolifération des cellules cancéreuses de 12 % et augmentation de l’apoptose, le « suicide » des cellules, de 17%.

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Le gingembre
Le gingembre est avant tout reconnu pour ses propriétés tonifiantes, stimulantes et revitalisantes. Il est donc recommandé en cas de fatigue, manque de tonus, manque de vitalité, manque d'énergie.
C’est un carminatif efficace qui aide à expulser les gaz intestinaux et à lutter contre les spasmes douloureux. On l’utilise pour réduire les flatulences et ballonnements, mais aussi en cas de diarrhées chroniques.
Il stimule la production de bile, ce qui facilite la digestion.

Le gingembre se révèle efficace comme fébrifuge, antiseptique,analgésique et expectorant, c’est pourquoi il intervient souvent dans les remèdes contre la fièvre, les maladies infectieuses, les bronchites.

Enfin, il est renommé pour son pouvoir aphrodisiaque en cas d’asthénie sexuelle.

Le gingembre contribue à prévenir le mal des transports.
Il atténue les nausées et les vomissements.
Dans ce cas il faut prendre le quart d'une cuillerée à café de gingembre frais ou en poudre 20 minutes avant de monter en voiture ou à bord d'un bateau.

Il est également utile pour apaiser les troubles gastriques courants.
On prépare alors une tisane en versant une tasse d'eau bouillante sur 3 ou 4 fines tranches de gingembre frais. On laisse infuser 5 minutes et on boit par petites gorgées.

Le gingembre est également indiqué pour soulager les migraines.
Il semblerait qu'il inhibe l'action des prostaglandines, les substances qui provoquent la douleur et l'inflammation dans les vaisseaux sanguins du cerveau.
Par la même action il soulage les douleurs liées à l'arthrite.

Les chercheurs ont constaté que le gingérol du gingembre présentait une structure chimique assez semblable à celle de l'aspirine, ce qui pourrait contribuer à prévenir les accidents vasculaires cérébraux et les crise cardiaques.

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La groseille
Il existe deux variétés : la groseille à grappe et la groseille à maquereau.

La groseille est rafraîchissante, tonique, apéritive, laxative, diurétique, dépurative...

Elle est riche en vitamine C, en potassium.

On peut en faire des cures dés son apparition.
Les indications sont nombreuses : dyspepsies, inappétence, lithiase urinaire, arthritisme, goutte, rhumatisme, congestion hépatique, inflammations des voies urinaires et digestives...

La groseille est précieuse pour les tempéraments bilieux ou sanguins ou encore pour les personnes atteintes de fièvre.

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Le haricot vert
Le haricot vert est nutritif, reconstituant, diurétique, dépuratif, tonique hépatique et pancréatique, anti-infectieux, reminéralisant, hypoglycémiant.

Il fournit des quantités intéressantes de vitamines (en particulier de vitamine C, de provitamine A et de vitamine B9 ou acide folique), de minéraux (y compris calcium et magnésium) et de fibres (en moyenne, 2 g aux 100 g). Il est habituellement très bien toléré, et même les convives les plus délicats supportent les haricots extra-fins, très jeunes et particulièrement tendres.

Les haricots secsLes haricots secs contiennent un multitude de substances biologiques actives.
Ils sont très riches en fibres solubles. Dans le tube digestif, les fibres solubles piègent la bile chargée de cholestérol et l'éliminent du corps avant qu'elle n'ait eu le temps d'être absorbée.
Les haricots secs aident également à stabiliser le taux de glycémie (taux de sucre dans le sang).
Diverses études suggèrent que les légumineuses, qui contiennent peu de matières grasses mais beaucoup de fibres, sont l'un des meilleurs aliments contre le cancer.
Les haricots secs contiennent des substances complexes -lignanes, isoflavones, saponines, acide phytique, inhibiteurs de la protéases- capables d'inhiber la croissance des cellules cancéreuses.

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Le kaki
Le kaki est nutritif, rafraîchissant, antiscorbutique.

Le kaki, ou plaqueminier, est un arbre fruitier originaire des régions chaudes d’Indonésie. Il se retrouve maintenant dans tout le bassin méditerranéen où il est connu pour son fruit charnu, le kaki, à la peau lisse et orangée, qui ressemble considérablement à la tomate. Le kaki se consomme lorsqu’il est extrêmement mûr. C’est l’un des fruits les plus énergétiques qui soit. Toutes les parties de cet arbre ont un intérêt médicinal. L’écorce des tiges est astringente. Le jus de son fruit lutte contre l’hypertension et ses calices (petites feuilles à la surface de son fruit) sont un remède reconnu contre le hoquet et la toux. Ces fameux calices apparaissent dotés de bien d’autres propriétés, en particulier dans le domaine cosmétique : extrêmement riches en plusieurs variétés de polyphénols, ils possèdent un pouvoir anti-âge.

Il importe de bien différencier les divers types de kakis, à la saveur distincte.

Le kaki produit en Europe, commercialisé d'octobre à janvier, est rond, lisse et orangé. Sa chair est astringente lorsqu'il est immature. Ce n'est que lorsqu'il est blet que l'on peut apprécier sa chair fondante et parfumée. Il est également alors très fragile et difficile à transporter.

Des variétés non astringentes existent dont la plus répandue est "Sharon", importée d'Israël, de septembre à mai. Sous une fine peau orange, sa chair peut être ferme (elle se croque alors) ou bien souple (et se déguste, par exemple, à la petite cuillère) mais toujours douce, très sucrée avec une saveur évoquant l'abricot et la datte fraîche.

Fruit exotique tendre, délicat et fragile, le kaki apporte une diversification originale dans les menus, tout en fournissant un apport nutritionnel de qualité. Il est en effet particulièrement bien pourvu en provitamine A aux propriétés anti-oxydantes bénéfiques (1,4 g aux 100 g), ainsi qu'en sucres naturels abondants (plus de 15 g aux 100 g). Il fournit également des quantités non négligeables de vitamine C (en moyenne 7 mg aux 100 g), et un large éventail de minéraux. Le kaki doit être consommé très mûr : sa pulpe est alors tendre et moelleuse, et ses tannins astringents sont moins abondants.

Les tannins sont des substances complexes, de nature polyphénolique (comme les pigments anthocyaniques ou flavonoïdes). Dotés d'une forte astringence, ils resserrent les tissus de la muqueuse de la bouche, et donnent une sensation d'âpreté. Absorbés en quantité excessive, les tannins pourraient avoir des effets indésirables (inhibition des enzymes digestives, augmentation des besoins en vitamine B12 et en certains acides aminés). Mais étant donné leurs effets astringents marqués, on en limite spontanément la consommation.

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La laitueLa laitue est nutritive, reminéralisante, apéritive, dépurative, hypoglycémiante, laxative, antiputride, draineur hépatique...

Comme tous les légumes-feuille, la laitue est à la fois très riche en eau (92 %), et fort peu chargée en constituants énergétiques : 1,3 g de glucides (sucres) aux 100 g, 1,2 g de protides, et moins de 0,5 g de lipides (substances grasses). Au total, cela correspond à un apport énergétique particulièrement modeste, parmi les plus faibles des légumes frais : 13 kcalories (54 kJoules) pour 100g.

Les glucides de la laitue sont constitués pour 33% par de fructose, pour 25 % par du glucose, pour 6 % par du saccharose, et pour 36 % par des pentosanes et des hexosanes.

Bien qu'ils ne soient présent qu'en petites quantités, les lipides de la laitue présentent un réel intérêt nutritionnel, en raison de leur composition originale : ils sont en effet composés en majorité par des acides gras poly-insaturés, notamment par de l'acide linolénique (appelé parfois oméga-3), un acide gras recherché aujourd'hui dans l'alimentation pour ses effets bénéfiques sur les lipides sanguins et la fluidité du sang. Une portion de 100 g de laitue fournit 70 mg d'acide linolénique, soit 5 % de l'apport quotidien recommandé pour une bonne prévention des maladies cardio-vasculaires.

La laitue se caractérise par une large diversité en minéraux et oligo-éléments : ceux-ci atteignent un taux de 720 mg aux 100 g, et sont remarquablement variés. Le potassium arrive largement en tête, avec 234 mg (soit plus de 30 % du total des minéraux), suivi par le calcium (37 mg), le phosphore (24 mg), le magnésium (11 mg). Le fer, le zinc, le manganèse sont également présents, et on relève en plus de petites quantités de fluor, de nickel, de cobalt, de sélénium...

La laitue constitue une source appréciable de vitamines. Sa teneur moyenne en vitamine C est de 8 mg aux 100 g, mais peut s'élever jusqu'à 22 mg pour les feuilles les plus vertes de la laitue fraîchement récoltée (soit davantage que dans la carotte ou la tomate). Les vitamines du groupe B sont toutes présentes (à l'exception de la B12, absente du règne végétal), et plusieurs d'entre elles (les vitamines B1, B2, B9) figurent à des niveaux relativement importants pour un légume frais. La provitamine A se situe aux alentours de 0,3 à 0,4 mg (au même niveau que le haricot vert ou le chou, considérés comme bien pourvus en cette vitamine), et la vitamine E varie entre 0,5 et 0,6 mg aux 100 g, des teneurs également intéressantes dans le règne végétal.

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La lentille
La lentille est très nutritive, galactogène.

Il existe 4 sortes de lentilles.
les lentilles vertes sont les plus répandues en France. Elles sont assez faciles à digérer. Elles sont d'un vert très foncé.
Les lentilles blondes sont plus grosses et moins savoureuses. Leur couleur est plutôt vert-jaune.
les lentilles brunes sont peu courantes. Le grain est petit et rond.
les lentilles corail, de couleur orangée, sont plus courante en Afrique du Nord. Ce sont des lentilles vendues décortiquées (d'où leur couleur). Elles cuisent plus facilement mais ont moins de goût.

Les lentilles sont très riches en protéines. Elles sont également riches en fibres (elles régularisent les fonctions intestinales) et en minéraux (fer, manganèse, cuivre, zinc, potassium, sélénium, magnésium...). Elles apportent un peu de vitamines du groupe B (B2, B3, B6) et de la vitamine C (qui sera détruite par la cuisson).

Les lentilles possèdent d'intéressantes propriétés :
-Elles contiennent des agents anticancéreux (antioxydants).
-Elles permettent de mieux contrôler le taux de sucre dans le sang et, consommées régulièrement, de diminuer les besoins en insuline chez les diabétiques.
-Elles sont hypotensives (abaissent la tension)
-Elles diminuent le taux de mauvais cholestérol dans le sang
-Elles possèdent les glucides les plus lents et de ce fait peut être consommée en cas de régime amaigrissant.
-Elles fournissent aux femmes enceintes de l'indispensable acide folique.
En revanche, elles sont déconseillées aux goutteux et aux arthritiques.

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La luzerne
La luzerne est nutritive, reminéralisante,antianémique.

Ses feuilles renferment 22 % de son poids sec d'acides aminés. Elles contiennent des vitamines A et K, du phosphore, du calcium, du fer, du zinc, du cuivre, du sélénium. Des travaux récents ont démontré que cette plante est anti-cholestérolémiante et qu'elle est douée de propriétés oestrogéniques.

La luzerne est très riche en minéraux alcalinisants. elle renferme d'importantes quantités de calcium, de magnésium et de potassium. De ce fait, elle contribue à neutraliser la tendance à l'acidification de l'organisme. On la recommande tout particulièrement aux arthritiques, aux rhumatisants et aux goutteux.

La luzerne est riche en chlorophylle. il s'agit d'une substance fort précieuse qu'on peut comparer à l'hémoglobine du sang. Elle sert également à purifier tous les tissus de l'organisme. Elle nettoie le tube digestif et combat la mauvaise haleine.

Dans tous les cas où l'organisme est aux prises avec un problème d'infection, la luzerne exerce son effet nettoyant et purifiant.

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La mâche
La mâche est nutritive, reminéralisante, antioxydante, diurétique, dépurative, sédative...

Elle contient une grande quantité de bêta-carotène.
On retrouve également du fer, de la vitamine C, du potassium, manganèse, cuivre, de la vitamine B6.

Elle peut être intéressante dans les troubles suivants : entérite, constipation, arthritisme, athérosclérose, affections intestinales et respiratoires, colibacillose, anémie, calculs urinaires.

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La mandarineLa mandarine est rafraîchissante, apéritive, calmante du système nerveux...

Sa richesse en brome en fait un sédatif du système nerveux.

Comme pour tous les agrumes, la mandarine est riche en vitamine C.

La mandarine (ainsi que la clémentine) renferment différents types de flavonoïdes. Ces derniers sont des antioxydants puissants qui permettent de neutraliser les radicaux libres du corps et ainsi prévenir l'apparition des maladies cardiovasculaires, de certains cancers et de maladies liées au vieillissement.

La mandarine contient des quantités élevées d'hespérétine, davantage que plusieurs variétés d'oranges. Ce flavonoïde présent dans plusieurs agrumes est absorbé par l'organisme. L'hespérétine contenu dans les agrumes peut diminuer la perte osseuse et diminuer les lipides dans le sang et dans le foie.

La mandarine et la clémentine contiennent de grandes quantités de bêta-cryptoxanthine (qui se transforme en vitamine A dans l'organisme) , c'est leur principal pigment caroténoïde (minéralisation osseuse, cholestérol...)
Les agrumes contiennent aussi des quantités appréciables d'autres caroténoïdes, tels la zéaxanthine, la lutéine, le bêta et l'alpha-carotène. La lutéine et la zéaxanthine contenues dans les aliments (entre autres dans la mandarine) pourraient diminuer les risques de cataractes graves.

De façon générale, les agrumes sont riches en fibres solubles, principalement en pectine que l'on retrouve surtout dans la pelure et dans la membrane blanche autour de la chair (albedo). Par son aptitude à diminuer le cholestérol sanguin, la consommation de fibres solubles de façon générale s'est avérée un moyen de prévenir l'incidence de maladies cardiovasculaires.

On retrouve également dans la mandarine deux substances complexes, la tangérétine et la nobilétine.
Ces substances peuvent prévenir certains types de cancers du sein.

Quelques variétésLa tangerine est issue d'un croisement entre la mandarine et l'orange amère.

La clémentine provient, elle aussi, du croisement enrte la mandarine et l'orange amère.

L'ugli ressemble à un pamplemousse difforme!

Le tangelo est issu du croisement de la mandarine et du pamplemousse.

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Le melon
Le melon est rafraîchissant, diurétique, apéritif, laxatif...

C'est un bon épurateur et un excellent régénérateur des tissus.
Il est riche en potassium (300 mg/100 g), ce qui fait de lui un fruit particulièrement diurétique. Il est aussi très bien pourvu en fibres (1 g/100 g) qui lui confèrent un pouvoir laxatif.
Le melon affiche une teneur en carotène (provitamine A) très significative : 100 g de melon en apporte 2 mg, soit la moitié des besoins quotidiens conseillés.
Il est également riche en vitamine C (100 g de melon en apporte 25 mg).
Les vitamines du groupe B sont toutes présentes, bien qu'en quantités assez modérées dans l'ensemble.

Le melon est aussi une bonne source de folate, une vitamine du groupe B dont il est prouvé qu'elle diminue le risque de malformations congénitales et de maladies cardio-vasculaires.

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La mûre (et framboise, groseille)La mûre est astringente, laxative, tonique.
Elle est riche en vitamine C, ainsi qu'en manganèse, fer, cuivre.
La vitamine C aidera à l'absorption de ce fer.

On y trouve aussi l'acide ellagique qui est un puissant antioxydant.
Cette substance peut contribuer à lutter contre certaines formes de cancers.

Les mûres peuvent aussi lutter contre les maladies cardio-vasculaires, grâce à la présence d'anthocyanines (effet antioxydant).

Pour les gens atteints de diverticulose, affection caractérisée par la présence de diverticules en un point quelconque du tube digestif, il est recommandé d'éviter la consommation de petites graines qui ne sont pas complètement digérées, dont celles de la framboise et de la mûre. On évite ainsi qu'elles se logent dans les diverticules.

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Le navet
Le navet est nutritif, reminéralisant, émollient, pectoral, diurétique.

Légume de la famille des crucifères, on en connaît différentes espèces de nacet, en particulier : le navet d'automne, plutôt cultivé dans les régions nordiques, le navet précoce (parfois dits "navet de mai") qui est aujourd'hui le plus courant et le navet "pygmée", au goût très relevé.

Il est riche en vitamine C, potassium, calcium, fer, zinc, cuivre.

Il contient des hétérosides soufrés en grande quantité (40 mg/100 g). Ces substances, si elles ont le désavantage de le rendre assez indigeste pour les intestins sensibles, ont cependant des propriétés anticancérigènes. Ainsi une consommation régulière de légumes crucifères - navet, chou et rutabaga - permettrait de réduire significativement les risques de cancer du sein, des poumons et de l'estomac.

Les feuilles de navet sont parmi les meilleures sources de lutéine et de zéaxanthine, deux composés antioxydants de la famille des caroténoïdes.
La lutéine et la zéaxanthine s'accumulent entre autres dans la macula et la rétine de l'oeil, le protégeant ainsi d'un stress oxydatif qui pourrait lui causer des dommages.
D'ailleurs, la consommation régulière de lutéine et de zéaxanthine est associée à un plus faible risque de dégénérescence maculaire et de cataracte, deux maladies de l'oeil.
On commence aussi à penser que ces composés pourraient aider à prévenir certains cancers, notamment ceux du sein et du poumon, et contribuer à la prévention des maladies cardiovasculaires.

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La nèfle
La nèfle est tonique astringente intestinale, diurétique.

Sa richesse en tanin en fait un excellent régulateur des fonctions intestinales.
C'est l'un des meilleurs remèdes contre les dysenteries.
Elle riche également en vitamine C.

La nèfle se consomme blette.

Les graines qui se trouvent dans le fruit sont toxiques.

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La noisette
La noisette est très nutritive, énergétique, reminéralisante, digestible, vermifuge.

Elle contient un peu de fibres, est riche en vitamines et sels minéraux. Très bonne source de magnésium, calcium et cuivre, elle est également riche en vitamines du groupe B.
Avec seulement 25 g de noisettes fraîches, on couvre plus de 40 % du besoin quotidien en vitamine E.

Les fruits secs oléagineux sont reconnus depuis la plus haute antiquité pour leur valeur nutritive. L’amande, associée à la noisette, la figue et le raisin sec constituait « les 4 mendiants » mélange très nutritif, seule offrande acceptée par les ordres mendiants (Franciscains, Dominicains, Augustins et Carmes).
Les "13 desserts de Provence", traditionnellement offerts aux invités au retour de la messe de Noël, comprennent notamment ces "4 mendiants".

76 % des lipides de la noisette sont des acides gras mono-insaturés, efficaces pour faire baisser le « mauvais cholestérol ».
La noisette est bénéfique pour la santé cardio-vasculaire(grâce notamment aux fibres solubles, au magnésium, aux acides gras polyinsaturés).

Elle est recommandée aux diabétiques.

La noisette se conserve très bien séchée sans rien perdre de se valeur nutritionnelle.

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La noixLa nois est nutritive, laxative, antidiarrhéique, vermifuge, draineur lymphatique et cutané...

Les noix se consomment fraîches ou sèches. La noix fraîche est récoltée à maturité, séparée de son enveloppe (le brou, dont on tire une teinture) et vendue immédiatement. La vente de la noix fraîche est légalement limitée à la période septembre octobre.
La noix fraîche est plus riche en eau (30 %) que la sèche et n'est pas traitée avant commercialisation.

La noix est indiquée pour combattre l'hypercholestérolémie et prévenir les accidents cardio-vasculaires.

Elle est riche en acides gras essentiels, dont les bienfaits sont multiples, notamment au niveau de la peau et dans le domaine de l'allergie. L'huile de noix, si elle est de bonne qualité conserve ces propriétés.

Riche en vitamine E, la noix a une action antiradicalaire importante, et aide à lutter contre les effets du vieillissement.

La noix fournit des protéines, des vitamines B1, B2 pour l'équilibre du système nerveux, des fibres indispensables au transit intestinal et à la prévention du cancer du colon, du potassium, et surtout du magnésium.

La noix est riche en acide ellagique, une substance complexe qui semble avoir plusieurs modes d'action pour lutter contre le cancer.
L'acide ellagique est un bon antioxydant, neutralisant les molécules d'oxygène nocives appelées radicaux libres, dont le rôle dans l'apparition des processus cancéreux est bien connu.
L'acide ellagique contribue également à détoxifier diverses substances potentiellement cancérigènes, tout en empêchant les cellules cancéreuses de se diviser.

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La noix de muscade
La noix de muscade est antiseptique général et intestinal, carminative, digestive, apéritive, stimulante cérébrale et circulatoire, emménagogue, antalgique, antiputride.

La partie de la noix muscade utilisée est l'amande du muscadier. Il s'agit d'un grand arbre susceptible d'atteindre parfois 20 m de haut. Sont utilisés : la poudre et l'huile essentielle obtenue après distillation à la vapeur de la noix de muscade.
Les principales propriétés de la noix de muscade sont avant tout antirhumatismales, apéritives et pour certains aphrodisiaques. La noix de muscade est quelquefois indiquée comme antiseptique générale ou intestinale, dans les troubles digestifs, comme stimulant général, stimulant de la circulation et du système nerveux.
Pour certains, la noix de muscade aurait également des propriétés emménagogue (favorisant l'écoulement des règles) et peut-être permettrait-elle de dissoudre les calculs biliaires.

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L'oignonL'oignon est hypoglycémiant, vermifuge, sédatif léger, antalgique, émollient, résolutif, digestif, expectorant, antirhumatismal, antidiabétique...

Il contribue à faire baisser le taux de cholestérol, à liquifier le sang et à prévenir le durcissement des artères, autant de facteurs très bénéfiques dans la prévention des maladies cardio-vasculaires.

L'oignon est riche en flavonoïdes. Ces substances possèdent un grand pouvoir antioxydant, c'est-à-dire qu'elles contribuent à prévenir les maladies en évacuant des molécules d'oxygène nuisibles (les radicaux libres) qui s'accumulent spontanément dans l'organisme, dont elles endommagent les cellules.
L'un de ces flavonoïdes contenus dans l'oignon, la quercétine, contribue à lutter contre les maladies cardio-vasculaires. Elle aide à prevenir l'oxydation du cholestérol, l'empêchant de se déposer sur les parois de nos artères.
Elle contribue également à freiner la tendance des plaquettes du sang à s'agglutiner pour former des caillots.
L'oignon contient aussi des complexes sulfurés. Ces substances empêchent le dépôt de plaques sur les parois de nos artères. Elles abaissent le taux de triglycérides, favorisant ainsi la fluidité du sang et maintiennent la pression artérielle dans des limites raisonnables.
La quercétine et les complexes sulfurés luttent également contre le cancer, non seulement en freinant le développement des tumeurs, mais aussi en anéantissant les bactéries nuisibles qui pourraient déclencher un cancer de l'estomac.

Ces complexes sulfurés sont également capables d'inhiber la réponse allergique inflammatoire, comme dans le cas de l'asthme.

La ciboulette, l'échalotte contiennent les mêmes complexes sulfurés et flavonoïdes que l'oignon, mais également un certain nombre de nutriments qui leur sont propres et peuvent également lutter contre la maladie et stimuler l'immunité.
L'échalotte est riche en provitamine A.

L'oignon rouge et l'échalotte ont une teneur plus élevée en flavonoïdes que l'oignon blanc.

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L'orangeL'orange est tonique, anti-infectieuse, apéritive, nutritive, détoxicante, laxative, diurétique, fluidifiante sanguin.

Il existe 4 grandes variétés d'oranges en culture dans le monde : orange douce, sanguine, Navel, amère.

Particulièrement désaltérante, l'orange contient du potassium en grande quantité. Celui-ci favorise la régulation de l’activité du cœur.
L’orange contient en outre du soufre, du fer et du phosphore dont l’addition équilibre une alimentation trop riche en graisses animales.
Et comme ce fruit ne possède que peu de sodium, il est également conseillé pour les personnes suivant un régime sans sel.
Enfin, le goût acidulé de son jus détient une action stimulante sur la sécrétion de la salive et des sucs digestifs.

Mais le plus connu des ingrédients de l’orange reste sans nul doute la vitamine C. Elle en contient environ 50 mg pour 100g de fruit.
Cette vitamine demeure une garantie essentielle de bonne santé, renforçant le système immunitaire et favorisant la cicatrisation.
Elle aide à l’absorption du fer contenu dans les aliments d’origine végétale, régénère la vitamine E pour qu’elle puisse garder ses propriétés anti-oxydantes une fois ingérée, et prévient la formation de tumeurs cancérigènes.
A noter que la vitamine C en poudre dissoute dans l’eau tiède serait immédiatement détruite par l’oxygène de l’air. Il faut donc mieux consommer la vitamine C à sa source… Mais attention ! Selon Michael Colgan, nutritionniste américain, deux oranges à l’aspect identique peut ne pas contenir un seul milligramme de vitamine C. Alors gare aux contrefaçons.

Une bonne manière de consommer l’orange réside dans son jus : la composition de ce jus est quasiment identique à celle du fruit, sans la cellulose et quelques fibres éliminées lors de la fabrication. Conservé dans de bonnes conditions au réfrigérateur, le jus peut garder jusqu’à 90% de sa vitamine C au bout d’une semaine. Même si elle est amère, l’écorce de l’orange a des propriétés toniques, digestives et efficaces contre la neurasthénie.
Enfin, la pectine de l’orange favorise la diminution des plaques athéromateuses contenues dans les coronaires des personnes souffrant d’athérosclérose, inversant du même coup l’évolution de la maladie.

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L'ortieLes orties sont nutritives, antianémiques, dépuratives, stomachiques, galactogènes, toniques, astringentes, anti-diarrhéiques, antirhumatismales, draineur hépatique...

L’ortie est reconnue pour ses propriétés dépuratives, diurétiques, notamment en cas d’énurésie de l'enfant.
Au niveau du système sanguin, c’est un excellent hypotenseur, hémostatique et vaso-constricteur.
Elle se révèle bénéfique dans le cadre d’une insuffisance hépatique ou d’une lithiase biliaire et généralement dans tous les états pléthoriques et congestifs de l'organisme.
L’ortie est conseillée en cas d’oedèmes généralisés ou locaux, d’excès pondéral, de cellulite mais aussi de rhumatismes articulaires, d’arthrose, de périarthrite.
On la préconise lors de l’allaitement du nourrisson car elle stimule la production de lait.
L’ortie est un antianémique et un reminéralisant recommandé en cas d’anémie, de déminéralisation, de faiblesse générale, mais aussi lors de la croissance.
En usage externe, elle se révèle efficace contre les affections bucco-pharyngées, le muguet, les aphtes mais aussi en cas d’hémophilie ou d’hémorragies.
Elle est en outre bénéfique en cas d’alopécie androgéno-dépendante et de pellicules. Elle est bénéfique au niveau des affections de la peau telles que l’eczéma, l’acné, le psoriasis, le vitiligo.

la présence simultanée de vitamine B2, B5, d'acide folique, de silice et de zinc permet de lutter contre les ongles cassants, la chute des cheveux et favorise leur repousse. Le traitement de l'acnée est possible grace à l'effet anti-inflamatoire du zinc qu'elle contient. Elle est dépurative, régénère le sang, (dartres, eczéma, maladies de la peau). C'est un excellent fortifiant général, antianémique et son effet reminéralisant en fait un remède efficace pour l'arthrose ou les rhumatismes.
Elle soulage les personnes dont les cartilages sont usés.
Elle stimule les fonctions digestives (lourdeurs et crampes d'estomac).
Elle permet de lutter contre la fatigue, de régulariser le sommeil et le rendre plus réparateur. Elle améliore l'attention intellectuelle et agit efficacement sur l'anxiété et la déprime.

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L'oseille
L'oseille est nutritive, rafraîchissante, vitalisante, dépurative, diurétique, apéritive, laxative.

Elle est riche en vitamines (C, E, B9 et provitamine A) et en minéraux (calcium, fer, soufre). Par contre, l'oseille renferme de l'acide oxalique, une substance susceptible de diminuer la biodisponibilité du calcium.
Cependant, si on la consomme en petites quantités les risques sont minimes.

En usage externe, l'oseille est cicatrisante. L'oseille est excellente comme premiers soins dans le cas de coupure, brûlure, blessure mineures longues à cicatriser. L'oseille a la propriété de resserrer les tissus endommagés.
Changer fréquemment la compresse et, dès que la blessure ne suppure plus, l'exposer à l'air libre pour activer la cicatrisation .

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Le pamplemousseLe pamplemousse est nutritif, apéritif, digestif, diurétique, draineur hépatique, rafraîchissant, antihémorragique...

Il est tout comme l'orange naturellement riche en vitamine C, provitamine A et B.

Le jus de pamplemousse entraîne un allongement de l'intervalle QT observé sur l'électrocardiogramme chez des personnes saines, rapportent des chercheurs allemands, suggérant ainsi que les flavonoïdes contenus dans ce jus pourraient comporter des effets antiarythmiques.
Il est d'ores et déjà admis qu'une consommation importante de flavonoïdes d'origine alimentaire (abondants dans les fruits et les légumes), réduit la mortalité cardiovasculaire. Ce bénéfice a été tout d'abord attribué à leurs propriétés anti-oxydantes et antithrombotiques (c'est-à-dire contre la formation de caillots sanguins). En outre, les principales complications fatales des infarctus du myocarde résident dans les arythmies ventriculaires : les flavonoïdes pourraient donc bien agir sur ces troubles graves du rythme.

L'extrait de pépin de pamplemousse est antibactérien, antifongique, antimicrobien, antiviral, anti-parasites et conservateur.

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Le panaisLe panais est nutritif, apéritif, détoxiquant, diurétique, fortifiant, antirhumatismal, fébrifuge, emménagogue...

Il est riche en potassium et en acide folique.
Energétique, riche en sucres lents mais aussi en fructose, le panais calme rapidement la faim et provoque une durable sensation de satiété. Il est aussi source de vitamines C, B6 et B9.

Le panais est également très riche en furanocoumarines, des molécules qui exercent un certain effet sur la peau. D'une part, elles provoquent l'hypersensibilisation aux rayons du soleil, mais elles possèdent également des propriétés médicinales, reconnues depuis des siècles et récupérées par la pharmacologie moderne dans le traitement de maladies de la peau et de maladies auto-immunes.

Le panais était l'un des remèdes indiqué en cas de maux de dents.

Il désintoxique et fortifie l'organisme.

Le panais est une source de fibres alimentaires solubles et insolubles dont la combinaison permet de régulariser le transit intestinal. En plus, une consommation élevée de fibres solubles engendre un ralentissement de l’absorption du glucose sanguin et une diminution du taux de cholestérol sanguin.

Le panais n'a pas besoin d'être pelé. Sa chair noircit au contact de l'air. il faut donc la cuire immédiatement ou la faire tremper dans une eau citronnée. Le panais se prépare comme la carotte, le navet ou le salsifis. Il a une saveur douce et un petit goût de noisette.

La racine de panais peut se consommer fraîchement râpée , en crudité, cuite en purée seule ou avec pomme de terre ou d'autres légumes comme la patate douce, la carotte, l'oignon, la courge, etc. Elle peut aussi être cuite à la vapeur pour accompagner une viande.

Elle trouvera également sa place dans les soupes avec d'autres légumes comme la betterave rouge, l'ail, etc.

Les feuilles de panais peuvent être mélangées à des soupes comme le persil.

Certains naturothérapeutes conseillent l'infusion des fleurs, des feuilles et des tiges de panais pour combattre le manque d'appétit et les insomnies.

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La noix de cocoLa noix de coco est nutritive, diurétique, laxative, rafraîchissante.

Elle est riche en potassium, en fer, en magnésium, en phosphore, en cuivre et en zinc.

La noix de coco contient une partie charnue blanche qui est comestible et utilisée fraîche ou séchée dans la cuisine. La cavité est remplie de « lait de coco » contenant des sucres, fibres, protéines, antioxydants, vitamines et minéraux.
Les jeunes noix de coco ont plus de lait et de chair ressemblant à un gel et les noix de coco mûres ont une chair ferme et moins de lait.
Le lait de coco donne un excellent équilibre isotonique électrolyte et une source alimentaire nutritionnelle exceptionnelle, c'est la raison pour laquelle il est utilisé comme boisson rafraîchissante dans les tropiques humides.

En Inde, on utilise la noix de coco pour combattre de multiples infections en préparant la noix de coco de la façon suivante:
laisser sécher une noix de coco, vidée de son eau, au soleil pendant une semaine.
La briser ensuite en petits morceaux à l'aide d'un marteau.
Faire macérer avec une bouteille de vodka ou autre alcool blanc en n'oubliant pas de secouer la solution 2 fois par jour et ce, pendant 11 jours.
Filtrer et embouteiller.
Les guérisseurs de Bombay recommandent cette solution contre :
le pied d'atlète,
les ongles incarnés,
la vaginite,
les démangeaisons pubiennes.

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La pastèque
La pastèque est rafraîchissante, dépurative, diurétique.

Parce qu'elle est juteuse et très peu sucrée, la pastèque désaltère et rafraîchit sans aucun risque pour la ligne : moins calorique que la fraise et la framboise, pourtant si légères, une généreuse tranche de 100 g ne fournit que 30 calories.

Valeurs nutritionnellespour 100 g
Protides 0,5 g
Glucides 6,5 g
Lipides 0,2 g
Calories 30 kcal
Sa richesse en eau (92 %) lui permet de concentrer une quantité intéressante de minéraux et d'oligo-éléments, à commencer par le potassium (110 mg/100 g). Ainsi, elle participe efficacement à la couverture des besoins essentiels de l'organisme.

Ce gros fruit, vedette de l'été, renferme également un bel éventail de vitamines, en quantité modérée mais non négligeable. Une portion de 200 g parvient, en effet, à couvrir 25 % des besoins recommandés en vitamine C.
Sa peau épaisse met aussi à l'abri une quantité intéressante de vitamines B ainsi qu'une bonne dose de carotène (provitamine A) aux propriétés antioxydantes.

Dépurative et diurétique, elle fait office de repas au cours d'une journée de repos digestif et de nettoyage de l'organisme.
Attention à ne pas l'associer à un autre aliment, elle s'en accommoderait fort mal et l'estomac pourrait s'en ressentir quelque peu.

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La pêche
La pêche est nutritive, énergétique, stomachique, légèrement laxative, diurétique.

Avec un apport énergétique de 40 kcalories (167 kJoules), la pêche se situe parmi les fruits modérément caloriques . Elle renferme en effet 87 % d'eau, de faibles quantités de protéines et de lipides, et seulement 9 % de glucides, ou sucres (ce dernier taux ayant tendance à augmenter un peu dans les variétés plus tardives).
Ces glucides sont constitués en grande majorité par du saccharose (plus des 3/4 du total).
On y trouve aussi fructose et glucose (environ 1/10 du total pour chacun), et des traces de sucres plus rares (pentosanes et sorbitol notamment).
Ces sucres sont responsables, bien entendu, de la saveur sucrée de la pêche.

Les acides organiques naturels apportent à la pêche une touche de saveur légèrement acidulée. Ils sont présents au taux -faible pour un fruit- de 0,6 à 0,7 %.
L'acide citrique domine en début de maturation, puis l'acide malique devient plus abondant lorsque la pêche atteint sa pleine maturité.
C'est à l'acide malique que l'on doit une perception de la saveur acide plus modérée, mais plus prolongée que celle dégagée par l'acide citrique.
Ceci explique l'impression laissée par la dégustation d'une pêche mûre à point, comparée à celle d'une pêche insuffisamment mûre (plus acide, car à la fois moins riche en sucre et plus chargée en acide citrique).

L'apport vitaminique de la pêche est très varié. Les vitamines du groupe B sont bien représentées, en particulier la vitamine B3 (1 mg/100 g) et l'acide pantothénique, ou vitamine B5 (0,16 mg/100 g), de même que la vitamine E (0,5 mg/100 g).

La vitamine C (dont l'action est améliorée grâce aux pigments flavonoïdes )atteint en moyenne 7 mg aux 100 g : un taux très honorable pour un fruit d'été, d'autant que dans certaines variétés de pêches, il peut dépasser 15 mg/100 g.

Intéressante également, la provitamine A (ou carotène) : la pêche, en particulier lorsqu'elle est à chair jaune, se situe parmi les fruits qui en fournissent de bonnes quantités : 0,5 mg aux 100 g en moyenne, et jusqu'à 1 mg pour les variétés à chair jaune.

Les minéraux sont moyennement abondants (0,45 %). Le potassium arrive en tête, comme il est habituel dans les végétaux. Outre le phosphore, le magnésium et le fer, présents à des taux non négligeables, il faut noter que beaucoup d'oligo-éléments figurent dans ce pool minéral : manganèse, cuivre, zinc, ainsi que iode et sélénium.

Les fibres enfin (2 %) sont constituées par des pectines (1/3 du total), des celluloses et des hémicelluloses, et quelques traces de lignine. Durant la maturation, les pectines passent du stade de protopectines insolubles, à celui de pectines et pectinates solubles. La chair de la pêche qui était ferme devient tendre et moelleuse. Ce processus se produit habituellement sur l'arbre. Il peut aussi avoir lieu en partie après la récolte, à condition que le fruit n'ait pas été cueilli trop précocément.

Sa richesse en éléments minéraux en fait un allié précieux des sportifs en été, leurs besoins en minéraux étant d’autant plus élevés que l’effort est intense et qu’il fait chaud. Consommé à parfaite maturité, c’est un ali­ment très digeste. Les pectines qu’il renferme favorisent le transit intestinal. Sa teneur en acides organiques stimule les sécrétions gastriques.
Réduit en purée, il est recommandé comme aliment pour les bébés.

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Le persil
Le persil est nutritif, stimulant, apéritif, vermifuge, dépuratif, emménagogue, désintoxiquant, stomachique, antianémique...

Le persil frais renferme une quantité appréciable de lutéine et de bêtacarotène. Ces deux composés font partie de la famille des caroténoïdes. Tout comme les autres types de caroténoïdes, ils sont de puissants antioxydants (lutte contre le vieillissement de l'organisme).

Le persil contient également deux substances complexes : la myristicine et l'apiol.
Elles contribuent à augmenter le volume des urines et à soulager les infections urinaires.
La même action diurétique peut aussi soulager la rétention d'eau assez fréquente chez la femme avant les règles.

Le persil est riche en vitamine C. 25 grammes de persil frais contiennent 50 mg de vitamine C.
On retrouve aussi du folate en bonne quantité. Le corps a besoin de ce nutriment, assimilé aux vitamines du groupe B, pour fabriquer des globules rouges et pour prévenir les malformations congénitales.

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Le pignon
Le pignon est très nutritif et digeste.

Leur richesse en calcium et magnésium les rendent très intéressants dans les étapes de croissance ou comme alternative ou complément aux produits lactés. Les personnes souffrant d'ostéoporose ou de décalcification trouvent dans les pignons de bons alliés.

• Leurs acides gras poly-insaturés sont indiqués pour combattre le cholestérol et les maladies cardiovasculaires.

• Très bon aliment pour les sportifs.

Information nutritionnelle des Pignons (par 100 g)
• 510 calories.
• Ils contiennent 14% de protéines d’assimilation facile.
• Haut contenu en acides gras poly-insaturés.
• Riches en minéraux comme le potassium, phosphore, magnésium, fer et calcium.

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Le pissenlit
Le pissenlit est nutritif, apéritif, tonique amer, cholagogue, dépuratif du sang.

les feuilles et les racines contiennent des substances diurétiques, toniques, cholagogues et dépuratives.
Les feuilles sont riches en provitamine A (14 000 UI/100g) et en calcium (76 mg/100g). Elles contiennent également du fer, du calcium, du potassium, du sodium et de la silice.
Il serait impossible de dresser une liste des propriétés thérapeutiques attribuées au pissenlit, tant elles sont nombreuses. C'est d'ailleurs l'une des plantes comestibles et officinales les plus connues et utilisées.
Depuis bien longtemps on lui reconnaît la vertu de stimuler la fonction hépatique.
On l'utilise avec succès contre les insuffisances hépatiques, les calculs de la vésicule biliaire, l'hypercholestérolémie, certaines dermatoses en rapport avec une insuffisance hépatique, la rétention d'eau, les oedèmes, les hémorroïdes ainsi que pour combattre la constipation et l'obésité.

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La pistache
La pistache est nutritive, énergétique, gustative, digeste.

Les pistaches sont les fruits du pistachier.
C’est une espèce indigène d'Asie Centrale et d'Asie Mineure.
Sa consommation remonte à plus de 10.000 ans.

La pistache est riche en acides gras insaturés.
Elle contient du potassium, du calcium, du phosphore et du fer.
Elle est riche en vitamine B9 (acide folique), en protéines.
On retrouve également un taux intéressant en pro-vitamine A .

On en fait également une huile, principalement utilisée en cosmétologie.

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La poire
La poire est nutritive, rafraîchissante, sédative, astringente, reminéralisante, stomachique, laxative, dépurative, diurétique...

Elle est riche en vitamine C, K et en cuivre.

La poire contient plusieurs composés phénoliques, des substances présentes dans les aliments d’origine végétale, qui peuvent prévenir certaines maladies, particulièrement grâce à leurs pouvoirs antioxydants.

La poire est une source élevée de fibres alimentaires, importantes pour la régularisation du transit intestinal et la prévention des maladies cardiovasculaires. Environ deux tiers des fibres contenues dans la poire sont des fibres dites insolubles. A noter que la pelure de la poire contient plus de fibres que sa pulpe.
Les fibres insolubles ne peuvent se dissoudre dans l'intestin.
En revanche, elles absorbent de grands volumes d'eau, accélérant ainsi le passage des selles, ce qui prévient la constipation et les hémorroïdes tout en réduisant le risque de cancer du côlon.
La poire contient aussi un autre type de fibre, la pectine.
La pectine est une fibre soluble, c'est-à-dire qu'elle se dissout dans l'intestin où elle constitue un revêtement collant, semblable à une gelée.
Tout comme la lignine, la pectine se lie au cholestérol dont elle facilite l'excrétion par le biais des selles.
On trouve également dans la poire un minéral important, le bore.
Ce dernierprévient la perte de calcium et stimule les facultés intellectuelles.

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Le poireau
Il est tonique, laxatif, diurétique, antiseptique, détersif, résolutif.

L'association d'un faible apport calorique (27 kcal/100 g) et d'une forte teneur en vitamine et minéraux, donne au poireau une bonne densité nutritionnelle. Il contribue ainsi à la couverture de nos besoins en certains micro-éléments sans risque d'excès énergétique.

Il est riche en manganèse, fer, pro-vitamine A et vitamines C et E qui ont un effet protecteur anti-oxydant sur nos cellules. Le poireau a donc un rôle préventif dans l'apparition de certains cancers
Il est riche en flavonoïdes, de puissants antioxydants capables de neutraliser les radicaux libres.

Tout comme l’ail, l’oignon et la ciboulette, le poireau fait partie de la famille des alliacées. Des études épidémiologiques ont démontré qu’une grande consommation de composés soufrés présents dans les alliacés est associée à une réduction du risque de plusieurs cancers.

Les fibres du poireau réduisent la vitesse d'absorption des aliments dans le système digestif.
Le poireau devient ainsi un véritable "buvard" à sucres, important pour les diabétiques, un "buvard" à calories et un "buvard" à cholestérol. Le poireau piège les substances néfastes et les conduit hors de l'organisme.

Les pouvoirs diurétiques de ce légume sont importants, grâce à la présence en bonnes quantités de fructosane et de potassium qui favorisent la lutte contre la rétention d'eau et les troubles circulatoires. D'où l'importance de consommer le bouillon de cuisson des poireaux, en tant que diurétique naturel.

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Le pois
Le pois est nutritif, énergétique, favorise le transit intestinal.

Les pois verts contiennent une bonne quantité de lutéine et de zéaxanthine, deux composés antioxydants de la famille des caroténoïdes.
Avec plus de 5 g par portion de 125 ml (½ tasse, cuit) de fibres alimentaires, le pois vert en est une source élevée. Les fibres alimentaires, qui se retrouvent seulement dans les végétaux, regroupent un ensemble de substances qui ne sont pas digérées par l’organisme. Une alimentation riche en fibres est associée à un plus faible risque de cancer du côlon et peut satisfaire l’appétit en apportant plus rapidement une sensation de satiété.

Le petit pois cru est une excellente source en vitamines B1, B5, B6, B9, K, provitamine A, fer, manganèse, cuivre, phosphore, magnésium, zinc,

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Le pois chiche
Le pois chiche est nutritif, énergétique, stomachique, diurétique, vermifuge, éliminateur de l'acide urique et des chlorures...

C'est une excellente source de vitamines B1, B2, B6, manganèse, cuivre, phosphore, fer, zinc, magnésium, sélénium.

Une diète contenant des pois chiches pendant un mois entraîne une augmentation du nombre de bifidobactéries (bactéries bénéfiques du gros intestin). Les effets avantageux de ces bactéries incluent, par exemple, une aide à la protection contre le cancer colorectal, une diminution de l’activité des bactéries nuisibles, une aide à l’assimilation de certains nutriments tels que le calcium et une contribution au système immunitaire.
Les pois chiches, comme toutes les légumineuses, sont une source élevée de fibres : les pois chiches bouillis en contiennent 4 g par portion de 125 ml (1/2 tasse). Une alimentation riche en fibres provenant de différentes sources est associée à un plus faible risque de cancer du côlon.

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Le poivron
Le poivron est antidyspeptique, anticatarrhe gastro-intestinal, décongestionnant, sudatif...

Ilest riche en vitamines B2, B3, B5, B6, folate, vitamine K, cuivre, manganèse.

Bien qu’il soit utilisé comme un légume, le poivron est en réalité le fruit d’une plante. Il en existe plusieurs variétés qui diffèrent par leurs formes, leurs tailles, leurs saveurs et, surtout, leurs couleurs.
Les poivrons changent de couleur durant le mûrissement : le poivron vert est cueilli avant sa pleine maturité. S’il est laissé sur le plant, il deviendra jaune, puis orange et ensuite rouge à la toute fin de son mûrissement.

Les poivrons rouges sont une bonne source de bêtacarotène. Un seul poivron rouge contient 4 milligrammes de bêtacarotène, soit 40 à 60% de l'apport journalier recommandé.
Le poivron est riche en antioxydants.
Les composés phénoliques sont des substances antioxydantes présentes dans les aliments d’origine végétale. Des flavonoïdes (principalement de la quercétine) ainsi que des dérivés de l’acide hydroxycinnamique ont été quantifiés dans le poivron. Le contenu en flavonoïdes diminue graduellement avec le mûrissement du poivron. Ainsi, il est de cinq à huit fois plus élevé dans les poivrons verts (cueillis avant maturité) que dans les poivrons rouges. Les composés phénoliques sont principalement localisés dans la pelure du poivron qui, heureusement, est couramment consommée.
Caroténoïdes. Les caroténoïdes sont aussi des composés possédant des propriétés antioxydantes. Les caroténoïdes prédominants du poivron vert sont la lutéine et le bêta-carotène. À titre de comparaison, le poivron vert contiendrait respectivement trois et six fois moins de caroténoïdes que le brocoli et l’épinard (pour un poids équivalent).
Le poivron se classe parmi les meilleures sources de vitamine C. Le contenu en cette vitamine augmenterait durant le mûrissement du poivron et serait environ deux fois plus élevé dans les poivrons rouges que dans les verts, qui n’ont pas atteint leur pleine maturité.
L'alliance de vitamine C et de bêtacarotène peut protéger efficacement contre les cataractes.

Cancer. Une attention particulière a été portée aux effets potentiellement anticancer du poivron. En effet, des extraits de poivron ont permis d’inhiber la formation ou l’action de certains composés cancérigènes (comme les nitrosamines) in vitro. De plus, une étude a démontré que la consommation de poivrons et d’autres légumes pourrait diminuer le risque d’être atteint d’une tumeur au cerveau (dont les nitrosamines pourraient être une des causes).

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La pomme
La pomme est très nutritive, rafraîchissante, diurétique, antirhumatismale, hypocholestérolémiante, digestive, stomachique, laxative, dépurative du sang, antiseptique des intestins, tonique des nerfs et des muscles.
Elle est riche en provitamine A, vitamines B1, B2, B3, C, en manganèse, calcium, magnésium, phosphore, soufre.

La pomme a un grand pouvoir antioxydant. Elle peut inhiber la prolifération de cellules cancéreuses, diminuer l’oxydation des gras en circulation dans le sang ainsi que le taux de cholestérol sanguin, ce qui pourrait expliquer son potentiel de protection contre ces maladies chroniques.

Pour profiter des effets bénéfiques de la pomme, il est préférable de manger le fruit avec sa pelure. En effet, le pouvoir antioxydant de la pelure de la pomme est de deux à six fois plus élevé que celui de la chair. La pelure contient de deux à six fois plus de composés phénoliques et de deux à trois plus de flavonoïdes que la chair.

L’effet protecteur des antioxydants sur les maladies cardiovasculaires n’est plus à démontrer. Les antioxydants contenus dans la pomme aideraient à prévenir l'oxydation des lipides en circulation dans le sang, ce qui contribuerait à réduire le risque de maladies cardiovasculaires. Parmi eux, les procyanidines, l’épicatéchine et la catéchine qui ont été associées à une diminution de l’oxydation du cholestérol LDL. Ce « mauvais cholestérol » est un facteur de risque des troubles cardiovasculaires.

Asthme. Manger des pommes aurait aussi un effet favorable sur la fonction respiratoire. En effet, des études ont observé que les sujets qui consommaient une grande quantité de pommes avaient moins d’asthme et d’affections des voies respiratoires. Cet effet pourrait être obtenu à partir d’une consommation de deux pommes par semaine. À noter qu’il ne serait pas uniquement lié au contenu en antioxydants de la pomme.

Cancers. Plusieurs études ont établi un lien entre la consommation de pommes et un risque moins élevé de souffrir d’un cancer, particulièrement le cancer du poumon. En effet, la pomme, comme plusieurs fruits et légumes, contient des substances antioxydantes qui sont de plus en plus reconnues pour prévenir l’oxydation de l’ADN. Il préviendrait aussi l’apparition de certains cancers.

Selon les chercheurs de l'institut de recherche IRCAD de Strasbourg la pomme a des propriétés anticancer du côlon. Une consommation de deux pommes par jour permettrait déjà de constater les effets anticancérogènes.

La transformation de la pomme peut affecter grandement son contenu en flavonoïdes. Par exemple, le jus de pomme contiendrait aussi peu que 3 % du pouvoir antioxydant du fruit frais. De plus, le fait que la pelure de la pomme possède une activité antioxydante plus élevée que sa pulpe favorise aussi la pomme au détriment de son jus.

La pectine est un type de fibres dites solubles. Elle possède la propriété de former un gel, ce qui confère en partie leur texture aux confitures et aux gelées de fruits. Elle représente environ la moitié de la quantité totale de fibres contenues dans la pomme, surtout dans la pelure. Par leur capacité de former un gel, ces fibres solubles pourraient lier, en partie, le sucre et le cholestérol dans l’intestin et ainsi, en réduire l’absorption.

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La pomme de terre
La pomme de terre est nutritive, énergétique.
Son jus est diurétique, émollient, antispasmodique, adoucissant des muqueuses digestives...

Elle est riche en vitamines C (environ 25 milligrammes pour 200 grammes de pomme de terre) et B1, en magnésium et en fer.
Riche en fibres, elle facilite grandement la digestion.
La plupart des minéraux et des vitamines contenus dans les pommes de terre se trouvent dans la peau ou juste sous celle-ci.
La vitamine C disparaît graduellement avec le temps; ainsi, après 3 mois d'entreposage dans l'obscurité à 12 °C, il n'en reste que 68% et après 6 mois, il n'en reste plus que 50%. Cette perte de vitamine C est de l'ordre de 40% au cours des 2 premiers mois d'entreposage; elle ralentit et se stabilise par la suite à partir du septième mois d'entreposage.

La pomme de terre est alcaline et aide à purifier l'organisme, anti-ulcère, anti-brûlure. Lorsque l'on se brûle, mettre vite 1 tranche de pomme de terre sur la brûlure.
Un cataplasme de pomme de terre est efficace pour soigner entorse et contusion.

Le jus de pomme de terre (biotta) est calmant, adoucissant et cicatrisant des muqueuses digestives, diurétique, et antispasmodique.
Il est d'une grande efficacité contre les ulcères gastriques et duodénaux, les gastrites, les troubles de la digestion, le diabète et la présence de sucre dans les urines.

La pelure de pomme de terre contient une substance anticancéreuse appelée l'acide chlorégénique.
Cette substance permet aux fibres de la pomme de terre d'absorber les benzopyrènes, agents potentiellement cancérigènes présentes dans les aliments fumés.
L'acide la pomme de terre réagit avec la substance cancérigène à laquelle il se lie, formant ainsi une molécule trop volumineuse pour pouvoir être absorbée dans l'organisme.

La pomme de terre est une bonne source de potassium, ce dernier atténue l'effet stimulant du sel sur la pression artérielle.

les pommes de terre contiennent beaucoup d’antioxydants – ces molécules qui nous protègent des radicaux libres impliqués dans plusieurs maladies –, dont l’acide chlorogénique, l’acide caféique et l’acide férulique.

Manger une pomme de terre au four avec la pelure avant le coucher permettrait d’équilibrer les neurotransmetteurs du cerveau.
Les glucides à index glycémique élevé, comme ceux de la pomme de terre, n’ont pas que des effets néfastes : ils augmentent la biodisponibilité du tryptophane et stimulent la fabrication de sérotonine dans le cerveau, l’hormone associée au sentiment de détente et de bien-être

Une vielle recetteAnciennement, les femmes avaient l'habitude de conserver l'eau de cuisson des pommes de terre. Avant d'aller danser, pour avoir le pied léger jusque tard dans la soirée, elles faisaient tiédir cette eau de cuisson et s'en servaient comme bain de pieds pendant 10 à 15 minutes.
Point n'est besoin de vouloir aller danser pour reprendre cette vieille coutume car les pieds réclament toujours notre attention. En plus d'être relaxante, cette eau a la propriété de calmer, rafraîchir et revigorer les pieds.

Les pommes de terre doivent être conservées à l’obscurité. Exposées à la lumière, elles produisent des alcaloïdes toxiques (solanine et chaconine) qui se manifestent par des taches vertes. De goût amer, ces alcaloïdes peuvent, à petite dose, causer des crampes d’estomac, des maux de tête ou de la diarrhée; à forte dose, ils peuvent affecter le système nerveux.

La conservation doit se faire au sec, pour éviter que l’aliment ne germe. La chair des pommes de terre germées contient 100 fois plus de solanine. Elles lles sont toxiques.

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La prune
La prune est nutritive, rafraîchissante, énergétique, diurétique, laxative, désintoxicante, stimulante, décongestionnante du foie.

Fruit juteux et sucré, la prune offre des propriétés désaltérantes tout en bénéficiant d'un apport calorique tout à fait modéré : 52 kcal/100 g. Les 83 % d'eau qui la constituent, en plus d'étancher la soif, apportent une teneur en minéraux et en oligo-éléments très intéressante. Ainsi, elle contribue efficacement à couvrir les besoins en fer (0,4 g/100 g), en magnésium (8 g/100 g), ainsi qu'en potassium (250 mg/100 g). Par ailleurs, notez la prune favorise l'élimination rénale, grâce à sa richesse en eau, et à un rapport potassium/sodium élevé.

La prune est également l'une des meilleures alliées du transit intestinal. Outre sa richesse en fibres - des pectines pour la plupart - qui régularisent la fonction intestinale, elle est aussi pourvue en sorbitol et diphénylisatine, deux substances aux effets laxatifs. On comprend alors pourquoi prune et pruneau sont l'un des meilleurs remèdes contre la constipation.

Par ailleurs, la prune renferme un bel éventail de vitamines. Des vitamines B, importantes pour l'assimilation des glucides, mais surtout de la provitamine A (carotène) qui joue un rôle dans le mécanisme de la croissance et de la protection cellulaire. Son taux peut atteindre jusqu'à 0,6 mg pour 100 g de ce fruit, quand il est très violet.
La teneur en vitamine E - antioxydante - est, elle aussi, élevée. Quant à la vitamine C, si elle n'est pas présente en très grande quantité (5 mg/100 g), elle est malgré tout très bien assimilée par l'organisme grâce à la présence de pigments, qui renforce son action.

Le pruneau, qui est obtenu par dessiccation de la prune, possède pratiquement les mêmes grandes propriétés et indications que celle-ci, en sachant qu'il est beaucoup plus énergétique puisqu'il contient 70% de glucides et apporte 290 calories pour 100 g de partie comestible au lieu de 60 calories pour la prune fraîche.
Il est tout à fait contre-indiqué chez les diabétiques du fait de cette richesse en glucides.
Son action laxative est beaucoup plus efficace, surtout après trempage dans l'eau, ou sous forme de jus.

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Le radis noir
Le radis noir est apéritif, digestif, diurétique, sédatif du système nerveux, antiallergique, stimulant de la cellule hépatique, tonique respiratoire, cholagogue, antispasmodique.

Il est riche en vitamine C ce qui en fait un allié intéressant pendant ces mois d'hiver. Cette vitamine nous aide à combattre les infections et des radicaux libres.
Le radis noir contient aussi des vitamines du groupe B et du soufre.

Sa richesse en fibre nous permet d'augmenter nos mouvements péristaltiques. De plus, il contient de grandes quantités d'eau. Eau et fibres sont favorables au transit intestinal et les personnes souffrant de constipation ne pourront que tirer profit de ce légume.

Il contient une variété de substances qui augmentent le flux biliaire, important dans le processus de digestion. La consommation de radis noir permet à notre vésicule biliaire de garder la santé.
Il a aussi un effet antibactérien sur notre flore digestive.

Le jus de radis noir est utilisé pour traiter la toux.

Le jus de racine de radis noir frais et cru est un nutriment de grande valeur.
Par son potassium (assimilable), il favorise la diurèse (élimination de l'eau excédentaire de l'organisme et de nombreux poisons comme l'acide urique, les boues biliaires, notamment). En outre, du fait qu'il favorise la cholérèse, il favorise le drainage (vidange) de la vésicule biliaire.

Par son soufre (assimilable), qui fait partie intégrante des structures de la peau, des phanères (cheveux, ongles, etc.), du tissu articulaire comme les cartilages, les ligaments, les tendons, il aide, aussi, de très nombreuses réactions vitales, comme la désintoxication du foie, l'activité anti-infectieuse (surtout au niveau des voies respiratoires), l'élaboration des hormones et des vitamines du groupe B. Enfin, il entrave l'activité des radicaux libres, issus des diverses oxydations organiques, responsables du vieillissement, des rides, de l'atomie des tissus, notamment.

Tous ceux qui le consomment régulièrement en tirent un immense bienfait, mais surtout les personnes affectées d'obésité, de cellulite, d'arthritisme, de rhumatisme, de bronchite, de dermatoses (maladies de la peau), d'altérations des ongles, de chute de cheveux (dont il stimule la pousse).

Par son action vitalisante, tonique et fortifiante, il aide l'organisme à augmenter la résistance et l'immunité naturelle primitive (quantique, bio-électromagnétique). Il est donc, naturellement, tout indiqué dans les cas de fatigue, de surmenage, d'épuisement, de stress.

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Le radis roseLe radis rose est apéritif, pectoral, antiseptique général, draineur hépatique et rénal.

Ce petit légume très apéritif ne se consomme que cru, ce qui a pour avantage de laisser intactes les vitamines qu'ils renferme.
Le radis contient notamment des vitamines B1,B5, PP, et surtout C.
les radis renferment quantité de minéraux et d'oligo-éléments : légumes-racines, ils les ont concentrés durant leur développement sous terre. Leur richesse en potassium facilite la diurèse (ils sont naturellement pauvres en sodium, ce qui accentue encore cet effet de drainage). Il faut noter leurs teneurs intéressantes en calcium (avec un rapport calcium/phosphore supérieur à 1, ce qui favorise la bonne assimilation du calcium), en magnésium , en soufre .
Enfin, ils apportent du fer (accompagné de cuivre, qui améliore sa bonne utilisation par l'organisme), du zinc, du fluor, des traces d'iode, de sélénium...

Comme déjà signalé les radis constituent également une bonne source de vitamine C puisqu'ils en apportent en moyenne 23 mg aux 100 g (un taux non négligeable, au regard du besoin quotidien, estimé de 80 mg pour l'adulte). Dans les radis, légumes-racines, la vitamine C est plutôt mieux préservée que dans d'autres légumes, notamment les légumes-feuilles (épinards par exemple) ; et comme les radis sont toujours dégustés crus, on bénéficie d'un apport maximal en vitamine C (il n'y a pas de perte due à la cuisson).

On trouve aussi un large éventail de vitamines du groupe B (notamment la vitamine B9 ou acide folique, la vitamine B3 ou PP et la vitamine B6), et de petites quantités de provitamine A (carotène).

A ne pas oublier : les fibres . Elles sont assez abondantes dans les radis (aux alentours de 1,5 g aux 100 g) et constituées surtout par de la cellulose et des hémicelluloses.

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Le raifort
Le raifort est nutritif, stomachique, apéritif, diurétique, expectorant, cholagogue, purgatif, antispasmodique...

Il contient une huile essentielle et de la vitamine C. Il contient également des acides aminés et des substances bactériostatiques, antiseptiques (anti-infectieux).

Le raifort stimule l'activité de l'estomac et des intestins.
Il est bactéricide (limitation de la multiplication des bactéries).
Il permet de lutter contre la pullulation des virus (grippe, rhume).
Il est émollient(qui relâche, qui ramollit les tissus), expectorant (qui facilite le rejet des glaires), diurétique (facilite et augmente l'élimination des urines).

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Le raisin

Il est nutritif, digeste, énergétique, reminéralisant, détoxicant, rafraîchissant, stimulant et décongestionnant hépatique, diurétique, cholagogue, laxatif, rajeunissant cutané.

Le raisin est riche en antioxydants. Ceux-ci contribuent notamment à empêcher l'oxydation du "mauvais" cholestérol.
On trouve également du manganèse, du phosphore, du cuivre, du potassium, du fer ainsi que les vitamines B1, B2, B6, C.

Une cure de raisin peut être extrêmement bénéfique.
Il s'agit d'une cure de nettoyage de tout l’organisme. On ne consomme alors que du raisin tout au long de la journée à raison de 1 à 3 kg par jour.
LCette cure peut se pratiquer de un jour à plusieurs semaines.

Ses lointaines origines
Les vertus du raisin étaient mentionnées dès l’antiquité notamment par Dioscoride, Pline et Galien. Mais il fallut attendre le 18ème siècle pour qu’un médecin la recommande spécifiquement.

La cure de raisin connut une vogue extraordinaire entre 1840 et 1935, avec une bonne vingtaine de livres ou brochures publiés. Entre les deux guerres une Fédération des stations uvales regroupant 13 villes de France fût crée : Avignon, Béziers, Colmar, Fontainebleau, Lamalou-les-Bains, le Thor, Moissac, Montpellier, Nîmes, Prayssac, Port-Sainte-Marie, Tarascon et Tours.

La cure de raisin eût même la bénédiction de l’Académie de Médecine (bulletin du 14/3/1933 du Professeur Marcel Labbé : « L’an dernier, un effort a été fait pour organiser en diverses provinces des cures uvales. Je ne sais si celles-ci ont été très suivies, mais elles méritent de l’être et l’Académie peut les recommander, car elles représentent une cure très efficace contre diverses maladies : la constipation, certaines diarrhées, les congestions hépatiques, la lithiase biliaire, la goutte, bien des affections de la peau, et en général tous les états pathologiques groupés sous le vocable regrettable mais très répandu d’arthritisme. »

Ses effets sont ceux d’une cure de remise en forme

« Super forme, tonus extraordinaire, dynamisme, euphorie, bien-être », ces mots reviennent souvent à la bouche de ceux qui ont suivi cette cure.

90% des personnes qui avant la cure se plaignaient de fatigue ont constaté une amélioration souvent spectaculaire de leur état; amélioration d’autant plus nette que la cure est plus longue.

Revitalisation du corps et de l’esprit : dynamisme, légèreté clarté d’esprit et de teint.

Constipation : Amélioration du transit pendant et après la cure, 77% pour les autres troubles digestifs et intestinaux tels coliques, gaz, ballonnements, diarrhées et lourdeurs d’estomac.

Insomnies : l’amélioration du sommeil se poursuit bien au delà de la cure

Problèmes de peau : la peau fait partie des 4 voies d’élimination avec les selles, les urines et la respiration. Après la cure 80% des personnes acquièrent au bout de quelque temps un teint resplendissant.

Fatigue, nervosité et irritabilité : sont les désagréments les plus améliorés par la cure à hauteur de 90% de résultats !

Autres petits problèmes : la cure de raisin élimine ou réduit l’intensité des maux comme les bourdonnement d’oreilles, le nez bouché, le mal de tête, les yeux qui pleurent.

Des sens aiguisés : l’odorat et le goût, ainsi que parfois la vue et l’ouïe se trouvent améliorés à l’issue de la cure. La saveur des aliments s’en trouve renforcée agréablement.

La perte de poids : les personnes ayant un net excès de poids avant la cure perdent en moyenne 3kg par semaine, ensuite cela dépend de la quantité de raisin consommée, de l’exercice physique pratiqué et du métabolisme de chacun.

Rares sont les personnes qui consomment plus de 2 kg de raisin par jour, ce qui correspond à environ la moitié des besoins d’un adulte ayant une activité physique faible.

La cure de raisin comme thérapeutique
C’est au niveau des organes de la digestion que la cure de raisin donne les résultats les plus spectaculaires.
Mais au XIXe siècle, elle était aussi préconisée contre les infections urinaires, les néphrites, les cystites et les coliques.
Par ailleurs la cure de raisin permet de faire baisser le taux de cholestérol sanguin.
Concernant l’arthritisme et les rhumatismes, plusieurs cures sont nécessaires pour parvenir à un résultat.
Drainante du foie cette cure est aussi une bonne prévention des hémorroïdes.

Contre-indications à la monodiète de raisinSeules les personnes atteintes d’un diabète insulino-dépendant (diabète maigre) ne peuvent pas suivre cette cure qui est trop riche en sucres rapides pour eux.

Pratique de la cure de raisinLe choix du type de raisin est important. Bien sûr il sera choisi de qualité biologique car à se nourrir d’un seul aliment il doit être le plus sain possible. A défaut il sera lavé très soigneusement dans plusieurs eaux.

Les variétés recommandées sont le chasselas (blanc) en raison de la finesse de sa peau et de sa teneur en sucre équilibrée, en alternance avec le muscat (blanc ou noir).
En revanche les raisins à peau épaisse comme l’italia sont déconseillés tout comme l’Alphonse –Lavallée. On veillera à ce que le raisin soit bien mûr.
On avalera la peau et les pépins. On pourra aussi en mâcher quelques uns (surtout du raisin noir) riches en anti-oxydants.

Le meilleur rythme est d’un « repas » toutes les deux ou trois heures.

La quantité varie de un à deux kilos par jour, parfois trois.

Il est recommandé de faire un lavement intestinal chaque jour durant la cure afin de faciliter l’élimination des raisins et des toxines libérées. Il permet de soulager les éventuels maux de tête. On peut aussi commencer la cure par une purge qui videra les intestins.

Si vous en avez le courage jeûnez pendant les 2 jours précédents la cure pour en accentuer l’effet, et surtout prenez cette expérience comme une aventure et non une corvée.

On peut continuer à travailler pendant la cure, mais il est souhaitable de s’adonner à des activités de loisir de créativité ou de détente, qui permettent de profiter pleinement des effets de la cure.

Pratique de la reprise alimentaireComme pour un jeûne, il faut soigner la reprise alimentaire sous peine de perdre les effets de la cure et d’avoir éventuellement des ennuis : mal de ventre, accès de fièvre, crise de foie …

Cette reprise doit durer environ la moitié de la durée de la cure.

Il faut commencer par introduire du végétal sous forme de fruits et de légumes crus ou cuits. Puis des produits laitiers à digestion facile (yaourt, fromage blanc), de petites quantités de céréales et de poisson à partir du 3e jour. La viande et les autres protéines seront réintroduites en dernier.

Comment agit le raisinEn réalité le mode d’action du raisin demeure un peu une énigme.

On peut noter son extraordinaire richesse en sucre (de 16 à 18%), supérieur à l’abricot, la poire, la pêche, la pomme ou la fraise. Mais cette cure ne provoque pas d’hyperglycémie, ni anémie au contraire car le taux de ferritine (mesure du niveau des réserves en fer de l’organisme) est plus élevé après la cure.

Comme la plupart des fruits le raisin contient très peu de protéines et de matières grasses, mais il est riche en minéraux et en vitamines.

Son secret provient peut-être de ses acides organiques, tanins, anthocyanes, flavines et autres. En fait très peu de personnes ont cherché à comprendre pourquoi cette cure donne tant de résultats.

(D'après les naturopathes Dominique et Pierre Juveneton )

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La rhubarbe
La rhubarbe est tonique, reconstituante, astringente, stomachique, purgative, rafraîchissante, antiputride, cholagogue, vermifuge.

Elle est riche en fibres et peut ainsi entraîner une diminution du cholestérol sanguin.
Cela apporte également les substances de lest nécessaire pour un transit régulier.
La rhubarbe contient les vitamines C, K , du potassium, manganèse, calcium.
Elle contient également des substances complexes capables de prévenir le cancer (peut inhiber les mutations cellulaires qui dégénèrent souvent en cancer).
La tige de rhubarbe est riche en acide oxalique. Ce type d’acide est reconnu pour se lier à des minéraux tels que le calcium et le magnésium et ainsi diminuer leur absorption intestinale.
Les personnes ayant tendance à faire des calculs rénaux devront donc renoncer à la consommation de rhubarbe.

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La roquette
La roquette est nutritive, diurétique, stimulante, expectorante, antianémique, aphrodisiaque...

Elle peut atteindre la hauteur de 50 cm. Ses feuilles ressemblent aux feuilles du pissenlit. Elles sont vertes, très découpées et lisses. Son goût s'apparente à celui du cresson.

La roquette est un tonique général, un diurétique. On lui prête également des propriétés aphrodisiaques et c'est pour cette raison qu'elle était proscrite des jardins monastiques !

Les crucifères sont reconnues depuis plusieurs années comme ayant des propriétés pouvant prévenir le cancer. Cet effet protecteur vient de leur contenu élevé en glucosinolates et de la capacité de leurs métabolites (comme les isothiocyanates contenues dans la roquette) à augmenter les compétences des enzymes du foie à neutraliser les substances cancérigènes.

Les études épidémiologiques sur l'effet protecteur des végétaux démontrent que plus la consommation de crucifères est élevée, moindre est le risque de certains cancers, particulièrement ceux du poumon et du tube digestif, et peut-être, selon une étude cas-témoin, du cancer du sein.

Elle contient de l'acide érucique et ne doit donc pas être consommée fraîche en grandes quantités.

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Le rutabaga
Le rutabaga est nutritf, stimulant, diurétique, reminéralisant.
Il contient du phosphore, magnésium, potassium, fer, manganèse, cuivre ainsi que les vitamines B1, B6, C.

Le rutabaga appartient à la famille des crucifères comme toutes les variétés de choux, les pousses de moutarde, le navet et le cresson.
La consommation régulière de crucifères est corrélée à des taux moins élevés de plusieurs cancers (notamment du poumon et du côlon) que la moyenne.
Cet effet préventif serait dû à l'action combinée d'antioxydants, d'indoles et d'isothiocyanates (ces deux dernières substances se forment en présence de vitamine C, lorsque l'enveloppe des cellules est broyée, au cours de la mastication ou de la coupe des légumes).
- Le rutabaga a la forme d'un gros navet et pelé est de couleur jaune vert. Sa saveur est forte et n'est pas sans rappeler l'odeur de la terre. C'est un légume d'automne et d'hiver.
- Le rutabaga apporte en moyenne 34 kcal aux 100 g, et contient 1,2% de protides, 0,1% de lipides et 7% de glucides. Il est par ailleurs très riche en fibres et est une bonne source d'acide folique.
- Le rutabaga aurait été développé en Scandinavie au Moyen Âge; son nom d'ailleurs vient du suédois rotabaggar. Sa saveur est plus prononcée que celle du navet.

Les glucosinolates se trouvent principalement dans les crucifères, dont le navet et le rutabaga. Les glucosinolates sont biologiquement inactifs, mais lorsque l’aliment subit des transformations physiques (haché, mastiqué, etc.), les glucosinolates entrent en contact avec une enzyme présente dans l’aliment, appelée myrosinase.
Les glucosinolates peuvent alors se transformer en molécules actives appelées isothiocyanates : plusieurs de ces molécules contribueraient à limiter le développement du cancer.
La cuisson réduit l’activité de la myrosinase, diminuant la possibilité de transformer les glucosinolates en composés actifs. Toutefois, la flore bactérienne intestinale peut également transformer les glucosinolates en isothiocyanates, ce qui pourrait compenser partiellement la perte de l’activité de la myrosinase des aliments cuits.

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Le salsifis
Le salsifis est nutritif, diurétique, décongestionnant rénal et hépatique, draineyr sanguin et cutané, émollient...

Aujourd’hui ce que l’on appelle salsifis est en fait de la scorsonère, une racine noire, comme l’indique l’étymologie de son nom : scorza nera (écorce noire).
Ces deux plantes sont souvent confondues. Elles ont le même aspect, le même usage et la même culture. Elles possèdent toutes deux une racine allongée, charnue, comestible mais se différencient par la couleur de leur peau. Le salsifis a peau jaune a pratiquement disparu.

Le salsifis renferme une quantité intéressante de vitamines du groupe B, peu fréquentes dans l'alimentation quotidienne. Elles sont importantes dans le bon développement du système neuromusculaire. Il contient aussi de la vitamine E, aux propriétés antioxydantes : une portion de 150 g suffit à en couvrir 40 % des apports quotidiens recommandés.

Par ailleurs, sa densité minérale est très satisfaisante. Très riche en potassium (320 mg/100 g), qui lui confère des vertus diurétiques, il renferme également une très forte teneur en calcium ainsi qu'en magnésium, essentiel à l'équilibre neuromusculaire. Et, plus notable encore, le salsifis fournit une belle quantité de manganèse. Ce nutriment rare participe à la formation du cartilage osseux et au métabolisme du cholestérol.

Enfin, cette petite racine est gorgée de fibres (4 g/100 g) qui activent le transit intestinal tout en douceur, puisque la plupart sont des pectines, bien tolérées par le système digestif.

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le sésameLe sésame est rès nutrtif, énergétique, digestible, favorable à la mémoire.

Le sésame est cultivé en Afrique de l'Est et en Asie depuis environ 5000 ans.
Ses petites graines sont très précieuses. Elles contiennent 55% d'acides gras insaturés, mais rancissent très vite.
Très riche en fibres et en minéraux, le sésame est un puissant reminéralisant. Régulateur de l'équilibre acido-basique, c'est un des piliers de l'alimentation macrobiotique qui le recommande en grains mais aussi en huile.
Il a un agréable petit goût de noisette et peut se glisser dans de multiples préparations.

Le sésame est laxatif, antiarthritique, et bénéfique pour le système nerveux. C'est un excellent reminéralisant, dépuratif, anti-oxydant. Il est protecteur du système cardio-vasculaire.
On l'utilise pour faciliter la circulation sanguine, la digestion, et les états de fatigue.
Ses matières grasses sont composées à plus de 40% d'acides gras mono-insaturés (acide oléique) et 40% d'acides gras poly-insaturés (oméga 6 et 0,5% d'acide linolénique), indispensables à l'organisme.
L'acide folique qu'il contient est essentiel à la constitution cellulaire, et vivement recommandé pendant le premier trimestre de grossesse, voire avant la conception. Il renforce aussi l'immunité des nouveaux nés et favorise la lactation


Les utilisations du sésame
On peut acheter les graines crues ou rôties, raffinées ou complètes. (Attention, le raffinage du sésame en conventionnel se fait avec des substances chimiques !). La graine est si petite qu'il est difficile de la mâcher, et elle passe alors dans le système digestif sans être assimilée. Le sésame broyé est donc plus efficace.

Le gomasio est un mélange de sésame complet broyé et de sel. (4 à 5%) Sous cette forme, ses éléments nutritifs sont mieux absorbés, tout comme le sel qui est enrobé d'huile… Il faut le conserver au réfrigérateur, un mois maximum si l'on veut qu'il garde tout son arôme. On le saupoudre sur les salades, les légumes,

La purée de sésame broyé s'appelle le tahini ( ou tahin), et est très utilisée au Moyen-Orient comme condiment. On la trouve sous forme raffinée ou demi-complète (plus forte en goût, plus riche en minéraux). Additionnée de jus de citron, sel, poivre, épices, elle constitue un très bon assaisonnement pour les crudités… Mais elle peut tout simplement s'utiliser tartinée sur des tranches de pain complet , pour un petit déjeuner vraiment énergétique.

On trouve aussi du confit de sésame, qui est du tahin déjà additionné de sucre de canne, pour être utilisé par exemple sur du pain pour le goûter.

L'huile de sésame a un petit goût très agréable pour les assaisonnements. Vous pouvez la chauffer (mais elle perd alors une partie de ses propriétés) pour faire revenir des légumes au wok, ou mieux la rajouter en fin de cuisson sur vos légumes encore chauds.

L'huile de sésame est aussi parfaite en utilisation externe : elle pénètre facilement dans la peau, l'assouplit, la protège des ultra-violets la nourrit, calme les irritations...

Voir aussi "Les huiles végétales".

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Le soja

Le soja est nutritif, énergétique, reminéralisant, anticholestérolémiant.
Il a été un aliment principal dans les pays asiatiques pendant beaucoup d'années.
Le haricot de soja est une source appréciable de protéines (36 %), de glucides (30 %), de lipides (18 %) et de minéraux et vitamines.
Il est faible en gras saturés et riche en gras insaturés (gras polyinsaturés et monoinsaturés).
Chacun des huit acides aminés de bases sont présents dans le soja, qui fait que sa protéine est une protéine complète.
C’est pourquoi les dérivés du soja sont largement consommés par les personnes végétariennes ou végétaliennes.
Il convient tout particulièrement aux régimes sans substance laitière.

Le soja augmente le taux de bon cholestérol (H. D. L) et diminue le taux de mauvais cholestérol (L. D. L.).
Il favorise l'élimination par le foie du cholestérol en excès.
Il contient de la vitamine E, qui est un antioxydant puissant et un hypolipémiant (diminue le taux de lipides dans le sang).
Les isoflavones, les stérols, les saponines et les fibres contribuent à l'action préventive du soja contre le cancer.
Les isoflavones, le coumestrol et les stérols sont des phyto-oestrogènes.
Ils semblent réduire le taux d'ostrogènes dans le corps quand il est trop élevé
(comme lors des troubles menstruels) et le compenser quand il est faible (comme durant la ménopause).

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La tétragoneLa tétragone est antiscorbutique, nutritive, revitalisante, reminéralisante.

Elle ressemble à l'épinard, mais sa saveur est très différente. Minéralisante, cette plante est très riche en vitamines A et C. Elle renferme également de la thiamine, indispensable au système nerveux.
Sa moindre teneur en oxalates la rendrait comestible (contrairement aux épinards) aux arhtritiques, rhumatisants et hépatiques.
De surcroît, on la récolte au moment où l'épinard vient à manquer : durant la saison chaude.

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La tomate
La tomate est reminéralisante, vitalisante, anti-infectieuse, diurétique, désintoxicante, dissolvante de l'acide urique.

On trouve dans la tomate un pigment rouge, le lycopène.
Cet élément joue un rôle d'antioxydant, c'est-à-dire qu'il contribue à neutraliser les radicaux libres avant qu'ils puissent provoquer des dégâts.
Le lycopène est un antioxydant puissant. On ignore pour quelle raison cela se produit, mais cette substance se concentre dans la prostate, et le risque de cancer de cette dernière est plus faible chez les hommes dont le taux sanguin de lycopène est élevé.

Le lycopène est capable d'inhiber très efficacement la prolifération des cellules cancéreuses impliquées dans les cancers du sein, des poumons et de l'endomètre.
Des chercheurs ont découvert que les individus qui mangeaient chaque semaine au moins sept portions de tomates crues présentaient une baisse de 60% du risque du cancer de l'estomac, du côlon et du rectum, par rapport à ceux qui n'en mangeaient que deux portions.

Une étude a également révéler que les tomates inhibaient la formation de nitrosamines même lorsque toute vitamine C avait été ôtée.
Les nitrosamines sont des complexes cancérigènes qui se constituent spontanément dans l'organisme. Les plus puissants sont contenus dans la fumée du tabac.

La tomate est également très riche en vitamine C (une tomate fournit 40% de l'apport journalier recommandé).
De plus, elles sont aussi une bonne source de pro-vitamine A.
Enfin, une tomate fournit 273 mg de potassium (8% de l'apport journalier).
La même tomate contient également environ 1g de fer (7% de l'apport journalier).

Le lycopène de la tomate se situe dans les parois des cellules. En faisant cuire les tomates dans un peu d'huile, on libère davantage de lycopène ; en effet la chaleur fait éclater les parois des cllules.
Si l'on mange une tomate avec un peu d'huile (olive), l'absorption de lycopène sera facilitée.

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Le topinambourLe topinambour est nutritif, énergétique, désinfectant, galactogène...

C' est une excellente source de fer, mais également de phosphore, potassium, vitamine B1, B2, B3, B5 et un peu de vitamine E.

Le topinambour (Helianthus tuberosus) est le tubercule d'une plante proche du tournesol. De couleur rosée ou jaune pâle, il possède une forme ovoïde un peu irrégulière.

Le topinambour a pour principale caractéristique une teneur relativement élevée en glucides : 8 à 10 g pour 100 g (alors que dans la plupart des légumes frais, elle ne dépasse pas 3 à 4 g).
Ces glucides présentent l'originalité d'être constitués, pour environ 50 %, par de l'inuline. Cette substance, qui peut être considérée comme un sucre de réserve de la plante, est un fructosane de structure complexe.
On le trouve aussi dans d'autres légumes de la famille de composés, comme les salsifis, les cardons, les artichauts.
L'inuline n'est que faiblement métabolisable dans l'organisme : elle ne peut pas être absorbée au niveau de l'intestin grêle, mais est dégradée par la flore du colon. Comme elle n'est pas (ou pratiquement pas) assimilable, sa valeur énergétique est quasiment nulle. C'est pourquoi l'inuline n'est pas prise en compte dans le calcul énergétique du topinambour : l'évaluation du total calorique se fait sur la base de 50 % restant de glucides.

Le topinambour est particulièrement riche en fibres : avec une teneur de l'ordre de 7 à 8 %, il fait partie des légumes qui en renferment le plus. Il s'agit de molécules glucidiques complexes, non assimilables par l'organisme : elles restent dans l'intestin, dont elles stimulent les contractions et la motilité.

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Les huiles végétales

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Je vous conseille le livre "Les huiles végétales" de Chantal et Lionel Clergeaud, qui vous présente d'une manière exhaustive les propriétés de ces huiles précieuses.

Huile d'amande douce
Huile d'arachide
Huile d'argan
Huile d'avocat
Huile de bourrache
Huile de calophylle
Huile de carthame
Huile de colza
Huile de germe de blé
Huile de germe de maïs
Huile de jojoba
Huile de lin
Huile de macadamia
Huile de noisette
Huile de noix
Huile de noyaux d'abricot
Huile d'oeillette
Huile d'olive
Huile d'onagre
Huile de pépins de courge
Huile de ricin
Huile de rose musquée du Chili
Huile de sésame
Huile de soja
Huile de tournesol





Huile d'amande douce

L'huile d'amande douce est adoucissante, anti-anémique, antilithiasique, anti-inflammatoire, expectorante, laxative, vermifuge.

Elle contient des vitamines A, D et E.
Cette huile calme les démangeaisons, les irritations, crevasses et prurits.
Elle est souvent conseillée dans les dermatoses, les brûlures superficielles, les inflammations.
Elle est efficace contre les vergetures si on l'utilise au long terme.
Elle est recommandée pour la toilette des bébés, des peaux fragiles et très sèches.
En usage interne, l'huile d'amande douce à des propriétés laxatives légères et non irritantes.
Elle atténue les inflammations des voies digestives.
Elle est efficace dans les toux et facilite l'évacuation des mucosités bronchiques.
Elle décongestionne le foie.

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Huile d'arachide
L'huile d'arachide est adoucissante, anticholestérol, antistérile, anti-ulcéreuse.

Elle est adoucissante du tube digestif et aide à la résorption des ulcères de l'estomac et de l'intestin.
Elle apporte des vitamines A et E.
En usage externe, elle est efficace contre les brûlures.

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Huile d'argan
L'huile d'argan est hypocholestérolémiante, protectrice du système cardio-vasculaire, anti-radicalaire, nutritive, cicatrisante, régénérante.

Elle possède une action réparatrice et régénératrice au niveau de la peau en cas de brûlures et de dermatoses.

Ses propriétés anti-oxydantes tant en interne qu'en externe permettent de lutter contre le vieillissement précoce.

L'huile d'argan est très prisée en cosmétique. Ses propriétés sont nombreuses.

Elle est rafermissante, protectrice, cicatrisante.
Elle agit à merveille sur les peaux sèches, ridées, dévitalisées, déshydratées.
Elle protège des agressions extérieures ( soleil, intempéries...)

Elle est également très efficace sur les gerçures, les brûlures, les cicatrices d'acné et de varicelle.

Appliquer sur les cheveux, elle les fortifie et leur permet de retrouver éclat et brillance.

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Huile d'avocatL'huile d'avocat est assouplissante, hydratante, protectrice cutané, régénérante, fortifiante.

Elle favorise la régénération cellulaire et redonne de l'élasticité à la peau.
Elle protège le visage des agressions extérieures.

On la retrouve souvent dans les préparations anti-rides.

Utile en cas de peau sèche, fragile ( visage, mains).

Indiquée pour les peaux vergeturées.

Elle est excellente pour traiter les cheveux secs et ternes. Elle fortifie la chevelure et en accélère la repousse ( on enduit les cheveux d'huile d'avocat; on laisse agir toute une nuit; le lendemain matin on procède au shampoing).

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Huile de bourracheL'huile de bourrache est anti-thrombotique, régule le système hormonal et nerveux, stimule les défenses immunitaires.

Elle est riche en acide gammalinolénique. Elle baisse le taux de cholestérol et de triglycérides.

Elle intervient dans le traitement de la sclérose en plaques, de l'impuissance, du diabète.

Autres indications : hyperactivité de l'enfant, hypertension, syndrome prémenstruel, problèmes cardio-vasculaires, dermatoses.

Au niveau cosmétique l'huile de bourrache a un pouvoir régénérant très important.
Elle redonne souplesse et élasticité à la peau ( en particulier aux peaux sèches, dévitalisées, fatiguées).

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Huile de calophylle Cette huile est fortement anti-inflammatoire, mais encore régénérante, adoucissante.

En usage externe, elle exerce une bonne protection des vaisseaux capillaires.

Elle est indiquée dans la couperose, les vergetures ou encore comme prévention des rides.

Elle est utile pour les peaux sèches, dévitalisées et déshydratées.

Elle est recommandée localement pour faciliter les drainages lymphatiques.

L'huile de calophylle donne tout son potentiel en servant de support à des huiles essentielles ( immortelle, gaulthérie, cyprès...) pour traiter les rhumatismes ou encore les problèmes circulatoires ( varices etc...).

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Huile de carthame

L'huile de carthame est anticholestérol, antirhumatismale, facilite les sécrétions biliaires, laxative, protectrice du système cardio-vasculaire.

C' est une des huiles végétales les plus riches en acides gras poly-insaturés avec 72% d’acide linoléique et 20% d’acide oléique.

Elle régule les peaux sèches et très sèches.

Sa consommation est recommandée dans le traitement contre l'obésité, la constipation.

Elle lutte contre l'hypercholestérolémie et l'artériosclérose.

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Huile de colzaL'huile de colza est l'huile alimentaire dont le profil en acide gras est idéal par rapport à nos besoins. Elle est particulièrement intéressante par sa teneur en acide alpha-linolénique dit acide gras essentiel car il est indispensable à notre santé et notre organisme ne peut pas le synthétiser.

L’acide alpha-linolénique est le précurseur des Oméga-3. Rares sont les huiles qui ont le privilège de le contenir en dehors de l’huile de colza ou l’huile de noix.

Les Oméga-3 sont très importants pour le cœur et les vaisseaux sanguins. Ils s’opposent en effet à la formation de caillots dans les artères, réduisent l’hypertension, annihilent les triglycérides en excès, modèrent l’inflammation. Ils contribuent à diminuer le risque cardio-vasculaire sans pour autant abaisser le cholestérol.

Il ne faut pas oublier le rôle majeur des Oméga-3 pour le fonctionnement harmonieux du cerveau. Il intervient dans la prévention de la dépression, de certaines démences notamment celle de la maladie d’Alzheimer.

Notre consommation d’acide alpha-linolénique est en général moins de la moitié de nos besoins . Une cuillerée à soupe d’huile de colza par jour peut compenser l’insuffisance.

L’huile de colza est de plus, source de vitamines E, qui lui confère des vertus antioxydantes et régénérantes car elle lutte contre les radicaux libres en les neutralisant. Elle a aussi pour autre fonction de stabiliser les membranes cellulaires.

Intérêt cosmétique :
L'huile de colza étant riche en vitamine E, elle est par conséquent excellente pour la peau. Appliquée quotidiennement, elle est un puissant antioxydant.

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Huile de germe de bléL'huile de germe de blé est anti-anémique, anti-fatigue, antistérile, facilite la croissance, favorise l'oxygénation cellulaire, protège le système cardiaque et nerveux. Elle est reminéralisante, revitalisante.

L'huile de germe de blé est riche en vitamine A, D, E et K.

Elle est indiquée dans les cas de stérilité, frigidité ou impuissance, ainsi que dans les troubles de la coagulation.

Malheureusement, elle rancit très rapidement.

Au niveau cosmétique, elle est régénérante et nourrissante. Elle possède une bonne action antirides et sera très bénéfique aux peaux déshydratées.

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Huile germe de maïs
L'huile de germe de maïs est antiathéromateuse, anticholestérol, antidermatoses, protectrice du système nerveux.

Elle est indiquée dans certaines dermatoses comme l'eczéma.

C'est un adjuvant intéressant au traitement de l'hypercholestérolémie et de l'artériosclérose.

Elle est souvent conseillée dans les troubles cutanés du petit enfant et dans les névrodermites par son apport en vitamine A et E.

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Huile de jojoba
On l'utilise exclusivement pour les soins de la peau en cosmétologie.

Son action au niveau des cheveux est double : elle rééquilibre les cheveux gras en normalisant leur production de sébum et redonne vitalité aux cheveux secs et cassants.
Elle améliore la brillance et la souplesse des cheveux et ralentit leur chute.

Au niveau de la peau, elle est hydratante, revitalisante, anti-rides, assouplissante, adoucissante et régénérante en profondeur.

L'huile de jojoba active le métabolisme de l'élastine et freine la perte d'eau dans les cellules. Elle est donc idéale pour les peaux déshydratées et très sèches.

Elle peut être très utile dans les problèmes d'acné.

La personne âgée l'utilisera avec profit pour maintenir une peau souple.

L'huile de jojoba contient un filtre solaire naturel. Elle protège des expositions solaires et facilite le bronzage.

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Huile de lin
L'huile de lin régule le système hormonal, stimule les défenses immunitaires.

Elle est riche en oméga-3 et de ce fait est protectrice du système cardio-vasculaire.

Elle est indiquée dans l'artériosclérose, l'arthrite, la constipation, le diabète, la sclérose en plaques, les troubles hépatiques, hormonaux et dermatologiques.
Cette huile ne doit jamais être chauffée.
De plus elle rancit très rapidement.

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Huile de macadamiaL'huile de macadamia possède des propriétés anti-âge très intéressantes.
Sa forte teneur en acide palmitoléique protèges les lipides cellulaires de l'oxydation.
Grâce à sa richesse en acide oléique, elle restaure l'hydratation des différentes couches de l'épiderme.

Elle est aussi nourrissante, assouplissante, adoucissante et est recommandée pour les peaux fragiles, dans le traitements des vergetures et des cicatrices.
Dans les soins des cheveux et des mains ( crevasses, gerçures).

Très pénétrante, elle ne laisse pas de sensation de gras.

L'huile de macadamia peut se conserver très longtemps sans altération.

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Huile de noisetteL'huile de noisette est très fluide et délicatement parfumée.

Elle laisse la peau douce et satinée.

Très pénétrante, elle ne laisse pas de film gras sur la peau.
C'est pour cela qu'elle est très utilisée comme base pour le massage.

Elle est conseillée pour les peaux rougissantes et fragiles.
Elle prévient la déshydratation.

L'huile de noisette convient particulièrement aux peaux grasses.
Elle régularise l'excès de sébum, combat les points noirs et resserre les pores.
Elle apaise et protège.

L'huile de noisette est beaucoup fluide que l'huile d'amande douce.

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Huile de noixL'huile de noix est anti-anémique, antilithiasique, antirachitique, laxative,nutritive, protectrice du système nerveux et des cellules cérébrales, purgative.

Riche en acides gras polyinsaturés, l'huile de noix est hypocholestérolémiante et anti-athéromateuse.
Elle prévient les affections cardio-pulmonaires.

Les noix sont riches en acide alpha-linolenique, base des omega-3, qui ont des propriétés anti-athérogènes. Les autres composants bénéfiques noix sont la L-arginine, l'acide folique, les fibres, le gamma - tocophérol, et d'autres antioxydants qui pourraient aussi contribuer à empêcher l'athérosclérose.

Elle est également légèrement laxative, purgative et particulièrement efficace dans la lutte contre le taenia.

Associée à l'huile d'amande douce, elle aide à la dissolution des calculs rénaux.

Elle possède également une action protectrice des cellules nerveuses et cérébrales.

Elle est intéressante chez l'enfant pour assurer une croissance harmonieuse.
Les massages à l'huile de noix sont conseillés pour les enfants rachitiques ou anémiques, souffrant de troubles de la croissance.

L'huile de noix, de par son apport en vitamine B6, est bénéfique pour les cheveux.

Malheureusement cette huile se conserve mal, elle rancit rapidement.

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Huile de noyau d'abricot

Cette huile est très riche en vitamine A et en acide linolénique.
Elle possède une texture légère. Elle est sans odeur.

Elle est tonifiante, nourrissante, hydratante, assouplissante, revitalisante, adoucissante.

Elle est indiquée pour les peaux fatiguées, dévitalisées, ternes.Elle est recommandée pour nourrir les couches superficielles de la peau du visage et lui redonner de l'élasticité.
Elle convient particulièrement aux peaux fines, sèches.

Elle peut remplacer la crème de jour et la crème de nuit car elle tonifie l’épiderme et lui redonne de l’éclat.
En massage le soir sur le visage pour combattre les rides et régénérer les cellules.


L'huile de noyau d'abricot est très pénétrante.
Elle luttera contre les effets du vieillissement.

Mélangée à de l’argile, elle constitue un excellent masque de beauté pour régénérer l’épiderme.

Elle peut également être employée en guise de protection solaire si l’exposition n’est pas trop longue.

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Huile d'oeillette
L'oeillette est en réalité le pavot cultivé.

Les graines sont la seule partie du pavot à ne pas renfermer d'alcaloïdes
Elles furent utilisées en émulsion (10g pour 200g d'eau), comme émollient et comme spécifique contre les constipations opiniâtres et le catarrhe de la vessie.
On en faisait aussi des enveloppements adoucissants.

La teneur en acides insaturés de l'huile d'oeillette aide à la dissolution des boues cholestéroliques, à l'assouplissement des artères.
Elle est donc recommandée à ceux souffrant de troubles circulatoires ou cardiaques.
Sa teneur en tri-insaturés et di-insaturés (65%) fait qu'elle surpasse l'huile de tournesol (58%) et la rend comme précieux facteur d'immunisation contre le cancer et les maladies cardio-vasculaires.

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Huile d'oliveL'huile d'olive est adoucissante, anti-athéromateuse, cholérétique, cholagogue.
Elle augmente et facilite l'évacuation biliaire.
Elle est émolliente, laxative, nourrit la peau et les phanères.

Consommée régulièrement, l'huile d'olive évite l'accumulation des graisses dans l'organisme.
Elle prévient l'artériosclérose et le durcissement des artères.

Elle est recommandée dans les troubles hépatiques et rénaux.
Elle combat l'hyperacidité et l'hyperchlorhydrie.

L'huile d'olive est plus qu’une simple source de graisse monoinsaturée. Elle constitue également une source abondante d’antioxydants.

Les antioxydants aident à prévenir les dommages causés aux tissus corporels par certaines molécules appelées "radicaux libres".
Le corps produit ces radicaux libres parce qu’il a besoin d’oxygène et leur quantité augmente au fur et à mesure que nous vieillissons.
Les radicaux libres ont été mis en cause dans les maladies cardiaques, le cancer et le vieillissement.

Bien que le corps produise ses propres antioxydants, les aliments dont nous nous nourrissons en fournissent également.
L'huile d'olive contient une large gamme d’antioxydants précieux qui ne se retrouvent pas dans les autres huiles.

Des travaux successifs ont révélé que les graisses monoinsaturées sont meilleures que les polyinsaturées car elles réduisent les lipoprotéines de faible densité (LDL ou mauvais cholestérol), sans nuire aux lipoprotéines de haute densité (HDL ou bon cholestérol) qui sont protectrices.
Outre l’effet bénéfique de l’huile d’olive dans la réduction des LDL, l’acide oléique est également réputé pour réduire la formation de caillots de sang dans les artères.

Les vertus de l’huile d’olive vont au-delà de la protection contre les maladies cardiovasculaires.
Certains antioxydants appelés "polyphénols", présents dans l’huile d’olive, sont aptes à détruire des substances qui gouvernent la prolifération de cellules cancérigènes.
Dans les pays méditerranéens ( grands consommateurs d'huile d'olive) les femmes souffrent moins de cancer du sein que dans des pays comme les Etats-Unis ou l’Australie, où leur taux est très élevé.

L’huile d’olive joue aussi un grand rôle dans le diabète.
Les personnes qui utilisent de l’huile d’olive contrôlent mieux leur diabète et présentent des taux réduits de certaines graisses dans le sang, si nous comparons leur diète avec celle riche en hydrates de carbone qui est normalement recommandée pour ce type de diabète.

L’huile d’olive exerce un effet protecteur incontesté sur le métabolisme, les artères, l’estomac et la bile.
Elle favorise la croissance pendant l’enfance et allonge l’espérance de vie des personnes âgées.
Son impact est unique sur les lipides du sérum sanguin.
En outre, l’huile d’olive à un effet thérapeutique sur les ulcères peptiques.

Au niveau cosmétique, l'huile d'olive est très nourrissante et pénétrante.
Elle est également calmante et cicatrisante.
Elle est indiquées pour traiter les dartres, les irritations de l'épiderme, les gerçures, les mains sèches, les ongles cassants et les cheveux fragiles et secs.

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Huile d'onagre
L'huile d'onagre est riche en acide gamma-linoléique.
L'acide gamma-linoléique est un intermédiaire important de la conversion de l'acide linoléique en prostaglandine, une substance impliquée dans de nombreux processus biologiques comme les contractions de l'utérus, les inflammations, la coagulation du sang, etc.
Normalement, une alimentation équilibrée fournit suffisamment d'acide linoléique pour assurer la synthèse de la prostaglandine.
Mais plusieurs facteurs peuvent bloquer la première étape de cette synthèse, à savoir la transformation de l'acide linoléique en acide gamma-linoléique.
Les facteurs les plus connus sont les virus, certains cancers, le cholestérol, une carence en zinc ou en insuline, l'alcool et le processus de vieillissement.
Comme l'huile d'onagre contient déjà de l'acide gamma-linoléique, la synthèse de la prostaglandine se fait mieux, la première étape de la transformation étant ainsi évitée.

Jusqu'à maintenant les études sur les effets de l'huile d'onagre ont porté sur plusieurs affections et maladies reliées en partie à une carence en prostaglandine : la ménopause, l'arthrite, la sclérose en plaques, l'hypertension artérielle, l'hyperactivité chez les enfants, certaines complications du diabète, les dommages aux reins et au foie causés par l'alcool, l'eczéma atopique, l'hypercholestérolémie, les affections bénignes des seins (kystes et aspect granuleux des seins) .

Mais la meilleure indication de l'huile d'onagre est son efficacité dans les troubles des règles ( syndrome prémenstruel).
Par la prise de cette huile il a été constaté une disparition de ces symptômes chez 60% des femmes qui en étaient atteintes.

L'huile d'onagre stimule également les défenses immunitaires.
Elle est aussi indiquée dans les troubles cardio-vasculaires et les affections dermatologiques ( eczéma, psoriasis, urticaire).


Propriétés cosmétiquesRiche en vitamine E, l'huile d'onagre préserve la peau d'un vieillissement précoce et redonne aux ongles et aux cheveux toute leur beauté.
Elle est adoucissante, revitalisante, restructurante, antirides.
Elle est utile autant pour les peaux grasses que sèches.
L'huile d'onagre régulera l'hydratation et protègera la peau des agressions extérieures.

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Huile de pépins de courge
l'huile de pépin de courge est anticarie, antiparasitaire, cicatrisante du tube digestif, laxative, reminéralisante, stimulante des systèmes cardiaque, nerveux et vasculaire, tonifiante, vermifuge et vivifiante.

Elle combat efficacement les aphtes, certaines altérations de la muqueuse ( fissures labiales) et les désordres intestinaux.

Elle est caractérisée par sa richesse en acide linoléique et par les stérols qui inhibent la croissance du tissu prostatique, ce qui lui vaut ses excellentes propriétés pour lutter contre l'hypertrophie de la prostate.

Elle est également efficace en prévention de la carie dentaire et de la décalcification, car elle stimule l'ostéogenèse ou calcification osseuse.

Elle possède une action bénéfique sur le fonctionnement des reins, et des propriétés vermifuges.
Elle est connue pour avoir un effet apaisant et purifiant sur l'appareil digestif.

Stimulante et tonifiante sur les systèmes nerveux et cardiovasculaire, elle souvent très utile pour les femmes enceintes ou allaitantes grâce a ses propriétés reminéralisantes.

Elle est intéressante également chez les enfants sujets aux ascaris.
Dans ce cas il prendra matin et soir une cuillerée à café d'huile de pépins de courge pendant 21 jours, à renouveler si nécessaire.

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Huile de ricinL'huile de ricin est antalgique, antibactérienne, anti-inflammatoire, anti-mitotique, antivirale, laxative, purgative, régulatrice du transit intestinal.

La graine de ricin est très toxique (de part la ricine et la ricinine qu'elle contient).
Mais l'huile obtenue par broyage et/ou extraction ne contient plus d'éléments toxiques.

Elle est utilisée comme purge dans les cas d'empoisonnement, d'inflammations intestinales, de coliques, de dysenterie, d'irritations des voies digestives, d'occlusions intestinales.

Elle peut être intéressante en cas de foie paresseux : faire une compresse d’huile de ricin tiède sur la région du foie, au besoin.

Propriétés cosmétiques-L'huile de ricin fortifie et durcit les ongles.
-Elle accélère la pousse des cils et des cheveux (enduire les cheveux, masser quelques minutes, recouvrir d'une serviette chaude et laisser agir une heure minimum ou toute la nuit).
-Elle régénère ou réhydrate les cheveux desséchés, abîmés par les permanentes et décolorations.
-Elle soulage les affections de la peau par son action adoucissante et cicatrisante.
-Elle favorise la disparition des tâches brunes sur les mains.
-Enfin c'est un excellent démaquillant du visage et des mains.

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Huile de rose musquée du Chili
Cette huile contient 80% d'acides gras poly-insaturés (acide linoléique et alphalinolénique).
Ces deux acides sont indispensables à la régénération cellulaire et au maintien de la souplesse des parois cellulaires.

Ses propriétés cosmétiques sont nombreuses.
elle est efficace :
-dans le renouvellement des tissus cutanés
-dans l'atténuation des cicatrices et vergetures
-dans le maintient de l'élasticité cutanée
-contre le vieillissement précoce de la peau
-contre la peau sèche
-contre les rides d'expression
-contre les méfaits du soleil
Elle est remarquable dans les brûlures, problèmes dermatologiques ( acné...).

L'huile de rose musquée agit en profondeur en apportant les éléments indispensables à la peau.
Son emploi quotidien en crème de jour ou de nuit ( pour le visage, les mains) régénérera la peau en douceur.

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Huile de sésame
L'huile de sésame est anti-athéromateuse, anti-infectieuse, protectrice du système nerveux et cérébral.
Elle protège également la peau des agressions extérieures.
Elle possède une action anti-oxydante de par la présence de vitamine E.
On retrouve également de la lécithine, favorable dans la constitution des cellules nerveuses et cérébrales.

Elle contient peu d'acides gras saturés mais 80% à 85% d'acides gras insaturés dont l'acide linoléique qui est bénéfique pour la santé cardiovasculaire et permet la diminution du mauvais cholestérol.
La consommation d'huile issue du cette plante très résistante à l'oxydation ralentit le vieillissement des cellules et permet d'accroître la longévité des cellules et donc de l'organisme tout entier.

Au niveau cosmétique, elle est très pénétrante, elle régénère l'épiderme, assouplit la peau, protège contre le rayonnement ultra-violet, agit efficacement sur les desquamations et les diverses irritations de la peau, tonifie les ongles et les cheveux.

Cette huile sèche convient parfaitement pour le soin du visage des peaux fragilisées et irritées. En soin du corps, elle nourrit et régénère les peaux très sèches et desquamantes.

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Huile de sojaL'huile de soja est anti-athéromateuse, antistérile, hypocholestérolémiante, protectrice du système nerveux et cérébral, reminéralisante.


Elle est très riche en vitamines A, D, et E, ce qui lui donne la propriété d’être hypocholestérolémiante.
En effet, la vitamine E est un excellent antioxydant qui empêche la formation d’agrégats lipidiques dans les artères et qui équilibre les taux de bon et de mauvais cholestérols.
L’huile de soja contient également de l’acide linoléique et de la lécithine , lesquels interviennent dans le métabolisme des graisses et réduisent les risques d’hypertension.
Elle protège aussi le système nerveux, car elle contribue à régénérer les gaines de myéline.
Elle est préconisée en cas de nervosité, de diabète, d’artériosclérose et de dermatoses.
Sa vertu reminéralisante la rend enfin efficace en cas de fatigue.

L'huile de soja est la seule huile végétale qui contienne les quatre types de tocophérols - alpha, bêta, delta et gamma - qui présentent tous des propriétés antioxydantes, à différents degrés. L'huile de soja présente aussi une teneur particulièrement élevée en alpha et gamma- tocophérols, lesquels confèrent à la vitamine E ses propriétés antioxydantes les plus puissantes

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Huile de tournesolL'huile de tournesol est anti-athéromateuse, hypocholestérolémiante, rééquilibrante des sécrétions glandulaires, protectrice du système nerveux.

Sa richesse en acide gras linoléique l'indique tout particulièrement comme régulateur endocrinien et nerveux.

La vitamine E qu'elle renferme la rend intéressante en cas de stérilité, frigidité, impuissance.

Au niveau cosmétique elle est nourrissante, assouplissante, adoucissante, riche en vitamine E.
C'est une excellente huile de massage de par sa grande fluidité.

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Manger sain et équilibré comporte de nombreux avantages :

-Connaître et conserver les saveurs originelles.
-Répondre au besoin nutritif des cellules à chaque stade de la vie.
-Garder l’organisme en santé physique et mentale à tous les âges.
-Permettre à toutes les fonctions de bien se réaliser : digérer, assimiler, éliminer, respirer, récupérer, échanger, créer, etc.
-Développer les sens : voir, entendre, sentir, écouter, savourer, etc.
-Être à l’aise dans chaque saison climatique.

Une alimentation saine apporte des bienfaits non seulement pour l’individu, mais aussi pour la planète.
L’environnement en bénéficie : la terre, les plantes, les animaux et les êtres humains vivent mieux.

L’alimentation saine aide notamment à :-Favoriser l’agriculture naturelle, biologique et durable.
-Sauvegarder les forêts, les eaux, l’air.
-Réduire les dépenses d’énergie
-Permettre à tout le monde de manger à sa faim.

1re cléManger selon sa vraie faim.
Observer et respecter les signes de faim et de satiété.
Manger quand la vue, l'odeur, le goût sont agréables et quand manger est un plaisir.
Tout ce qui est mangé après le signe d’arrêt porte préjudice à la santé.
Bien mastiquer et bien insaliver pour que l'aliment soit reconnu par les papilles gustatives et que le corps puisse s’exprimer.
Plus un aliment est modifié — cuit, salé, sucré, dans une sauce, combiné à des additifs alimentaires, etc. — plus les signaux du corps sont brouillés.
Éviter les températures excessives, les parfums synthétiques et les épices. Ne pas manger abondamment en cas de malaises physiques ou psychologiques.
Les signes de satiété sont alors faussés.

2e cléManger naturel et bio.
Pour améliorer votre santé choisir des aliments naturels biologiques comporte de nombreux avantages.
Évidemment, vous ingurgitez moins de produits chimiques, pesticides, fongicides,
herbicides, antibiotiques, hormones, etc. De plus vous vous nourrissez d’aliments plus riches en vitamines et en minéraux essentiels, en protéines assimilables, etc.

3e clé
Manger plutôt cru
Les aliments crus conservent leurs vitamines, leurs minéraux et surtout leurs enzymes, qui sont essentiels à leur assimilation.
En évitant de cuire les graisses on évite les lipides saturés

4e cléProportionner les aliments acidifiants à 25 % et les aliments alcalinisants à 75 %
La prédominance d’aliments alcalinisants est nécessaire pour assimiler les minéraux qu’on consomme.

Aliments acidifiantsViande rouge
Charcuterie
Fromages cuits
Pâtisseries
Sucreries
Boissons sucrées

Aliments alcalinisantsAlgues
Graines germées
Légumes crus
Fruits doux murs
Amandes et noix
Huiles végétales non chauffées

5e cléÉquilibrer votre consommation de types d’aliments.
-60 % de vitalisants
Les vitalisants - enzymes, antioxydants, vitamines, minéraux, fibres – se retrouvent
dans les Fruits, légumes, graines germées, algues.

-20 % de protéines
OEufs, noix, poissons, viandes, produits laitiers.

-15 % de glucidesLes glucides lents : céréales, tubercules, certains fruits farineux.
Les glucides rapides : sucres, miel, etc.

-5 % de lipides
Huiles végétales, graisses animales.
Ces pourcentages indiquent le poids des aliments d’une journée d’un adulte sédentaire, en climat tempéré.

6e cléAdapter son alimentation au climat.

Climat plus froidConsommer moins de vitalisants, d’aliments crus
Consommer autant de protéines
Consommer plus de glucides
Consommer un peu plus de lipides

Climat plus chaudConsommer plus de vitalisants, d’aliments crus
Consommer autant de protéines
Consommer moins de glucides
Consommer un peu moins de lipides

7e cléPréserver les vitalisants.
Les vitalisants – antioxydants, enzymes, vitamines, minéraux, etc. - se détériorent
rapidement dès qu'ils sont retirés de leur milieu de vie. Éviter ou réduire les traitements physiques, chimiques, mécaniques et le stockage qui réduisent la valeur nutritive des aliments.
Varier la consommation de vitalisants. Inclure dans votre alimentation : algues, jus de pousses de céréales, luzerne germée, pollen, etc.
Ajouter des fleurs comestibles à chaque repas. Elles fournissent des vitalisants et ajoutent du plaisir au décor.

8e cléChoisir vos protéines
Les protéines sont constituées d'acides aminés essentiels et servent à construire, développer, entretenir, réparer les tissus.
Consommer-plus de protéines végétales qu’animales.
- des légumineuses germées.
- des oeufs frais, cuits légèrement.
- des produits de lait cru.
- des noix et autres fruits oléagineux.

9e cléConsommer un peu de produits à base de lait cru
Chauffé à plus de 40 °C, le lait subit des transformations physiques et bio-chimiques qui le rendent toxique.

10e cléÉviter le lait et les produits laitiers si vous y êtes intolérant ou allergique
L'intolérance au lait se manifester par différents signes : nez bouché, gorge embarrassée, mal aux oreilles, diarrhée, etc.
Les allergies peuvent entraîner des troubles musculaires, articulaires, hormonaux,
respiratoires, etc.
Si vous constatez ces signes, éliminez les produits laitiers et observez votre condition de santé, qui sans doute s’améliorera.


11e clé
Préférer les glucides lents
Les glucides produisent de l'énergie. Ils sont lents, rapides ou complexes, selon qu’ils sont assimilés en plus ou moins de temps.
Les glucides rapides donnent en quelques minutes une sensation d’énergie, qui est
rapidement suivie par une forte baisse de cette énergie. Les glucides lents sont assimilés plus lentement et maintiennent une énergie plus longuement.
Les glucides lents se retrouvent dans les céréales et les tubercules – ignames, châtaignes, etc. – les bananes plantains, le tapioca, autant de sources de glucides négligées.
Les céréales sont indigestes crues. Cuire les glucides à moins de 70° degrés afin d’en préserver la valeur nutritive.
Consommer les farines très fraîches, sinon elles s’oxydent et rancissent.

12e cléÉviter le sucre
Le sucre est acidifiant. Le miel contient des minéraux en plus des glucides rapides, mais il est tout de même acidifiant.

13e cléÉviter les céréales à gluten.
Certaines céréales, notamment le blé, contiennent du gluten qui occasionne chez de
nombreuses personnes des inflammations des muqueuses.
Consommer des céréales sans gluten : amarante, maïs, millet, quinoa, riz, sarrasin, sorgho,
Éviter le seitan qui est du gluten pur.

14e cléConsommer du pain de graines germées ou du pain au levain.
En germant, les graines transforment ou éliminent le gluten.
Le pain au levain est minéralisant, le pain à la levure est déminéralisant
La panification au levain et la cuisson longue à feu doux transforment l’acide phytique déminéralisant en phytate assimilable.

15e clé
Consommer des lipides crus et non saturés
Les lipides, les graisses sont essentielles pour produire de l‘énergie, construire, protéger, transporter les nutriments. Inclure 5 % du poids de vos aliments en lipides.
Ne pas rechercher à éliminer tout gras de votre alimentation. Choisir des lipides de haute valeur nutritive et d’excellente qualité de production et de conservation.
Principales sources de lipides : lait maternel, jaune d'oeuf, noix, amandes et autres fruits oléagineux, huiles végétales, graisses animales, dont le lait cru et les produits laitiers, les poissons des mers froides.
Consommer peu de gras saturés : graisses animales, huile de palme et de coco. En excès, le foie les transforme en cholestérol.
Consommer surtout des gras polyinsaturés : huiles végétales de première pression à froid et jaune d’oeuf cru.
Consommer deux fois plus d’acide gras oméga-6 (1 c. à soupe par jour de blé germé,
graines de courge, noix de macadamia et de Grenoble, huile d'onagre, de bourrache, etc.)que d’oméga-3 (1 c à café de graines de lin, de colza, de chanvre...

16e cléRégulariser sainement votre cholestérol.
Le cholestérol est une substance d’origine animale ou synthétisée par l’organisme qui joue un rôle important dans le métabolisme des hormones et des vitamines liposolubles, la production de bile et la protection de la peau.
Environ 80 % du cholestérol est produit par l’organisme, 20 % provient des graisses
animales. Il n’y a pas de cholestérol dans les végétaux.
Consommer des bons gras : c’est nécessaire pour régulariser votre taux de cholestérol, c’est-à-dire élever son bon cholestérol et réduire son mauvais cholestérol.
Augmenter votre consommation de vitalisants, et en particulier de fibres, empêche le
cholestérol de se fixer dans les artères.
Gérer votre tension psychologique diminue la présence de cholestérol sanguin.

17e cléCombiner adéquatement vos aliments.
Les combinaisons alimentaires favorables permettent une meilleure assimilation.
Manger une protéine, aliment concentré, par repas et la digestion se fera plus facilement.
La digestion d'un repas qui comporte une protéine et un glucide est un peu plus longue que lorsque les aliments sont mangés séparément, mais l'assimilation est meilleure et plus équilibrée.

18e cléCuisiner à feu doux
Cuire les aliments, à feu doux entre 45 °C et 70 °C. Cuire à la température la moins élevée et le moins longtemps possible. Cette cuisson donne des aliments d’une saveur
incomparable et d'une haute qualité nutritive. Utiliser un thermomètre pour apprendre à cuire à la bonne température !
Employer des casseroles «santé». Éviter l’aluminium qui laisse son oxyde toxique dans les aliments, les revêtements anti-adhésifs qui laissent échapper des substances cancérigènes.
Privilégier l’acier inoxydable, la fonte émaille, le verre et la céramique.

19e cléSécher vos aliments pour conserver leur valeur nutritive
Faire sécher, ou déshydrater vos aliments est en général la méthode la plus simple, la plus naturelle et la meilleure marché pour conserver vos aliments pendant une année.
Le séchage arrête la croissance bactérienne et élimine 80 % à 90 % d'humidité.
Ce mode de conservation préserve au mieux leur valeur nutritive.
Les faire sécher lentement à une température ne dépassant pas 45 °C.
Déshydrater légumes, graines germées, fines herbes, fruits, viandes et poisson, meringues
Profiter des prix avantageux du marché à la haute saison ou lorsque la récolte au jardin est abondante.

20e cléManger et boire à une température modérée
La température de l’organisme, 38 °C, est la température idéale pour manger et boire.
Cette température permet de : bien savourer, laisser les sucs digestifs agir correctement, d’utiliser un minimum d'énergie pour le travail digestif, digérer correctement, éviter des malaises digestifs et, à long terme, des troubles digestifs.
Plus on s’écarte de cette température, plus le corps doit fournir de l’énergie pour
s’équilibrer.

21e cléConsommer des graines germées
La germination améliore la valeur nutritive des aliments. Quand une graine germe les
vitalisants — enzymes, vitamines, minéraux — les protéines, et les sucres assimilables se multiplient très rapidement. .
C’est un grand avantage pour se nourrir l'hiver, lorsque la nature offre peu ou pas d'aliments frais.

22e cléConsommer souvent un peu d’aliments lacto-fermentés.
Les aliments lacto-fermentés sont produits par un procédé très ancien de conservation, facile, rapide, peu onéreux et utilisé dans de nombreux pays. La choucroute en est l’aliment type.
En fermentant, l’aliment produit de l’acide lactique, un ferment favorisant la
digestion et l’assimilation des nutriments.
La lacto-fermentation augmente la qualité nutritive des aliments, transforme leur saveur, améliore leur digestibilité et est économique.
Consommer à chaque jour une petite quantité (1 à 2 c. à soupe) d’aliments lacto-fermentés crus. Plusieurs végétaux peuvent être lacto-fermentés, notamment : chou, carottes, betteraves rouges, algues, fines herbes, fruits très sucrés, légumes et pousses.

23e cléChanger lentement mais sûrement vos habitudes alimentaires
Certaines personnes changent radicalement leur alimentation et en sont très heureuses.
D’autres changent plus progressivement et en sont satisfaites. Changer vite ses habitudes
risque d’occasionner des réactions importantes. On peut alors être tenté d’abandonner son objectif. Par exemple pour équilibrer son alimentation, on mange plus de crudités. Si le tube digestif n’y est pas habitué, il réagira par des ballonnements, des coliques, de la diarrhée et on croira que ça ne marche pas.
Des signes de désintoxication –diarrhée, langue chargée, boutons, urines foncées, rhume, petites douleurs articulaires subites, maux de tête, fièvre, grosse fatigue, mauvaise odeur, -etc. peuvent aussi survenir.
Ces malaises sont en général passagers et disparaissent graduellement.
Progresser lentement mais sûrement aide à réussir.
Des signes d’amélioration peuvent apparaître, très vite ou plus lentement selon l’état de santé : meilleur sommeil, régularité intestinale, augmentation des performances au travail et dans le sport, disparition des somnolences pendant la journée, amélioration de la mémoire, meilleure humeur, vigueur sexuelle, équilibre du poids, éclaircissement des yeux et de la peau, embellissement des cheveux et des ongles, amélioration de la vue, de l’audition et du goût, diminution des douleurs articulaires, etc.

24e cléChanger vos habitudes alimentaires par étapes
Voici des changements concrets que vous pouvez appliquer par étapes.
-Comprendre les raisons de changer ses habitudes alimentaires
-Connaître les effets à court et long terme de ces changements
-Étudier comment procéder au changement
-Éviter de plus en plus les aliments contenant des additifs et des graisses chauffées
-Augmenter, petit à petit les aliments biologiques et la proportion d’aliments crus
-Commencer chaque repas par des crudités
-Introduire progressivement les graines germées.
-Faire germer et augmenter les légumineuses
-Diminuer progressivement la viande, les sauces grasses.
-Prendre un jus de légumes frais le matin avant le repas
-Diminuer les desserts.
-Remplacer les grignotages par des fruits biologiques frais ou secs.
-Remplacer les boissons sucrées par des jus de légumes frais, des infusions ou mieux
encore par une bonne eau de source.
-Remplacer le pain régulier par du pain aux graines germées
-Remplacer la viande par des oeufs biologiques, des noix, des légumineuses germées et des algues
-Diminuer les produits laitiers, prendre à l’occasion un peu de produits de lait cru
-Remplacer le sucre blanc par du sucre naturel, non chauffé et complet.
-Remplacer le sel blanc par du sel marin complet.
-Se reposer ou manger très léger si on est fatigué.
-Savourer, manger dans la bonne humeur et dans la joie.

Ces pistes ont fait leurs preuves, essayez-les.
Équilibrer lentement mais sûrement votre alimentation améliorera votre qualité de vie.

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